Vœux présidentiels du 31 décembre en France

Les vœux présidentiels du 31 décembre sont prononcés le 31 décembre par le président de la République française au cours d'une allocution à l'occasion du réveillon de la Saint-Sylvestre et du passage à la nouvelle année, diffusée à la télévision française.

De façon générale, cette allocution télévisée annuelle est prononcée au palais de l'Élysée, siège de la présidence de la République et résidence officielle du chef de l'État à Paris. Les vœux présidentiels permettent ainsi au président de la République de faire le point sur la situation économique, politique et sociale de l'année écoulée, de faire part de sa vision globale de la France et du monde et de ses souhaits pour l'année à venir.

Depuis le début de la Ve République, ce rendez-vous présidentiel face aux Français fait figure d'événement incontournable de la vie politique française. Après cette allocution le président de la République a pour habitude de présenter ses vœux en janvier aux différents corps constitués de l'État et à la presse.

Contenu

Mise en place

La tradition des vœux présidentiels ne s'est réellement établie qu'au début de la Ve République avec le président de la République Charles de Gaulle qui, chaque année, à partir de 1960, proposait aux Français, un bilan complet de l'année déroulée et faisait part de ses souhaits à l'intention de l'année à venir.

Auparavant, sous la IVe République, la présentation des vœux officiels était une tradition tenue par le président du Conseil des ministres, sans toutefois que cela soit systématique, le président de la République ne s'exprimant qu'occasionnellement pour cette circonstance[1], et pas nécessairement le 31 décembre : par exemple, le président Vincent Auriol présentait ses vœux le 6 janvier 1949[2], quand son successeur, le président René Coty le faisait le 26 décembre 1956[3]).

La diffusion

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Les vœux présidentiels sont habituellement diffusés à 20 heures, simultanément sur les principales chaînes de télévision telles que TF1, France 2, France 3, M6, ou encore France Ô et les chaînes d'informations en continu telles que BFM TV, CNews, ou encore LCI. Sur TF1 et France 2, les journaux télévisés débutent généralement deux ou trois minutes avant la diffusion de l'allocution même si jusqu'aux années 1980, les journaux démarraient après les vœux. Les vœux présidentiels sont enregistrés généralement dans l'après-midi du 31 décembre et diffusés à 20 h précisément. Ce n'est pas tout le temps le cas comme ceux de François Mitterrand en 1988 ou ceux de Nicolas Sarkozy en 2007 qui ont été diffusés en direct.

Généralement, l'allocution dure en moyenne près de 10 minutes et est le plus souvent sous-titrée dans son intégralité. En 2008 et 2009, il n'y a plus de sous-titrage mais un traducteur en langue des signes. Pour les vœux 2010, le sous-titrage traditionnel fait son retour tandis que le traducteur en langue des signes disparaît. Pour les vœux 2013, il n’apparaît ni sous-titrage ni traduction en langage des signes, il en est de même pour les vœux 2015.

Générique de début

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Généralement, la musique du générique utilisée est La Marseillaise, hymne national de la France, accompagnée d'images du frontispice du palais de l'Élysée, siège de la présidence, à l'intérieur duquel est tournée la séquence.

Cependant, La Marseillaise n'a pas tout le temps servi de générique. Ainsi Valéry Giscard d'Estaing ou François Mitterrand ne l'ont pas toujours employé. Par exemple ce dernier a utilisé en 1981 le Gracieusement sans lenteur de Jean-Joseph Mouret, en 1982 un concerto de Jean-Sébastien Bach puis à partir de 1983[4] et pour le restant de son mandat les premières notes d'Overture to His Majesty's Birthday Ode[5] (Ouverture de l'Ode à l'Anniversaire de Sa Majesté), écrit par William Boyce, compositeur anglais, pour le roi George III. En 1995, le président Jacques Chirac réinstaure La Marseillaise pour les vœux 1996 puis la conservera à chaque présentation des vœux. Ses successeurs Nicolas Sarkozy et François Hollande feront de même durant tout leur quinquennat.

Le président Nicolas Sarkozy utilise toujours la Marseillaise, mais les images diffèrent chaque année. Les vœux 2009 commencèrent par une image de la tour Eiffel éclairée aux couleurs européennes et le drapeau français en plein écran. Le générique des vœux 2010 est composé du drapeau français en plein écran avec se déroulant sur la partie blanche et dans cet ordre : la patrouille de France, une foule d'anonymes agitant des drapeaux, le globe terrestre qui tourne, l'Arc de Triomphe, puis le palais de l'Élysée. Pour les vœux 2011, seul le drapeau français apparaît en plein écran.

