Samer

Samer, prononcé Samé [sa.me], est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Cet article possède un paronyme, voir Sa mère.

Samer

L'église Saint-Martin.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Boulogne-sur-Mer
Intercommunalité Communauté de communes de Desvres-Samer
Maire
Mandat
Claude Bailly
2020-2026
Code postal 62830
Code commune 62773
Démographie
Gentilé Samériens
Population
municipale
4 611 hab. (2018 )
Densité 275 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 38′ 25″ nord, 1° 44′ 46″ est
Altitude Min. 12 m
Max. 199 m
Superficie 16,78 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Samer
(ville-centre)
Aire d'attraction Boulogne-sur-Mer
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Desvres
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Samer
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Samer
Géolocalisation sur la carte : France
Samer
Géolocalisation sur la carte : France
Samer
Liens
Site web ville-samer.fr

    Géographie

    La commune fait partie du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale, dans le Boulonnais. L'occupation du sol est ainsi divisée entre des parties agricoles intégrées dans la maille bocagère du Boulonnais, les parties forestières au sud, et les zones urbanisées.

    À 16 km au sud-est de Boulogne-sur-Mer, Samer est dans l'influence directe de cette agglomération, mais la commune fait également office de pôle secondaire. Longtemps plus petite que le pôle voisin de Desvres (à environ 10 km et 10 min via la RD 52), Samer tend aujourd'hui à augmenter son influence localement.

    Accès et transports

    Samer est située sur la route départementale 901 (ex-RN 1), au trafic important (plus de 4300 véhicules par jour en 2004, avec 13 % de poids lourds[1]). Les routes départementales 52 et 215 traversent également la commune.

    Deux échangeurs autoroutiers de l'A16 sont rapidement accessibles de la commune (Neufchâtel et Isques).

    La commune est également maillée par cinq sentiers de randonnées, un chemin de grande randonnée (GR 127A), deux itinéraires cyclo-touristiques ainsi que des venelles.

    Chemin de fer : la ligne de Saint-Omer à Hesdigneul traverse la commune, elle est utilisée par des trains de marchandises sur cette section de Desvres à Hesdigneul. L'ancienne gare de Samer est fermée au service des voyageurs depuis 1968[2].

    Géologie et topographie

    La topographie de la commune est vallonnée, les rues du bourg sont marquées par des pentes importantes.

    Hydrographie

    Le territoire appartient au bassin Artois-Picardie. Du fait de sa géologie particulière et de son étendue, le territoire présente de nombreuses sources et au moins 18 cours d'eau inclus dans le bassin de la Liane (qui marque la limite nord du périmètre communal). Les trois affluents principaux de ce fleuve sont l'Erdre, le ruisseau de Bois-l'Abbé et le ruisseau de Wierre-au-Bois[1].

    Certaines zones sont soumises à des risques d'inondations, un PPRI a été approuvé le [1]. La commune est reconnue en état de catastrophe naturelle à la suite des inondations et coulées de boues du 1er au [3].

    Urbanisation et habitat

    Si le centre du bourg est composé de maisons accolées, l'habitat en périphérie est largement dominé par des maisons individuelles, dont certaines sont très visibles du fait des pentes dans le paysage depuis les collines voisines.

    Le taux d'occupation était de 2,6 personnes par ménage en 2006, et on comptait 1 399 logements, dont 64 appartements en 2007[4].

    Communes limitrophes

    Toponymie

    Jusqu'au VIIe siècle, avant la fondation de l'abbaye en 688, appelée Area et qui prit le nom de saint Wulmer après sa mort en 697, le village était connu sous le nom de Sylvacius ou Sylviacum[5]. La terminaison de ce nom, vraisemblablement gauloise, signifie « pays de bois » du fait que la contrée était l’extension de la forêt de Boulogne.

    À partir du XIe siècle, le village est attesté sous le nom de Sanctus Vlmarus, qui se vit contracté vers la fin du XIIIe siècle en Saumer :

    Sanctus Vlmarus (1112), Villa Sancti Vulmari (1145), Sanctus Wulmarus de Nemore (1216), Sanctus Ulmarus in Nemore (1259), Saumer (1298), Saint Saumer et Sanmer (XIIIe siècle), Saint-Saumuer ou Bois (1300), Sanctus Ulmerus in Bosco (1316), Saumer-ou-Bois (1320), Saint-Ulemier-au-Bois et Saint-Wlmer-ou-Bos (XIVe siècle), Saumer-en-Bos (1407), Saint-Sammer (1415), Saulmer (1450), Saumer-aux-Bois (1559), Sameracum (1576), Saulmerium (XVIIe siècle)[6].

