Torchefelon

Torchefelon est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Torchefelon

La mairie de Torchefelon en juillet 2019
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Isère
Arrondissement La Tour-du-Pin
Intercommunalité Communauté de communes Les Vals du Dauphiné
Maire
Mandat
Bernard Jean Robert Badin
2020-2026
Code postal 38690
Code commune 38508
Démographie
Population
municipale
766 hab. (2018 )
Densité 88 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 31′ 16″ nord, 5° 24′ 03″ est
Altitude Min. 378 m
Max. 589 m
Superficie 8,68 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Tour-du-Pin
Législatives Dixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Torchefelon
Géolocalisation sur la carte : Isère
Torchefelon
Géolocalisation sur la carte : France
Torchefelon
Géolocalisation sur la carte : France
Torchefelon
Liens
Site web www.torchefelon.fr

    Située dans la vallée de l'Hien, la commune fut adhérente de l'ancienne commune de la communauté de communes de la Vallée de l'Hien. À la suite d'un regroupement, la commune est rattachée à la nouvelle communauté de communes des Vals du Dauphiné dont le siège est situé à La Tour-du-Pin, sous-préfecture de l'Isère et ville la plus proche.

    Ses habitants sont dénommés les Torchefelonais[1].

    Géographie

    Plan de Torchefelon et des communes limitrophes

    Situation et description

    Torchefelon est une petite commune à vocation nettement rurale, positionnée sur un modeste plateau qui se situe dans la partie septentrionale du département de l'Isère, au sud de l'agglomérations de La Tour-du-Pin.

    Le centre-ville (bourg de Torchefelon) se situe (par la route) à 51 km du centre de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes et à 63 km de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, ainsi qu'à 328 km de Marseille et 533 km de Paris[2].

    Géologie et relief

    Le territoire de Torchefelon se situe sur un modeste plateau qui domine la vallée de la Bourbre au nord et celle de l'Hien, son affluent, à l'est, et également parsemé d'étang. Ce secteur connue sous l'appellation locale de Terres froides a été formé par les moraines des glaciers de l'époque quaternaire déposées sur un bloc molassique[3].

    Communes limitrophes

    Climat

    Située dans les Terres froides, où règne une sorte de micro-climat, la commune de Torchefelon présente généralement un climat plus froid que la plaine de Bourgoin. Il n'est donc pas rare en hiver, de trouver de la neige dans le secteur de cette commune alors que le reste du Nord-Isère en est dénué. Même si le terme de « Terre froides » ne relève que d'une simple appellation locale pas forcément en rapport avec la froid, on peut, cependant constater que durant la période hivernal, il fait assez froid à Biol en raison de l'altitude et de la présence de zones marécageuses.

    Hydrographie

    Le ruisseau de l'Hien entre Torchefelon et Doissin

    La commune est bordée dans sa partie orientale par le ruisseau de l'Hien, affluent de la Bourbre et d'une longueur de 17,2 km[4] et dans partie occidentale par le ruisseau des moulins, d'une longueur de km[5]

    Voies de communication et transport

    L'A48 à Torchefelon

    Le bourg central de la commune et ses principaux hameaux sont situés à l'écart des grandes voies de circulation. Le territoire communal n'est traversé que par une seule route départementale, la RD51n qui relie le bourg de Torchefelon avec le bourg de Biol.

    L'autoroute A48 qui relie l'agglomération Lyonnaise à celle de Grenoble traverse la partie nord-est du territoire communal avant de former une grande courbe vers le nord-ouest afin de se raccorder à l'autoroute A43. Les aires de repos de Chanses (sens Grenoble-Lyon) et de Ponteray (sens Lyon-Grenoble) sont situés sur le territoire communal.

    La sortie d'autoroute la plus proche (A43) est celle qui dessert l'agglomération de La Tour-du-Pin

    La gare ferroviaire la plus proche est la gare de La Tour-du-Pin.

