Soyaux
Soyaux est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine). Située à l'est d'Angoulême, c'est une des villes de banlieue de son agglomération.
Soyaux | |||||
Mairie de Soyaux. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | GrandAngoulême | ||||
Maire Mandat |
François Nebout 2020-2026 |
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Code postal | 16800 | ||||
Code commune | 16374 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Sojaldiciens | ||||
Population municipale |
9 553 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 749 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 38′ 29″ nord, 0° 11′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 56 m Max. 166 m |
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Superficie | 12,76 km2 | ||||
Unité urbaine | Angoulême (banlieue) |
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Aire d'attraction | Angoulême (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Angoulême-3 | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | soyaux.fr | ||||
Ses habitants sont les Sojaldiciens et les Sojaldiciennes[1].
Géographie
Localisation et accès
Soyaux est une commune directement située à l'est d'Angoulême, sur la route de Périgueux. Elle fait partie du Grand Angoulême, et c'en est la deuxième commune la plus peuplée après Angoulême, et la troisième commune du département après Cognac.
Elle est traversée par la D 939, ancienne route nationale 139 de La Rochelle à Périgueux par Angoulême.
La commune est contournée à l'est par la rocade est d'Angoulême (D 1000), qui la relie depuis 2006 au sud vers Puymoyen et Angoulême - Ma Campagne, et un nord vers L'Isle-d'Espagnac. Cette dernière moitié a été mise en service en 2010. La rocade coupe la route de Périgueux au rond-point des Effamiers.
La D 121 traverse aussi la commune, de la D 939 à l'Isle-d'Espagnac et le Gond-Pontouvre. Elle passe par le Vieux Bourg et les Rochers. Elle longe la rocade, car celle-ci n'a pas d'échangeur desservant cette partie de l'Isle-d'Espagnac[2].
Quartiers et hameaux
Le quartier le plus important de Soyaux est le Champ de Manœuvre, cité HLM construite dans les années 1960-1970. Elle comporte des immeubles de cinq étages maximum, ainsi que trois tours de 14 étages.
L'ancien bourg de Soyaux, assez petit, est situé un peu au nord de la route de Périgueux. C'est là qu'est située l'église paroissiale.
Les quartiers de Beaumont, près du stade de Chanzy, Grapillet, Terre Neuve, Tout-y-Faut et la Cigogne sont intégrés à l'agglomération.
Les autres hameaux sont : Recoux, les Rochers, Bois Menu, Antornac (aussi orthographié Antournac[3], ou Antournat au début du XXe siècle[4]), Montboulard, la Croix Blanche, Frégeneuil, le Pétureau, le Peux, etc.[2].
Communes limitrophes
Géologie et relief
La commune de Soyaux occupe le prolongement oriental du plateau d'Angoulême. Ce plateau allongé est limité au nord par une cuesta faisant face au nord : les Rochers, Recoux, Entreroches, et au sud par la vallée de l'Anguienne que franchit le viaduc du même nom de la rocade d'Angoulême.
Comme le plateau d'Angoulême, la roche est calcaire crétacée (Turonien - appelé aussi Angoumien -, et Coniacien plus en hauteur, sur l'épine dorsale du territoire communal). Au-dessus d'une altitude de 135 m environ, le calcaire est recouvert d'un dépôt du Tertiaire sablo-argileux appelé terre de brandes[5],[6]. On le trouve principalement au Vieux Bourg, ainsi qu'à l'est de la commune dans les bois dit Brandes de Soyaux[7]. Il a donné du sable rouge utilisé à la fonderie de Ruelle pour la confection des moules à canons[4]. On trouve aussi une minuscule zone de calcaire du Santonien[Note 1] au point culminant de la commune à 161 m, dans les Brandes, au gouffre de Soyaux[6].
Le plateau, allongé et assez bombé transversalement, s'élève progressivement en allant vers l'est, et le point culminant de 166 m se trouve au Grand Lac, en limite de la commune de Garat non loin de Sainte-Catherine. La D.939 suit la crête de ce plateau sur toute la longueur de la commune.
Le point le plus bas, 56 m, se trouve dans la vallée de l'Anguienne, en limite avec la commune d'Angoulême, près du Petit Fresquet au pied de la Cigogne.
La roche calcaire est apparente sur les flancs de ce plateau, et ces petites falaises ont donné naissance à de nombreuses champignonnières par la suite d'extraction de pierre de taille, plus du côté sud (la Cigogne) que du côté nord (Recoux)[4].