Le générique de début comporte généralement l'inscription « Vœux du président de la République » et son nom (ou « Vœux de M.…, président de la République ») et de même pour le générique de fin. Pour les vœux 2010 et 2011, les noms de Nicolas Sarkozy puis François Hollande à partir des vœux 2013, n'apparaissent pas à l'écran avec l'inscription « Vœux de Monsieur le président de la République ». Pour les vœux 2016, le nom de François Hollande réapparait, il est écrit tout en majuscules « Vœux de Monsieur François Hollande Président de la République ».

Présentation

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De façon générale, les présidents de la République, de Charles de Gaulle à François Mitterrand, ont tenu à présenter leurs vœux aux Français assis, les mains posées sur un bureau, hormis le président Valéry Giscard d'Estaing, qui était assis sur une chaise dorée couverte de soie fine[Quand ?]. À partir de 1997, Jacques Chirac les a plus souvent présentés debout. Après avoir présenté les vœux 2008 assis à son bureau, dans le Salon doré du palais présidentiel, Nicolas Sarkozy présente les vœux 2009 debout, dans la bibliothèque du palais présidentiel dans laquelle ont été prises presque toutes les photos des portraits présidentiels. Pour les vœux 2010 et 2011, Nicolas Sarkozy se trouve également debout. Après avoir présenté ses vœux debout les deux premières années, François Hollande a présenté les vœux 2015 assis à son bureau, puis de nouveau debout pour 2016.

D'autre part, Jacques Chirac les a plus souvent présentés avec vue sur le parc, éveillé par les lumières éclairant l'avenue Gabriel, à la différence des autres présidents, qui ont tous présenté leurs vœux depuis leur bureau, situé dans le Salon doré, ou dans un salon du palais servant comme tel.

Pour les vœux 2010, Nicolas Sarkozy se trouve devant le drapeau français en plein écran. Sur le fond bleu à gauche est situé le drapeau européen ; sur la partie blanche centrale, on devine le palais de l'Élysée (cependant, il ne s'agit pas d'une vue de l'extérieur puisque Sarkozy se trouve dans le palais de l'Élysée). Pour les vœux 2011, Nicolas Sarkozy se trouve devant une image du palais de l'Élysée. Certaines fois, notamment pour les vœux 2014, est inscrite en haut de l'écran, l'adresse du site officiel de l'Élysée : « Élysée.fr ». Pour les vœux 2015, aucune inscription n'apparait à l'écran. Pour les vœux 2016, François Hollande se tient devant un pupitre avec derrière lui les drapeaux français et européens. Sur la pancarte il est écrit : Vœux aux Français avec dessous l'inscription Paris - Jeudi 31 décembre 2015. D'un côté de la pancarte se situe le sigle de l'Élysée, et de l'autre se superposent les drapeaux français et européens.

Thématiques abordés

Il est souvent remarqué que les derniers vœux du mandat des présidents-candidats font peu références à l'élection présidentielle qui doit suivre malgré une défense discrète du bilan du mandat[6].

Fin

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Depuis les premiers vœux de Nicolas Sarkozy, ainsi que ceux de François Hollande, sont inscrits dans le générique de fin, le nom du réalisateur, le directeur de la photographie et le chargé de production (ainsi que toute l'équipe technique dont le truquiste pour les vœux 2014).

Lorsque l'allocution est terminée, les journaux télévisés de TF1 et France 2, BFM TV et i>TÉLÉ reprennent l'antenne et les journalistes commentent les vœux immédiatement après.

Historique des vœux

Charles de Gaulle

Acceptant de laisser entrer les caméras de télévision dans le palais de l'Élysée, il prononce ses premiers vœux aux Français en 1959, pour l'année 1960.

  • Vœux pour 1962 : Ces vœux sont alors les plus longs (18 minutes)[7]. Le temps de l'allocution est égalé par Emmanuel Macron le 31 décembre 2019.
  • Vœux pour 1968 : Le 31 décembre 1967, les vœux présidentiels sont retransmis en couleurs pour la première fois (à la suite du passage du noir et blanc à la couleur sur la Deuxième chaîne de l'ORTF le 1er octobre 1967).
  • Vœux pour 1969 : Le président fait référence à Mai 68. Il ne sait pas que ce sont ses derniers vœux, il démissionnera quatre mois plus tard à la suite de la victoire du « non » au référendum sur la réforme du Sénat et la régionalisation[8].

