Vourey

Vourey[1] est une commune française située dans le département de l'Isère, en région Auvergne-Rhône-Alpes, correspondant à l'ancienne province du Dauphiné.

Vourey

L'hôtel de ville.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement Grenoble
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays voironnais
Maire
Mandat
Fabienne Blachot-Minassian
2020-2026
Code postal 38210
Code commune 38566
Démographie
Population
municipale
1 702 hab. (2018 )
Densité 247 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 19′ 18″ nord, 5° 31′ 14″ est
Altitude Min. 181 m
Max. 402 m
Superficie 6,88 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Voiron
(banlieue)
Aire d'attraction Grenoble
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tullins
Législatives Neuvième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Vourey
Géolocalisation sur la carte : Isère
Vourey
Géolocalisation sur la carte : France
Vourey
Géolocalisation sur la carte : France
Vourey
Liens
Site web www.commune-vourey.fr

    La commune, établie le long de la route de Romans à Voiron se situe non loin des agglomérations grenobloise et voironnaise mais reste cependant en grande partie, rurale et agricole. Elle est en outre adhérente à la Communauté d'agglomération du Pays voironnais.

    Le village de Vourey possède la particularité historique d'avoir été séparé en deux domaines seigneuriaux durant toute la période de l'Ancien Régime, une partie du village dépendant des châtelains de Tullins et l'autre partie des sieurs de Moirans. Vourey a été définitivement réunifié en une seule commune durant la Révolution française.

    La commune qui compte de nombreux champs de noyers se situe dans la zone d'AOC fruitière qui produit la Noix de Grenoble dans la vallée de l'Isère. Ses habitants s'appellent les Voureysiens et les voureysiennes et la mairie se situe à environ 190 mètres d'altitude[2].

    Géographie

    Situation

    Le territoire communal est situé dans le sud-est de la France et plus précisément dans le canton de Tullins, tout en appartenant à la Communauté d'agglomération du Pays voironnais, en Isère. Bordant la plaine alluvionnaire de l'Isère, le territoire communal est bordé par des cours d'eau tel le Ri d'Olon et la Mayenne à l'est, et la Morge, au sud, avant la confluence de celle-ci l'Isère.

    La commune se situe également à 29 km au nord-ouest de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, à 88 km au sud-est de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, à 290 km de Marseille et à 558 km de Paris[3].

    Description

    Le parc, la mairie et le stade de Vourey

    Le village présente encore en ce début du XXIe siècle une assez forte connotation rurale, même si celui-ci a connu une augmentation sensible de sa population depuis le début des années 1960. Vourey fait partie des plus beaux villages de France, l'été avec ses parterres fleuris et l'hiver avec ses magnifiques illuminations de Noël. Légèrement situé au-delà de l'ancienne route nationale 92 qui relie Romans sur Isère à Voiron, le bourg central s'étale en un léger belvédère orienté vers le sud-est, faisant face aux massifs montagneux des Préalpes.

    Deux massifs montagneux sont, effectivement, nettement visibles depuis tous les secteurs de la commune : à l'est, le massif de la Chartreuse, avec le sommet de la Grande Sure, et au sud le massif du Vercors avec le sommet du Bec de l'Orient. On peut également découvrir, depuis le bourg de la commune, l’extrémité septentrionale du Vercors marqué par le Bec de l’Echaillon et contourné par l’Isère qui marque, à cet endroit précis, l'entrée de la cluse de Voreppe[4].

    Communes limitrophes

    Climat

    La moitié nord-ouest du territoire de l'Isère dans le secteur de la ville de Tullins et du village de Vourey est formé de plaines à l'ambiance tempérée, de bas plateaux et de collines assez peu élevées au climat un peu plus rude. Du fait du relief peu accentué, les masses d'air venues du nord et du sud circulent assez aisément.

    Températures minimales et maximales enregistrées en 2012, 2014 et 2016

    Les tableaux des températures affichés ci-dessous correspondent aux relevés de le ville voisine de Tullins.