Hydrographie
L'Anguienne, petit affluent de la Charente et passant au sud du plateau d'Angoulême, passe au sud de la commune et coule d'est en ouest.
Un petit vallon affluent de l'Anguienne descendant du Pétureau possède deux fontaines : la fontaine Charlemagne et la Font du Cerisier, situées au pied de la Cigogne.
Le Fossé de Montboulard, ruisseau temporaire, passe au pied de Montboulard et Antournac, et se dirige vers le nord pour donner naissance (au lieu-dit Recoux) à la Font Noire, affluent de la Touvre. C'est un vallon en V dans la forêt.
Végétation
La commune est très boisée naturellement. On y trouve des bois de chênes sur les zones calcaires, mêlées à des châtaigniers, pins maritimes et bruyères dans les zones de brandes sur les hauteurs à l'est.
Le Bois de Soyaux est aménagé, entre le Champ de Manœuvre et le Vieux Bourg. Le Bois d'Antornac est situé entre Antornac et les Brandes de Soyaux, au nord de la route de Périgueux.
Le sol très pauvre n'a jamais permis de grandes cultures[4].
Climat
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain, et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2,8 | 3,8 | 6,2 | 9,4 | 12,4 | 14,4 | 14 | 12,1 | 8,9 | 4,7 | 2,6 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6,7 | 8,5 | 11,1 | 14,4 | 17,8 | 20,2 | 19,7 | 17,6 | 13,7 | 8,6 | 5,9 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,7 | 10,5 | 13,1 | 15,9 | 19,5 | 23,1 | 26,1 | 25,4 | 23,1 | 18,5 | 12,4 | 9,2 | 17,7 |
Ensoleillement (h) | 80 | 103,9 | 153,3 | 184,5 | 204,9 | 239,6 | 276,4 | 248,3 | 199,4 | 159 | 96,8 | 78,8 | 2 024,9 |
Précipitations (mm) | 80,4 | 67,3 | 65,9 | 68,3 | 71,6 | 46,6 | 45,1 | 50,2 | 59,2 | 68,6 | 79,8 | 80 | 783,6 |
Toponymie
Les formes anciennes sont in montem Soilis en 908, de Suellis en 1110, de Soellis en 1138, in monte Soillis[9], de Soellis, inter Soellos en 1273[10].
Albert Dauzat et Charles Rostaing expliquent Soyaux par un dérivé en -ELLU du bas latin sutis « porcherie »[11].
Ernest Nègre reprend leur hypothèse en proposant, de manière sensiblement différente, le terme en langue d'oïl sot, soue « toit à porcs »[12], suivi du suffixe diminutif pluriel -els, c'est-à-dire « petits abris pour les porcs »[13]. Toutefois cette partie de la France était occitane au Moyen Âge[Note 2].
Jean Talbert est le seul à envisager un dérivé de l'occitan limousin suei « sureau »[14], ce qui suppose une forme * sueiels (non attestée). À noter que le mot suei est proche du français médiéval seü « sureau » (1176, Chrétien de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 4725) et remonte au latin sabucus, variante de sambucus[15]. Le terme occitan est sambuc et ne convient, à l'évidence, pas ici.
Homonymie avec Suaux (de Soellis, en 1281)[11], autre commune de la Charente, et Souyeaux dans les Hautes-Pyrénées (de Soyellis).
Histoire
Des vestiges témoignent d'une occupation ancienne. Sur le plateau de Recoux qui forme une pointe avec éperon barré, un habitat du Néolithique a été trouvé, ainsi que quelques outils et céramique de la Tène III. Juste à l'est, à la Font Noire, des canaux, céramique sigillée et tegulae montrent une occupation gallo-romaine, avec une probable villa[16].
Un vaste cimetière avec sarcophages a été découvert vers 1850 à l'ouest du Pétureau[17], avec couvercles tectiformes. Des vestiges de constructions portaient le nom de ville du Roulle. Une ancienne voie romaine, le chemin des Anglais formait la limite de commune avec L'Isle-d'Espagnac. Une autre voie antique présumée, allant d'Angoulême à Nontron, passerait près du Pétureau[Note 3],[16].
Le logis de Frégeneuil était le siège d'une seigneurie qui, au milieu du XVIe siècle, appartenait à Pierre Géraud, écuyer.
