Saligos

Saligos est depuis le , une commune nouvelle française située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie.

Saligos

Vue du bourg de Saligos.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hautes-Pyrénées
Arrondissement Argelès-Gazost
Intercommunalité Communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves
Maire
Mandat
René Nadau
2020-2026
Code postal 65120
Code commune 65399
Démographie
Gentilé Saligosiens
Population
municipale
104 hab. (2018)
Densité 23 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 53′ 37″ nord, 0° 01′ 10″ ouest
Altitude Min. 596 m
Max. 2 390 m
Superficie 4,51 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Luz-Saint-Sauveur
(banlieue)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Vallée des Gaves
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Saligos
Géolocalisation sur la carte : Hautes-Pyrénées
Saligos
Géolocalisation sur la carte : France
Saligos
Géolocalisation sur la carte : France
Saligos

    Elle est créée par la fusion des anciennes communes de Saligos et de Vizos[1].

    Géographie

    Localisation de Saligos dans le département des Hautes-Pyrénées.

    Localisation

    Commune de Bigorre située dans les Pyrénées, en Pays Toy.

    Communes limitrophes

    Carte de la commune de Saligos et des proches communes.
    Communes limitrophes de Saligos[2]
    Viscos Chèze
    Sazos Viey
    Sassis Esterre,
    Esquièze-Sère

    Géologie et relief

    Le sol est en présence de marbre scissile et d'ardoise argileuse[3].

    Hydrographie

    Le gave de Pau traverse la commune du sud au nord.
    Les ruisseaux de Barrancou de Sardey, de Vizos, de Hournède, de Bernède (tous affluents droit du gave de Pau) traversent la commune d'est en ouest.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat de montagne » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, la température décroît rapidement en fonction de l'altitude. On observe une nébulosité minimale en hiver et maximale en été. Les vents et les précipitations varient notablement selon le lieu[5].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[6]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[4]

    • Moyenne annuelle de température : 11 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 5,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 14,6 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 375 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Barèges Ville », sur la commune de Barèges, mise en service en 1944[9]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[10],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 8,9 °C et la hauteur de précipitations de 1 235,3 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Tarbes-Lourdes-Pyrénées », sur la commune d'Ossun, mise en service en 1946 et à 32 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 12,2 °C pour la période 1971-2000[13], à 12,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,9 °C pour 1991-2020[15].

    Voies de communication et transports

    Saligos est desservie par la route départementale D12.

    Vizos est desservie par la route départementale D172.

    Urbanisme

    Typologie

    Saligos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Luz-Saint-Sauveur, une agglomération intra-départementale regroupant 12 communes[19] et 2 263 habitants en 2018, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].

    Vue du bourg de Vizos.

    Logement

    En 2012, le nombre total de logements dans la commune est de 119[24].
    Parmi ces logements, 37,4 % sont des résidences principales, 62,6 % des résidences secondaires et 0 % des logements vacants.

    Toponymie

    Extrait de la carte de Cassini (entre 1756 et 1789) situant Saligos au nord de Luz-Saint-Sauveur.

    On trouvera les principales informations dans le Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées de Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[25] qui rapporte les dénominations historiques du village :

    Saligos

    Dénominations historiques :

    Étymologie : probablement du latin salica (= saulaie) avec le suffixe aquitain ossum.
    Nom occitan : Saligòs.

    Vizos

    Dénominations historiques :

    Nom occitan : Visòs.

    Histoire

    Le , Raymond Garcie VII dit Maziéres, seigneur de Castelloubon, échange avec Esquivat ou Assisvat de Chabannes ; comte de Bigorre ; la vallée de Baretge et ses dix-sept villages avec toutes ses appartenances[26]. Les contreparties de cet échange sont les terres de Préhac, Bages, Vier, Andrest et Troignan ainsi qu'une rente de vingt-trois sous morlans. Les dix-sept villages de la vallée de Barèges était alors regroupés en quatre vics, le vic du plan, le vic débat, le vic darrélaïgue et le vic de Labadsus. Saligos faisait partie du Vic du débat.

    • En 1598, une avalanche détruit la moitié des habitations,
    • En 1770, Jean-Joseph Expilly présente Saligos comme faisant partie du comté de Bigorre, diocèse et recette de Tarbes, parlement de Toulouse, intendance d'Auch, dans la vallée de Lavedan et avec 33 feux[27].