    • 2012
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) 0 −4,7 2,3 7 10,6 14,6 15,1 15,5 11,5 8,5 3,6 0,1
    Température maximale moyenne (°C) 7,2 4,2 18,4 17,6 23,4 26,9 27,7 29,5 23,2 18,1 12 6,6
    Source : Climat de Tullins en 2012 sur linternaute.com, d'après Météo France.
    • 2014
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) 1,1 2 2,7 6,8 9,2 13,9 15,1 14,3 12,1 12,6 5 1,4
    Température maximale moyenne (°C) 8,9 11,3 12,1 16,4 19,9 27,6 24,8 25,5 24,4 21,3 13,7 7,9
    Source : Climat de Tullins en 2014 sur linternaute.com, d'après Météo France.
    • 2016
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc.
    Température minimale moyenne (°C) 1,6 3 2,3 7,1 9,5 14,5 15,7 14,6 12,9 6,5 3,9 −3,8
    Température maximale moyenne (°C) 9,2 11,3 13,4 17,1 21,3 25,8 28,8 29,1 26,6 16,8 11,6 6,6
    Source : Climat de Tullins en 2016 sur linternaute.com, d'après Météo France.

    Géologie

    L'ouvrage « Histoire des communes de l'Isère » édité chez Horvath dans son tome III présente la commune en ces termes[5] :

    «  ...//... au nord, une partie de son territoire appartient à l’unité physique que constitue le complexe des terrasses fluvioglaciaires formant le seuil de rives ; au Sud, l’essentiel de la commune s’insère dans le grand coude de l’Isère qui se présente comme une plaine alluviale à la sortie de la cluse de Voreppe. Entre les deux éléments, la transition s’opère par un talus au pied duquel s’établit pour l’essentiel, l’habitat, bénéficiant là d’un site à l’abri des vents du Nord en même temps que d’un ensoleillement généreux face aux Alpes. »

    Hydrographie

    La commune est traversée par quatre cours d'eau :

    • La Morge
    La Morge est une rivière de 27,2 km de longueur, affluent de l'Isère.
    • La Mayenne
    La Mayenne est un cours d'eau, affluent de la Morge.
    • Le Ri d'Olon
    Le Ri d'Olon ou Ruisseau d'Olon est un petit cours d'eau de 10,7 km de longueur[6], affluent de rive droite de la Mayenne.
    • Le ruisseau de la Furasse

    Autoroutes

    Entrée de Vourey par la RD 1092 (depuis Moirans)

    L’autoroute A49 qui traverse le territoire de la commune est une voie routière à grande circulation, qui relie Romans (Valence) à Grenoble. Elle a été mise en service définitivement en 1992. La sortie N°11 (Tullins) permet de relier la commune de Vourey à cette autoroute en passant par la RD1092.

    Routes

    La route départementale 1092 (RD1092) dénommée ainsi entre Romans-sur-Isère et Voiron se dénommait avant son déclassement en route nationale 92. Cette ancienne route nationale reliait Genève à Valence jusqu'en 1974 et traverse le bourg de Vourey du nord-ouest vers le sud-est.

    Ligne d'autobus

    Le village de Vourey est desservi par la ligne A du réseau Transports du Pays Voironnais, service public de transport en commun centré sur la ville française de Voiron . L'autorité organisatrice de transport urbain de ce réseau est la communauté d'agglomération du Pays voironnais. Ce réseau urbain a été inauguré le 18/12/2004. Cette ligne relie la commune de Voiron (Collège Saint-Joseph, Lycée Ferdinand Buisson), siège de la communauté de communes à la ville voisine de Tullins (Gare SNCF, Collège Condorcet).

    Ligne d'autocar

    car du réseau transisère

    Pour se rendre Pour se rendre de Veurey à Saint-Marcellin ou Grenoble, il existe une ligne d'autocars géré par le réseau interurbain de l'Isère.

    LignesDessertesTransporteurs
    Bus Transisère
    Ligne 5200
    Saint-MarcellinMoiransGrenoble Perraud
    Voyages
    Transport ferroviaire

    La gare ferroviaire la plus proche de la commune est la gare de Tullins-Fures, située à moins de km. Celle-ci est desservie par les trains TER Rhône-Alpes (relation de Valence-Ville à Chambéry - Challes-les-Eaux).

