Salviac
Salviac est une commune française, située dans le département du Lot, en région Occitanie.
Ne doit pas être confondu avec Pierre Salviac.
Salviac | |||||
Hôtel de ville. | |||||
Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Lot | ||||
Arrondissement | Gourdon | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Cazals-Salviac (siège) |
||||
Maire Mandat |
François Dols 2020-2026 |
||||
Code postal | 46340 | ||||
Code commune | 46297 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
1 208 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 40′ 55″ nord, 1° 15′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 124 m Max. 307 m |
||||
Superficie | 29,61 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Gourdon (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Gourdon | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Lot
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
| |||||
Liens | |||||
Site web | www.salviac46.fr | ||||
Géographie
Le territoire de la commune de Salviac est situé dans la Bouriane. Sa localité chef-lieu se trouve sur le Céou (ruisseau de Luziers affluent de l'Ourajoux) et sur la route nationale 673 entre Cazals et Gourdon
Communes limitrophes
Salviac est limitrophe de huit autres communes, dont trois dans le département de la Dordogne.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cazals - Dde », sur la commune de Cazals, mise en service en 1959[6]et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 940,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 11 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[10], à 12,7 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[12].
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[13],[14].
La commune fait partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258 ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[15],[16].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[17] : les « bois et pelouses sèches des collines d'Albecassagne » (643 ha), couvrant 3 communes du département[18].
Urbanisme
Typologie
Salviac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[19],[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gourdon, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[22],[23].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (51,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,9 %), zones agricoles hétérogènes (38,8 %), prairies (10,4 %), zones urbanisées (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Le toponyme Salviac, d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme Salvius. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. Salviac désignait donc le domaine de Salvius[25].
Histoire
Au début du XIVe siècle, Philippe de Jehan (ou Jean), banquier à Cahors, est seigneur de Saliva. Sa fille, Sibylle de Jehan (vers 1337-avant 1367) épouse Pierre de Cazeton (vers 1330- ), seigneur de Caneton.
Celui-ci épouse en secondes noces en 1367 Dauphine de Gourdon Saint-Cirq (1340- ), fille de Jean Ier de Gourdon Saint-Cirq, seigneur de La Popie (vers 1320-vers 1390) dont il a eu Fontanier de Cazeton.
Fontanier a épousé Marguerite de Pelegry, d'où Marguerite de Cazeton, dame de Salviac, de Saint-Germain et de Léobard.
Par le mariage de cette dernière en 1438 avec Raymond-Bernard IV de Durfort (1390-1448), baron de Boissières, seigneur de Clermont-Dessus, avec Marguerite de Cazeton, Salviac appartenant à la famille de Durfort-Boissières.
Elle l'est restée jusqu'à la Révolution.
Politique et administration
La commune fait partie du Pays Bourian.
Liste des maires
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].
En 2018, la commune comptait 1 208 habitants[Note 6], en augmentation de 0,33 % par rapport à 2013 (Lot : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Jacques-le-Majeur, du XIIe siècle et XIIIe siècle avec des vitraux de la nef du XVIe siècle. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1913[30],[31]. Plusieurs objets sont référencés dans la base Palissy[30].
- Église Saint-Denis de Luziers. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1989[32],[33]. Quelques objets sont référencés dans la base Palissy[32].
- Chapelle Notre-Dame de l'Olm. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 1954[34]. Quelques objets sont référencés dans la base Palissy[34].
- Château de Lacoste inscrit au titre des monuments historiques en 1962[35].
- Musée du Machinisme Agricole et de l'Automobile.
- Musée des vieilles horloges.
- Dolmen du Pech Curet : dolmen simple composé de quatre orthostates latéraux (deux de chaque côté) délimitant une chambre sépulcrale de 2,90 mètres de long par 1,20 mètre de large ; le sol de la chambre était recouvert d'une unique dalle qui s'est fractionnée depuis. 44° 41′ 45″ N, 1° 17′ 12″ E
L'église Saint-Jacques-le-Majeur et le monument aux morts. La nef de l'église Saint-Jacques-le-Majeur. L'entrée du château de Lacoste L'église Saint-Denis de Luziers. La chapelle Notre-Dame de l'Olm.
Personnalités liées à la commune
- Abbé Paul Boisset (1917-2006), poète, compositeur, chanteur, et biographe du bienheureux Antoine Auriel-Constant, fut curé de Salviac.
- Émile Mompart (1898-1972), sculpteur aux convictions pacifistes et auteur de plusieurs monuments aux morts dans le département, est né à Salviac.
Mesures
Salviac disposait, au moins au XVIIIe siècle, de mesures faisant autorité, en concurrence avec celles de Cahors, notamment pour le poids des céréales.
Héraldique
Blason | D'argent à la croix de gueules, cantonnée de quatre têtes d'aigle de sable. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Cazals - Dde - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Salviac et Cazals », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Cazals - Dde - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Salviac et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
- « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
- « Réserve de biosphère du bassin de la Dordogne », sur mab-france.org (consulté le )
- « Bassin de la Dordogne - zone de transition - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Salviac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « bois et pelouses sèches des collines d'Albecassagne » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 123.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Église Saint-Jacques-le-Majeur », notice no PA00095256, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Patrimoines Midi-Pyrénées : église paroissiale Saint-Jacques-la-Majeur
- « Église de Luziers », notice no PA00095293, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Patrimoines Midi-Pyrénées : église paroissiale Saint-Denis
- « Chapelle Notre-Dame de l'Olm », notice no PA00095254, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Château de Lacoste », notice no PA00095255, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- Office de Tourisme Cazals Salviac
- Salviac sur le site de l'Institut géographique national
- Salviac sur le site de l'Insee
- Portail du Lot
- Portail des communes de France