Saint-Laurent-d'Olt

Saint-Laurent-d'Olt (Sant Laurenç d'Òlt en occitan rouergat) est une commune française du département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Laurent.

Saint-Laurent-d'Olt

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Des Causses à l'Aubrac
Maire
Mandat
Alain Vioulac
2020-2026
Code postal 12560
Code commune 12237
Démographie
Gentilé Saint-Laurentais(e)
Population
municipale
645 hab. (2018 )
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 26′ 49″ nord, 3° 06′ 42″ est
Altitude Min. 448 m
Max. 1 033 m
Superficie 28,74 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Tarn et Causses
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Saint-Laurent-d'Olt
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Saint-Laurent-d'Olt
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Laurent-d'Olt
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Laurent-d'Olt
Liens
Site web saintlaurentdolt.fr

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans l'est du département de l'Aveyron. Elle est limitrophe de la Lozère.

    Communes limitrophes

    Géologie et relief

    Le territoire de cette commune matérialise une fraction sud du Massif central. Il s'étend sur une partie du causse de Sévérac, de la vallée de la rivière Lot et des tout premiers contreforts du plateau de l'Aubrac. Au centre du triangle Rodez, Millau, Mende. Son bourg chef-lieu de la commune est niché sur un piton rocheux surplombant un méandre de la rivière Lot, à environ 584 m d'altitude. Cette moyenne vallée fait la transition entre le plateau granitique de l'Aubrac et les hauts plateaux calcaires des Grands Causses. Dans le but de préserver la biodiversité de sa faune et de sa flore, ce territoire préservé est aussi protégé par le réseau Natura 2000. La commune constitue également une fraction du parc naturel régional des Grands Causses.

    Réseau hydrographique

    Réseaux hydrographique et routier de Saint-Laurent-d'Olt.

    La commune est drainée par le Lot, le ruisseau de la Banide, le ruisseau de la Goutte, le ruisseau de Lalo, le ruisseau de la Vercuejols, le ruisseau de la Vigne, le ruisseau de l'Hermet, le ruisseau de Marmory, le ruisseau des Tuiles, le ruisseau du Maynial, par divers petits cours d'eau[2].

    Le Lot prend sa source à 1272 m d’altitude sur la montagne du Goulet (nord du Mont Lozère), dans la commune de Cubières (48), et se jette dans la Garonne à Monheurt (47), après avoir parcouru 484 km et traversé 129 communes[3].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[4].

    La commune fait partie du SAGE Lot amont, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE concerne le bassin d'alimentation du Lot depuis sa source jusqu'à Entraygues-sur-Truyère dans l'Aveyron, où il reçoit la Truyère en rive droite. Il couvre ainsi 91 communes, sur deux départements (Lozère et Aveyron) et 2 régions – une superficie de 2 616 km2 et 1 400 km de cours d'eau permanents auxquels s'ajoutent jusqu'à 576 km de cours d'eau temporaires[5],[6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le Syndicat mixte Lot-Dourdou (SMLD), qualifié de « structure porteuse ». Cet organisme a été créé le par rapprochement de trois syndicats de rivières[Note 1] et est constitué de quatorze communautés de communes[7].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1970-2000
    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,2 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 16,3 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 088 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 10,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,4 j

    La commune bénéficie d’un « climat semi-continental », ou de marge de montagne, selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type, qui concerne l'est et le sud-est aveyronais, constitue une transition entre les climats de montagne et le climat océanique altéré[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Millau-Soulobres, qui se trouve à 38 km à vol d'oiseau de la commune[11], où la température moyenne annuelle évolue de 10,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 10,9 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15]. Dans ce cadre, la commune fait partie d'un espace protégé, le Parc naturel régional des Grands Causses, créé en 1995 et d'une superficie de 327 937 ha, s'étend sur 97 communes. Ce territoire rural habité, reconnu au niveau national pour sa forte valeur patrimoniale et paysagère, s’organise autour d’un projet concerté de développement durable, fondé sur la protection et la valorisation de son patrimoine[16],[17],[18].