    Urbanisme

    Typologie

    Vourey est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Voiron, une agglomération intra-départementale regroupant 15 communes[10] et 61 748 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,4 %), terres arables (27,2 %), zones urbanisées (18,5 %), forêts (10,6 %), cultures permanentes (4,4 %)[15].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[16].

    Plan local d'urbanisme

    Le Conseil municipal de Vourey a adopté un plan local d’urbanisme (P.L.U) le portant notamment sur les risques naturels, l'habitat et l'équilibre social de l'habitat, le zonage d'assainissement et la protection de la ressource en eau, la protection des espaces boisés, un projet d'aménagement et développement durable et enfin l'organisation du réseau d'eau de défense contre l'incendie. Les autres points du P.L.U étant abordés avec la communauté de communes[17]

    Lieux-dits et hameaux

    Voici, ci-dessous, la liste la plus complète possible des divers hameaux, quartiers et lieux-dits résidentiels urbains comme ruraux (ainsi que les écarts) qui composent le territoire de la commune de Vourey, présentés selon les références toponymiques fournies par le site géoportail de l'Institut géographique national[18]. Les principaux hameaux et lieux-dits sont indiqués en caractères gras.

    • le Terreau
    • Point du Jour
    • la Pierre blanche
    • la Mollardière
    • Croix Pagnon
    • les Rivoires
    • Chantarot
    • Chantemerle
    • Champ Froid
    • le Moulin
    • le Bois Vert
    • le Bourgeat
    • les Goureux
    • Chez Colonel
    • les Thivolières
    • le Sabot
    • le Terreau
    • Sannisard
    • Bois d'Olon
    • les Devez
    • la Commune
    • les Claix
    • le Pavé
    • les Gallandières

    Risques sismiques

    La totalité du territoire de la commune de Vourey est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), en limite de la zone n°3 qui se situe vers l'ouest et le nord-ouest du département de l'Isère[19].

    Terminologie des zones sismiques[20]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 4Sismicité moyenneaccélération = 1,6 m/s2

    Histoire

    Territoire des Allobroges

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    Préhistoire et Antiquité

    La région où se situe Vourey est progressivement occupée par les allobroges, peuple gaulois venu du Nord de l'Italie et d'Helvétie. Après la victoire de Fabius Maximus, les Allobroges furent désormais soumis aux Romains, et leur territoire forma le premier noyau de la Province transalpine — Provincia ulterior ou Gallia ulterior —, qui comprenait tous les peuples gaulois dans la dépendance de Rome au-delà des Alpes. De 113 à 107 av. J.-C..

    Ils développent une civilisation métissée avec les peuples vivant sur place, civilisation marquée par l'agriculture et la métallurgie

    Moyen Âge et Renaissance

    Durant l'année 1222, Burlion seigneur de la terre de Moirans décharge Vourey de toute servitude et affranchit le village à perpétuité. Séparé en deux parties par le petit ruisseau du ri d'Olon (l'une dépendant de Tullins, l'autre de Moirans), durant cette époque jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, le village dans sa partie tullinoise est également séparé en deux domaines, celui des seigneurs de Tullins, proprement dit et celui des Salvaing[21].

    Les Temps Modernes

    Au début du XVIIe siècle les habitants de Vourey dépendait de deux châtelains, jacques de Trénonay et Jean Choin.

    En 1651, à la suite du mariage de Christine de Salvaing de Boissieu avec Charles-Louis-Alphonse de Sassenage, la terre de Vourey entre dans le domaine des barons de Sassenage. Jusqu'en 1708, le territoire correspondant à l'actuelle commune de Vourey qui se présentait en deux secteurs bien distincts furent enfin réunis définitivement que cette année là[22]

    Vourey dépendait avant la Révolution de l'Élection de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin

    Révolution française

    Entre 1790 et 1794, Vourey absorbe la commune éphémère de Vourey-de-Moirans[23].

    Le XIXe siècle et le XXe siècle

    Durant le XIXe siècle, quelques petites industries apparaissent le long du Ri d’Olon.

