Villers-lès-Nancy

Villers-lès-Nancy est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.

Pour les articles homonymes, voir Villers et Nancy (homonymie).

Villers-lès-Nancy

Église Saint-Fiacre.

Blason

Logo
Administration
Pays France
Région Grand Est
Département Meurthe-et-Moselle
Métropole Métropole du Grand Nancy
Arrondissement Nancy
Maire
Mandat
François Werner
2020-2026
Code postal 54600
Code commune 54578
Démographie
Gentilé Villarois(es) [1]
Population
municipale
14 558 hab. (2018 )
Densité 1 463 hab./km2
Population
agglomération
286 041 hab. (2017)
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 23″ nord, 6° 09′ 17″ est
Altitude Min. 224 m
Max. 381 m
Superficie 9,95 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Nancy
(banlieue)
Aire d'attraction Nancy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Laxou
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Villers-lès-Nancy
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Villers-lès-Nancy
Géolocalisation sur la carte : France
Villers-lès-Nancy
Géolocalisation sur la carte : France
Villers-lès-Nancy
Liens
Site web www.villers-les-nancy.fr

    Ses habitants sont appelés Villarois.

    Géographie

    Villers

    Localisation

    Villers-lès-Nancy se situe dans le nord-est de la France, dans la banlieue ouest de Nancy. Elle s’étend depuis Nancy jusque sur le plateau de Haye et sa forêt.

    Communes limitrophes

    Villers-lès-Nancy est limitrophe de cinq communes[2], toutes situées dans le département de Meurthe-et-Moselle et réparties géographiquement de la manière suivante :

    Laxou Nancy
    N Vandœuvre-lès-Nancy
    O    Villers-lès-Nancy    E
    S
    Chaligny Chavigny

    Transports en commun

    Villers-lès-Nancy est reliée au Grand Nancy grâce aux lignes du réseau de transport de l'agglomération nancéienne appelé Réseau Stan :

    • Tempo 3 : Villers Campus Sciences - Seichamps Haie Cerlin
    • Ligne 10 Sub : Chaligny / Neuves Maisons / Vandœuvre CHU Brabois - Villers Campus Sciences / Pompey
    • Ligne 16 : Villers Clairlieu - Malzéville / Malzéville Margeville / Malzéville Pixerécourt
    • Ligne 17 : Villers Campus Sciences - Ludres
    • Ligne 30 : Laneuveville Gare - Villers Campus Sciences
    • Ligne Corol (ligne circulaire desservant Vandœuvre, Jarville, Nancy, Laxou, Villers)
    • Ligne 51 (scolaire) : Villers Clairlieu - Villers Lycée Stanislas
    • Ligne 52 : Villers Collège Chepfer - Villers Lycée Stanislas
    • Ligne 66 (scolaire) : Villers Lycée Stanislas - Fléville

    Le service de transport Villers intra bus, VIB, est également mis à disposition par le CCAS, en complément du Réseau Stan, afin de favoriser la mobilité des seniors de Villers-lès-Nancy. Celui-ci dessert les 3 quartiers de la commune sur 3 jours différents : Clairlieu est desservi le lundi, Village-centre le mardi et Placieux-val le mercredi[3].

    Urbanisme

    Typologie

    Villers-lès-Nancy est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nancy, une agglomération intra-départementale regroupant 28 communes[7] et 286 041 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (51,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (42,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,7 %), zones urbanisées (31,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (13,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (5,9 %), prairies (4 %), cultures permanentes (2,8 %)[12].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].

    Quartiers et lieux-dits

    La commune est composée de trois quartiers : Placieux-Mairie, Botanique-Village, qui va du village au jardin botanique Jean-Marie-Pelt[14] et au plateau de Brabois et Clairlieu dans une clairière de la forêt de Haye, au-delà de l’autoroute A33.

