Troo

Troo (nommée également Trôo ou Troô non officiellement) est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Troo

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté d'agglomération Territoires Vendômois
Maire
Mandat
Jean-Luc Nexon
2020-2026
Code postal 41800
Code commune 41265
Démographie
Gentilé Troïen, troïens, troïenne, troïennes
Population
municipale
290 hab. (2018 )
Densité 20 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 46′ 40″ nord, 0° 47′ 55″ est
Altitude Min. 58 m
Max. 154 m
Superficie 14,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montoire-sur-le-Loir
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Montoire-sur-le-Loir
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Troo
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Troo
Géolocalisation sur la carte : France
Troo
Géolocalisation sur la carte : France
Troo

    La commune de Trôo est située aux portes de la région naturelle du Perche, à km à l'ouest de Montoire, chef-lieu de canton et à 25 km à l'ouest de Vendôme, sous-préfecture. Elle est à peu près équidistante des villes de Blois, Tours et Le Mans.

    Trôo est une ancienne cité troglodytique construite sur un coteau de tuffeau qui domine la vallée du Loir. Sa situation privilégiée, son élévation de 60 mètres au-dessus de la vallée et un réseau complexe de galeries souterraines creusées dans le tuffeau en firent un site défensif de premier ordre. Au XIIe siècle, elle était une place forte du comté du Maine, alors domaine des Plantagenêt. Trôo fut également au Moyen Âge un site religieux important avec statut d'archidiaconé qui couvrait les régions de Trôo et Saint-Calais. En 1230, un décret de l'évêque du Mans réduisit Trôo au rang de doyenné qui comptait néanmoins 45 paroisses, 3 abbayes, des prieurés et une vingtaine de chapelles. La cité compte encore de nombreux vestiges de cette époque florissante.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Trôo se trouve au nord-ouest du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole du Perche vendômois[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 45,1 km de Blois[3], préfecture du département, à 20,4 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 5,8 km de Montoire-sur-le-Loir, chef-lieu du canton de Montoire-sur-le-Loir dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montoire-sur-le-Loir[6].

    Les communes les plus proches sont[7] : Saint-Jacques-des-Guérets (0,7 km), Fontaine-les-Coteaux (3,4 km), Sougé (km), Bonneveau (5,1 km), Ternay (5,5 km), Artins (5,6 km), Montoire-sur-le-Loir (5,8 km), Cellé (6,2 km) et Saint-Martin-des-Bois (6,7 km).

    Hydrographie

    La commune est drainée par le Loir (0,916 km), le Gouffrande et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 8,35 km de longueur totale[8].

    Le Loir traverse la commune du nord-est vers le sud-ouest. D'une longueur totale de 317,4 km, il prend sa source dans la commune de Champrond-en-Gâtine (Eure-et-Loir) et se jette dans la Sarthe à Briollay (Maine-et-Loire), après avoir traversé 86 communes[9]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[10].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11,3 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 2,6 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,4 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,3 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 737 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,1 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[11]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Sites Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[12]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[13] : les « Coteaux calcaires riches en chiroptères des environs de Montoire-sur-le-Loir », d'une superficie de 28,5 ha[14].

    Urbanisme

    Typologie

    Troo est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[15],[16],[17].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montoire-sur-le-Loir, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

    Transports

    De Paris (200 km), on se rend à Trôo en voiture par les autoroutes A10 ou A11, ou par le TGV (Paris-Montparnasse-Vendôme en 42 minutes).

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[8].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[20],[21].

    En matière de planification, la commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[22].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Trôo en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (42,3 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 81,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,4 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Trôo en 2016.
    Troo[23] Loir-et-Cher[24] France entière[25]
    Résidences principales (en %) 55,6 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 42,3 18 9,6
    Logements vacants (en %) 2,1 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Trôo est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement du Loir ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible)[26],[27].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Troo.

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit liés au retrait-gonflement des argiles, soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[26]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[28]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[29]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[30].

    Les crues du Loir sont moins importantes que celles de la Loire, mais elles peuvent générer des dégâts importants. Les crues historiques sont celles de 1665 (4 m à l'échelle de Vendôme), 1784 (2,84 m), 1961 (2,90 m) et 2004 (m). Le débit maximal historique est de 256 m3/s et caractérise une crue de retour cinquantennal[31]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) du Loir[32].

    Toponymie

    Attestée sous les formes Troia et Troo au XIe siècle, Trou en 1200.

    Du bas latin *traucum, « lieu où il y a des trous ». Le nom Trôo et le mot « trou » sont apparentés[33].

    L'endroit porte bien son nom: le village est célèbre pour ses habitations troglodytiques et le coteau est parsemé de grottes et de carrières abandonnées[33].

    Histoire

    Trôo était située sur la limite des Cénomans.