Georges Pompidou

  • Vœux pour 1970 : Ces vœux sont les plus courts jusqu'à présent (3 minutes 45)[7].
  • Vœux pour 1974 : Le carton du début est muet, à la fin, c'est néanmoins la Marseillaise. Pompidou, physiquement affaibli, fit référence au choc pétrolier, ainsi qu'à une campagne de calomnie. Il ne sait pas que ce sont ses derniers vœux, il meurt trois mois plus tard[8].

Valéry Giscard d'Estaing

Il va être celui qui modifiera le plus la formule des vœux. Il ne dira pas le traditionnel « Vive la République ! Vive la France » et fera moult modifications, plus ou moins réussies selon l'opinion[7].

  • Vœux pour 1975 : Il est le premier président à ne pas les présenter depuis son bureau, mais devant un feu crépitant, jambes croisées, et utilise le tutoiement. Il achève par cette conclusion « Adieu donc 1974, et salut à toi, 1975 »[7].
  • Vœux pour 1976 : le président Valéry Giscard d'Estaing y associe son épouse Anne-Aymone[9]. Cette scène, qui se présente autour d'une cheminée où le feu crépite est une première pour la première dame de France, à qui il est offert, pour la première fois de l'histoire de la République, et la seule à ce jour, de s'adresser quasi-officiellement aux Français.
  • Vœux pour 1978 : Dès le début, le président déclare que les vœux seront improvisés afin d'être plus proche des Français, se définissant comme « l'un d'entre vous auquel vous avez confié […] la première responsabilité dans la république »[10],[7]. Le générique est la Symphonie concertante pour violon et alto de Mozart[11].
  • Vœux pour 1979 : le président s'assoit, avant de prononcer ses vœux[7]. La musique est la Grande symphonie funèbre et triomphale de Berlioz.

François Mitterrand

  • Vœux pour 1982 : François Mitterrand instaure le drapeau français[7] et le sous-titrage pour les sourds et malentendants. Le générique est la Symphonie pour les soupers du Roy de De Lalande.
  • Vœux pour 1989 : Fait exceptionnel, Mitterrand s'exprime depuis Strasbourg, en direct, à l'hôtel de Klinglin, justifiant la ville et son choix symbolique : là où Rouget de Lisle chanta La Marseillaise pour la première fois (reprise au générique de fin par les chœurs de l'opéra du Rhin), la célébration des 2 000 ans de la ville, reconnue « capitale de l'Europe », les quatre ans de l'accord de Schengen, le bicentenaire de la Révolution célébré dans l'année 1989. Il introduit à l'occasion le drapeau européen à côté du drapeau français, tradition toujours conservée[7]. Le générique du début est la Symphonie n° 5 de William Boyce.
  • Vœux pour 1995 : François Mitterrand prononce ses derniers vœux présidentiels, il ne se représente pas, atteint par un cancer dont les stigmates sont visibles. Il évoque la prise d'otage ratée du vol Alger-Paris, résolue une semaine plus tôt. Il ne s'est d'ailleurs pas exprimé ensuite. La phrase, « Je crois aux forces de l'esprit et je ne vous quitterai pas », est restée célèbre.

Jacques Chirac

Le président emploiera La Marseillaise pour le générique, ce sera le cas de ses deux successeurs.

Si en 1995 et en 1996, il est assis dans un bureau, il prononcera ses vœux debout dès 1997, derrière un pupitre, par la symbolique du président gardien de l'ordre et des institutions en pleine période de cohabitation. Il gardera toujours la position debout pour la fin de son septennat mais la conservera lors de son second mandat (quinquennat)[7].

  • Vœux pour 1996 : il critique la politique socialiste du mandat précédent et fait référence aux grèves massives de novembre et décembre 1995 qu'il géra et terminées seulement quelques jours auparavant.
  • Vœux pour 2007 : pour la première fois sont inscrits le lieu et la date des vœux en haut et à gauche de l'écran : « L'Élysée, le 31 décembre 2006 ». Jacques Chirac ne fera presque aucune allusion à l'élection présidentielle de 2007 ou à son potentiel statut de candidat. Il entretiendra le suspense jusqu'en mars, même si une bonne partie de la presse savait que ce serait ses derniers vœux (l'âge, les mauvais sondages, la montée de Nicolas Sarkozy dans l'opinion rendent sa candidature improbable).