    Placieux-Val

    Ce quartier est le plus proche de Nancy. Le parc du Placieux a été construit entre les années 1930 et 1970 ; les deux secteurs qui composent « Villers-bas », abritent de nombreux bâtiments à vocation publique : la mairie bien sûr, deux zones commerciales de proximité, deux centres socio-culturels, des sièges d’administration, un foyer de personnes âgées et une maison de retraite privée, plusieurs écoles. On y trouve aussi la marque de l’entrée de Villers dans le XXIe siècle avec la reconstruction de l’îlot des Poilus d’Orient et les panneaux solaires de ses nouveaux immeubles.

    Village-centre

    Cette zone est située entre le quartier Placieux-Mairie et Clairlieu, et s’étend du secteur du jardin botanique Jean-Marie-Pelt, en bordure de la faculté des sciences et technologies (limite de Vandœuvre-lès-Nancy), le boulevard des Aiguillettes et inclut le village (également appelé « Le Vieux Villers ») jusqu’en bordure de la voie de contournement (A33), comportant le plateau de Brabois, le pôle technologique et Villers-Cottages.

    Le parc de Brabois, équipement communautaire majeur, est situé en quasi-totalité sur le territoire de la commune de Villers. Dévasté par la tempête de 1999, il bénéficie actuellement d’un programme de remise en valeur. Sur son flanc ouest, la « Grande Avenue » porte le nom de l’ancien maire Paul Muller et relie Clairlieu à la Mutualité. C’est là qu’a été inauguré en 2007, le nouveau bâtiment de Télécom Nancy, école d’ingénieurs composante de l’université Henri-Poincaré. Sur le plateau, se déroulent tous les ans en mai les Eurovolies.

    Après les hauteurs du village, cœur historique de la commune, on découvre le jardin botanique Jean-Marie-Pelt et le lotissement dénommé « Villa Jardin botanique » situé au lieu-dit « Sous le château » construit dans les années 1980. Il jouxte la partie villaroise de la faculté des sciences et technologies de l'université de Lorraine, et notamment le LORIA, un des plus grands laboratoires de la région Lorraine[15].

    Clairlieu

    Le quartier de Clairlieu est situé à l’ouest de la commune, est principalement constitué d’un grand lotissement, construit sur d’anciens terrains agricoles et pour partie inclus dans la forêt de Haye. Les habitants sont appelés Clairlocois.

    Après avoir longé Promotech[16] et le technopole Nancy-Brabois, les bâtiments du centre de gestion de la fonction publique de Meurthe-et-Moselle et Fidal[17], cabinet d'avocats en droit d'affaire, puis le stade municipal Roger-Bambuck, l’avenue Paul-Muller descend vers le bassin de la Sance à l’entrée nord de Clairlieu. Bâti sur les terrains d’une ancienne abbaye cistercienne, ce lotissement a été, dans les années 1970, la plus grosse opération d’habitat social individuel d’Europe.

    Histoire

    Dès le néolithique une présence humaine régulière a lieu sur le site de Clairlieu et se poursuit jusqu'à l'âge du Bronze comme en attestent plusieurs pièces trouvées par MM. Barthélemy, Bleicher et Guérin[18].

    Au Moyen Âge, le seigneur de Remicourt avait droit de justice sur son fief de Villiers[19]. Les historiens affirment qu'un gibet était dressé au lieu-dit « La Justice ».

    Ce village de l'ancien duché de Lorraine a dépendu de la prévôté et du bailliage de Nancy sous la coutume de Lorraine, avant de passer en 1790 dans le canton et district de Nancy[20]. Sur le plan spirituel, il était à l'origine une annexe de Vandœuvre, puis il fut érigé en cure en 1600. Il dépendait de l'évêché de Nancy à partir de 1778[20].

    Le plus ancien titre où il soit question de cette commune est daté de 1587 ; c'est un règlement de la communauté de Villers, par lequel ceux qui voulaient s'établir dans ce lieu devaient en obtenir la permission du seigneur haut-justicier et payer 12 francs[20]. Le dessinateur et graveur Jacques Callot avait une maison de campagne à Villers, où il existait autrefois une maison franche[20].

