Fidesz

Le Fidesz, de son nom complet Fidesz-Union civique hongroise (hongrois : Fidesz-Magyar Polgári Szövetség, Fidesz-Union civique hongroise, prononcé [ˈfidɛs ˈmɒɟɒɾ ˈpolga:ri ˈsøvɛtːʃeːg], Fidesz-MPSZ), est un parti politique hongrois de droite.

Ne doit pas être confondu avec Parti civique magyar.

Fidesz-Union civique hongroise
(hu) Fidesz - Magyar Polgári Szövetség.

Logotype officiel.
Présentation
Président Viktor Orbán
Fondation
Siège 1089 Budapest, Visi Imre utca 6. (Polgárok Háza)
Vice-présidents Lajos Kósa
Gábor Kubatov (en)
Szilárd Németh (en)
Katalin Novák
Mouvement de jeunesse Fidelitas
Positionnement Droite[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9]

Historique
Centre gauche[10], centre droit[11] à droite[12],[13]

Idéologie National-conservatisme[14],[15]
Conservatisme social[16],[17],[18]
Euroscepticisme modéré[19],[20],[21]
Démocratie chrétienne[22]
Nationalisme économique[23],[24]
Populisme de droite[2],[3],[4]
Opposition à l'immigration[25]
Illibéralisme[26],[27]

Historiquement :
Libéralisme[28],[29]
Libéral-conservatisme[30],[31]
National-libéralisme[28],[32],[33]
Libertarianisme[34],[35]
Sécularisme[34],[36]
Anticléricalisme[33],[37]

Affiliation nationale Fidesz–KDNP (en)
Affiliation européenne PPE (2004-2021)[38]
Groupe au Parlement européen PPE (2004-2021)[39],[40]
Non-inscrits (2021-)[41]
Affiliation internationale Internationale démocrate centriste
Union démocrate internationale
Couleurs Orange
Site web fidesz.hu
Présidents de groupe
Assemblée nationale Máté Kocsis
Représentation
Députés
117  /  199
Députés européens
12  /  21
Élus régionaux
245  /  381
Drapeau du Fidesz.

Fondé en 1988 comme un mouvement de jeunesse de centre gauche, anticlérical et opposé au parti unique ainsi qu'à la République populaire de Hongrie, il devient progressivement un parti conservateur et populiste, notamment sous l'influence de son président Viktor Orbán, qui est Premier ministre du pays de 1998 à 2002 et depuis 2010.

Son allié traditionnel est le Parti populaire démocrate-chrétien (KDNP).

Histoire

Siège du Fidesz, un ancien palais de la noblesse hongroise.

Fidesz était l'acronyme de l'ancienne Alliance des jeunes démocrates (Fiatal Demokraták Szövetsége, Fidesz), créée sous la forme d'un mouvement de jeunesse (l'âge limite d'adhésion était trente-cinq ans} en 1988, sous le régime de la République populaire de Hongrie. Le parti croît rapidement et passe en un mois de trente-deux à mille membres. Destiné aux jeunes de quatorze à trente-cinq ans à l'exclusion des membres des Jeunesses communistes, le parti se déclare favorable à l'économie de marché, à la propriété privée, au multipartisme et à la démocratie[42]. Lors des premières élections libres de mars et avril 1990, le Fidesz entre au Parlement en faisant élire 20 députés dont Viktor Orbán[43].

Son logo porte son nom le plus courant Fidesz, acronyme de Fiatal Demokraták Szövetsége Alliance des jeunes démocrates »), mais à partir de 1995 son nom officiel a été Fidesz – Magyar Polgári Párt Parti civique hongrois »), puis à partir de 2003 Fidesz – Magyar Polgári Szövetség Alliance civique hongroise »).

En avril 1993, Viktor Orbán est élu président du parti. Avec lui, c'est la tendance « nationale-libérale » qui s'impose. Gábor Fodor est écarté de la présidence promise du comité national au profit de József Szájer, plus proche du programme d'Orbán[44]. Défait aux élections de 1994, le Fidesz chute à 7 % des suffrages ; Orbán présente alors sa démission, mais est reconduit. À partir de 1995, il s’efforce de faire du Fidesz un parti de gouvernement en présentant un programme de coalition avec le Forum démocrate hongrois (MDF), de tendance démocrate-chrétien et libéral-conservatrice[45]. À l'origine libéral de gauche, progressiste et anticlérical, le Fidesz devient, sous l'action de Viktor Orbán, dans le courant des années 1990, un parti conservateur, sur le modèle des chrétiens-démocrates allemands[10].