    Dans les dernières années de ce même siècle, le petit village de Vourey subit une succession d'incendies criminels inexpliqués : des maisons, des espaces boisés et du matériel agricole subirent les méfaits d'un ou plusieurs incendiaires qui ne furent pas identifiés malgré une enquête de gendarmerie. Les faits semblèrent suffisamment importants pour faire l'objet d'articles dans plusieurs journaux à diffusion nationale de l'époque, en date du [24] et du [25].

    En 1931,Le hameau du Sabot est détaché de la commune de Charnècles pour être rattaché à Vourey[26].

    Politique et administration

    Administration municipale

    La population totale du village se situant entre 1500 et 2500 habitants, le conseil municipal est donc composé de dix-neuf membres dont un maire, cinq adjoints au maire et treize conseillers municipaux[27]. La commune bénéficie également deux sièges d'élus au conseil communautaire.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2008 avril 2014 François Bosment    
    mars 2014 En cours Fabienne Blachot-Minassian SE Retraitée de l'enseignement[28]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Élections municipales

    Lors des élections municipales et territoriales de 2014, la liste dirigée par madame Fabienne Blachot-Minassian (LDIV) obtient 540 voix et 100% des suffrages. Elle est donc élue dès le premier tour de scrutin[29].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

    En 2018, la commune comptait 1 702 habitants[Note 3], en augmentation de 3,59 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0481 0041 0321 1761 1791 2081 1891 2211 168
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0471 005903851898860856806841
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    787811746674743737715665714
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    6776727611 0331 2361 5481 6421 5781 711
    2018 - - - - - - - -
    1 702--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Rattachée à l'académie de Grenoble, la commune de Vourey compte deux écoles publiques : l'école maternelle de Vourey située rue Georgette Robert Brondaz et l'école élémentaire de Vourey, située rue de la Fontaine Ronde.

    La commune gère également une garderie périscolaire et un restaurant scolaire.

    Équipements et clubs Sportifs

    La commune dispose de plusieurs installations sportives[34] :

    • Un gymnase de 600 places (Espace Jean Royon)
    • Un stade (près de l'espace Jean Royon)
    • Deux terrains de tennis avec club house (route du May)
    • Un boulodrome (Site Alfred Tomay)

    La commune accueille et héberge le siège de nombreuses associations sportives[35] dont notamment des associations de jiu-jitsu, de football (Vourey-Sport[36]), de sport-boules, de tennis, de danse et gym-tonic, de volley-ball et de yoga.

    Équipement sanitaire et social

    La commune gère et administre une maison de retraite

    • L'EHPAD Val-Marie, dépendant de l'association La Pierre Angulaire, avec ses 50 résidents est installé dans le domaine d'un ancien château. Une extension et une rénovation du bâtiment ont été réalisés dans l'année 2017-2018, avec une réouverture officielle du château le 1er octobre 2018. Pour déposer un dossier d'admission, il faut remplir un dossier Via Trajectoire.

    La presse écrite

    La mairie publie un journal local destiné aux citoyens de la commune

    • Bulletin municipal
    Distribué trois fois par an dans les boîtes aux lettres des résidents de la commune, les anciennes éditions de ce journal sont consultables sur le site internet de la mairie[37]

    Un grand organe de la Presse écrite régionale est distribué sur le territoire de la commune de Vourey, en vente chez les marchands de journaux locaux de la commune et des communes riveraines.

    • Le Dauphiné libéré
    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de Chartreuse et Sud Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la ville, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Économie

    Le commune fait partie de l'aire géographique de production et transformation du « Bois de Chartreuse », la première AOC de la filière Bois en France[38],[39].

    Le secteur agricole

    Une noyeraie

    En 2010, on recensait neuf exploitants professionnels agricoles sur le territoire communal dont un élevage de volaille et un horticulteur[40].

    Les exploitations agricoles sont surtout tournées vers la polyculture tels que les céréales noires, l’élevage des bovins et des volailles), ainsi que la culture des noix, la commune étant une productrice de noix de l'aire de l'appellation d'origine contrôlée (AOC) et de l'appellation d'origine protégée (AOP dans l'Union Européenne) noix de Grenoble.

    Vourey est une des communes d'un secteur de vignobles pouvant revendiquer le label IGP « Coteaux-du-grésivaudan », comme la plupart des communes de la moyenne vallée de l'Isère (Grésivaudan et cluse de Voreppe).

