Willerwald
Willerwald (en français [vilœʁvald], en dialecte [vilɐvalt]) est une commune française située dans le département de la Moselle et le bassin de vie de la Moselle-est, en région Grand Est.
Ne doit pas être confondu avec Willerval.
Willerwald | |
Église Saint-Nicolas | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Sarreguemines |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Sarreguemines Confluences |
Maire Mandat |
Henri Haxaire 2020-2026 |
Code postal | 57430 |
Code commune | 57746 |
Démographie | |
Gentilé | Willerwaldois |
Population municipale |
1 555 hab. (2018 ) |
Densité | 246 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 01′ 40″ nord, 7° 02′ 09″ est |
Altitude | Min. 206 m Max. 265 m |
Superficie | 6,31 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Sarreguemines (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sarreguemines |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Géographie
Willerwald est une commune d'environ 1 500 habitants située à 12 km au sud de Sarreguemines. L’autoroute A4 est à 1 km de Willerwald. Situé sur une hauteur entre Sarralbe et Hambach, le village s’est développé le long d’un axe nord-sud représenté aujourd’hui par la RN 61. Une douzaine de rues sont perpendiculaires à cet axe. Cette trame viaire tisse une morphologie urbaine originale mais très dispersée. En parallèle de la RN 61 mais contournant le village, la voie ferrée desservant l’Europôle de Hambach traverse la commune.
Malgré son nom, la commune ne possède pas de forêt. Trois ruisseaux traversent la commune : le Hoppbach, le Waldscheingraben et le Dorrenbach. La commune est aussi traversée par le canal des houillères de la Sarre et la Sarre.
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Urbanisme
Typologie
Willerwald est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 48 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (79,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40,6 %), zones agricoles hétérogènes (22,4 %), zones urbanisées (14,6 %), prairies (13,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,1 %), forêts (1,5 %), mines, décharges et chantiers (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
- 1240 : Wilre ; 1751 : Villervaldt ; 1756 : Willerwart et Weillerwaldt ; 1793 : Willerwaldt ; 1801 : Villervald[8].
- Willerwalt en francique lorrain.
Histoire
Un premier village nommé Weiler/Alberweiller[9] ou Albweiler est connu dès le XIIIe siècle. Il fut détruit au XVIe siècle. Depuis 1601, un nouveau village commença à s’élever sur l’ancien ban défriché. En 1766, Willerwald passa avec le duché de Lorraine sous la souveraineté de la France ; et le prince de Sarrebruck céda à la France les biens qu’il possédait à Willer.
Une première église, dédiée à saint Nicolas, fut bâtie en 1777.
Une nouvelle église de style gothique, avec un clocher de 60 m, fut construite en 1910-1911, consacrée solennellement le . Endommagée par faits de guerre le , elle fut totalement démolie pendant l’occupation.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le village a été évacué le dans le département de la Charente (à Salles-d'Angles, puis à Châteaubernard et Saint-Félix). Le village fut bombardé le et occupé par les troupes allemandes le .
Également bombardé le , 47 maisons furent détruites complètement et les autres fortement endommagées. Il fut libéré par l’armée américaine le .
Héraldique
Blason | D'argent à la fasce d'azur chargée d'une étoile d'or, accompagnée de trois têtes de civette de gueules, deux en chef et une en pointe. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2018, la commune comptait 1 555 habitants[Note 3], en augmentation de 3,32 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Associations
- Comité des Fêtes
- Amicale de l’Harmonie Municipale
- Entente Sportive de Willerwald – Club de Football
- Club Pongiste
- Club de l’Amitié (3e âge)
- Chorale Sainte Cécile
- Club de marche « Les Traîne-Savates »
- Société des Arboriculteurs
- Société des Aviculteurs
- Société d’Entraide aux Mineurs
- Les Amis des Roses
- Cyclo-club « La Flamme Rouge »
- Fitness club « Les Musclés »
☆ Douce Parenthèse Créative
Édifices religieux
- Première église dédiée à saint Nicolas bâtie en 1777.
- Nouvelle église de style néo-gothique, construite en 1910-1911, détruite pendant la guerre, totalement démolie pendant l'occupation. Remplacée par l'église Saint-Nicolas (1955).
Économie
- Entreprise pétro-chimique INEOS.
Loisirs
- Terrains de football (terrain en herbe + terrain d’entraînement schiste)
- Salle de ping-pong
- Aire de jeux
Édifices civils
- École maternelle (2 classes) et primaire (4 classes)
- Salle socio-culturelle
- Foyer communal
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Sarreguemines (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Bouteiller - Dictionnaire topographique de l'ancien département de la Moselle, rédigé en 1868
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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