Saint-Jean-du-Gard

Saint-Jean-du-Gard est une commune des Cévennes méridionales, située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean.

Saint-Jean-du-Gard

La commune du point de vue de Saint-Roman.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Michel Ruas
2020-2026
Code postal 30270
Code commune 30269
Démographie
Gentilé Saint-Jeannais
Population
municipale
2 436 hab. (2018 )
Densité 59 hab./km2
Population
agglomération
2 871 hab. (2013)
Géographie
Coordonnées 44° 06′ 20″ nord, 3° 53′ 13″ est
Altitude Min. 164 m
Max. 813 m
Superficie 41,64 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Saint-Jean-du-Gard
(ville isolée)
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de La Grand-Combe
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Saint-Jean-du-Gard
Géolocalisation sur la carte : Gard
Saint-Jean-du-Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Jean-du-Gard
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Jean-du-Gard
Liens
Site web www.saintjeandugard.fr/

    Elle est considérée comme la « Perle des Cévennes[1],[2]  ». Ses habitants sont appelés les Saint-Jeannais.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le nord-ouest du département du Gard. Elle est limitrophe de la Lozère.

    Saint-Jean-du-Gard est situé au pied de la corniche des Cévennes, dans le Gard non loin d'Alès et de Nîmes, traversé par le Gardon de Saint Jean.

    Située au croisement de la Vallée Borgne et de la Vallée française, la commune a une superficie de 4 164 hectares pour une population de 2 696 habitants en 2012[3]. La population peut largement dépasser les 10 000 habitants l'été.

    Communes limitrophes

    Hameaux et lieux-dits

    • les Fournels
    • Falguières

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 17 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 288 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,8 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[6].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[7]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[5].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1989 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records ST JEAN DU GARD (30) - alt : 196m, lat : 44°06'36"N, lon : 03°52'18"E
    Statistiques établies sur la période 1989-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1989 au 02-06-2021
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 0,7 0,8 3,5 6,2 9,9 13 15,4 15,3 11,4 8,8 4,1 1,3 7,6
    Température moyenne (°C) 5,6 6,5 9,8 12,3 16,4 20,2 23 22,8 18,1 14 9,1 5,9 13,7
    Température maximale moyenne (°C) 10,4 12,3 16,1 18,4 23 27,4 30,6 30,3 24,7 19,2 14 10,5 19,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −10
    04.01.1993
    −12,4
    12.02.12
    −11,1
    02.03.05
    −3,6
    08.04.21
    0
    15.05.1995
    4,9
    03.06.06
    7
    07.07.1993
    6,5
    30.08.1998
    3,8
    21.09.17
    −3,1
    25.10.03
    −8,4
    18.11.07
    −11,5
    15.12.01
    −12,4
    2012
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22,9
    28.01.08
    24,3
    22.02.19
    27,5
    09.03.00
    31,4
    08.04.11
    35,4
    30.05.01
    43,4
    28.06.19
    39
    21.07.06
    41,7
    12.08.03
    37,6
    03.09.06
    32,5
    11.10.11
    23,9
    04.11.10
    22
    11.12.1994
    43,4
    2019
    Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
    Précipitations (mm) 124 76,5 74,2 111,2 111,1 61,8 36 60,9 176,9 210,7 180,6 155,6 1 379,5
    Source : « Fiche 30269006 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jean-du-Gard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[10],[11],[12]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Jean-du-Gard, une unité urbaine monocommunale[13] de 2 433 habitants en 2017, constituant une ville isolée[14],[15]. La commune est en outre hors attraction des villes[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (80,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,8 %), zones agricoles hétérogènes (5,9 %), zones urbanisées (3,9 %), prairies (3 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Bien que Saint-Jean-du-Gard ait gardé des traces de vie datant du néolithique, comme en témoignent de nombreux dolmens et autres grottes, l'histoire de cette commune commença réellement au XIIe siècle avec la création d'un monastère par les Bénédictins de Saint-Gilles. La première mention de Saint-Jean-du-Gard fut inscrite dans une bulle papale (San Johannis de Gardonnenca cum villa) au début du XIIe siècle.

    Tout d'abord dénommée Saint-Jean-de-Gardonnenque, la commune fut très influencée par le protestantisme au XVIe siècle et fut un haut lieu de résistance des Camisards dès 1685, après la révocation de l'édit de Nantes - ce qui en fait la première révolution civile de l'histoire.