Au XIXe siècle, la haute société d'Angoulême, du département et de départements voisins se donnaient rendez-vous dans les landes de Soyaux pour assister pendant deux ou trois jours du mois de mai, à des courses de chevaux, qui se sont arrêtées après l'établissement de l'hippodrome à la Tourette, au sud d'Angoulême.
C'est aussi à cette époque et avant la construction de la Cité qu'y avaient lieu les manœuvres des troupes d'artillerie en garnison à Angoulême. On y a vu aussi évoluer quelques biplans.
Au début du XXe siècle et un peu avant, une des principales ressources des habitants était l'extraction de la pierre de taille. Les principales carrières étaient le Peu, le Bressour, la Font du Cerisier, dont les pierres ont servi en partie à la construction de l'hôtel de ville d'Angoulême. L'industrie était aussi représentée par des ateliers de façonnage de papier à Beaumont, de M. Coussot-Desbordes[4].
Politique et administration
Liste des maires
Intercommunalité
Soyaux appartient au Grand Angoulême qui regroupe 38 communes et qui sur son ancien périmètre de 16 communes, pour 2,85 % de la surface du département de la Charente représente 29,83 % de sa population.
De 1973 à 2015, Soyaux était le chef-lieu de son propre canton.
Urbanisme
Typologie
Soyaux est une commune urbaine[Note 4],[18]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Angoulême, une agglomération intra-départementale regroupant 18 communes[21] et 109 055 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Angoulême, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 95 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].
La ville s'est étendue dans les années 1960, en particulier le Champ de Manœuvre, sur un ancien terrain d'entraînement de l'armée, qui a déménagé aux Brandes de Soyaux, ce qui a permis d'édifier l'un des grands ensembles d'habitation de l'agglomération. Le Champ de Manœuvre est classé zone urbaine sensible depuis 2004[26] et groupe 4 600 habitants[27]. Il est l'objet en 2009-2011 d'un vaste programme de rénovation urbaine[28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (38,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (39,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,3 %), zones urbanisées (25,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (10,8 %), terres arables (8,1 %), prairies (6,1 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Jumelages
Politique environnementale
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué trois fleurs à la commune[31].
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2018, la commune comptait 9 553 habitants[Note 6], en augmentation de 2 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
En 2009, Soyaux comptait 9 959 habitants (soit une baisse de 3 % par rapport à 1999). La commune occupait le 1 005e rang au niveau national, alors qu'elle était au 876e en 1999, et le 3e au niveau départemental sur 404 communes.
Au début du XXIe siècle, les modalités de recensement ont été modifiées par loi du , dite loi de démocratie de proximité[36], afin de permettre, après une période transitoire courant de 2004 à 2008, la publication annuelle de la population légale des différentes circonscriptions administratives françaises.
Pour les communes dont la population est supérieure à 10 000 habitants, une enquête par sondage est effectuée chaque année, la totalité du territoire de ces communes est prise en compte au terme de la même période de cinq ans. La première population légale postérieure à celle de 1999 et s’inscrivant dans ce nouveau dispositif est entrée en vigueur au et correspond au recensement de l’année 2006[Note 7].
Le maximum de la population a été atteint en 1975 avec 12 717 habitants.
Pyramide des âges
Économie
Secteur tertiaire
La commune possède deux zones d'activités, la zone de Recoux au nord, et la zone de la Croix Blanche à l'est, avec entre autres une imprimerie Rotanotice (80 salariés) et d'emballage plastique (45 employés)[27] ainsi que la caisse régionale du Crédit agricole Charente-Périgord (170 employés)[39],[40].
Commerces
La commune possède une zone commerciale importante, le parc commercial de la Croix Blanche, avec un des deux premiers hypermarchés de l'agglomération, construit en 1971. Appelé Rendez-Vous, il s'appelle depuis les années 1990 Carrefour.
Il y a aussi Conforama, Jardiland et Leroy Merlin.
En 2013, une nouvelle zone commerciale, la Jaufertie, a été inaugurée face au centre clinical. De nombreuses enseignes y sont présentes telles que Auchan Drive, Flunch, Electrot Depot, Coiff'n Co...
Le centre commercial du Champ de Manœuvre offre aux habitants de nombreux commerces de proximité (alimentation, boulangerie, vêtement, pharmacies, auto-écoles, coiffure, tabac, presse).
L'avenue du Général-de-Gaulle, artère principale de la ville (route de Périgueux), offre aussi de nombreux commerces.
Il y a aussi deux marchés de plein-air, place Lucien-Petit et place Jean-Jacques-Rousseau[40].
