Thomas Fersen

Thomas Fersen est un auteur-compositeur-interprète français, né le , à Paris.

Pour les articles homonymes, voir Fersen.

Thomas Fersen
Thomas Fersen en concert à Paris en .
Informations générales
Naissance
Paris (France)
Activité principale Auteur-compositeur-interprète
Genre musical chanson française
Instruments guitare, ukulélé, piano
Années actives Depuis 1988
Labels Tôt ou tard, Warner, Bucéphale

Il est principalement connu pour être l'auteur des chansons Le bal des oiseaux, La Chauve-souris, Les Malheurs du lion, Monsieur ou encore Deux pieds.

Biographie

Enfance et premières expériences

Thomas Fersen naît le à la clinique des Bluets[1] à Paris, d'une mère infirmière et d'un père employé de banque venus en région parisienne pour travailler[2]. La famille est originaire de Roanne, où sa grand-mère maternelle est couturière à domicile, son grand-père maternel employé à mi-temps et pianiste l’après-midi dans un salon de thé, et sa grand-mère paternelle piqueuse dans une bonneterie.

Musicalement, il baigne dans la musique classique[3]. « Nous avions dans le salon une chaîne hi-fi intégrée que nous devions manipuler avec des gants blancs »[4]. Il a deux sœurs aînées[5],[6] qui lui feront connaitre les Beatles, Genesis et Led Zeppelin[4].

En 1969, la famille quitte Sucy-en-Brie[7] pour le 20e arrondissement de Paris. Thomas rejoint alors l'école primaire de la rue Julien-Lacroix où il est initié à la chanson « paillarde », ses parents l'initiant au cinéma italien[8].

Autodidacte, il se forme au théâtre et à la musique, dans sa chambre, en incarnant des personnages de son invention (dans des déguisements cousus par sa mère)[7] et en écoutant les 33 tours de sa sœur.

Citadin, il passe ses vacances d’été dans les Monts de la Madeleine, où ses parents ont un chalet[9] et dans une pension de famille en Italie[8].

Aux abords du lycée Jacques-Decour où il est élève, il rêve devant les vitrines des magasins de musique du quartier de Pigalle[10]. Sa mère lui offre sa première guitare à quatorze ans (1977). Il obtient son bac en 1980, fait son service militaire en 1984/1985. Titulaire d’un BTS d’électronique en candidat libre en 1985, il travaille comme câbleur à mi-temps[11].

Il choisit le nom de scène Thomas Fersen en 1986[12], en hommage à Tomás Boy[13] et Axel de Fersen[14]. Durant l'été 86, il fait un voyage en Amérique centrale puis part seul en Norvège à l'été 87[7]. Il trouve une compagnie dans la littérature avec La montagne magique de Thomas Mann recommandé par son père des années auparavant et qu’il a emporté dans son bagage[15].

En 1988, il sort son premier 45 tours Ton héros Jane (chez Phonogram) suivi d'un deuxième en 1990 Le Peuple de la nuit (chez Vogue) sous le pseudonyme de Thomas Fersen qu'il conservera par la suite. Les deux restent confidentiels.

Musicalement, l'artiste se cherche. Il est tout d'abord attiré par le jazz et vers 15 ans, il prend des cours de guitare jazz dans le sous-sol d'un magasin de musique[16]. Il est ensuite marqué par The Clash[17] et la musique punk : il va les voir lors du concert en 1981 au Palais des sports et ressent sa « plus grande claque ». Dans la foulée, il créé ses deux premiers groupes de punk/rock, « Figure of Fun » et « UU »[5].

En 1991, il fait du piano-bar dans le restaurant thaïlandais d'un amis, place Clichy dans le 18e arrondissement de Paris accompagné par sa femme au piano[12].

