Saint-Paul-de-Tartas

Saint-Paul-de-Tartas est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Paul.

Saint-Paul-de-Tartas

Église Saint-Paul du XIIe siècle

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles
Maire
Mandat
Marie-Laure Mugnier
2020-2026
Code postal 43420
Code commune 43215
Démographie
Population
municipale
187 hab. (2018 )
Densité 6,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 16″ nord, 3° 54′ 27″ est
Altitude Min. 933 m
Max. 1 342 m
Superficie 27,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Velay volcanique
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Paul-de-Tartas
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Saint-Paul-de-Tartas
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Paul-de-Tartas
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Paul-de-Tartas

    Géographie

    La commune est située au sud de la Haute-Loire, proche de l'Ardèche et de la Lozère ; les communes limitrophes sont Barges, Saint-Arcons-de-Barges, landos, st etienne du vigan, coucouron (07), lavillatte (07) lesperon(07) et enfin Pradelles, l'un des plus beaux villages de France. Saint-Paul-de-Tartas est situé à 27 km au sud-est du Puy-en-Velay la plus grande ville des environs.

    Elle est arrosée de nombreux cours d'eau, dont la Méjeanne, affluent de la rive gauche de la Loire, et des ruisseaux des Fayes, du Mas, du Passadoux, du Rayol, du Traversier, de la Villette, etc.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Paul-de-Tartas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,3 %), zones agricoles hétérogènes (35,4 %), forêts (23,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 260, alors qu'il était de 260 en 2013 et de 248 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 33,8 % étaient des résidences principales, 65 % des résidences secondaires et 1,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,9 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Paul-de-Tartas en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (65 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,9 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Saint-Paul-de-Tartas en 2018.
    Typologie Saint-Paul-de-Tartas[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 33,8 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 65 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 1,2 12,4 8,2

    Histoire

    Le village s'est développé autour d'un prieuré qui dépendait de l'abbaye de la Chaise-Dieu.

    Au Moyen Âge, Saint-Paul-de-Tartas faisait partie du bailliage du Vivarais administré jusqu'en 1320 par celui du Velay. En 1606, Henri IV rattacha ces paroisses au nouveau bailliage de Villeneuve-de-Berg, qui devint sénéchaussée en mai 1780[8].

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Mont-de-Tartas ou simplement Tartas[9].

    Héraldique

    Blason
    De gueules à une crosse d'argent passée en sautoir avec une épée renversée du même, garnie d'or, au chef cousu d'azur chargé d'une fleur de lys aussi d'or accostée de deux étoiles du même.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[11].

    En 2018, la commune comptait 187 habitants[Note 2], en diminution de 9,66 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    7007288707998401 0351 0141 012990
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    9641 0041 0261 0381 0781 1341 2301 1991 216
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 2251 2361 1531 0331 008973924761675
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    585514415341270244200194188
    2013 2018 - - - - - - -
    207187-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[12] puis Insee à partir de 2006[13].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 mars 2008 Yvonne Soulier DVD  
    mars 2008 avril 2014 Jean-Claude Chabalier Apparenté PCF  
    avril 2014 2020 Michel Adam[14] SE Retraité
    2020 En cours Marie-Laure Mugnier[15]    

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Paul, du XIIe siècle : église fortifiée, construite en 1095 par le prieuré des moines de La Chaise-Dieu. Les prêtres de Saint-Huon viennent y célébrer les sacrements. Durant les guerres de religion, elle sera incendiées de même que le village, par les troupes du Huguenot "Charles de Barjac". À sa reconstruction en 1647, l'église sera dotée d'un clocher à peigne. Elle sera classée monument historique le .
    • Un enfeu datant du XIIIe siècle, dans le mur nord du cimetière, a été également classé MH le .
    • De nombreuses croix de granit sont à découvrir le long des chemins.
    • Au milieu des bois du mont Tartas on trouve une magnifique pierre aux sacrifices. Au sommet une table d'orientation permet de découvrir un immense panorama sur le plateau et les monts du Velay.
    • Près du village des Uffernets, une "Montjoie" en maçonnerie permettait aux voyageurs perdus dans la neige de retrouver leur chemin.

    Personnalités liées à la commune

    • Victor Pagès : président du conseil général de la Haute-Loire[16].

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Dictionnaire typographique du département de la Haute-Loire, Saint-Étienne, 2003
    9. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Paul-de-Tartas », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    10. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    11. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    12. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    13. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    14. Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 28 août 2014).
    15. « Liste des maires » [PDF], Préfecture de la Haute-Loire, (consulté le ).
    16. Marcel Saby, Allègre et sa région au fil des siècles, Éd. de la Société Académique du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire, 1976, p. 351

    Liens externes

    • Portail des communes de France
    • Portail du Massif central
    • Portail de la Haute-Loire
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.