Nicolas Sarkozy

  • Vœux pour 2008 : pour ses premiers vœux, Nicolas Sarkozy est en direct, assis à son bureau[7], avec en haut de l'écran l'inscription « En direct de l'Élysée ». N'étant plus en direct pour les vœux de l'année d'après (vœux 2009), il est inscrit « Palais de l'Élysée ». Il y prononce son allocution debout.
  • Vœux pour 2010 : Nicolas Sarkozy présente ses vœux à la télévision et en direct, sur le site officiel de l'Élysée.
  • Vœux pour 2011 : Nicolas Sarkozy présente également ses vœux sur Dailymotion.

François Hollande

  • Vœux pour 2013 : lors de ses premiers voeux le président annonce quelques reformes qu'il veut mettre en œuvre. Une retiendra surtout l'attention : « l'inversion de la courbe du chômage d'ici à fin 2013 ».
  • Vœux pour 2014 : le président Hollande présente selon lui des « vœux de combat »[à développer].
  • Vœux pour 2017 : François Hollande avait annoncé trente jours plus tôt dans une allocution officielle qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle de 2017.

Emmanuel Macron

Le président tient aux vœux de fin d'année, déclarant que c'est une tradition, contrairement à l'interview du 14 juillet[12].

  • Vœux pour 2018 : les vœux ont été enregistrés la veille, en deux prises, sans prompteur[13],[14], même si certains analystes déclarent que la diction est trop parfaite pour que ce soit improvisé[15],[16]. D'une durée de 17 minutes 50, cette allocution est la seconde plus longue talonnant celle de Charles de Gaulle (18 minutes) en 1961.
  • Vœux pour 2020 : le chef de l'État défend sa réforme des retraites, alors objet d'une intense contestation sociale et populaire. L'allocution dure 18 minutes égalant celle de Charles de Gaulle en 1961.

Notoriété

Audience

Certaines années[Quand ?], les vœux ont été regardés par 10 millions de téléspectateurs[réf. nécessaire].

Dans la culture populaire

  • Dans la nuit du , en partenariat avec l'INA, France 3 a diffusé une Nuit des vœux, rétrospective des vœux présidentiels depuis leur origine[18].

Parodies

Les vœux du président de la République ont été souvent parodiés :

Il est à noter que les détournements, parodies et montages se sont surtout accrus avec le développement d'Internet et des réseaux sociaux.

Divers

Plusieurs personnalités politiques, en général les chefs de partis, ont pris l'habitude de présenter leurs propres vœux sur Internet, et ce bien souvent avant ceux du président de la République diffusés à 20 heures.

Références

  1. Leblanc 2003, p. 23.
  2. « Les vœux du président Auriol aux Français », 6 janvier 1949, sur le site de l'INA.
  3. « Les vœux du président Coty pour 1957 », 26 décembre 1956, sur le site de l'INA.
  4. « Vœux du président de la République - 1983 » (consulté le )
  5. « Overture to His Majesty's Birthday Ode »
  6. « Bonne année, monsieur le Présid... monsieur le candidat ! », sur Slate,
  7. « Voeux présidentiels : grande et... petites histoires », sur Les Échos,
  8. « Les derniers vœux des Présidents », sur Le JDD,
  9. « Vœux de monsieur et madame Giscard d'Estaing », 31 décembre 1975, sur le site de l'INA.
  10. « Petit guide pour réussir ses vœux présidentiels de fin d'année », sur Slate,
  11. « Voeux : best of des prestations présidentielles », sur Les Échos,
  12. « Macron poursuivra la tradition des vœux du 31 décembre », sur Le Figaro,
  13. « Vœux présidentiels : Macron classique sur la forme, volontariste sur le fond », sur Le Parisien,
  14. « Vœux de Macron : les "transformations profondes se poursuivront avec la même force en 2018" », sur Le Monde / AFP,
  15. « Je vœux » [vidéo], sur Michel Onfray.TV,
  16. « Vœux de Macron = grosses ficelles de COM », sur Médiapart,
  17. Christophe Barbier, « Si Dieu le vœu », L'Express, (lire en ligne).
  18. Jérôme Roulet, « Les fêtes de fin d'année sur France 3 », sur Toute la télé, 19 décembre 2002.
  19. « Aubry choisit Internet », Le Parisien, 31 décembre 2008.
  20. « Un extrait des faux vœux de Sarkozy pour 2009 », Le Nouvel Observateur, 8 janvier 2009.