Carrière

Thomas Fersen en concert à Lyon en 2009

En , il enregistre dans le théâtre du casino du Val-André en Bretagne son premier album, Le Bal des oiseaux. Sorti en 1993, cet album lui donne une reconnaissance immédiate et vaut à Thomas Fersen une victoire de la musique en tant que Révélation masculine en 1994[18]. La photo de l'album est signée Robert Doisneau[19] décédé l'année suivante.

Fersen compose l'ensemble des paroles et des musiques à l'exception de « Pour toi mon amour » qui est un poème de Jacques Prévert[20]. À trente ans, sa carrière est désormais lancée.

Le deuxième album, « Les ronds de carotte », sort en 1995, toujours chez WEA Music[21]. L'album est enregistré au Studios Puk au Danemark[22]. Fersen signe à nouveau paroles et musique à l'exception de Bella Ciao, reprise du chant de révolte italien. La photo illustrant l'album est réalisée par Jean-Baptiste Mondino. L'album est très marqué par Paris : la Seine et ses ponts (« Pont Mirabeau »), le métro (« Dans les transports »), les cafés (« Au cafe de la paix ») [23] à l'exception de deux morceaux sur Hugo (cyclone ayant ravagé les Antilles en ).

En 1997, Fersen quitte WEA Music pour rejoindre le label Tôt ou Tard. Il sort Le Jour du poisson sera également disque d'or[24].

En 1998, le prix Raoul-Breton lui est décerné[25]. Il fait partie de ce qui a été appelé la nouvelle scène française, courant musical de la décennie porté par une émergence de jeunes talents (avec Vincent Delerm, Dominique A, Jeanne Cherhal etc..)[26],[27].

« Qu4tre » sort en et reçoit le prix de l’Académie Charles-Cros. La pochette est illustrée par une photo de Jean-Baptiste Mondino, prise à l'aéroport du Bourget[12]. Cet album sera le support d'une première grosse tournée[28] qui donnera lieu à la sortie d'un triple album public enregistré lors de ces concerts : « Triplex » enregistré entre et . Les captations des 3 disques ont eu lieu lors des concerts à la Cigale (Paris - ), au Cabaret de Montréal () et à l'Européen (Paris - )[29].

Thomas Fersen à Marseillette le .

Pour ses 40 ans, sort son cinquième album studio en 2003, toujours édité par Tôt ou Tard : Pièce montée des grands jours. Comme sur les précédents albums, la pochette est à nouveau signée Mondino[30], Thomas Fersen y figure avec une tête de porc sur les genoux[31] continuant le bestiaire amorcé sur les précédentes pochettes (lapin, poisson, oiseau). L'album comprend l'unique duo chanté par Fersen : le titre « Pièce montée des grands jours » chanté avec Marie Trintignant quelques mois avant son décès[32]. Un projet musical était en cours entre les deux artistes et les chansons étaient écrites[33].

Lors de la tournée de l’album Pièce montée des grands jours, les concerts des 20 et donnent lieu à une captation[34] qui sort le intitulée « La Cigale des grands jours ». Le concert sort sous un double format, un CD et un DVD (qui contient 3 titres supplémentaires : Bambi, Chez toi et je suis dev'nue la bonne).

« Le pavillon des fous » sort ensuite en , galerie de 11 portraits faisant penser à « Vol au-dessus d'un nid de coucou » de Milos Forman[35] avec des personnages glaçants comme « Hyacinthe »[36]. L'album est né de souvenirs d'enfance liés à un inquiétant voisin : « mes sœurs étaient tétanisées à l'idée de le croiser ». A noter les cœurs de Catherine Ringer sur le titre « Maudie », très inquiétant portait d'une sœur imaginaire[35] qui se prend pour la reine d'Angleterre. La pochette (toujours de Mondino) semble être une nouvelle référence cinématographique : à « Orange mécanique » , de Stanley Kubrick cette fois[35]. Seule respiration légère le l'album, « Zaza ».