Dans l'opposition aux premiers gouvernements de la transition démocratique, à savoir ceux dirigés par le Forum démocrate hongrois (Magyar Demokrata Fórum, MDF) (1990-1994) et le Parti socialiste hongrois (Magyar Szocialista Párt, MSZP) (1994-1998), il arrive au pouvoir à la faveur des élections législatives de 1998, et forme une coalition avec le MDF. Le président du Fidesz, Viktor Orbán, âgé de trente-cinq ans, devient le plus jeune Premier ministre d'Europe.

Il perd de justesse les élections législatives de 2002 à la faveur de coalition formée par le MSZP et l'Alliance des démocrates libres (Szabad Demokraták Szövetsége, SZDSZ) menée par Péter Medgyessy.

En , le Fidesz obtient 12 députés européens en réunissant sur ses candidats 47,40 % des suffrages exprimés. Il en remporte 14 lors des élections européennes de 2009, avec 56,37 % des suffrages exprimés, allié aux chrétiens-démocrates du KDNP.

Bien que plus nettement battu lors des élections législatives hongroises de 2006, le parti remporte largement les élections municipales et régionales six mois plus tard, en , après la crise provoquée par la divulgation d'un discours prononcé à huis clos devant les députés de son parti par le Premier ministre socialiste Ferenc Gyurcsány[46].

Le , le Fidesz remporte largement les élections législatives, en obtenant les deux tiers des sièges du parlement. Dans la foulée, le candidat István Tarlós devient le premier maire conservateur de Budapest le , mettant ainsi fin au long règne de Gábor Demszky qui dirigeait la ville depuis 1990.

Disposant des deux tiers des sièges au Parlement avec son allié, le Parti populaire démocrate-chrétien, le Fidesz rédige une nouvelle Constitution adoptée en avril 2011  le texte fondamental de l'ancienne constitution datant de 1949 , d'orientation ultraconservatrice[47]. L’appellation officielle de l'État hongrois « République de Hongrie » devient « Hongrie »[47]  le mot « République » apparaissant à l'article suivant  et « la Hongrie porte la responsabilité de la situation des Hongrois vivant hors des frontières du pays » (article D). Le préambule fait référence à Dieu, à la Sainte Église et à la famille traditionnelle, et consacre le mariage comme l'« union entre un homme et une femme »[47],[48]. L'article II sur le droit à la vie de toute personne indique que « la vie du fœtus doit être protégée dès sa conception », pouvant laisser éventuellement la place à une future interdiction de l'avortement[49],[50].

En ce qui concerne les minorités hongroises des pays voisins, le dirigeant du Fidesz et actuel Premier ministre Viktor Orbán a fait voter dès son arrivée au pouvoir une loi sur la double nationalité : un Hongrois vivant dans les pays voisins pourra acquérir la nationalité hongroise en plus de celle du pays où il réside[51]. Le droit de vote est aussi accordé en Hongrie en aux minorités hongroises des pays voisins pour les listes de partis (députés non liés à une circonscription)[52]. Une autre loi nationaliste est celle faisant un « jour de commémoration nationale » (nemzeti emléknap) du 4 juin, jour de la signature du traité de Trianon qui, en définissant les nouvelles frontières à l'intérieur de l'ancienne Autriche-Hongrie, laissa un tiers des Hongrois ethniques hors de Hongrie ; ce jour est appelé Journée de la solidarité nationale (A nemzeti összetartozás napja) et est marqué par des commémorations à différents endroits du pays[53] (mais pas dans les écoles comme d'autres « jours de commémoration nationale » : Journée des victimes du communisme, Journée de la Shoah, Journée des martyrs d'Arad).

En , le Fidesz perd sa majorité qualifiée des deux tiers nécessaire à l'adoption des lois « organiques » et des modifications de la Constitution lorsque l'indépendant Zoltán Kész, soutenu par la gauche, remporte l'élection législative partielle au scrutin uninominal de la circonscription de Veszprém en remplacement de Tibor Navracsics, nommé commissaire européen[54],[55].

En raison d'un positionnement davantage souverainiste  notamment à la suite d'une campagne visant Jean-Claude Juncker , le Fidesz est suspendu du Parti populaire européen (PPE) en [56]. Deux ans plus tard, en , le Fidesz quitte le PPE[57].

Fondements idéologiques

Le Fidesz est fondé sur le conservatisme. Il se réclame des valeurs de :

« Marche de la paix » soutenue par le Fidesz et le KDNP, le 29 mars 2014.