    St-Wulmaars en flamand[7]. Saint Wulmar en français.

    Bien qu'aujourd'hui les habitants de Samer s'appellent les Samériens, un nom jeté (nom j'té ou surpichet en picard), qui renvoie à une légende locale, leur est toujours donné localement : ches maqueux d'biques d'Samé les mangeurs de biches de Samer »).

    Histoire

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    L’origine de Samer est très ancienne : il fut découvert, dans les environs, de nombreux cimetières que les archéologues font remonter au temps de Mérovée.

    Au IXe siècle, lors des invasions normandes, l’abbaye fut détruite, ainsi que celle de Wierre-au-Bois. Cette dernière ne put se relever de ses ruines. Quant à celle de Samer, il faut attendre 200 ans pour les premières restaurations. À cette époque, l’abbaye fut connue sous le nom de Saint-Wulmer-au-Bois. Les comtes de Boulogne furent les bienfaiteurs de ce monastère. Ils contribuèrent au relèvement de cet établissement. Plusieurs d’entre eux y choisirent leur sépulture, notamment Eustache II, mari de Saint-Ide, dont l’un des fils est Godefroy de Bouillon.

    En 1107, le comte Eustache III de Boulogne, en accord avec l'évêque de Thérouanne, Jean Ier de Warneton, et l'abbé Lambert de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer, décident de soumettre à la réforme de saint Hugues, abbé de Cluny, l'abbaye Saint-Wulmer. C’est une période de prospérité pour l'abbaye. Plusieurs chartes de privilèges et de protections sont établies par les comtes de Boulogne.

    En 1112, le bourg avait acquis assez d’importance ; on y tient une fête annuelle le jour de l’exaltation de la Sainte-Croix le . L’abbaye possédait de nombreuses propriétés. Les comtes de Boulogne s’étant réservé le droit de chasser sur les terres de l’abbaye, ce qui donne une explication éventuelle de l’origine du blason de Samer.

    Au XIIIe siècle, le bourg connut un personnage historique, Eustache le moine. Il entra comme moine à l’abbaye de Samer et termina sa vie comme pirate. La guerre de Cent Ans causa à nouveau de grands ravages à l’abbaye. Le bourg fut détruit par les soldats d'Édouard III, après la bataille de Crécy en 1346, et les comtes de Warwick et de Kent y mirent le feu vers 1412. En 1540, les Anglais détruisirent de nouveau le bourg.

    Au XVIe siècle, les religieux adoptèrent la réforme de la Congrégation de Saint-Maur. À la veille de la Révolution, il restait sept religieux au monastère.

    C’est à cette période qu’est née la légende d’un trésor caché par les religieux dans un souterrain lors d’une fuite. Vers 1789, des industries existaient à Samer, notamment la fabrication de chaux, de tuiles et de poteries. Durant la Révolution, le désordre commença à Samer et ses environs. Durant la première partie de la Révolution, les hommes élus ne manquaient jamais d’inaugurer une nouveauté politique sans la mettre sous la protection religieuse. Mais la tourmente se formait, et l’Église fut mise hors la loi. Il fallut attendre 1795 pour que le culte catholique soit de nouveau autorisé.

    Le , un arrêté reconnaissant l'état de catastrophe naturelle sécheresse a été pris, pour onze communes du Pas-de-Calais, dont Samer, afin que puisse avoir lieu l'indemnisation par les assurances des cas de maisons ou bâtiments fissurés à la suite du retrait-gonflement des argiles[8].

    Politique et administration

    Samer dans son canton et dans l'arrondissement de Boulogne-sur-Mer.

    Liste des maires successifs

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1959 1989 Jean Basilien    
    1989 2006 Yves Dorée[9]   Médecin
    2006 En cours Claude Bailly
    Réélu pour le mandat 2020-2026[10]
    DVG Réélu pour le mandat 2014-2020[11],[12]

    Découpages administratifs

    Samer faisait partie de la communauté de communes du Pays de Samer. Cette intercommunalité, inférieure à 10 000 habitants, a fusionné en avec l'intercommunalité du Pays de la faïence de Desvres pour former la communauté de communes de Desvres - Samer.

