Wolxheim

Wolxheim (Wolixe en alsacien) est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Wolxheim

Mairie de Wolxheim.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Molsheim
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Molsheim-Mutzig
Maire
Mandat
Adrien Kiffel
2020-2026
Code postal 67120
Code commune 67554
Démographie
Population
municipale
972 hab. (2018 )
Densité 333 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 34′ 10″ nord, 7° 30′ 50″ est
Altitude Min. 163 m
Max. 273 m
Superficie 2,92 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Molsheim
(banlieue)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Molsheim
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Wolxheim
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Wolxheim
Géolocalisation sur la carte : France
Wolxheim
Géolocalisation sur la carte : France
Wolxheim

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Géographie

    Wolxheim se trouve à 17,5 km à l'ouest de Strasbourg. La sous-préfecture la plus proche est celle de Molsheim, à 3,5 km au sud de Wolxheim à vol d'oiseau. À l'est de la commune se trouve le village d'Ergersheim, à l'ouest, ceux de Soultz-les-Bains et Avolsheim.

    La Bruche passe à la sortie sud du village.

    Urbanisme

    Typologie

    Wolxheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Molsheim, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[4] et 26 925 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (62,4 %), zones agricoles hétérogènes (14,9 %), terres arables (14 %), zones urbanisées (8,5 %), forêts (0,3 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Toponymie

    737 Olcishaim / Ulcishaim (Als.Dipl.I,15 = Reg.Als.128)

    739, 742 Folcoladesheim (Trad.Wiz.017,052)

    1089 Volkoldesheim

    1182 Wolganseheim (Reg.Imp.IV,112)

    1188, 1263, 1271 Wolfgangesheim

    1418 Wolfgangesheim (Reg.Imp.XI,3339)

    1453 Wolxheim


    Histoire

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    Citée dès l’année 742 sous le nom de Folcolfersheim, Wolxheim s’appellera successivement Volkordesheim, Wolgang-Wolixe, Wolfgangersheim pour acquérir son nom actuel en 1453. L’origine de ce nom provient sans doute des loups, comme en atteste le blason de Wolxheim qui représente un double crochet à loup utilisé jadis comme piège. En alsacien, on prononce « Wolixe ».

    De nombreux documents d'archives médiévales révèlent l'intérêt des congrégations religieuses pour le vignoble de Wolxheim : l'évêché de Strasbourg (l'évêque Wernher en 1003), l'abbaye de Hohenbourg (Sainte Odile 1188), les bénédictins d'Altorf (1192), l'hôpital de Strasbourg (registres des biens en 1320) en possédaient une large part.

    Les témoignages plus récents ne sont pas moins éloquents : Auguste Stoeber, J-L. Stoltz, Charles Gérard, Médard Barth le célèbrent tour à tour. Ainsi que De Grandidier, archiviste de l'évêché et historien. L'Altenberg de Wolxheim est renommé. Ce grand cru fut apprécié par l'Empereur Napoléon Ier. L'Altenberg y produit un vin de qualité : le célèbre riesling.

    Les vins de Wolxheim ont défendu leurs titres de noblesse sur les tables les plus prestigieuses[réf. souhaitée]. Napoléon l'appréciait particulièrement, il disait, en parlant du riesling, « mon vin préféré[réf. souhaitée] ».

    C'est à Wolxheim que la Mossig rejoint le canal de la Bruche. Ce canal, construit par Vauban en 1682, servait à acheminer les pierres provenant des « carrières Royales » aux chantiers pour la fortification de Strasbourg. La viticulture est omniprésente et concerne toutes les exploitations agricoles.

    Héraldique

    Les armes de Wolxheim se blasonnent ainsi :
    « D'azur au crampon de piège à loup d'or posé en barre. »[11].

    Sur fond azur le double crochet ou crampon de piège à loup y est représenté.

    Le blason est présent sur le site officiel de la mairie[12].

    Légendes

    L'ancrage viticole de Wolxheim est source de nombreuses légendes :

    • saint Denis et l'hydre ;
    • Jésus et la vieille femme ;
    • le forgeron de Dachstein et l'origine de la chapelle Saint-Armuth.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1947 mars 1965 Joseph Widt SE  
    mars 1965 mars 2001 François Muhlberger SE Viticulteur
    mars 2001 mars 2014 Bruno Siebert SE Chef d'entreprise
    mars 2014 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Adrien Kiffel [13]
    Réélu pour le mandat 2020-2026
    SE Chef d'entreprise
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].