    Les Celtes s'y sont établis et y ont élevé sur le sommet de la colline un oppidum protégé par une grosse motte et chargé de défendre la frontière contre les agressions ennemies, tandis que les grottes nombreuses dont beaucoup sont encore habitées servent de demeures à la population.

    Les Romains qui n'aimaient pas les contrées percées de souterrains laissèrent Trôo pour établir à Sougé leur camp retranché.

    Trôo resta toutefois chef-lieu de la Condita Labricensis et lorsque le christianisme fut solidement implanté dans le pays, les évêques du Mans en firent le siège d'un archiprêtré dont l'étendue comprenait les doyennés de Trôo, La Chartre et Saint-Calais.

    Au Moyen Âge, quand Geoffroy Martel, comte d'Anjou et de Vendôme, administrait le comté du Maine au nom du jeune comte Hugues IV, il entoura la ville de murailles, qui forment l'enceinte du castrum. À l'intérieur du château, il fonda, vers 1050, la collégiale Saint-Martin où il établit 7 chanoines.

    On sait qu'à cette époque, Trôo possédait l'église de Saint-Mandé, mais on ignore la date de sa fondation. Elle fut détruite à la Révolution.

    Foulque le Jeune ayant épousé Erembourg du Maine, unique héritière d'Élie, comte du Maine Trôo devint la propriété de ce puissant seigneur. Il répara l'enceinte du château et la flanqua de nombreuses tours, construisit la porte de Sougé[34] et éleva un superbe donjon.

    En 1124, Foulque fonda le prieuré des Marchais où il mit 12 moines de Marmoutiers, et bâtit pour ce prieuré une grande église dédiée à Notre-Dame. Cette église fut en grande partie détruite à la Révolution.

    Au XIIe siècle, une maladrerie pour les lépreux fut construite à l'extérieur de la ville qui comptait 5 000 habitants[35].

    En 1188, Philippe Auguste ayant déclaré la guerre à son vassal devenu trop puissant, il vint mettre le siège devant Trôo. Henri II et Richard Cœur de Lion, son fils, s'enfuirent à son approche. Le château résista mais la ville fut prise et brûlée.

    En 1194, après la bataille de Fréteval qui voit la défaite de Philippe Auguste, un certain Markadé, chef d'une troupe de mercenaires brabançons, alliés à Richard Cœur de Lion, s'empare de Trôo et s'y établit en gouverneur.

    En 1200, Jean sans Terre assigne à sa femme Isabelle la ville de Trôo avec La Flèche et Château-du-Loir.

    En 1294, Pierre Le Royer, né à Trôo, fils d'un officier du comte de Vendôme devient évêque du Mans.

    Vers 1380, des compagnies sous le commandement de Robert Marcault occupent Trôo et ravagent la ville et la région.

    En 1547, Antoine de Bourbon, roi de Navarre et duc de Vendôme vint passer quelques jours au château de la Voûte à Trôo avec sa femme Jeanne d'Albret. Cette même année, les protestants incendièrent le prieuré des Marchais. La monographie de Trôo, indique que le , un calviniste nommé Le Grandami a été brûlé vif sur la motte. Peut-être s'agissait-il de l'incendiaire du prieuré? À l'automne, au même endroit, un autre fut fouetté et marqué d'une fleur de lys.

    En 1562, les protestants prirent la ville, la pillèrent et saccagèrent complètement la collégiale.

    En 1576, ils reviennent mais elle résiste aux attaques.

    En 1590, Trôo s'étant soumis à Henri IV celui-ci fait démanteler ses murailles et son château.

    Au début du XVIIe siècle, 24 paroisses sont détachées de son doyenné pour former celui de La Chartre-sur-le-Loir.

    À la Révolution, tous les chanoines furent chassés.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Troo est membre de la Communauté d'agglomération Territoires Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [36].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de Montoire-sur-le-Loir depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[37] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[38].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Troo, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[39] avec listes ouvertes et panachage[40]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[41].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    18 janvier 1790 1791 Paul de Jouffrey    
    1791 1793 Léon Clairion    
    1793 1815 Joseph-Gaétan Loiseau    
    1815 1816 Baptiste Bardet    
    1816 1818 Paul de Jouffrey    
    1818 1821 Martin Pillette    
    1821 1823 Toussaint Pillette    
    1823 1830 René Gourdain    
    1830 1833 Jean-Baptiste Bardet-Marion    
    1833 1848 Houette   Notaire
    1848 1852 Chartea-Couty    
    1852 1860 Guettrot    
    1860 1862 Huppenoire    
    1862 1885 Houdaille    
    1885 1892 Jacques Huron    
    1892 1899 Auguste Hausseray    
    1899 1904 Jules Nivault    
    1904 1907 Nivault-Granger    
    1907 1911 Bealu-Breton    
    1911   Mathieu Fortin    
    30 octobre 1947 22 septembre 1960 Henri Colinet    
    23 septembre 1960 24 mars 1977 Bernard Crosnier    
    25 mars 1977 01 mai 1978 Jean-Pierre Lallemand    
    02 mai 1978 17 mars 1983 Robert Renou    
    18 mars 1983 22 juin 1995 Bernard Crosnier    
    23 juin 1995 22 mars 2001 Jacques Arlot    
    14 mars 2001 20 avril 2010 Christiane Morin    Décédée le
    11 juin 2010 27 mars 2014 Jean-Pierre Mouret    
    mars 2014 En cours Jean-Luc Nexon[42],[43]   Ancienne profession intermédiaire
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[45].

