Ergersheim

Ergersheim est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Pour la commune allemande voir Ergersheim (Bavière)

Ergersheim

Mairie d'Ergersheim.

Blason
Administration
Pays France
Région Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Molsheim
Intercommunalité Communauté de communes de la Région de Molsheim-Mutzig
Maire
Mandat
Marianne Wehr
2020-2026
Code postal 67120
Code commune 67127
Démographie
Gentilé Ergersheimois [1]
Population
municipale
1 408 hab. (2018 )
Densité 216 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 34′ 14″ nord, 7° 31′ 39″ est
Altitude Min. 157 m
Max. 261 m
Superficie 6,51 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Molsheim
(banlieue)
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Molsheim
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Ergersheim
Géolocalisation sur la carte : Bas-Rhin
Ergersheim
Géolocalisation sur la carte : France
Ergersheim
Géolocalisation sur la carte : France
Ergersheim
Liens
Site web www.mairie-ergersheim.fr

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    Géographie

    Ergersheim est située à 3,7 km de Soultz-les-Bains, km de Molsheim et 21 km de Strasbourg.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Ergersheim
    Dahlenheim Osthoffen
    Wolxheim Ernolsheim-Bruche
    Molsheim Dachstein

    Urbanisme

    Typologie

    Ergersheim est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Molsheim, une agglomération intra-départementale regroupant 10 communes[5] et 26 925 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[8],[9].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,4 %), cultures permanentes (18,5 %), zones urbanisées (6,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %), forêts (2,5 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Histoire

    Les quelques découvertes faites au sud du cimetière montrent que le site était déjà occupé à l'époque mérovingienne. C'est vers 920, lors de la donation de vignes et de terres en faveur de l'église de Strasbourg, que l'évêque Richwin fit mention du village qui était alors appelé Argeresheim marca. Le village, essentiellement viticole, fut également pillé un certain nombre de fois, notamment lors de la guerre des évêques en 1592 où il fut presque totalement détruit.

    Aujourd'hui, Ergersheim est un village résidentiel dont les habitants travaillent essentiellement à Molsheim et à Strasbourg.

    Héraldique

    Les armes d'Ergersheim se blasonnent ainsi :
    « D'azur à saint Nicolas, vêtu pontificalement, avec les trois petits enfants dans leur baquet, le tout d'or. »[12].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001   Maxime Brand[13]    
    2020 En cours Marianne WEHR[14]    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

    En 2018, la commune comptait 1 408 habitants[Note 3], en augmentation de 11,3 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    731635749821832919854840856
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    828871881815734730770747740
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    810789792661692676684650651
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    6556265857268439371 0231 0351 252
    2017 2018 - - - - - - -
    1 3581 408-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Jumelages

    Lieux et monuments

    Église Saint-Nicolas

    Cette église paroissiale est composée d'un chœur polygonal et d'un vaisseau unique. Le clocher latéral est composé de deux parties datant de deux époques différentes. La partie basse est de l'époque médiévale tandis que la partie haute est octogonale, le tout coiffé d'un toit à bulbe. Le portail principal néo-roman date de 1873. Le mobilier se trouvant à l'intérieur est de type baroque.

    Chapelle Saint-Michel (Rimlen)

    Ce monument est le dernier témoin du village de Rimlenheim qui a disparu. Mentionné dès 884, il fut détruit par les Armagnacs en 1444. La chapelle était jadis ornée d'un retable en hommage à la Vierge datant de 1741. Tous les ans le jour de la Saint-Michel (29 septembre), une messe est célébrée en ce lieu à la mémoire des habitants.

    Chapelle Notre-Dame d'Altbronn

    Altbronn (traduction littérale : vieille fontaine) était un village voisin d'Ergersheim qui au Moyen Âge possédait ses propres finages. Dévasté à la fin du XIVe siècle, le ban d'Altbronn est assimilé à celui d'Ergersheim en 1664. La nef unique date de l'époque médiévale tandis que le clocher est reconstruit dans le style néo-gothique à la fin du XIXe siècle. Son chœur très petit contient difficilement le maître-autel de l'époque baroque. Cette chapelle est un ancien lieu de pèlerinage à la Vierge.

    Chapelle Sainte-Anne (Altbronn)

    Ce petit édifice abrite la source qui est à l'origine du village d'Altbronn. Les miracles qui y étaient recensés par les jésuites dès la fin du XVIe siècle concernaient surtout les femmes qui venaient demander de l'aide à la Vierge en vue d'accouchements difficiles.

    Abbaye Notre-Dame d'Altbronn

    Ce couvent, fondé en 1825, abrite une communauté de cisterciennes relevant de l'Ordre cistercien de la stricte observance (trappistines).

    Sentier viticole

    Le sentier viticole du Kefferberg (4,5 km en h) permet de découvrir un vignoble du Moyen Âge exposé plein sud. La production de ce vignoble donne un vin de grande qualité.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/bas-rhin-67
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Unité urbaine 2020 de Molsheim », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    6. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    7. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Strasbourg (partie française) », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
    13. [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
    14. [PDF] PROCES VERBAL DE L’ELECTION DU MAIRE ET DES ADJOINTS de 2020
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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