    Le secteur industriel et commercial

    La commune héberge sur son territoire une zone d'activité commerciale et industrielle : La ZAC de Chantarot située le long de la RD1092 qui accueille plusieurs entreprises dans le domaine de l'alimentation, de la construction et de la fabrication de fournitures en matière plastique.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments religieux

    • L'église Saint-Martin
    La première église Saint-Martin a été construite au Moyen Âge, mais l'essentiel de l'édifice a été reconstruit au XIXe siècle. Seul subsiste en 2018, le clocher de l’église romane construite au XIe siècle
    • La chapelle Sanissard
    Les cloches de cette chapelle votive construite à la fin du XIXe siècle portant le nom de Notre dame de La Salette et qui domine le hameau date du XIIIe siècle[41]
    Le château de Val-Marie

    Il s'agit d'in ancien manoir reconstruit au XVIIe siècle et à qui était transformée en maison de retraite[42],[43].

    Le château Mistral

    La maison bourgeoise du XIXe siècle dite « château Mistral », situé près de la fontaine ronde, est la propriété de la famille Choin. Des restes dans les caves et une tour ronde suggèrent qu'elle se trouve à la place d'une construction plus ancienne[43].

    Les autres monuments
    • Vestiges de la maison forte de La Bâtie, dite de Martinon, dont il reste une tour[43].
    • La fontaine Ronde
    • Le Ri Dolon
    • La maison forte de Falcoz, probablement du XVe siècle[43].

    Personnalités liées à la commune

    • Denys de Salvaing de Boissieu, né à Vourey en 1600, magistrat et poète.
    • Joseph Paganon, né à Vourey en 1880, docteur en chimie, député, sénateur, ministre des Travaux Publics et créateur de routes de montagnes comme celle de l'Alpe d'Huez, ministre de l'Intérieur (1935).
    • La famille Lattier, « ancienne et illustre » maison dauphinoise, originaire de Vourey, où ses armes se voyaient encore dans l'une des chapelles de l'église paroissiale au XIXe siècle[44].

    Héraldique

    Blason
    D'or à un lion de gueules paré d'azur[45].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site de la commune de Vourey
    2. Site Linternaute, page sur Vourey
    3. Site annuaire mairie, pages sur les distances entre Vourey et les grandes villes de France
    4. Site de la commune de Vourey, page sur la géographie de la commune
    5. site de la BnF, référence du livre "Histoire des communes de l'Isère"
    6. Sandre, « Fiche cours d'eau - Ruisseau d'Olon (W3111080) » (consulté le ).
    7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    10. « Unité urbaine 2020 de Voiron », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    13. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    16. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    17. « Plan local d'urbanisme », sur le site de la commune de Vourey, .
    18. Site géoportail, page des cartes IGN
    19. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    20. Arrêté du 22 octobre 2010 relatif à la classification et aux règles de construction parasismique applicables aux bâtiments de la classe dite « à risque normal » - Légifrance
    21. Victor Advielle, Annuaire administratif, statistique et historique de l'arrondissement de saint-Marcellin, Grenoble, Allier père & fils, (lire en ligne), p. 98.
    22. Site gallica, page Notes sur la vie de Salavaing de Boissieu
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    30. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
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    32. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    33. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    34. Site de la commune de Vourey, page sur les équipements sportifs
    35. site de la commune de vourey, page sur les associations sportives
    36. Site de Vourey-sports
    37. Site de la ville de Vourey, page sur le bulletin municipal
    38. Information Presse du 5 novembre 2018 : Le Bois de Chartreuse obtient la première AOC Bois en France. Une première dans la filière bois !, site officiel du Bois de Chartreuse.
    39. Cahier des charges de l’appellation d’origine « Bois de Chartreuse », homologué par l’arrêté du 23 octobre 2018 publié au JORF du 31 octobre 2018, Bulletin officiel du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, n° 2018-46 (.PDF).
    40. site de la commune de Vourey, page sur l'économie locale
    41. Site les Voironelles, page sur Vourey
    42. Val Marie, maison de retraite
    43. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), pp. 659-661.
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    45. Photographie d'une plaque de nom de rue.File:Vourey001.jpg

    Voir aussi

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