Saint-Marcel-de-Félines

Saint-Marcel-de-Félines est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Marcel.

Saint-Marcel-de-Félines

Centre bourg de Saint-Marcel-de-Félines.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Loire
Arrondissement Roanne
Intercommunalité Communauté de communes de Forez-Est
Maire
Mandat
Frédéric Lafougère
2020-2026
Code postal 42122
Code commune 42254
Démographie
Gentilé Félinoise, Félinois
Population
municipale
801 hab. (2018 )
Densité 36 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 52′ 09″ nord, 4° 11′ 32″ est
Altitude Min. 311 m
Max. 524 m
Superficie 22,43 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Roanne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Coteau
Législatives Sixième circonscription
Localisation
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Saint-Marcel-de-Félines
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Saint-Marcel-de-Félines
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Saint-Marcel-de-Félines
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Saint-Marcel-de-Félines
Liens
Site web saint-marcel-de-felines.fr

    Géographie

    Localisation

    Saint Marcel de Félines, marque la transition entre le plateau de Neulise au Nord et la plaine du Forez au Sud. La Commune est délimitée à l’Ouest par le fleuve Loire et à l’Est par les Monts du Lyonnais.

    La commune est distante de 28 km de Roanne[1], sa sous-préfecture, et 63 km de sa préfecture, Saint-Étienne[2].

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Saint-Marcel-de-Félines
    Neulise
    Pinay Saint-Just-la-Pendue
    Saint-Georges-de-Baroille Balbigny Néronde

    Typologie

    Saint-Marcel-de-Félines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Roanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 88 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].

    Urbanisme

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (61,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,4 %), forêts (14,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,1 %), terres arables (1 %), eaux continentales[Note 3] (0,5 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire et Personnalités

    Histoire du village

    L'Oppidum du Crêt Chatelard témoigne de l'Implantation antique d'une communauté sur le site de St-Marcel-de-Félines ; de nombreuses poteries et médailles romaines y ont été découvertes. Le village est ensuite mentionné dès le Xᵉ siècle.

    Sa maison forte sera attaquée au XIVᵉ siècle par les Grandes Compagnies, ces regroupements de mercenaires qui vivaient de pillages, après la guerre de 100 ans.

    La Seigneurie de St-Marcel fut possédée, à l'origine, par une famille qui avait pris le nom de son fief, dès 1095, puis passera notamment aux Tholigny et aux Talaru en 1578. Ces derniers, seigneurs de Chalmazel, firent exécuter de grands travaux intérieurs et extérieurs entre 1580 et 1690, pour aboutir au château actuel. Depuis, le château n'a pas subi de modifications notoires.

    En 1988, Mary-Ange Hurstel reprend le château avec son mari, à la mort de Mme la Comtesse Henriette Laurent des Garets (maire de St-Marcel de 1947 à 1977), La création d'un théâtre de verdure, l'embellissement du parc et les travaux très importants engagés dans les communs (ancienne ferme) par les nouveaux propriétaires ajoutent à la richesse et à la renommée patrimoniale de ce lieu ouvert à la visite.

    St-Marcel est une commune riche en activités artisanales et commerciales, notamment dans les domaines du tissage (Ets Linder).

    Sa vie associative y est intense et fait également la renommée du village, certains événements sont reconnus au niveau départemental.