    Samer est intégrée dans le Pays Boulonnais.

    Urbanisme

    Typologie

    Samer est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Samer, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[16] et 4 722 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[17],[18].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 80 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].

    Le territoire communal est intégré dans celui du SCOT du Boulonnais.

    Un plan local d'urbanisme a été arrêté le . L'objectif de croissance annoncé est de 27 à 30 logements par an, ce qui correspond à une population communale d'environ 4 000 habitants à échéance du PLU. La surface totale de zones à urbaniser est de 60 ha (39,1 à vocation d'habitat, 10,8 à vocation industrielle et 10,1 à vocation artisanale)[1]. Cela correspond à une augmentation de l'artificialisation des sols de 3,58 %.

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (75,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (34,2 %), zones agricoles hétérogènes (31,3 %), forêts (17,6 %), zones urbanisées (12 %), prairies (5 %)[21].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].

    Environnement

    La partie nord de la commune est incluse dans la ZNIEFF (zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique) de type 2 no 50 : complexe bocager du Bas Boulonnais et de la Liane. La partie sud est classée en ZNIEFF de type 2 no 35 : Cuesta du Boulonnais entre Neufchatel - Hardelot et Colembert. Dans la partie sud-est existe également une ZNIEFF de type 1 no 035-04 : Bois de l'Eperche, coteau de Longfossé et pelouse du Mollinet. Cet élément est également dans un périmètre plus restreint zone Natura 2000. Une réserve naturelle volontaire existe également sur la commune.

    La commune est concernée par le SDAGE (schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux) Artois - Picardie ainsi que par le SAGE (schéma d'aménagement et de gestion des eaux) du boulonnais.

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[24].

    En 2018, la commune comptait 4 611 habitants[Note 3], en augmentation de 15,77 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6861 7221 7181 9381 8952 1442 1952 2312 182
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9841 9791 9571 9762 0562 1482 1582 1302 164
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 1872 1582 1562 1312 1852 2732 3222 5332 455
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 5632 6752 8452 9303 0263 1053 3773 7124 245
    2018 - - - - - - - -
    4 611--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (19,5 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,8 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 49,2 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,3 %, 15 à 29 ans = 19,3 %, 30 à 44 ans = 22,7 %, 45 à 59 ans = 19 %, plus de 60 ans = 16,7 %) ;
    • 50,8 % de femmes (0 à 14 ans = 19,4 %, 15 à 29 ans = 18,3 %, 30 à 44 ans = 22 %, 45 à 59 ans = 18,1 %, plus de 60 ans = 22,3 %).
    Pyramide des âges à Samer en 2007 en pourcentage[27]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,6 
    5,1 
    75 à 89 ans
    7,0 
    11,4 
    60 à 74 ans
    14,7 
    19,0 
    45 à 59 ans
    18,1 
    22,7 
    30 à 44 ans
    22,0 
    19,3 
    15 à 29 ans
    18,3 
    22,3 
    0 à 14 ans
    19,4 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[28]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Économie

    Agriculture

    En 2005, 20 exploitants sont recensées sur la commune (vaches laitières mais également porcs, fraises et céréales).

    Industries et commerces

    Le nombre d'ouvriers est important sur la commune, le commerce de proximité également.

    On compte quatre usines sur Samer en 2007 :

    • BiC - Conté, implantée sur deux sites ;
    • une entreprise de structures béton préfabriquées ;
    • SPECITUBES, entreprise réalisant des tubes de précision ;
    • une entreprise spécialisée dans le découpage et le commerce de films plastiques.

    Tourisme

    L'activité touristique prend plusieurs formes : tourisme culturel avec deux musées ainsi qu'un riche patrimoine bâti, tourisme vert (produits de terroir et randonnées). Un office du tourisme est présent sur la commune, qui compte plusieurs structures d'accueil (gîtes, chambres d'hôtes, camping).

    Vie locale

    Enseignement

    • collège
    • école
    • pôle petite enfance

    Santé

    Hôpital à Boulogne-sur-Mer, clinique à Saint-Martin-Boulogne.

    Gestion des déchets

    La station d'épuration de Samer (au lieu-dit Letoquoi) a une capacité de 4000 équivalents habitants (pour 95 % des eaux usées générées par les constructions de la ville). Six postes de refoulement sont également situés sur le territoire. Les 5 % restants correspondent à des constructions écartées, gérées en assainissement autonome en 2007[1].