Revenu de la population
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 14 647 €, ce qui plaçait Soyaux au 27 585e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[41].
Équipements, services et vie locale
Enseignement
Soyaux possède deux collèges, Romain-Rolland et Pierre-Mendès-France, et un lycée public, le lycée professionnel Jean-Albert-Grégoire[27],[40].
En 2011, le collège Pierre-Mendès-France 555 élèves répartis dans 23 classes (dont une UPI), et le collège Romain-Rolland accueille 221 élèves répartis dans 13 classes (dont une SEGPA)[42].
Il y a aussi cinq écoles élémentaires (Célestin-Freinet, Édouard-Herriot, Jean-Monnet, Jean-Moulin et l'école du bourg) et cinq écoles maternelles publiques (Charles-Perrault, Jule-Victoire-Daubie, Paul-Éluard, Pauline-Kergomard, Saint-Exupéry)[43].
Équipements sportifs
La commune offre de nombreux équipements sportifs[40] :
- 5 stades
- 4 gymnases
- salle de danse
- salle de boxe
- tennis : 3 courts extérieurs et 3 courts couverts
- piste de bicross
- équipement de proximité
- site d'escalade naturel, à la Font Noire
- skate parc
- parcours sportif
Manifestations et associations sportives
- ASJ Soyaux-Charente, club de football féminin Français, fondé en 1968
- Club de rugby était le Rugby Club de Soyaux mais a fusionné en avec celui d'Angoulême (le Sporting club d'Angoulême) qui s'appelle maintenant le Soyaux Angoulême XV Charente[44].
- AS BB Soyaux (Association sportive basket-ball de Soyaux) est le club de basket-ball (mixte) de la commune, fondé en 1993
- De nombreuses associations et amicales pratiquent des activités sportives de tout genre (karaté, football, badminton, danse, gymnastique, judo, boxe, randonnée, etc.)[40].
Santé
Cultes
- Culte catholique : messe hebdomadaire à l'église Saint-Mathieu le samedi à 18 h 30, et dimanche à 11 h en alternance avec Saint-Joseph-l'Artisan[46].
- Culte musulman : le vendredi, à la nouvelle mosquée Fath El Mominine, construite en 2008, une des trois de Charente[Note 8],[47].
Transports urbains
Ils sont assurés par les transports en commun d'Angoulême qui desservent l'agglomération, les lignes no 3, 5, 6, 25, D. Les lignes scolaires sont 57, 58, 59, 66[48].
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Soyaux possède une belle église romane rénovée récemment, l'église de Saint-Mathieu, située au bourg. Elle fut édifiée au cours de la deuxième moitié du XIIe siècle et elle est inscrite monument historique depuis 1949[49].
- Vue générale.
- Le clocher, à l'arrière.
- L'intérieur.
- Sculptures médiévales et niche.
Patrimoine civil
Le logis de Frégeneuil qui présente une longue façade à un étage du XVIIIe siècle se terminant au centre par un fronton triangulaire et des dépendances du XVIIe siècle. Il a été inscrit monument historique le [50].
Le logis de Montboulard : cette ferme fortifiée au corps de logis rectangulaire flanqué d'une tour carrée et d'une échauguette couverte en poivrière daterait du XVe siècle.
Patrimoine environnemental
Soyaux possède de nombreux lavoirs et fontaines, dont la fontaine Charlemagne et la Font du Cerisier au bas du hameau du Pétureau.
- Fontaine Charlemagne.
- Font du Cerisier.
- Fontaine d'Antornac.
- Le jardin des senteurs et saveurs.
- Le Jardin des senteurs et saveurs (allée de la Combe Cailloux, près du vieux bourg) a été réalisé par la mairie en 2004. Il contient :
- 10 espèces et variétés de rosiers anciens ;
- 14 espèces et variétés de plantes grimpantes odorantes ;
- 14 espèces et variétés d'arbustes à fruits ;
- 1 collection de santolines ;
- 1 collection de lavandes ;
- 20 espèces et variétés d'arbustes de senteur ;
- 46 espèces et variétés de plantes aromatiques.
Ouvert toute l'année, son accès est gratuit[51].
- Aire de loisirs Les Brandes sur l'emplacement de l'ancien zoo est ouverte depuis le . Sur 7 ha de terrain boisé on trouve des places de pique-nique et des jeux.
- Les Brandes de Soyaux un ancien terrain militaire de 70 ha de landes protégées. La ville y a emménagé un sentier de découverte pédagogique d'une longueur de 4,5 km qui permet de découvrir la faune et flore remarquable du site. Il a été inauguré le [52].