Bibliographie

  • Françoise Finniss-Boursin, Les discours de vœux des présidents de la République : La France au fond des yeux, Paris, LGDJ, coll. « Bibliothèque constitutionnelle et de science politique », , 446 p. (ISBN 2-275-00612-5, présentation en ligne)
  • Françoise Chambre, Les vœux présidentiels télévisés sous la cinquième République de 1960 à 1984, mémoire de DESS en communication politique et sociale, sous la dir. de Jean-Marie Cotteret et Jacques Gerstlé, Université Panthéon-Sorbonne, 1984, 34 p. (OCLC 26372936)
  • Roland Kaehlbrandt, « Politique et fête : Éléments de rhétorique dans des vœux présidentiels de de Gaulle, Giscard d'Estaing et Mitterrand », dans (en) Frans H. van Eemeren (dir.), Rob Grootendorst (dir.), J. Anthony Blair (dir.) et Charles A. Willard (dir.), Proceedings of the Conference on Argumentation 1986, vol. 3B : Argumentation: Analysis and Practices, Foris, coll. « Studies of Argumentation in Pragmatics and Discourse Analysis (PDA) », , 418 p. (ISBN 90-6765-320-9), chap. 30, p. 270–277
  • Élisabeth Rivory, Les vœux présidentiels de 1981 à 1990, mémoire de DESS en communication politique et sociale, sous la dir. de Jean-Marie Cotteret et Jacques Gerstlé, Université Panthéon-Sorbonne, 1991, 90 p. (OCLC 29422794)
  • Gilles Marion, « Les vœux du président : Contribution sémiotique à l'analyse du discours », Revue française de gestion, no 93, , p. 45–55 (lire en ligne)
  • Analyse lexicométrique des 43 discours entre 1959 et 2007 (corpus Vœux de Textopol) :
    • Jean-Marc Leblanc, « Les messages de vœux des présidents de la Cinquième République : L'ethos, la diachronie, deux facteurs de la variation lexicométrique », Lexicometrica, ILPGA, no 4, (ISSN 1773-0570, lire en ligne)
    • Jean-Marc Leblanc et Pierre Fiala, « Autour du Je présidentiel », dans Gérard Purnelle (dir.), Cédrick Fairon (dir.) et Anne Dister (dir.), JADT'04 : Le Poids des mots, actes des 7e Journées internationales d'analyse statistique des données textuelles, Louvain-la-Neuve, 10–12 mars 2004, vol. 2, Louvain-la-Neuve, Presses universitaires de Louvain, , 1220 p. (ISBN 2-930344-50-4), p. 716–725 [texte intégral]
    • Jean-Marc Leblanc et William Martinez, « Positionnements énonciatifs dans les vœux présidentiels sous la cinquième République : Analyse des marques personnelles par les méthodes de cooccurrence », Corpus, no 4 « Les corpus politiques : objet, méthode et contenu », (ISSN 1638-9808 et 1765-3126, lire en ligne)
    • Jean-Marc Leblanc, Les vœux présidentiels sous la Cinquième République (1959-2001) : Recherches et expérimentations lexicométriques à propos de l'ethos dans un genre discursif rituel, thèse de doctorat en sciences du langage, sous la dir. de Pierre Fiala, Université Paris 12-Val de Marne, 2005, 812 p. [texte intégral]
    • Jean-Marc Leblanc et William Martinez, « L'analyse contrastive des réseaux de cooccurrence : Le monde dans les discours des présidents de la Cinquième République », dans (en) Jean-Marie Viprey (dir.), JADT'06 : Actes des 8e Journées internationales d'analyse statistique des données textuelles, Besançon, 19–21 avril 2006, vol. 2, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté, coll. « Cahiers de la MSH Ledoux », , 1012 p. (ISBN 2-84867-130-0, lire en ligne), p. 603–615 [texte intégral]
    • Jean-Marc Leblanc, « Une approche expérimentale du rituel politique, l'analyse récursive des énoncés sous Alceste », dans Serge Heiden (dir.) et Bénédicte Pincemin (dir.), JADT'08 : Actes des 9e Journées internationales d'analyse statistique des données textuelles, Lyon, 12–14 mars 2008, vol. 2, Lyon, Presses universitaires de Lyon, , 1198 p. (ISBN 978-2-7297-0810-8), p. 701–712 [texte intégral]
    • Jean-Marc Leblanc, « Vœux présidentiels », Lexicometrica, ILPGA, no spécial « Explorations textométriques, vol. 2 : Séries textuelles chronologiques », , p. 2–11 (ISSN 0338-4551, lire en ligne)

Articles connexes

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