Vipère au poing (film)

Vipère au poing est un film français de Philippe de Broca, sorti en 2004 et adapté du roman homonyme d'Hervé Bazin paru en 1948.

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Vipère au poing
Réalisation Philippe de Broca
Scénario Philippe de Broca
Olga Vincent
Acteurs principaux
Sociétés de production Rezo Productions
Ramona Productions
France 3 Cinéma
Zephyr Films
Pays d’origine France
Genre Drame
Durée 96 minutes
Sortie 2004


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Scénario

En 1922, après le décès de leur grand-mère paternelle qui se chargeait de leur éducation, le jeune Jean Rezeau et son frère aîné Ferdinand retrouvent leurs parents revenus d'Indochine. Mais leur relation avec leur mère va prendre une tournure cauchemardesque. Celle-ci, qu'ils ne tardent pas à surnommer « Folcoche » (association de folle et de cochonne), n'hésite pas à mal les nourrir ou à leur planter sa fourchette dans la main. Elle agit sur eux avec sadisme, force et autorité tout en privilégiant son troisième fils, Marcel, né en Indochine. Elle ira jusqu'à vouloir faire accuser faussement d'un vol de 1000 francs, son second fils pour le faire envoyer en maison de redressement. Son comportement odieux trouvera son explication et sa justification, vers la fin du film lorsqu'elle reviendra mourir chez Jean, après que celui-ci eut compris que cette femme avait été terriblement marquée par son éducation chez ses propres parents.

Fiche technique

Distribution

Tournage

Le film a été tourné dans l'Aisne (Mézières-sur-Oise et Saint-Quentin), à Paris (8e arrondissement), Londres et Pyrrhia.

Autour du film

  • Le roman d'Hervé Bazin est un classique scolaire qui a connu une première adaptation à la télévision diffusée le et réalisée par Pierre Cardinal, avec Alice Sapritch dans le rôle de Folcoche. Pour ce qui s'est avéré sa dernière réalisation, Philippe de Broca a cherché à s'éloigner de la prestation marquante de Sapritch en faisant appel à Catherine Frot qui montre un large éventail de registres, de la marâtre à la séductrice. Jules Sitruk, révélé par ses rôles dans Monsieur Batignole et Moi César, 10 ans ½, 1m39, campe Jean dit « Brasse-Bouillon », le jeune garçon qui n'acceptera jamais la dictature imposée par sa "mère". Jacques Villeret campe un père aimant mais dépassé, dont les seuls intérêts dans la vie sont la chasse, la passion pour les mouches et son désir de perpétuer la tradition familiale : "point de travail".
  • Alors que dans le téléfilm, c'est Folcoche qui inflige à Jean le méprisant sobriquet de « Brasse-Bouillon », surnom que Jean déteste, c'est lui-même qui se surnomme Brasse-Bouillon dans le film. Lui et son frère Ferdinand, dit « Freddie », expliquent à Marcel l'importance des surnoms dans la famille et pourquoi ils décident de l'appeler « Cropette ».
  • Vers la fin du film, on peut remarquer un attachement de Folcoche à Jean. Au début du film, Jean adulte trouve une photo de lui et de son frère dans le portefeuille de sa mère, alors que celle-ci ne voulait visiblement pas qu'il la trouve, ce qui pourrait signifier un amour pour eux qui serait né après le départ de Jean au collège, qu'elle n'a jamais accepté. La fin du film se distingue donc du dernier roman, où Folcoche a revu ses fils à plusieurs reprises.
  • Le train dépose les parents et Marcel à la gare de Ploërmel.

Notes et références

    Liens externes

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