Le parti est critiqué à l'étranger pour son nationalisme économique, par exemple pour sa taxe « de crise » votée au Parlement visant les grandes entreprises implantées en Hongrie, surtout étrangères (dans les domaines de l'agro-alimentaire, de l'énergie, des télécommunications, de la grande distribution) et taxées bien plus[58] que les autres entreprises hongroises. Le parti est également accusé d'avoir des tentations autoritaires, et est notamment critiqué pour la loi de 2010 restreignant les libertés des médias[59], pour son opposition jugée antisémite à George Soros[60] ou pour celle au financement public de l'enseignement des études de genre, jugée sexistes[61]. Mais il est surtout critiqué pour sa réaction jugée violente à la crise migratoire, avec l'installation de camps de rétention des migrants[62], la criminalisation des aides aux immigrés clandestins[63], la construction d'un mur de barbelés à la frontière ou encore l'autorisation faite aux militaires de tirer à balles réelles sur les migrants cherchant a entrer clandestinement dans le pays[64].

Bien qu'orienté à droite, le discours du Fidesz reste globalement hostile à la mondialisation. Les années de gouvernement de Viktor Orbán ont également été marquées par une progression des thèmes irrédentistes, autour de la Grande Hongrie et de la situation des Hongrois d'outre-frontières, minoritaires dans les États frontaliers.

Initialement considéré comme un parti de centre droit[65],[66],[67],[68],[69],[70], la rhétorique populiste grandissante de Viktor Orbán et ses politiques hostiles à l'endroit des migrants lui valent d'être classé par plusieurs médias à l'extrême droite[71],[72],[5],[6],[7],[8], tandis que d'autres utilisent le qualificatif de « fasciste doux »[73],[74]. Le Fidesz rejette cette étiquette[75], qui lui serait apposée pour des raisons politiques, du fait de son positionnement sur la crise migratoire et de sa poursuite d'une « démocratie non libérale »[76],[77],[78]. Le parti est classé par d'autres sources à droite[12],[79],[13].

Dirigeants

Liste des présidents du Fidesz
Dates Président
1988-1993Direction collégiale
1993-2000Viktor Orbán
2000-2001László Kövér
2001-2002Zoltán Pokorni
2002-2003János Áder
2003-en coursViktor Orbán

Organisation

Structures associées

  • Le Fidelitas est le mouvement de jeunesse du Fidesz.

Résultats électoraux

Élections législatives

Élections Voix
(1er tour)
Proportion
(1er tour)
Voix
(2d tour)
Proportion
(2d tour, exprimés)
Sièges
(sur 386)
Part de sièges Rôle parlementaire
1990 439 481 8,95 % 63 064 1,85 % 21 5,44 % Opposition
1994 379 295 7,02 % 29 391 0,69 % 20 5,18 % Opposition
1998 1 263 522 28,18 % 187 609 38,80 % 148 38,34 % coalition Fidesz-FKgP-MDF
Orbán I
2002 2 306 763 41,07 % 2 196 524 49,97 % 188 (164) 42,49 % Opposition
2006 2 272 979 42,03 % 1 511 176 46,65 % 164 (141) 36,53 % Opposition
2010 2 706 292 52,73 % 620 138 53,81 % 263 (227) 68,13 % majorité qualifiée
Orbán II
Élections Voix
(circonscriptions)
Proportion
(circonscriptions)
Voix
(liste)
Proportion
(liste)
Sièges
(sur 199)
Part des sièges Rôle parlementaire
2014 2 097 881 44,11 % 2 135 891 44,87 % 133 66,83 % majorité qualifiée
Orbán III
2018 2 636 203 47,89 % 2 824 206 49,27 % 133 66,83 % majorité qualifiée
Orbán IV

Élections municipales

Année Conseils de
comitats
+/- Assemblée de
Budapest
+/-
2019
245  /  381
11  /  31
7

Élections européennes

Année Voix % Sièges Position
2004 1 457 750 47,4
12  /  24
1er
2009 1 632 309 56,3
14  /  22
1er
2014 1 193 991 51,5
12  /  21
1er
2019 1 824 220 52,6
13  /  21
1er

Notes et références

  1. (en) « Sex tapes, scandals in Hungary's local election campaign », sur abcnews.go.com, .
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  46. Il reconnaît dans un enregistrement vidéo avoir menti sur l'état du pays et de ses finances pour gagner les élections et jure de rompre une fois pour toutes avec cette pratique : (hu) Ferenc Gyurcsány, « Jöjjön az eredeti szöveg... » (version du 18 mars 2008 sur l'Internet Archive), sur Gyurcsány-blog, 17 septembre 2006 [« Voilà le texte d'origine » de son discours à Balatonőszöd en mai 2006] — traduction sur Wikisource.
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  79. (en) « Right-wing Fidesz win election by landslide », sur Radio France internationale, (consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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