    L'abbaye cistercienne de Clairlieu, fondée vers l’an 1150 sur le territoire communal, fut en activité jusqu’à la Révolution française[21].

    L'église actuelle, qui est la troisième construite à Villers, a été inaugurée en 1884 sur l’emplacement de celle construite en 1788 et qui était devenue trop petite.

    Politique et administration

    Jumelages

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[22],[Note 3]

    En 2018, la commune comptait 14 558 habitants[Note 4], en augmentation de 3,01 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,34 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    295305394425458601634632626
    1856 1861 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
    664642733765850866921876839
    1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
    9441 1321 1971 3891 8633 1313 5693 8905 956
    1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2018
    7 81114 08416 12016 51515 69415 37514 45114 45514 558
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement [25]

    • École maternelle Claude-Deruet
    • École maternelle Suzanne-Herbinière-Lebert
    • École élémentaire des Aiguillettes
    • École élémentaire du château Simon-de-Chatellus
    • École primaire (maternelle et élémentaire) Albert-Camus
    • École primaire (maternelle et élémentaire) du Placieux
    • Collège George-Chepfer[26]
    • Lycée Stanislas[27]
    • Télécom Nancy - École généraliste en informatique et sciences et technologies du numérique.
    • CESI[28] : École d'ingénieurs ; École supérieure de l'alternance ; École de formation des managers

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête de la nature (3e semaine de mai)
    • Fête des vendanges (le 1er week-end de septembre)
    • Journée du patrimoine souterrain (3e dimanche de septembre)

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    Château de Remicourt à Villers-lès-Nancy.
    • Tumulus fouillé en 1904 dans le parc de Brabois.
    • Château de Madame de Graffigny avec son parc agrémenté d’arbres remarquables.
    • Château de Remicourt[29] existant dès 1270, construction d'une chapelle en 1334 restaurée au XVIIIe siècle.
    • Château de Brabois construit en 1536, reconstruit en 1615 et agrandi au XVIIIe siècle, détruit peu après la Révolution française ; vaste parc ouvert au public.
    • Château et domaine de l'Asnée, XIXe siècle, reconstruit en 1869.
    • Tour de Greff[29], XIXe siècle, essai de reproduction d'un château féodal.
    • Château Saint-Fiacre[29], début XVIIIe siècle, dans le parc du même nom qui abrita avant 1345, la première église de Villers.
    • Château Simon-de-Chatellus, mi-XVIIIe siècle, siège un temps du district urbain de Nancy, aujourd'hui école primaire.
    • La source de l'Asnée (émergence des eaux du Spéléodrome de Nancy) à l'entrée de la forêt de Haye dont le captage fut construit de 1898 à 1906 et dont l'eau alimenta Nancy jusqu'en 1932[30].

    Édifices religieux

    • Église Saint-Fiacre, XVIIIe siècle[31]. Villers-lès-Nancy possédait jadis une chapelle dédiée à saint Fiacre, patron des jardiniers, au hameau de Remicourt, dans le parc de l'actuel château Saint-Fiacre, en contrebas du château, et citée dans les textes dès 1345. Reconstruite en 1786, au centre du village avec réemploi des pierres de l'ancienne chapelle devenue vétuste et inadaptée au nombre accru de paroissiens ; détruite et reconstruite après la guerre de 1870.
    • Église Sainte-Thérèse-de-l'enfant-Jésus, construite par Jules Criqui entre 1931 et 1934
    • Église Saint-Bernard (quartier Clairlieu)
    • Chapelle orthodoxe des Gaules (château de Remicourt)
    • Grand séminaire de l’Asnée, construit sous la direction de l’architecte Jules Criqui entre 1932 à 1936 ; désacralisé
    • Ancienne abbaye cistercienne du lieu-dit Clairlieu, vaste abbaye cistercienne qui fut fondée en 1159, rasée en 1791-1792, des fouilles ont été récemment entreprises à l'emplacement de l'église abbatiale.
    • Chapelle Sainte-Valérie (jardin botanique Jean-Marie-Pelt)
    • Ancienne chapelle Sainte-Jeanne-d'Arc, chapelle démolie anciennement située boulevard des Aiguillettes

