Saint-Jean-de-Valériscle

Saint-Jean-de-Valériscle est une commune française située dans le département du Gard, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Jean.

Saint-Jean-de-Valériscle

Vue générale.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Alès Agglomération
Maire
Mandat
Cathy Justet
2020-2026
Code postal 30960
Code commune 30268
Démographie
Gentilé Saint-Jeannais
Population
municipale
648 hab. (2018 )
Densité 80 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 14′ 02″ nord, 4° 08′ 35″ est
Altitude Min. 184 m
Max. 529 m
Superficie 8,15 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Alès
(banlieue)
Aire d'attraction Alès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rousson
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Saint-Jean-de-Valériscle
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Saint-Jean-de-Valériscle
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Saint-Jean-de-Valériscle
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Saint-Jean-de-Valériscle
Liens
Site web saintjeandevaleriscle.com

    Géographie

    Le village[1] est situé entre Alès et Saint-Ambroix. Il faisait partie du bassin houiller des Cévennes. Il est arrosé par la rivière Auzonnet.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 14,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 17,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 242 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,7 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,9 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Salindres », sur la commune de Salindres, mise en service en 1915[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 1 068,8 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 39 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[11], à 13,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Jean-de-Valériscle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Alès, une agglomération intra-départementale regroupant 22 communes[17] et 95 704 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (66,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,1 %), zones urbanisées (7,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,1 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    L'histoire de Saint-Jean-de-Valériscle[23] commence quelque 20 siècles avant notre ère quand des hommes préhistoriques habitaient une caverne sur les pentes du village à proximité de l'Auzonnet.

    Plus tard, les Romains laisseront des traces physiques et écrites de leurs passages, une grande voie romaine traversant les Cévennes, la voie Regordane qui passe à une dizaine de kilomètres.

    Le village longtemps essentiellement agricole, était reconnu pour la qualité de ses oignons, et était indifféremment appelé Saint Jean-de-Valériscle ou Saint-Jean-de-Cèbes (oignons en occitan).

    Durant le Moyen-Âge, la seigneurie Saint-Jean de Valériscle appartient aux Bérard de Montalet, famille noble de la région qui possédait divers seigneuries.

    L'exploitation, artisanale, du charbon de pierre se pratiquait déjà à Saint-Jean-de-Valériscle en 1549.

    Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Valériscle[24].

    Au XIXe siècle, l'activité économique du village se partage entre agriculture (oignons, châtaignes), sériciculture (vers à soie) et charbon dont les gisements commencent à être exploités au milieu du siècle. Le village entretemps voit sa population chuter de près de mille âmes à la suite de la création de la commune Des Mages par scission de ce hameau de la commune de Saint-Jean-de-Valériscle. En 1882, la commune de Molières-sur-Cèze est créée à partir d'une partie du territoire de la commune ainsi que de parties des territoires de Meyrannes et de Robiac-Rochessadoule[24].
    Au XXe siècle, la sériculture disparait et l'exploitation des mines cesse vers 1960. Le village se tourne alors vers le tourisme[25] et la production d'huile d'olive[26].

    La commune de Saint-Jean-de-Valériscle appartient à Alès Agglomération.

    Héraldique

    Les armes de Saint-Jean-de-Valériscle se blasonnent ainsi :

    De sinople aux trois oignons renversés d'argent[27].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs[réf. nécessaire]
    Période Identité Étiquette Qualité
    octobre 1947 3 novembre 1963
    (décès)
    Fernand Gineste PCF Ouvrier mineur
    novembre 1963 mars 1971 Paul Veyssière PCF Employé de la sécurité sociale minière
    mars 1971 mars 1977 Henri Guiraud PCF Ouvrier mineur
    mars 1977 mars 2001 Edgard Boyac PS Entrepreneur de maçonnerie
    mars 2001 juin 2002 Bruno Assenat PCF Ouvrier mineur
    juin 2002 mars 2014 Bernard Hillaire FDG  
    mars 2014 septembre 2015[28] José Puso DVG Enseignant
    décembre 2015[29] En cours Catherine Justet DVG Fonctionnaire territorial
    Les données manquantes sont à compléter.

    La commune fait partie du canton de Rousson, lui-même rattaché à l'arrondissement d'Alès.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].