    Urbanisme

    Typologie

    Torchefelon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. La commune est en outre hors attraction des villes[9],[10].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,7 %), zones agricoles hétérogènes (33,4 %), forêts (10,3 %), zones urbanisées (4,3 %), prairies (4,3 %)[11].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].

    Risques sismiques

    L'ensemble du territoire de la commune de Torchefelon est situé en zone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[13].

    Terminologie des zones sismiques[14]
    Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
    Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

    Toponymie

    Selon les archives de l'ancienne Chambre des comptes du Dauphiné, la cité portait le nom de Tortilianum lors de l'achat du bourg par l'église de Vienne en 926[15].

    Selon André Planck, auteur du livre L'origine du nom des communes du département de l'Isère, le nom de Torchefelon dériverait du terme latin « Tortivus » qui désigne un lieu ou l'« on presse du raisin pour en faire du vin ». L'auteur considère également que l'idée émise d'interpréter ce nom comme le fait d'y « avoir battu (torché) les félons » ne repose sur « aucune réalité historique ou topographique »[16].

    Histoire

    Pour un article plus général, voir Histoire de l'Isère.

    Préhistoire et Antiquité

    Le secteur actuel de la commune de Biol se situe à l'ouest du territoire antique des Allobroges, ensemble de tribus gauloises occupant l'ancienne Savoie, ainsi que la partie du Dauphiné, située au nord de la rivière Isère.

    Moyen Âge

    Sur la commune se dressait le château de Ponteray qui fut brulé par l'archevêque de Vienne et dont il ne subsiste aucun vestige.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1983 mars 1989 Mr Durand Edouard    
    mars 1989 mars 2008 Mr Vial Jean-Claude    
    mars 2008 En cours Mme Ekoué Martine SE Professeure[17]
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

    En 2018, la commune comptait 766 habitants[Note 2], en augmentation de 13,48 % par rapport à 2013 (Isère : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    526602680827774777734696720
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    720661674620615590610590534
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    477502457419420403401377349
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    367348311346390449528621708
    2018 - - - - - - - -
    766--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune est située dans l'académie de Grenoble.

    Médias

    Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Nord-Isère, un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.

    Culture et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Les vestiges du château de Ponteray
    • La maison forte de la Murette, XVIe siècle
    • La maison forte de Saint-Roch, XVIe siècle
    • La maison forte de Saint-Georges-du-Mont, du XVe siècle, propriété de la famille Querrenet au XVIIIe siècle[22].
    • L'église du village.
    • La chapelle de Saint-Georges de Montagnieu
    • La chapelle Saint-Roch
    • Les vestiges de l'ancienne forge
    • La maison dauphinoise de La Rougière

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Torchefelon possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Site habitants.fr, page sur le nom des habitants des communes de l'Isère, consulté le 8 juillet 2019
    2. Site annuaire mairie, page des distances entre Torchefelon et les plus grandes villes, consulté le 8 juillet 2019
    3. Gérard Espinasse, « Deux plaines du Bas-Dauphiné : la Bièvre et le Liers (Etude physique) », Revue de géographie alpine, vol. 37, no 1, , p. 5–70 (DOI 10.3406/rga.1949.5456, lire en ligne, consulté le ).
    4. Sandre, « Fiche cours d'eau - l'hien (V1720500) » (consulté le ).
    5. Sandre, « Fiche cours d'eau - le ruisseau des moulins (V1710540) » (consulté le ).
    6. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    7. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    8. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    9. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    12. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    13. Site de la préfecture de l'Isère, carte des zones de sismicité
    14. site gallica.bnf.fr, page "Les archives de l'ancienne Chambre des comptes du Dauphiné" de F. Crozet, page 8, consulté le 8 juillet 2019
    15. André Planck, "L'origine du nom des communes du département de l'Isère", (ISBN 2-84424-043-7) édition L'atelier, 2006, page 252
    16. « Résultats municipales 2020 à Torchefelon », sur lemonde.fr (consulté le ).
    17. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    18. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    19. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    20. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    21. Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère : Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741 p. (ISBN 2-911148-66-5), p. 706.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail de l’Isère
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.