    Personnalités liées à la commune

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Château de Saint-Marcel-de-Félines
    • Le château de Saint-Marcel-de-Félines : À la fin du XIᵉ siècle, Saint-Marcel était une simple maison forte. Remanié au XIIIᵉ puis au XIVᵉ siècle, elle devient château-fort. Ce château fut restauré et embelli à la fin du XVIᵉ siècle par Jean Talaru, dans le style Renaissance italienne qui lui donne son allure actuelle. Classé Monument Historique, cet édifice carré est flanqué de tours rondes à trois de ses angles et d'un donjon tronqué au quatrième. Il est entour de profonds fossés secs qui étaient franchis par un pont-levis se rabattant sur la porte d'entrée enclouée, daté de 1587.
    • Église Saint-Marcel-de-Félines
      L'église : L'édifice actuel date du XIXᵉ siècle. Il a été entièrement reconstruit en 1847, à l'emplacement d'un édifice mentionné dès 997, qui faisait fonction de chapelle seigneuriale. L'église est flanquée d'un lourd clocher, à hauteur de la nef latérale gauche, clocher autrefois situé dans l'enceinte du château de Saint-Marcel. À découvrir à l'intérieur, l'une des rares peintures de Denis Foyatier, sculpteur du début du XIXᵉ siècle, natif de Bussières, devenu célèbre par son immense Spartacus de marbre (1830), exposé au Louvre. La peinture qui orne le fond de l'église a été réalisée 10 ans après, en 1840 ; elle représente Sainte Cécile. Mais aussi une horloge avec mécanisme apparent et des fonts baptismaux classés. On y trouve également une statue de Saint-Marcel dans une des nefs. L’église a été entièrement restaurée en 2001.
    • Plan incliné funiculaire de Biesse : ensemble de 1 970 mètres de longueur qui faisait partie prenante de la liaison ferrée d'Andrézieux au Coteau, troisième ligne ferroviaire de France. L'appareil a ouvert le . Il était mu en va-et-vient par une machinerie à vapeur de 70 chevaux. Ses vestiges constituent les restes de funiculaire ouvert au transport public de voyageurs (et marchandises) les plus anciens connus au monde. Aujourd'hui existe encore sa gare amont hébergeant la machinerie, ravagée il y a peu[Quand ?] par un incendie. Ce bâtiment est le plus ancien bâtiment ferroviaire français, son classement à l'inventaire des monuments historiques a été demandé et est en cours d'instruction[Quand ?]. Son tracé est quant à lui partiellement repris par la route nationale 82 à la sortie de la commune de Balbigny[10],[11].

    Événements

    • Marche du 1er mai : cette manifestation a été créée par des jeunes marcheurs du village en 1973 et est placée sous l'égide de l'association des Pas Pressés. Le nom de « Pas Pressés »  vient du fait que ces jeunes, comme tous les gens du village, étaient toujours en retard, chacun de se dire « tiens v'là les pas pressés » Depuis sa création, cette association est présidée par Bernard Bissuel. Ils partirent à une vingtaine et chemin faisant, ils sont maintenant plus de 200 licenciés[12] .
    • Fête du village : elle a lieu le deuxième week-end de septembre. Le samedi, elle réunit l'ensemble de la commune autour d'une soirée musicale avec un feu d'artifice rythmé par une fanfare . Le dimanche matin est consacré aux enfants avec un défilé à thème suivi d'un repas campagnard servi sous chapiteau. Puis, l'après-midi, les villageois se retrouvent sur les bancs face à un spectacle qui varie selon les années.
    • Fête des plantes du château de Saint-Marcel-de-Félines (Vieilles Pierres, Jeunes Plantes )  : elle poursuit un objectif simple  : faire découvrir et transmettre le patrimoine local. Un patrimoine bâti et végétal, des savoir-faire locaux et un art de vivre à la campagne. Le jardin en est le principal médiateur. Le croisement des regards entre jardiniers , paysans , designers et artistes permet de revisiter et de faire revivre les pratiques traditionnelles. La protection de la nature et la gestion écologique des espaces sont au cœur du projet.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1952 mars 1977 Henriette Laurent des Garets    
    mars 1977 mars 2001 Pascal Clément UDF puis UMP Député, Ministre
    mars 2001 novembre 2007 Louis Jacquet UMP  
    novembre 2007 mars 2008 Henri Bernard UMP  
    mars 2008 octobre 2017 Jean-Claude Tissot DVG puis PS Sénateur
    octobre 2017 mars 2026 Frédéric Lafougère    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

    En 2018, la commune comptait 801 habitants[Note 4], en diminution de 2,08 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0801 0861 0981 1581 3171 4551 3851 3911 484
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 5461 5771 6481 6871 6301 5501 4831 5391 385
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3221 2641 172940929902855771752
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    657667603608700691747754762
    2013 2018 - - - - - - -
    818801-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Héraldique

    Blason
    Écartelé: au 1er de sinople à l'amphore d'argent, au 2e taillé au I d'azur au mur crénelé d'argent et maçonné de sable et au II de gueules au buste de gaulois d'or mouvant du flanc et de la pointe, au 3e taillé au I de gueules au buste de romain d'or mouvant du taillé et au II d'azur au mur crénelé d'argent maçonné de sable, au 4e de sinople à la cruche d'argent.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Saint-Marcel-de-Félines et Roanne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    2. © les contributeurs d’OpenStreetMap, « Distance par la route entre Saint-Marcel-de-Félines et Saint-Étienne », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. « Plan incliné funiculaire de Biesse ».
    11. « Association des Amis du Rail du Forez ».
    12. « Association de randonnée pédestre "Les Pas Pressés" », sur www.lespaspresses.org (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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