    En 2018, la commune comptait 648 habitants[Note 5], en diminution de 7,03 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 4501 4661 5071 7141 840881823850947
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    836813851810853829950957978
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    9421 0491 2301 5862 0721 8081 1871 5401 672
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 4041 282824742672716715727684
    2018 - - - - - - - -
    648--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La perte d'environ 1 000 habitants entre 1831 et 1836 s'explique par la création en 1834 de la commune des Mages, anciennement hameau de Saint-Jean-de-Valériscle.

    Église Saint Jean l'Évangéliste, église romane du 12° siècle, connue pour ses bouteilles de poterie faisant office de résonateurs de Helmholtz.

    Lieux et monuments

    • Le vieux village est remarquable avec son quartier médiéval du Barry. Ce quartier forme ses propres remparts. Les vieilles maisons, les ruelles, les passages voûtés contribuent à maintenir l'image moyenâgeuse du village.
    • L'église Jean-l'Évangéliste de Saint-Jean-de-Valériscle, de style roman, détruite lors des guerres de religion, restaurée aux XVIIe et XIXe siècles.
    • Le château, datant du XIIIe siècle, incendié lors des guerres de religion, ayant servi de logements aux mineurs au XXe siècle, devenu propriété privée.
    • Le musée des blasons, unique en France[33].
    • Les restes de l'embranchement ferroviaire conduisant au Martinet (ligne du Martinet à Beaucaire, se raccordant à Saint-Julien-de-Cassagnas à la ligne du Teil à Alès, toujours exploitée entre Alès et Bessèges qui était utilisée pour acheminer le charbon extrait des mines, agrémentent encore le paysage (viaduc par-dessus l'Auzonnet).

    Monuments industriels

    • Filature Brahic[34], place de la Mairie.
    • Verrerie Gilly[35], construite vers 1750 pour exploiter le charbon produit localement, au lieu-dit la Nougarède.
    • Martinet de Maricamp[36], dans le quartier de Pommiers : forge bâtie en 1490 à côté d'un bâtiment fortifié, démolie au début du XVIIe siècle, reconstruite plus tard comme moulin a grain finalement racheté en 1879 par la compagnie des mines de La Grand-Combe pour en faire des bureaux.

    Personnalités liées à la commune

    • Geneviève de Gaulle-Anthonioz[37], née le 25 octobre 1920 à Saint-Jean-de-Valériscle, décédée à Paris le 14 février 2002, résistante, déportée et présidente d'ATD Quart Monde. Nièce de Charles de Gaulle. Son père était ingénieur aux mines de Saint-Jean-de-Valériscle. Elle est titulaire de la Croix de Guerre, de la Médaille de la Résistance et est la première femme à recevoir la dignité de Grand Croix de la Légion d'honneur. Un cercueil contenant une urne avec de la terre provenant de sa sépulture a été transféré le 27 mai 2015 au Panthéon.
    • Francis Lacassin, né le 18 novembre 1931 à Saint-Jean-de-Valériscle, décédé à Paris le 12 août 2008, journaliste, éditeur, écrivain, scénariste et essayiste.
    • Pierre Santini, né le 9 août 1938 à Paris, comédien et metteur en scène, a vécu plusieurs années dans le village.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Situation géographique sur le site de Saint Jean de Valériscle
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Salindres - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Saint-Jean-de-Valériscle et Salindres », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Salindres - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Saint-Jean-de-Valériscle et Lanas », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 d'Alès », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. Histoire et Patrimoine sur le site de la commune.
    24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    25. Saint-Jean de Valériscle sur le site du tourisme en Cévennes
    26. « Le moulin de l'olivier cévenol tourne à plein régime », Midi libre du jeudi 31 décembre 2009
    27. GASO - Banque du blason - 30268.
    28. Éloïse Levesque, « ST-JEAN-DE-VALERISCLE Le maire donne sa démission », objectifgard.com.
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. Le musée des blasons sur le site de la commune.
    33. « Filature Brahic », notice no IA00128601, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    34. « Verrerie Gilly », notice no IA00128602, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    35. « Martinet Maricamp », notice no IA00128603, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    36. Geneviève de Gaulle : Grande d'âme
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