    Le roi fait élever dès 1703 des fortifications de plus de cinq mètres de hauteur pour empêcher les camisards de communiquer avec la population. On peut voir, aujourd'hui encore, l'ancien tronçon dans la rue des Paillons qui était bordée d'une fortification sur la place Rabaut-Saint-Étienne, face à la rue de Combe d'Ase. Trois grandes portes d'entrée étaient alors érigées ; des vestiges de l'une de ces portes sont encore visibles sur la façade du château de Saint-Jean-du-Gard. Cette résistance dura pratiquement 3 ans, opposant 5 000 camisards à 35 000 dragons de l'armée royale.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Brion-du-Gard[19].

    La ville connut une grande période de prospérité à partir du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle grâce à l'élevage du ver à soie et la culture du mûrier dont les feuilles permettent de nourrir ce dernier. Au plus fort de cette période la ville ne comptait pas moins de 21 filatures, dont la plus connue reste la filature Maison Rouge. La Maison Rouge ferma en 1965, une cessation d'activité coïncidant avec la fin de cette période de prospérité pour la commune.

    À la fin des années 1960, la « vallée des Camisards » où coule le Gardon de Mialet a failli être submergée au lieu-dit La Borie, km en amont de la ville par le « projet de barrage de Saint-Jean-du-Gard » (aménagement écrêteur de crue, d'une hauteur prévue de 60 m, proposé dans le cadre du Plan de défense contre les inondations du Languedoc établi par le service des ponts et chaussées du Gard[20]). Ce projet a été abandonné à la suite d'une forte mobilisation de la population qui y était opposée (mobilisation étudiée par Françoise Clavairolle (2008)[21] qui a dans ce cas repéré quatre types d'argumentaires : écologiques (modifications des températures et taux d'oxygène de l’eau, fragmentation écologique mettant en péril les migrations et les habitats des poissons, menaces pour une biodiversité en partie rare et fragile (castor commun, héron cendré, orchidées et cyclamens[22]), socio-économiques, techniques et symboliques)

    La ville de Saint-Jean-du-Gard vit maintenant en grande partie du tourisme. Un train à vapeur parcourt notamment la ligne d' Anduze à Saint-Jean-du-Gard, avec un arrêt à la Bambouseraie, train qui attire chaque année près de 150 000 voyageurs[23].

    Héraldique

    Les armes de Saint-Jean-du-Gard se blasonnent ainsi :

    D'azur au soleil non figuré rayonnant d'or, levant sur le versant en barre du mont Brion de pourpre représenté au naturel ; au pont de cinq arches d'argent, maçonné de sable, brochant sur la montagne et posé sur une rivière du champ ; à la tour de l'horloge d'argent posée sur une terrasse du même, ajourée d'une baie géminée de sable et maçonnée du même, brochant sur le tout

    L'écu est surmonté de la devise « Al Sourel de la Liberta », comprendre « au soleil de la liberté ».

    Politique et administration

    Saint-Jean-du-Gard a rejoint la Communauté d'agglomération du Grand Alès en septembre 2001.

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    - - Antoine Berthezène Modéré -
    1861 1870 Guillaume de Girard de Mielet - -
    1884 1919 René Boudon - -
    1919 1921 Louis Bentkowski - -
    1921 1929 Louis Soulier - -
    1929 1935 Jean Greffeuille - -
    1935 1945 Henri Bentkowski - -
    1945 1959 Marceau Lapierre SFIO Conseiller général du canton de Saint-Jean-du-Gard (1949-1967)
    1959 1971 Robert Lavesque SFIO puis PS Conseiller général du canton de Saint-Jean-du-Gard (1967-1971)
    1971 1989 Robert Ruas UDF Conseiller régional (2001-2004)
    Conseiller général du canton de Saint-Jean-du-Gard (1971-1992)
    1989 2005 Lucien Affortit PS Conseiller général du canton de Saint-Jean-du-Gard (1992-2015)
    2005 2014 Michel Anthérieu PS  
    mars 2014 En cours Michel Ruas SE[24] Retraité
    Vice-président d'Alès Agglomération
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].

    En 2018, la commune comptait 2 436 habitants[Note 3], en diminution de 9,98 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    4 1343 1053 7553 8624 1284 2964 1924 1934 487
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4 4504 2403 9573 8853 9783 6593 7123 5863 290
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    3 2283 5823 3082 8042 7572 5772 4452 4372 442
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 4372 4272 3782 4232 4412 5632 6462 6552 696
    2017 2018 - - - - - - -
    2 4332 436-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[19] puis Insee à partir de 2006[27].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Vie pratique

    Emploi

    En 2008, le taux de chômage dans la population active (15-64 ans) est de 9,8 % pour un taux d'activité de 65,6 %. En 1999, le taux de chômage dans la population active était de 20,3 % pour un taux d'activité de 67,8 % (source Insee).