La première compilation sort en 2007, « Gratte moi la puce ». C'est une ré-instrumentation de 20 titres au ukulélé. Pierre Sangrà joue le ukulélé baryton et mandoline tandis que Fersen joue du piano et ukulélé soprano[37]. S'ensuit un tour de chant, «Duo ukulélé» ou ils ne sont que deux sur scène et ou le duo propose une réorchestration du répertoire de Fersen[38].

En , il est nommé officier dans l'ordre des Arts et des Lettres[39]. Il avait déjà été précédemment nommé Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres en [40].

À partir de , Thomas Fersen entame une série de soixante représentations de l'Histoire du soldat (texte de Charles Ferdinand Ramuz sur une musique d'Igor Stravinsky) sur une mise en scène de Roland Auzet[41].

Le troisième album public sort fin en tirage limité : « C'est du Limoges »[42] enregistré au Centre Culturel John Lennon de la ville lors du concert du [43]. Le disque sort le sur les plateformes d'achat en ligne et en version CD le . Sur scène, il est accompagné entre autres par Oliver Smith (basse), Remy Kaprielan (batterie), Pierre Sangrà (guitare), Lionel Gaget (claviers), Franck Boiron (trombone) et Baptiste Sarat (trompette)[44]. Thomas Fersen joue du piano et ukulélé soprano.

En rupture avec la série des albums précédents, Fersen sort le « Thomas Fersen & The Ginger Accident ». Musicalement, le ukulélé a disparu, remplacé par des cordes plus présentes ainsi que des cuivres et de la batterie[45]. La raison ce ces nouveaux arrangements est donnée dans le titre : alors que Fersen avait déjà écrit tout l'album il a eu envie de changer de méthode de travail et de laisser à Cédric de la Chapelle et à son groupe Ginger Accident le soin de mettre ses textes en musique d'où la couleur plus sixties[46] et des cœurs beaucoup plus présents. La collaboration devait se limiter à un titre ou deux au début mais finalement c'est tout l'album qui sera pris en charge par le groupe. L’accueil est mitigé, le résultat est déroutant[47],[48]. Ce changement s'est également déroulé sous la pression de la maison de disques Tôt ou Tard et de son responsable Vincent Frèrebeau qui lui disait qu'il avait « encore fait du Thomas Fersen »[46].

Le , il sort son dixième album (en 25 ans de carrière) appelé « Un coup de queue de vache » accompagné d'un quatuor à cordes, arrangé par Joseph Racaille. Thomas Fersen ne se sent plus en accord avec son label Tôt ou Tard[49] et sort, pour la première fois un album sous son propre label « Éditions Bucéphale » distribué par Believe[50]. Il s'interroge sur l’évolution de l'industrie musicale et déclare ne plus pouvoir vivre de sa musique : « Qu4tre, c’était 225.000 [exemplaires], l’âge d’or en 1998. Ensuite, ça n’a fait que descendre, une perte de 40% à chaque fois» ». Son dernier opus ne s’était écoulé qu'à 17 000 exemplaires[51] alors que ses 4 premiers albums studio avaient tous été disque d'or (100 000 exemplaires).

En 2018, il reçoit la Grande médaille de la chanson de l’Académie Française pour l'ensemble de ses chansons[52].

L’album C'est tout ce qu'il me reste sort le , toujours aux « Éditions Bucéphale »[53]. Fersen retrouve sa liberté artistique puisqu'il écrit paroles et musiques, produit et fait les arrangements[7]. Sur le format, il s’affranchit également des contraintes habituelles avec des titres allant de 2 min 15 s (Les vieilles) à 10 min 30 s (La mare).

La mare revient de manière onirique pendant plus de 10 minutes d'une chanson sans refrain sur les craintes de sa mère de le voir sombrer du mauvais coté à l'adolescence[54],[55] (« Ma mère avait si peur / Que je tombe dans la mare / Et dans ce qui est trouble / Et dans ce qui est double / Ce qui a deux côtés »). La longueur du morceau fait que Fersen l'exclut des titres joués sur scène lors de la tournée[56].

