Lavillatte
Lavillatte est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Lavillatte | |||||
Lavillatte. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Ardèche | ||||
Arrondissement | Largentière | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Montagne d'Ardèche | ||||
Maire Mandat |
Marylaine Mercier 2020-2026 |
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Code postal | 07660 | ||||
Code commune | 07137 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
45 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 2,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 44′ 42″ nord, 3° 57′ 12″ est | ||||
Altitude | Min. 1 060 m Max. 1 405 m |
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Superficie | 18,6 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Haute-Ardèche | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Ardèche
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont appelés les Viallattins et les Viallattines.
Géographie
Lavillatte est située à 15 kilomètres de Langogne, 40 kilomètres du Puy-en-Velay et à 50 kilomètres d'Aubenas. La commune est comprise dans le canton de Coucouron, dans l'arrondissement de Largentière et dans le département de l'Ardèche. La municipalité possède 1 860 hectares dont 660 hectares de forêt.
Communes limitrophes
Saint-Paul-de-Tartas (Haute-Loire) | Coucouron | Issanlas | ||
Lespéron | N | Lanarce | ||
O Lavillatte E | ||||
S | ||||
Saint-Alban-en-Montagne | Le Plagnal | Astet |
Urbanisme
Typologie
Lavillatte est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (28,6 %), prairies (13,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Les Hospitaliers
Lavillatte était le siège d’une commanderie hospitalière, la commanderie de Devesset, appartenant aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem. C’était une propriété des Chartreux, cédée aux Hospitaliers en 1231. Lavillatte formait alors avec les maisons de Devesset, Saint-Jean-de-Trignan, Pailhès, Grozon et Saint-Georges d’Annonay un « magistère » dont le siège était à Devesset et qui dépendait du grand prieuré d’Auvergne. En 1315, le commandeur était Aymon de Montlaur puis vers la fin du XIVe siècle, on trouve Pierre du Teil et en 1429 il y avait le « vénérable homme Giraud Spinadelli », commandeur de « la Villatte »[8]. Lavillatte fut rattachée au grand prieuré de Saint-Gilles, probablement lors de la réorganisation qui a suivi la dévolution aux Hospitaliers des biens des Templiers, au début du XIVe siècle. En effet, on constate au XVe siècle que Lavillatte était encore une commanderie indépendante qui possédait des biens au sud d'Aubenas[9] puis au XVIIIe siècle, le compte rendu d’une visite canonique confirme ce rattachement[10], Lavillatte dépendant alors de la commanderie de Palhers en Gévaudan qui était elle-même un des membres du Grand Prieuré de Saint-Gilles[11].
D'après Albin Mazon (alias Docteur Francus), il y avait aussi à Lavilatte une commanderie des Antonins dépendant de la commanderie des Antonins d'Aubenas. Cette commanderie est aussi appelée "commanderie de Pradelles" .
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2018, la commune comptait 45 habitants[Note 2], en diminution de 45,12 % par rapport à 2013 (Ardèche : +1,94 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
Voir aussi
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Francus, « N otes sur la commanderie des Antonins à Aubenas », Bulletin d'histoire ecclésiastique et d'archéologie des diocèses de Valence, Gap, Grenoble et Viviers, , p. 150, lire en ligne sur GallicaOn trouve en général la commanderie ou le membre de « la Villatte » dans les archives départementales mais aussi « la Vilatte ». Pierre du Teil (du Theil et à tort du Tilleuil), surtout connu comme grand commandeur puis prieur de Toulouse (1412) fut auparavant commandeur de Saint-Nazaire-d'Aude, de Lavillatte (la Vilatte) et pour finir de Jalès fin XIVe siècle / début XVe siècle, cf. Delaville le Roulx, Les Hospitaliers à Rhodes, 1310-1421, 1974, p. 314-15, 321
- Francus 1886, p. 145La vigne de « Chadarons », l'ancien Chadorent (carte de l'état-major) entre Montargues et La Paillouse en direction de Saint-Étienne-de-Fontbellon.
- « Visite canonique de La Villate, église, château, forêt, 9 septembre 1763 », Revue du Vivarais, t. 81, no 2, , p. 78-84 (présentation en ligne)
- Dans certains ouvrages, il y a manifestement confusion entre Pailhès en Vivarais (commune de Lachapelle-sous-Chanéac) et Palhers en Gévaudan près de Marvejols
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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