    La ville fait de grands efforts pour rééquilibrer l'emploi et l'économie locale, notamment avec le tourisme qui est une valeur sûre, mais aussi en invitant de nouvelles entreprises dans le but de provoquer un renouveau où existait jadis une puissante économie industrielle, centrée sur la soie, qui fut sinistrée dans les années 1970 et 1980.

    Associations

    Saint-Jean-du-Gard accueil près de 60[28] associations dont l'Ensemble vocal des Cévennes et l'ADMR.

    Équipement

    • un cinéma
    • une médiathèque
    • une grande salle polyvalente (Espace Paulhan, Capacité environ 1100 places + terrasse 350 m2)
    • Deux salles polyvalentes d'une capacité de 60 places.

    Culte

    Enseignement

    • une crèche halte-garderie (inaugurée en 2012)
    • une école maternelle
    • une école primaire construite en 2007 aux normes environnementales
    • le collège Marceau-Lapierre
    • le Lycée professionnel d'hôtellerie Marie-Curie (restructuré et agrandi en 2012)

    Social

    • La Résidence Soubeiran : Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD), en face de la gare.
    • L'Oustal : un centre social et socioculturel associatif proposant des activités pour les enfants, les adolescents et les adultes.
    • Maison de Santé (inaugurée en 2016[32]).
    • Centre Médico-Social dans le centre-ville.
    • L'association « Le Merlet » : créée en 1981, simple club de canoë-kayak devenu une structure accueillant plus de 600 enfants et proposant des séjours originaux sur des thèmes faisant le lien entre les activités de pleine nature et le milieu naturel, humain. Depuis 2000, l'association propose des formations professionnelles dans les métiers de l'animation nature (accompagnateur en montagne, moniteur de canoë-kayak, de nage, de randonnée aquatique)[33].
    • L'association « À vous de jouer » : ludothèque.
    • Un jardin collectif.

    Équipements sportifs

    La gare de Saint-Jean-du-Gard.
    • 2 stades de foot
    • 2 gymnases
    • 3 courts de tennis
    • 1 stade athlétisme
    • 1 salle de danse
    • 1 salle de musculation
    • 1 salle de karaté et d'aïkido
    • 1 piscine municipale d'été (deux bassins et une pataugeoire)
    • 1 skatepark

    Routier

    • Réseau de transport en commun NTECC (pour l'agglomération d'Alès, lignes 72 via Anduze et 81 via Mialet ainsi que plusieurs lignes scolaires vers le collège).
    • Réseau de transport en commun liO (anciennement Edgard, Service public. Transport départemental vers Nîmes, Ligne 112 et vers St André de Valborgne, Ligne 109).

    Ferroviaire

    Projet de restructuration de l'ancienne ligne SNCF fermée dans les années 1970, pour la remettre en circulation avec un TER. le projet entre dans le cadre du désenclavement économique local.