    En 2018, la commune comptait 290 habitants[Note 5], en diminution de 5,84 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 1191 0391 050931998938913885941
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    900855863800786783821793754
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    756767737669671639577602543
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    549433428337320301323326329
    2013 2018 - - - - - - -
    308290-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[47].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2007, la commune occupait le 21 152e rang au niveau national, alors qu'elle était au 21 560e en 1999, et le 188e au niveau départemental sur 291 communes.

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (36,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,8 % d'hommes (0 à 14 ans = 17,1 %, 15 à 29 ans = 7,3 %, 30 à 44 ans = 20,1 %, 45 à 59 ans = 22 %, plus de 60 ans = 33,5 %) ;
    • 50,2 % de femmes (0 à 14 ans = 17,6 %, 15 à 29 ans = 6,1 %, 30 à 44 ans = 17 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 39,4 %).
    Pyramide des âges à Troo en 2007 en pourcentage[48]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    1,8 
    7,9 
    75 à 89 ans
    12,1 
    25,6 
    60 à 74 ans
    25,5 
    22,0 
    45 à 59 ans
    20,0 
    20,1 
    30 à 44 ans
    17,0 
    7,3 
    15 à 29 ans
    6,1 
    17,1 
    0 à 14 ans
    17,6 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[49]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,3 
    75 à 89 ans
    11,5 
    14,8 
    60 à 74 ans
    15,7 
    21,4 
    45 à 59 ans
    20,6 
    20,3 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,2 
    15 à 29 ans
    14,7 
    18,5 
    0 à 14 ans
    16,7 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    La collégiale Saint-Martin.
    Maladrerie Sainte-Catherine.
    • Cité troglodytique[50], située dans le périmètre inscrit (avec Montoire et Saint Jacques des Guérêts) depuis le 7 septembre 1943
    • Grotte pétrifiante[51].
    • Monument aux morts d'Antoine Bourdelle[52], monument historique depuis le 5 janvier 2021
    • Le Puits qui parle, ou Puits de Jacob, ou Puits de Jacquot[53], monument historique depuis le 11 mars 1935.
    • Fortifications de Trôo[54], partiellement inscrit par arrêté du 12 février 2007 et classées par arrêté du 19 décembre 2008
    • Collégiale Saint-Martin de Trôo[55], classée sur la liste de 1862
    • Maladrerie Sainte-Catherine[56], classées par arrêté du 19 octobre 1928
    • Croix du chemin de Trôo à Sougé, inscrite par arrêté du 17 décembre 1889
    • Prieuré Notre-Dame-des-Marchais, classé sur la liste de 1862

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Le Royer, évêque du Mans (1294-1295)
    • Christiane Morin, maire de la ville en exercice, décédée accidentellement fauchée par une voiture à bicyclette le
    • Antoine Bourdelle (1861-1929), sculpteur du monument aux morts de Trôo
    • Geoffrey Grigson (en) (1905-1985), poète anglais
    • Auguste Arnault, journaliste et bienfaiteur de la commune de Trôo.

    Héraldique

    Les armoiries de Trôo se blasonnent ainsi :

    D'argent aux trois flammes de gueules.

    Armes des premiers seigneurs de Trôo au XIIIe s.

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le ).
    2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
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    50. La Cité Troglodytique
    51. La Grotte pétrifiante
    52. Le Monument Antoine Bourdelle
    53. Le Puits qui parle
    54. La Butte et la Butte de Marcadé et Les Murailles, la Porte de Saint Calais et la Porte de Sougé
    55. La Collégiale Saint Martin
    56. La Maladrerie Sainte Catherine

    Sources

    • Le petit guide de Trôo, par Évelyne Serdjénian, 1re édition: (troisième édition avec mises à jour, prévue pour 2011 par le Syndicat d'initiative de Trôo)
    • Revue Le Bas Vendômois, d'histoire et traditions populaires publiée de 1980 à 2007, dont Évelyne Serdjénian a été responsable à partir de 1993.

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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