- L'aire de loisirs des Brandes
- Terrain de jeux sur l'aire de loisir des Brandes.
- Le sentier de découverte des Brandes.
- L'aven des cavernes où passe le sentier des Brandes.
Culture
- Le centre Henri-Matisse permet de nombreuses expositions ainsi que des représentations théâtrales[40].
Galerie photos
- Le château d'eau.
- Construction du viaduc de l'Anguienne en 2003.
- Les tours de Soyaux vues depuis Angoulême.
Personnalités liées à la commune
- Gautier Gibouin, né en 1989 à Soyaux, joueur international espagnol de rugby à XV.
- François Bureloup, né en 1969 à Soyaux, comédien.
- Corinne Diacre, sélectionneuse de l'équipe de France de football, a habité Soyaux pendant son adolescence[53]
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Le Santonien n'apparaît ensuite que bien plus au sud-ouest, à partir de Fouquebrune.
- Avant les repeuplements du XVe siècle à la suite des ravages de la guerre de Cent Ans en Aquitaine, Angoumois et Saintonge étaient en langue d'oc et la toponymie dans les Charentes en garde de nombreuses traces.
- La voie antique d'Angoulême à Périgueux, embranchement du chemin Boisné, passait au sud de la vallée de l'Anguienne.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Par convention dans Wikipédia, et afin de permettre une comparaison correcte entre des recensements espacés d’une période de 5 ans, le principe a été retenu, pour les populations légales postérieures à 1999 de n’afficher dans le tableau des recensements que les populations correspondant aux années 2006, 2011, 2016, etc ainsi que la dernière population légale publiée par l’INSEE. Dans le graphique sont par contre représentés l’ensemble des populations légales connues.
- Angoulême-Basseau, Cognac, Soyaux
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Carte IGN sous Géoportail
- Forme ancienne conservée dans le nom de la rue
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 382
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille d'Angoulême », sur Infoterre, (consulté le )
- Carte du BRGM sous Géoportail
- « Cognac, Charente(16), 30m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le )
- Jean Nanglard, Cartulaire de l'église d'Angoulême, t. IX, Bulletins et mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente, imprimerie G.Chasseignac, (1re éd. 1180), 296 p. (lire en ligne), p. 287
- Jean Nanglard, Livre des fiefs de Guillaume de Blaye, évêque d'Angoulême [« Liber feodorum »], t. 5, Société archéologique et historique de la Charente, (1re éd. 1273), 404 p. (lire en ligne), p. 60,64,393
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 664.
- FEW, XII, 479 a
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 3 : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 195), , 1852 p. (lire en ligne), p. 1447.
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Site du CNRTL : étymologie de "sureau"
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 227
- Jean-Hippolyte Michon (préf. Bruno Sépulchre), Statistique monumentale de la Charente, Paris, Derache, (réimpr. 1980), 334 p. (lire en ligne), p. 335
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
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- « Unité urbaine 2020 d'Angoulême », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
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- Roger Brunet, « Soyaux », France, le trésor des régions, (consulté le )
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- « Site de la mairie, villes jumelées »(Archive • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?)
- Site des villes et villages fleuris, consulté le 7 février 2021.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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- Site de la commune
- « CC-Résumé statistique/com,dep,zone empl », sur site de l'Insee (consulté le )
- Site de l'inspection académique de la Charente, « Collèges » (consulté le )
- Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
- Journal Sud Ouest, « Rugby, fédérale 3 : Soyaux et Angoulême », (consulté le )
- « Centre clinical de Soyaux », (consulté le )
- « Messes à Soyaux », MesseInfo, (consulté le )
- « Le ramadan des étals aux mosquées », Journal Charente libre du 11 août 2010 (consulté le )
- « Société de transport du Grand Angoulême (STGA) », (consulté le )
- « Église de Soyaux », notice no PA00104520, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Logis de Frégeneuil », notice no PA16000005, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Jardin des Senteurs et Saveurs », Gralon.net, (consulté le )
- Site de la ville de Soyaux
- AFP, « Sur les traces de Diacre à Soyaux », L'Express, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel de la ville de Soyaux
- Ressources relatives aux organisations :
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative à la musique :
- (en) MusicBrainz
- Institut Géographique National (archive) pour les coordonnées géographiques, altitudes mini et maxi et superficie de l'infobox.
- Catillus Carol, « Soyaux », (consulté le )
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