    Biodiversité

    En 1818, le baron Philippe Picot de Lapeyrouse cite la présence de Scapo subnodo ramoso[28].

    Cadastre napoléonien de Saligos

    Le plan cadastral napoléonien de Saligos est consultable sur le site des archives départementales des Hautes-Pyrénées[29].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie en 2016.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
             
    mars 1995 mars 2008 Jean-Jacques Poulou    
    mars 2008 en cours René Nadau    

    Historique administratif

    Pays et sénéchaussée de Bigorre, Lavedan, Vallée de Barèges, canton de Luz (depuis 1790)[30].

    Intercommunalité

    Saligos appartient à la communauté de communes Pyrénées Vallées des Gaves créée en et qui réunit 46 communes.

    Services publics

    Population et société

    Évolution démographique de la commune déléguée

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33],[Note 4].

    En 2014, la commune comptait 84 habitants, en diminution de −2,33 % par rapport à 2009 (Hautes-Pyrénées : −0,31 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

               Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    229192251188293297294287273
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    245232250238229220222198200
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    247223231166168147142123121
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2014
    1099991828480859384
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Évolution démographique de la commune nouvelle

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.

    En 2018, la commune comptait 104 habitants[Note 5].

    Évolution de la population  [modifier]
    2015 2016 2017 2018
    114110107104
    (Sources : Insee à partir de 2015[36].)

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Toulouse. Elle ne dispose plus d'école en 2016[37].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Passerelle.

    Héraldique

    Le lavoir de Vizos en 2016.

    Saligos

    Blasonnement :
    De sinople aux deux burèles ondées d'argent surmontées chacune d'une truite contournée du même, au chef d'or chargé d'une couronne comtale d'argent[38].
    Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).

    Vizos

    Blasonnement :
    D'azur à la barre d'argent ; au chef d'or chargé de trois branches de prunelier en bande, fruitées chacune de quatre pièces, le tout au naturel[39].
    Commentaires : ce blason est officiel (vérifié auprès de la mairie).

    Voir aussi

    Le monument aux morts municipal.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Arrêté préfectoral du 14 septembre 2016 ».
    2. Carte IGN sous Géoportail
    3. Pierre Bernard Palassou - Essai sur la minéralogie des Monts-Pyrénées - édité Chez Didot jeune, Libraire, 1784 - Lire en ligne.
    4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    5. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    6. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    7. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    8. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    9. « Station Météo-France Barèges Ville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    10. « Orthodromie entre Saligos et Barèges », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station Météo-France Barèges Ville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    12. « Orthodromie entre Saligos et Ossun », sur fr.distance.to (consulté le ).
    13. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Station météorologique de Tarbes-Lourdes-Pyrénées - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    16. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    18. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    19. « Unité urbaine 2020 de Luz-Saint-Sauveur », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    20. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    21. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    24. Insee : Rapport statistique communal pour la commune de Saligos
    25. Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348 p. (ISBN 2-9514810-1-2, notice BnF no FRBNF37213307)..
    26. M. Marie Armand Pascal d'Avezac - Essais historiques sur le Bigorre: accompagnés de remarques critiques, de pièces justificatives, de notices chronologiques et généalogiques, Volume 2 - Editeur J.M. Dossun, 1823 - Lire en ligne.
    27. Jean-Joseph Expilly - Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, Volume 6 - édité chez Desaint et Saillant, 1770 - Lire en ligne.
    28. Philippe-Isidore Picot de Lapeyrouse (baron) - Histoire abrégée des plantes des Pyrénées, et itinéraire des botanistes dans ces montagnes, Volume 2 - De l'Impr. de Bellegarrigue, éditeur, 1818 - Lire en ligne.
    29. Archives départementales des Hautes-Pyrénées : Plan cadastral de Saligos en 1835
    30. Archives départementales des Hautes-Pyrénées
    31. « Liste des juridictions compétentes pour Saligos », sur le site du ministère de la Justice (consulté le )
    32. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
    36. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2015, 2016, 2017 et 2018.
    37. « Annuaire : Résultats de recherche », sur le site du ministère de l'Éducation nationale (consulté le ).
    38. Passion Bigorre
    39. Passion Bigorre
    • Portail des communes de France
    • Portail des Pyrénées
    • Portail des Hautes-Pyrénées
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.