Musicalement, il retrouve sur le disque comme sur la tournée Pierre Sangra (guitare, saz et banjo), Lionel Gaget (claviers), Rémy Kaprielan (batterie) et Alejandro Barcelona (accordéon)[57]. Ce dernier accompagne Fersen depuis le premier album en 1993.

Discographie

Albums studio

Albums en public

Compilations

Participations

Figurations

Récompenses

Distinctions honorifiques

Chevalier de l'ordre des Arts et des Lettres - Décoré en par le ministre de la Culture et de la Communication, Jean-Jacques Aillagon[40].

Officier de l'ordre des Arts et des Lettres - En , il est promu officier dans l'ordre des Arts et des Lettres[39].

Références

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  2. « Thomas Fersen, fabuliste flamboyant », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  3. Sophie Lebrun, « Frissons façon Fersen », sur LaLibre.be, (consulté le )
  4. « D’Ennio Morricone à The Clash, les airs de jeunesse de Thomas Fersen », sur Télérama (consulté le )
  5. « Thomas Fersen - Biographie, discographie et fiche artiste », sur RFI Musique, (consulté le )
  6. Elles ont deux et quatre ans de plus que lui « Biographie partielle de Thomas Fersen », sur evene.fr (consulté le )
  7. « C'est tout ce qu'il me reste de Thomas Fersen : livre à découvrir sur France Culture », sur France Culture (consulté le )
  8. « Thomas Fersen : « J'aime bien être un peu insolent » », sur www.ledauphine.com (consulté le ).
  9. « Thomas Fersen le rat des chants », sur L'Echo, (consulté le )
  10. « Thomas Fersen : "Je fais des chansons pour incarner des personnages" », sur France Culture (consulté le )
  11. « Thomas Fersen, un disque à la carte », La Croix, (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )
  12. « Thomas Fersen », RFI Musique, 8 novembre 1999
  13. « Thomas Fersen : "André-Pierre Gignac doit vivre une aventure extraordinaire" », L'Équipe, 26 juin 2019
  14. « Thomas Fersen à coeur ouvert », Musik Please, 5 janvier 2017
  15. « Thomas Fersen : "La littérature a apporté des clefs dans mon existence, elle m’a expliqué qui j’étais" », sur Franceinfo, (consulté le )
  16. « Thomas Fersen - Biographie, discographie et fiche artiste », sur RFI Musique, (consulté le )
  17. « Biographie THOMAS FERSEN, âge et discographie | Culture TV5MONDE », sur TV5MONDE Culture (consulté le )
  18. « Palmarès des 9e Victoires de la musique », Victoires de la musique (consulté le )
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  20. « Jacques Prévert – Pour toi mon amour », sur Genius (consulté le )
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  22. « Puk Recording Studios », sur Discogs (consulté le )
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  26. « Rodez. Thomas Fersen sert sa bonne soupe », sur ladepeche.fr (consulté le )
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  36. Martin Cazenave, « Thomas Fersen présente Hyacinthe en clip - Les Inrocks », sur https://www.lesinrocks.com/ (consulté le )
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  56. Stéphanie Ména, « Chanson française - Ecouter Fersen à Yzeure en novembre et rêver, « c'est tout ce qu'il nous reste » », sur www.lamontagne.fr, (consulté le )
  57. « Le chanteur Thomas Fersen en « chaud lapin », au Cac dimanche », sur Le Telegramme, (consulté le )
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  59. Erwana Le Guen, « «Il n’y a plus de blé»: Thomas Fersen n’arrive plus à vivre de sa musique », sur Le Figaro, (consulté le )
  60. « Certifications Albums Or - année 2003 », SNEP (consulté le )
  61. « Certifications Albums Or - année 2007 », SNEP (consulté le )

Voir aussi

Liens externes

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