    Lieux et monuments

    • Le pont Vieux MH : Il s'agît d'un pont en pierre du XVIIIe siècle sur le Gardon. Sa partie centrale a été emportée par la célèbre crue de 1958 mais il a été restauré dans le respect de son aspect originel. Effectivement avant 1958, ce pont avait subi quelques modifications (classé au patrimoine).
    • La Tour de l'horloge MH : Cette tour se situe sur la place du marché, elle date du XIIe siècle et elle est classée au patrimoine). C'est le dernier vestige de l'église romane construite par les bénédictins de Saint-Gilles au XIIe siècle et consacrée à Saint Jean-Baptiste. Elle fut détruite pendant les guerres de religions, en représailles au sac de la ville commis par les troupes royales en 1560[34]. Son campanile en fer forgé abrite une cloche datant de 1520.
    • Monument aux morts MH : cette statue a été érigée par souscription publique et inaugurée le . Une citation de Victor Hugo est inscrite « Gloire à notre France éternelle Gloire à ceux qui sont morts pour elle ». Cette statue rend hommage aux militaires français morts pendant la, 1re et 2e Guerre mondiale ainsi qu'aux mort de la guerre d'Indochine (1946-1954) et aux morts pour la France lors de la guerre d'Algérie et des combats de Tunisie et du Maroc (1952-1962). Elle est inscrite aux monuments historiques en 2018.
    • La Filature Maison Rouge MH : dernière filature de France, fermée en 1964. Une relance de l'activité fut tentée dans les années 1980, timide reprise sans succès. Aujourd'hui la Filature est classée au patrimoine ainsi que le parc avec la tour éolienne et le salon de thé. (Projet de restauration de l'édifice pour y installer le nouveau musée)
    • L'église Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-du-Gard construite au XVIIe siècle avec les pierres du Temple protestant démoli sous l'ordre du Roi.
    • Maison du chevalier d'Algues.
    • Le Temple protestant de Saint-Jean-du-Gard. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2019[35]. Temple inauguré en 1827 à l'architecture néo-classique. Éléments remarquables : son orgue et la charpente en demi-lune supportant le plafond à la Française.
    • L'hôtel de Ville : Faisant angle avec la Grand'Rue, c'est l'Hôtel de Ville avec sur la porte d'entrée les armoiries de la ville surmontées de la devise : « Al sourel de la liberta » (« Au soleil de la liberté »).
    • Château de Cabrières : XVIIe siècle, reconstruit au XVIIIe siècle ; orangerie XIXe siècle (hôtellerie).
    • Château du Maylet.
    • Château de Marcassargues : XVIe siècle, restauré : quadrilatère flanqué de 4 tours d'angle circulaires, cour intérieure, fenêtres à meneaux.
    • Château de Sueilhes : d'origine XIIIe siècle : tour d'angle, échauguettes.
    • Ruines du Calcadis, ancien poste de défense.
    • Vestiges d'un oppidum sur la colline de Sueilhes. (un oppidum est la première forme de grande agglomération qui apparurent au IVe siècle av. J.-C. en Gaule).

    Tourisme

    Activités

    Marchés

    • Mardi : Le grand marché traditionnel (toute l'année).
    • Jeudi : Le marché artisanal nocturne 19 h - 23 h 30 (juillet et août).
    • Vendredi : La brocante toute la journée devant la tour de l'horloge (mai à septembre).
    • Samedi : Le marché paysan avec les produits locaux (de Pâques à la Toussaint).

    Évènements culturels

    • Festival ciném'ados : Festival proposant de nombreux films pendant 3 jours au cinéma en mars.
    • Association Abraham Mazel : Journées-rencontres du film documentaire luttes et résistances « 1er week-end d'avril ».
    • Boulegan à l'ostal : Festival de musiques traditionnelles et populaires, à Pâques[39].
    • Festival de musiques Nomadidge : Festival de Didgeridoo, musiques australiennes, et des îles du pacifique (Concerts et Salon) premier week-end de Juillet.
    • Association Abraham Mazel : Rencontres universitaires d'été « 1er week-end de juillet ».
    • Festival de Théâtre : un festival proposant de nombreuses représentations dans le village ou sur scène. Il a lieu chaque année aux alentours du .
    • Journées du patrimoine : le château, le musée sont gratuits, et la filature Maison rouge est ouverte à la visite gratuitement.
    • Festibal : Festival proposant de nombreux bals pour le premier week-end des vacances de la Toussaint et aux vacances d'hiver.
    • Saint Jean des Arts : Marché-Exposition d'Art Contemporain tous les jeudis de 16 h à minuit du au dans les ruelles du vieux Saint-Jean.

    Salons / Foires

    • Juillet : Fête du chien, Salon Animalier.
    • Juillet : Salon des voitures anciennes et bourse de pièces détachées.
    • Novembre : Les Journées de l'Arbre, de la Plante et du Fruit.
    • Décembre : Marché de noël des artisans d'art (60 exposants sur 1000m²).

    Événements sportifs

    • Février : Course de côte régionale du Pont des Abarines.
    • Avril : Course de côte internationale du col Saint-Pierre (Championnat d'Europe).
    • Mai : FIRA de printemps, festival de la randonnée en Cévennes.
    • Juillet : Grand Trail Stevenson ; 3 jours de course à pied sur le chemin de Stevenson.
    • Septembre : Rallye régional des Camisards.
    • Octobre : FIRA d'Automne, festival de la randonnée en Cévennes.
    • Novembre : Cross de la saucisse, étape du challenge Pujazon.

    Évènements divers

    • Le 13 et  : le , pique-nique paysan, retraite aux flambeaux et le soir bal ; le défilé de chars, grand concert gratuit et feu d'artifice.
    • Premier week-end d'août : Fête votive, bal tous les soirs, défilé de chars, feux d'artifice et bien sûr manèges tout au long de la fête.

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

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