    Site spéléologique

    À la suite du fort accroissement de la population de l'agglomération nancéienne lié à l'annexion de 1871, les besoins en eaux furent considérablement augmentés et un ensemble de galeries a été aménagé par l'homme afin de récupérer les eaux d'infiltration du plateau de Haye[32]. Abandonnées dès les années 1930, ces galeries développant environ 6,6 km ont été réhabilitées pour la pratique de la spéléologie par l'Union spéléologique de l'agglomération nancéienne (USAN) en 1991[33] et sont gérées par la Ligue spéléologique lorraine (LISPEL)[34]. Désormais appelées le Spéléodrome de Nancy, elles servent de lieu de formation à la spéléologie et la plongée souterraine. Chaque année, depuis 2002, le site est ouvert au grand public par l'USAN à l'occasion des Journées européennes du patrimoine ; c'est la Journée du patrimoine souterrain.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique, logotype et devise

    Blason Villers-lès-Nancy

    Le , Villers-lès-Nancy entrait officiellement en possession de ses armoiries communales homologuées par la préfecture.

    "D’argent, à la crosse abbatiale d’azur posée en pal, accostée de deux étoiles à cinq rais de même ; à l’écusson d’or, à la bande de gueules chargée de trois alérions d’argent (qui est de Lorraine), brochant sur le tout et posé en cœur ; à la chape d’azur semée à dextre de croix recroisetées au pied fiché d’or, à la tour crénelée de même, ouverte, ajourée et maçonnée de sable brochant sur le tout, chargée à senestre d’un raisin fruité, tigé ; feuillé et vrillé également d’or, nervé de sable, les vrilles formant en chef la lettre « V »"

    Pour clarifier, le blason se compose de trois parties, l’une centrale comportant une crosse rappelant l’abbaye de Clairlieu, deux étoiles symbolisant le culte marial (Clairlieu) et les deux curés martyrs de la Révolution, l’écusson de Lorraine, justifié par le fait que fondée par le duc de Lorraine Mathieu 1er, l’abbaye de Clairlieu fut pendant trois siècles ce que certains ont appelé le Saint-Denis lorrain. La partie gauche comporte une tour symbolisant les seigneurs de la commune, les huit châteaux du territoire communal. Les pierres rappellent les anciennes briqueteries et tuileries. De l’autre côté, la grappe de raisin évoque la culture de la vigne (fête des vendanges depuis 1955).

    En détail [37]

    Les symboles :

    • La crosse abbatiale représente le bâton des abbés de Clairlieu, d'où sa position contournée, contrairement à la crosse des évêques. Elle est signe d'autorité, c'est aussi le symbole de l'axe du monde. Sa décoration florale évoque la nature, car Villers a longtemps été une commune essentiellement rurale.
    • Les deux étoiles figurent le sceau de l'abbaye. Elles évoquent aussi les deux abbés martyrs exécutés à Mirecourt le . On retrouve les étoiles dans les armoiries de plusieurs familles dont les Callot et les Scitivaux de Greiche. Elles symbolisent la lumière, la spiritualité, l'espoir et la liberté.
    • Les armes de Lorraine représentent la région tout en rappelant l'origine de l'abbaye de Clairlieu édifiée grâce au duc Mathieu 1er, qui l'a choisie comme tombeau, ainsi que de nombreux seigneurs. Les couleurs sang et or évoquent le sacrifice des Lorrains durant les guerres. Les alérions évoquent la nature.
    • La chape évoque le grand manteau d'église, mais aussi la montagne. C'est également l'initiale renversée de Villers ou la figuration du compas d'architecte. Les armoiries des Viriet, au XVIIIe siècle comportaient une chape.
    • Les croix recroisetées figurent sur les armes de Marguerite Pelerin de Remicourt, la croix fichée sur celles des Lefevre de Saint Germain. La croix commémore la participation aux croisades. Elle est devenue le symbole de la chrétienté et représente aussi bien la vie que la mort.
    • Le raisin évoque la tradition vinicole de Villers. Clin d'œil à la fête des vendanges, c'est aussi le symbole de la propriété et du travail très pénible. Il figure sur les armes des Viriet.
    • La tour évoque les seigneurs temporels, la terre de Remicourt où est implanté le plus ancien château de Villers. Elle représente non seulement le temps féodal, mais aussi le présent. Elle est maçonnée pour rappeler le temps où la commune comptait des briqueteries. Les briques symbolisent le travail. Les ouvertures sont de sable car aucun travail ne s'accomplit sans effort et l'avenir dépend de la volonté d'agir. La tour, qui symbolise la force, figure dans les armoiries des Feriet.

