Serralongue

Serralongue est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.

Serralongue

Vue générale.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes du Haut Vallespir
Maire
Mandat
Philippe Juanola
2020-2026
Code postal 66230
Code commune 66194
Démographie
Gentilé Serralonguais, Serralonguaises
Population
municipale
223 hab. (2018 )
Densité 9,7 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 23′ 54″ nord, 2° 33′ 23″ est
Altitude Min. 478 m
Max. 1 407 m
Superficie 23,04 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Serralongue
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Serralongue
Géolocalisation sur la carte : France
Serralongue
Géolocalisation sur la carte : France
Serralongue

    Ses habitants sont appelés les Serralongais.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Serralongue se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)[1].

    Elle se situe à 43 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 19 km de Céret[3], sous-préfecture, et à 13 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[4], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Amélie-les-Bains-Palalda[1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Le Tech (1,7 km), Montferrer (4,6 km), Saint-Laurent-de-Cerdans (4,9 km), Lamanère (5,1 km), Prats-de-Mollo-la-Preste (6,3 km), Corsavy (7,9 km), Coustouges (8,4 km), Arles-sur-Tech (9,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Serralongue fait partie du Vallespir, ancienne vicomté (englobée au Moyen Âge dans la vicomté de Castelnou), rattachée à la France par le traité des Pyrénées (1659) et correspondant approximativement à la vallée du Tech, de sa source jusqu'à Céret[6].

    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    Vue d'ensemble sur Serralongue

    La superficie est de 2 207 ha. La commune est en moyenne à 720 m d'altitude, près de la frontière franco-espagnole (à 25 km par le Col d'Ares).

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[9].

    Le village est situé sur la rive droite de la vallée du Tech et fait face au flanc sud du massif du Canigou.

    Hydrographie

    Serralongue domine les vallées du Rianiol (Castell) et du Lamanère.

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Une ZNIEFF de type 2[Note 2] est recensée sur la commune[10] : « le Vallespir » (47 344 ha), couvrant 18 communes du département[11].

    Urbanisme

    Typologie

    Serralongue est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[12],[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (88,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (76,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (12,9 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), prairies (2,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2 %)[17].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Serrallonga[18].

    En catalan, serra et serrat s'appliquent à des collines et à des petites montagnes allongées (chaînes) ; longa (longue) est un renforcement de l'allongement.

    Histoire

    Monument aux morts

    Le site de Serralongue (Serra longa la « longue montagne ») est occupé dès le Xe siècle par un château. Ce château est la possession d'une puissante famille seigneuriale, celle des seigneurs de Corsavy. Au cours du XIIIe siècle, cette famille se divise et l'un des rameaux, installé à Serralongue, en prend le nom. Le château de Serralongue voit lui son nom devenir Cabrenç, mais le nom du village et de la famille reste Serralongue. La famille de Serralongue se distingue lors de la croisade d'Aragon en 1284 en prenant le parti de Pierre III d'Aragon contre Philippe III de France et Jacques II de Majorque. Ce dernier, suzerain légitime de Serralongue, tente en vain de réduire la forteresse au cours des dernières années du XIIIe siècle. La seigneurie de Serralongue-Cabrenç passe au XIVe siècle à la famille de Rocabertí, puis change encore de mains au cours de l'époque moderne. Son dernier possesseur avant la révolution de 1789 est Abdon-Sennen de Ros. À cette époque, le château de Cabrenç est déjà abandonné depuis longtemps et Serralongue n'est qu'un petit village de montagne.[réf. nécessaire]

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
             
    mars 2001 En cours Jean-Marie Bosch[19],[20],[21]    
             

    Politique environnementale

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1378 1553 1709 1720 1730 1767 1774 1789 1790
    50 f23 f81 f76 f88 f565 H74 f115 f559 H
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Note :

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

    En 2018, la commune comptait 223 habitants[Note 4], en diminution de 0,89 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    400555641715775806808886900
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    872778792812743707763756782
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    750780791648603542461413391
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    316244206205210238262230230
    2018 - - - - - - - -
    223--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[27] 1975[27] 1982[27] 1990[27] 1999[27] 2006[28] 2009[29] 2013[30]
    Rang de la commune dans le département 127 133 141 135 133 133 135 139
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : [31] ;
    • Foire : 1er dimanche de novembre[31].

    Sports

    • Golf 18 trous, équitation, gymnastique, pétanque, court de tennis

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 22 413 [32].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Les éléments notable du patrimoine de Serralongue sont les suivants[31] :

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'argent à la chèvre passante d'or, surmontée de trois tours mal ordonnées de gueules, ouvertes et ajourées du champ.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Serralongue », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Serralongue et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Serralongue et Céret », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Serralongue et Amélie-les-Bains-Palalda », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Serralongue », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 227-228.
    7. Carte IGN sous Géoportail
    8. Institut cartographique de Catalogne, « Visualisateur cartographique Vissir » (consulté le ).
    9. « Plan séisme » (consulté le ).
    10. « Liste des ZNIEFF de la commune de Serralongue », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    11. « ZNIEFF « le Vallespir » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    12. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    13. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    14. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    16. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    18. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
    19. Jean-Marie Bosch fit partie des 500 élus qui ont parrainé la candidature de Frédéric Nihous à l'élection présidentielle de 2007, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République.
    20. Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
    21. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
    22. Villes et Villages Fleuris
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    29. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    30. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    31. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
    32. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    33. « Eglise Sainte-Marie », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    34. Site du musée
    • Portail des communes de France
    • Portail des pays catalans
    • Portail des Pyrénées
    • Portail des Pyrénées-Orientales
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.