Trimbach (Bas-Rhin)
Trimbach est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Trimbach.
Trimbach | |
Église protestante et Mairie | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Haguenau-Wissembourg |
Intercommunalité | Communauté de communes de la Plaine du Rhin |
Maire Mandat |
Jean-Paul Martin Haennel 2020-2026 |
Code postal | 67470 |
Code commune | 67494 |
Démographie | |
Population municipale |
579 hab. (2018 ) |
Densité | 147 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 56′ 26″ nord, 8° 01′ 27″ est |
Altitude | Min. 138 m Max. 179 m |
Superficie | 3,94 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Wissembourg |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
Trimbach est un village du Bas-Rhin situé dans le canton de Seltz et dans l'arrondissement de Wissembourg.
La commune est située à environ une dizaine de kilomètres de la frontière allemande.
Les citoyens de Trimbach sont nommés les Trimbachois et les Trimbachoises.
L'altitude moyenne à laquelle est située Trimbach est d'environ 145 mètres. L'altitude minimum est de 138 mètres et le maximum est de 179 mètres.
Urbanisme
Typologie
Trimbach est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (87,5 %), zones urbanisées (9,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
Origine
Le village de Trimbach se situe le long du Warschbach et était par le passé le passage obligé pour aller de Beinheim à Wissembourg. La commune a été mentionnée pour la première fois lors de l'Inquisition en 1127 par l'abbaye de Koenigsbrück de ses terres. Cependant tout porte à croire que la fondation du village remonte bien plus loin dans le passé, l'époque romaine étant souvent évoquée.
Trimbach a successivement appartenu aux seigneurs de Fleckenstein, à l'évêque de Spire puis aux seigneurs d'Eggersberg.
Histoire
Le nom de la commune remonte sûrement à l’époque romaine avec diverses hypothèses de signification :
- « Stramentum », paille, chaume, litière, pour désigner un endroit où les voyageurs faisaient escale ;
- « Terminus », pour le dernier lieu habité dépendant de Seltz ;
- « Turris », pour la tour de guet romaine.
Lors de la Révolution française, Trimbach comptait environ 810 habitants. Cependant, après la Deuxième Guerre mondiale et l'évacuation du village dans la Haute-Vienne en 1939, le village se retrouve détruit à plus de cinquante pour cent lors de l'occupation allemande de 1940 à 1945. On recense aussi au moins quinze jeunes qui sont tombés au champ d'honneur.
Héraldique
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Les armes de Trimbach se blasonnent ainsi : |
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Les armes de Trimbach se blasonnent ainsi : « parti : au premier de sinople aux trois fasces d'argent, au second d'or à la branche de pommier de sable, fruitée de trois pièces de gueules, deux à dextre et une à senestre[8] ».
Le blason rappelle les armes des Vitzhum d’Eggersberg, propriétaires du village au début du XVIIIe siècle.
Toponymie
Drimbàch en francique méridional.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2018, la commune comptait 579 habitants[Note 2], en augmentation de 5,46 % par rapport à 2013 (Bas-Rhin : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
Église catholique de Trimbach. Église protestante de Trimbach. Le village de Trimbach.
Jumelages
La commune de Trimbach n'est pas officiellement jumelée avec ses 2 communes homonymes, mais elle entretient des relations amicales avec les communes de Triembach-au-Val dans le canton de Villé (Bas-Rhin) et de Trimbach dans le canton de Soleure en Suisse. Chaque année début septembre, une fête est organisée à tour de rôle par un des Trimbach et les habitants des deux autres communes se déplacent pour cette journée festive.
Voir aussi
- Liste des communes du Bas-Rhin
- Triembach-au-Val, commune du canton de Villé, dans le Bas-Rhin
- Trimbach (Soleure), commune Suisse
Liens externes
- Site internet de la Communauté de Communes de la pleine du Sauer et du Seltzbach
- Trimbach sur le site de l'Insee
- Trimbach sur le site du Conseil Général du Bas-Rhin
- Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
- Site de la Direction Régionale de l’Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement de la commune
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
- [PDF] Liste des maires au 1er avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin. « Copie archivée » (version du 8 novembre 2013 sur l'Internet Archive).
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no IA67007487, base Mérimée, ministère français de la Culture mairie-école
- Notice no IA67007485, base Mérimée, ministère français de la Culture église paroissiale Saint-Laurent
- Notice no IM67011470, base Palissy, ministère français de la Culture tombeau de Juliane Sidonie Vitzthum von Egersberg dans l’église paroissiale Saint-Laurent
- Notice no Cimetière, base Mérimée, ministère français de la Culture IA67007802
- Notice no IA67007486, base Mérimée, ministère français de la Culture église de protestants
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