    La gestion des déchets ménagers est une compétence de la communauté de communes, qui a mis en place un tri sélectif.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Spécialités locales

    La fraise de Samer est réputée au niveau régional. Une journée la célèbre annuellement. On compte environ 30 producteurs de fraises à Samer. Pour la plupart des producteurs, cette activité représente un complément de revenus. Seuls 4 ou 5 producteurs présentent des surfaces en production de fraises plus importantes.

    Deux fromages portent par ailleurs le nom de la ville : le pavé aux Algues de Samer et le Vieux Samer.

    La blanque jument

    C'est à Samer qu'aurait été aperçue la maléfique Blanque jument, qui répand la terreur dès le coucher du soleil.

    Les « maqueux d'biques »

    Le sobriquet de maqueux d'biques de Samé mangeurs de biches de Samer ») que l'on donne aux habitants de la commune tient son origine d'une légende locale, datant du XIIIe siècle, qui raconte qu'une année, le , jour de l’Invention de la Sainte Croix, une biche et son faon sortirent de la forêt avoisinante, et allèrent jusqu'à la porte de l’abbaye. Les deux « biques » rejoignirent la procession conduite par les gens du village, y prirent place et la suivirent. De tous les côtés, accoururent des gens des villages alentour pour admirer le prodige. Quand la procession prit fin, la biche alla attendre à la porte de l’église, tandis que son faon regagna la forêt. Cette biche fut ensuite soignée, nourrie et engraissée par les gens du village pendant un certain temps pour enfin être mise à mort, et donnée aux pauvres et nécessiteux du village afin qu’ils s’en nourrissent.

    L’année suivante, le même jour, une biche revint suivre la procession, accompagnée d’un nouveau faon, et ceci se répéta tous les ans pendant plusieurs siècles, jusqu'à une année où, ni biche, ni faon, ne regagnèrent la forêt, car ils furent tous deux mangés, ce qui mit fin au miracle, qui ne se reproduisit plus jamais à compter de ce jour.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D'or à deux crosses de sable adossées et passées en sautoir, cantonnées en chef d'un rencontre de cerf du même, aux flancs et en pointe de trois tourteaux de gueules[31].
    Détails
    Armes de l'abbaye Saint-Wulmer de Samer.

    Adopté par la commune.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. rapport de présentation du plan local d'urbanisme, juillet 2007
    2. Site CFTVA : « Histoire de la ligne », dans Chemin de fer touristique de la vallée de l'Aa et le chemin de fer lire (consulté le 8 octobre 2013)
    3. « Intempéries de fin octobre : 30 premières communes en état de catastrophe naturelle », La Voix du Nord, (lire en ligne).
    4. Logements à Samer, Insee, 2007
    5. Légendaire de la morinie ou Vie des saints de l'ancien diocèse de Thérouanne (Ypres, Saint-Omer, Boulogne) - Berger frères, 1850 -
    6. Auguste de Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 352.
    7. Centre de Recherche généalogique Flandre-Artois
    8. Christian Canivez, « Nos habitats sont-ils adaptés à la nouvelle donne climatique ?», dans La Voix du Nord du 31 juillet 2019, p. 3.
    9. « Samer: Yves Dorée chevalier dans l’ordre du Mérite : L’ancien maire de Samer a été distingué par décret du président de la République », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    10. https://reader.cafeyn.co/fr/1926576/21597855
    11. Romain Douchain, « Samer: un élu bâtisseur qui n’a pas terminé d’aménager pour faire grandir sa ville : Les deux piliers de l’action de Claude Bailly, maire « aménageur » comme il se définit, ont été le logement et l’emploi. « Et j’ai tenu mes engagements » clame l’élu décidé à rempiler pour six ans. Et sans avoir l’intention, comme on lui prête, de lâcher la barre en cours de mandat. « Je me représente car je n’ai pas fini » », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    12. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Unité urbaine 2020 de Samer », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    17. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    18. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Boulogne-sur-Mer », sur insee.fr (consulté le ).
    20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    21. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    22. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    23. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    24. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    25. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    27. « Évolution et structure de la population à Samer en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    28. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
    29. « Église », notice no PA00108427, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    30. « Ensemble de 7 verrières », notice no IM62000978, base Palissy, ministère français de la Culture.
    31. « 62773 Samer (Pas-de-Calais) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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