    En 2018, la commune comptait 972 habitants[Note 3], en augmentation de 4,85 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8098759251 0931 1401 2101 2081 2211 207
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    1 1211 1231 0791 0521 0571 0461 025997943
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    878851785732758762718712648
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    701670793775795774854865880
    2017 2018 - - - - - - -
    963972-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

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    Le vignoble de Wolxheim

    Wolxheim est entourée d'un vignoble de 140 hectares. Au pied de l'Altenberg et de la colline du Horn, à l'écart de toute circulation, la partie centrale du vignoble se présente comme un cirque ovale avec les vignes s'élevant sur les deux collines de part et d'autre, jusqu'au fond du vallon finissant en cul-de-sac. Un sentier viticole long de 6 km et jalonné de panneaux d'information chemine à travers le terroir du grand cru de l'Altenberg.

    Disséminées dans le vignoble, de nombreuses fortifications et casemates en partie souterraines, ont été érigées durant l'occupation allemande de 1870 à 1918, afin de contrôler de ce point haut l'embouchure de la vallée de la Bruche[réf. souhaitée].

    En face, de la colline du Horn, on peut voir la fin du vallon de la Mossig et Soultz-les-Bains. La face ouest de cette colline, accessible depuis son sommet, a servi de carrière lors de l'édification des fortifications de Strasbourg par Vauban sous Louis XIV[réf. souhaitée]. Le lieu-dit Steingrub (littéralement « la fosse à pierres ») en garde encore la trace, ne serait-ce que par son nom. Les pierres étaient amenées à Strasbourg par le canal de la Bruche qui subsiste encore aujourd'hui et dont le chemin de halage a été aménagé en piste cyclable jusqu'à Strasbourg.

    Statue du Sacré-Cœur

    La position surélevée de la plate-forme du Horn permet de voir la plaine d'Alsace en profondeur. On peut également y remarquer des orchidées sauvages propres au site[réf. souhaitée].

    C'est par la générosité de la famille Klotz que la statue du Sacré-Cœur (ou statue du Horn) a été placée sur la falaise calcaire du Horn. À l'époque où l'on ne parlait que de guerre, les paroles de paix du Christ ont été gravées sur le socle. C'est le que fut inauguré ce symbole de la paix souhaitée par la population et c'est à dessein que la statue fut orientée vers le fort de Mutzig[réf. souhaitée].

    Pendant l'été 2012, pour les 100 ans de sa création, la statue du Horn a eu droit à une rénovation, ainsi qu'une fête qui s'est déroulée juste en dessous de l'endroit où se trouve la statue[réf. souhaitée].

    Maison natale de Philippe Grass

    C'est dans cette demeure que plusieurs générations de Grass ont résidé. Philippe Grass était un sculpteur qui a réalisé les statues de Kléber et de Lezay-Marmésia. Grâce à son succès ainsi obtenu, il devint statuaire de l'Œuvre Notre-Dame de Strasbourg. Non loin de cette bâtisse se trouve la chapelle Notre-Dame-de-Bon-Secours demandée par le maire Charles Prost et datant de 1864.

    La chapelle Saint-Denis

    Son existence attestée depuis 1342, cette chapelle installée au centre du cimetière comporte une nef et un chœur à cinq pans. Si l'on en croit la tradition locale, il existait à l'époque romaine, au même emplacement, un sanctuaire dédié à Dionysos[réf. souhaitée], le dieu du vin. Le patronage de saint Denis a été introduit par les moines de Lièpvre qui avaient une cour colongère dans le village. C'est au XVIIe siècle que le curé du moment fit restaurer la toiture ainsi que la nef.

    La chapelle Saint-Armuth

    Elle est aussi appelée la chapelle de la Sainte-Pauvreté, faisant peut-être référence à la pauvreté du Christ lors de sa mort. On en entend parler dès 1512 mais, à la suite du premier sanctuaire détruit, l'actuel est reconstruit au même endroit en 1614. Au moment de la guerre de Trente Ans, la chapelle est relevée au XVIIIe siècle et l'on y ajoute un petit logement pour l'ermite qui s'occupe du lieu. L'ermitage fut détruit par un incendie en 1979. C'est en 1861 que le conseil de fabrique rachète la propriété qui était alors devenue privée. La chapelle est alors agrandie et rénovée.

    L'église Saint-Étienne

    C'est en 1780 que Sébastien Krämer construisit l'orgue initial. Au cours du temps, il conserva son imposant buffet composé de trois tourelles et deux plates-faces, tandis que la partie instrumentale fut refaite en 1844 par Claude-Ignace Callinet. La dernière transformation effectuée sur l'orgue fut faite en 1887 par Rinkenbach.

    Sa partie instrumentale a été classée Monument Historique le et son buffet l'a été le [18].

    Activités sportives

    Le village compte un club de tennis de table actif depuis les années 1950, champion d'Alsace AGR toutes catégories en 2007, ainsi qu'un club de foot regroupant 170 licenciés de toutes sections (jeunes, féminines, seniors et vétérans).

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Molsheim », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    12. « Site officiel de la commune de Wolxheim », sur http://www.cc-molsheim-mutzig.fr (consulté le ).
    13. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    18. Orgue de Wolxheim, église Saint Étienne : caractéristiques et historique.
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