    Les couleurs :

    • Les émaux : l'azur et l'argent (bleu et blanc) sont les couleurs traditionnelles de Villers. Elles figurent sur les armoiries de plusieurs seigneurs dès le XIVe. Elles représentent les quatre éléments et rappellent le côté écologique de la commune.
    • L'azur (bleu) signifie justice et représente l'eau.
    • L'argent (blanc) signifie espérance et représente aussi l'eau.
    • L'or (jaune) signifie foi et représente le soleil.
    • Le sable (noir) signifie prudence et représente la terre.
    • Les gueules (rouge) signifient charité et représente le feu.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
    2. « Divisions administratives », sur Géoportail (consulté le ).
    3. « Transports - Infos pratiques - Mairie de Villers-lès-Nancy », sur www.villerslesnancy.fr (consulté le ).
    4. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    6. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Unité urbaine 2020 de Nancy », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    8. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    9. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    10. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    11. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    12. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    13. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    14. « Jardin botanique du Montet », sur Base Mérimée, Plateforme ouverte du patrimoine, ministère de la Culture, (consulté le ).
    15. « LORIA - Mines Nancy », sur Mines Nancy (consulté le ).
    16. Nancy Charly 54, « Promotech », sur www.nancy54.com (consulté le ).
    17. « Fidal : Cabinet d'Avocats en Droit des Affaires », sur www.fidal.com (consulté le ).
    18. Beaupré J. (1897) - Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaine, mérovingienne, Impr. A. Crépin-Leblond, Nancy, p. 144.
    19. « Aux racines de l'histoire villaroise », sur L'Est républicain (journal).
    20. Henri Lepage, Le département de La Meurthe : statistique historique et administrative, deuxième partie, 1843
    21. « L'abbaye de Clarus Locus... est connue aujourd'hui sous le nom de Clairlieu... », sur Des abbayes cisterciennes de Lorraine et d'ailleurs, en textes et en images... (consulté le ).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. « Les écoles - Éducation - Au quotidien - Mairie de Villers-lès-Nancy », sur commune de Villers-lès-Nancy (consulté le ).
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    31. L’église Saint-Fiacre
    32. (fr) Pertuy, J. & Pertuy, M. (2000) - « Notes historiques sur Hardeval à Villers-lès-Nancy », Villers au fil du temps no 11 (ISSN 0244-6391), Bulletin de l'Association des amis de l'histoire de Villers-lès-Nancy, Impr. Kruch, Raon-l'étape, p. 33-48.
    33. (fr) « Le spéléodrome de Nancy », sur le site l'Union spéléologique de l'agglomération nancéienne (USAN) (consulté le ).
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    35. « Biographie d’Etienne DRIOTON », sur Cercle scientifique Étienne Drioton (consulté le ).
    36. « Nancy : le serment de Villers », sur Le blog de Gilles Pudlowski "Les pieds dans le plat" (consulté le ).
    37. Magazine de la commune d'août 2008 - les 30 ans du blason

    Voir aussi

    Articles connexes

    Bibliographie

    Liens externes

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