    Sites Natura 2000

    Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

    Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20] :

    • La « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul », d'une superficie de 5 653 ha, comprend une partie de la vallée du Lot ainsi que deux de ses affluents : la Truyère et le Goul. Le site est remarquable d'une part du fait de la présence de deux espèces d'intérêt communautaire, la Loutre d'Europe et le Chabot, et de plusieurs habitats aquatiques et forestiers d'intérêts communautaires qui se rapportent aux trois entités paysagères du site[21] ;

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Saint-Laurent-d'Olt comprend une ZNIEFF de type 1[Note 3],[22], la « Rivière Lot (partie Aveyron) » (2 552 ha), couvrant 33 communes dont 30 dans l'Aveyron, 2 dans le Cantal et 1 dans la Lozère[23] , et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[22] :

    • la « Vallée du Lot (partie Aveyron) » (19 239 ha), qui s'étend sur 47 communes dont 39 dans l'Aveyron, 5 dans le Cantal, 2 dans le Lot et 1 dans la Lozère[24] ;
    • le « Versant occidental des monts d'Aubrac » (32 040 ha), couvrant 24 communes dont 17 dans l'Aveyron, 4 dans le Cantal et 3 dans la Lozère[25].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Laurent-d'Olt est une commune rurale[Note 5],[26]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[27],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[29],[30].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Saint-Laurent-d'Olt.

    Occupation des sols


    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (49,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,3 %), prairies (45,7 %), terres arables (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), zones urbanisées (1,8 %), zones agricoles hétérogènes (1,2 %)[31].

    Planification

    La commune ne disposait pas en 2017 de document d'urbanisme opérationnel et le règlement national d'urbanisme s'appliquait donc pour la délivrance des permis de construire[32].

    Risques majeurs

    Le territoire de la commune de Saint-Laurent-d'Olt est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[33],[34].

    Risques naturels

    Zones inondables de la commune de Saint-Laurent-d'Olt.

    Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement du Lot. Les dernières grandes crues historiques, ayant touché plusieurs parties du département, remontent aux 3 et (dans les bassins du Lot, de l'Aveyron, du Viaur et du Tarn) et au (bassins de la Sorgues et du Dourdou)[35]. Ce risque est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) Lot amont 3[36], approuvé le 23 février 2011[37].

    Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[38].

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des effondrements liés à des cavités souterraines[33]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[39]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Géorisques[40]. Une autre carte permet de prendre connaissance des cavités souterraines localisées sur la commune[41],[42].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[43].

    Risques particuliers

    La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[44].

    Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Saint-Laurent-d'Olt est classée à risque moyen à élevé[45]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[46] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[47].

    Héraldique

    Les armes de la commune de Saint-Laurent-d'Olt se blasonnent ainsi :
    D'azur à la bande accostée de deux lévriers courant en bande et de douze étoiles ordonnées 6 et 6 en orle près du chef et de la pointe de la bande, le tout d'argent.

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Saint-Laurent-d'Olt est membre de la communauté de communes Des Causses à l'Aubrac[48], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Palmas d'Aveyron. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[49].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[48]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Tarn et Causses pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[48], et de la troisième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[50].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal de Saint-Laurent-d'Olt, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[51] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[52]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. La totalité des quinze candidats en lice[53] est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 63,37 %[54]. Alain Vioulac, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [55].

    Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[56]. Deux sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Des Causses à l'Aubrac[57].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1977 1983 Jean Marie Bos   Directeur IME St Laurent d'Olt
    1989 2001 Bernard Puel   Retraité de l'Education
    2001 2008 Robert Wildemann   Directeur IME St Laurent d'Olt
    2008 en cours Alain Vioulac[58],[59]   Agent Territorial
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].

    En 2018, la commune comptait 645 habitants[Note 6], en augmentation de 4,03 % par rapport à 2013 (Aveyron : +0,55 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0171 6782 3642 2522 0672 1302 1142 0601 982
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 9971 9621 9721 9621 9852 0452 1551 7501 771
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 7201 6361 6321 4241 3561 2691 2261 030872
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    759745728658659619647650617
    2017 2018 - - - - - - -
    646645-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    L'agriculture est essentielle à l'activité économique de la commune, les fermes d'exploitations agricoles sont nombreuses dans cette commune et leurs activités modèlent fortement le paysage.

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame d'Estables  Inscrit MH (2008, L'église en totalité, avec l'escalier d'accès, les murs entourant le cimetière et la calade)[64] du XVe siècle.
    • Église Saint-Amans de Bonneterre.
    • Église Saint-Laurent de Saint-Laurent-d'Olt.
    • Église Saint-Pierre de Canet-d'Olt.

    Château

    Château de Saint-Laurent-d'Olt: séminaire des Pères blancs (1920).

    Le château est connu sous le nom de château des Ormeaux (devenu château des Hermaux). L'édifice actuel date du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle. C'est un bâtiment allongé, encadré de deux pavillons quadrangulaires. Un étage est enterré à flanc de montagne et comporte un escalier pour monter au premier étage. Il arbore des fenêtres ovales, une grande porte dans le même style, avec sur la clé de voûte un motif sculpté en forme de palmes (chambranle de grès rouge), s'encadrant dans la façade du pavillon central, surmontée au niveau du toit d'un fronton triangulaire dans lequel s'ouvre une petite fenêtre. Il est bâti à l'emplacement de l'ancien château féodal de Saint-Laurent, dont quelques vestiges subsistent dans les parties basses de l'aile en retour, face à l'ouest (salle de plonge actuelle), ainsi qu'une petite tour ronde appartenant jadis, aux défenses de la porte principale de l'enceinte.

    Antoine Alexis Valette était propriétaire en 1781, sa famille le possédait encore en 1878. En 1884, les dernières Valette des Hermaux, la comtesse de Verthamar et la comtesse de Perpignan, vendirent le château et ses dépendances à la société civile des orphelinats agricoles d'Algérie (gérée par les Pères blancs) dont le siège social était à Maison-Carrée (à côté d'Alger). Sous l'impulsion du cardinal Lavigerie on y ouvrit une école de garçons en vue des missions d'Afrique. Après la dissolution de la société en 1906, dans le cadre des lois anticléricales de la IIIe République, le château fut vendu aux enchères en 1910, et adjugé à monsieur Henri Bazire, avocat à Paris, dans l'attente de jours meilleurs. Après la guerre, ce dernier le vendit en 1919 au R.P. Marc Au, de la Société des missionnaires d'Afrique (Pères blancs), domicilié à Saint-Laurent, pour y établir un noviciat de Pères blancs. En 1948, ils y installèrent une maison de retraite. En 1955, ils furent contraints de vendre le château, qui servit de cadre pendant quelques années, à des colonies de vacances du Bassin Houiller. Puis la CAF de l'Aveyron l'acheta pour le transformer en maison de vacances pour familles. Ce fut l'OPEPA qui l'acheta en 1962.

    Personnalités liées à la commune

    Bibliographie

    • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel, Campanhac : La Capèla-Bonança, Sent-Adornin, Sent-Laurenç d'Òlt, Sent-Martin-de-Lenna / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Campanhac, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 231 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-12-2, ISSN 1151-8375, notice BnF no FRBNF36678784)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Le Syndicat mixte Lot-Dourdou est issu de la fusion des trois syndicats de rivières -Syndicat mixte Lot Colagne (Lozère), SIAH de la Haute Vallée du Lot et SIAH de la Vallée du Dourdou de Conques (Aveyron).
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. « Fiche communale de Saint-Laurent-d'Olt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le )
    3. Sandre, « le Lot »
    4. « Les outils de gestion de la rivière », sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le )
    5. « SAGE Lot amont- Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    6. « SAGE Lot-amont », sur http://lot-dourdou.fr/ (consulté le )
    7. « Le syndicat mixte Lot-Dourdou », sur http://lot-dourdou.fr/ (consulté le )
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
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    13. « Station météorologique de Millau-Soulobres - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    15. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
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