Molières-sur-Cèze

Molières-sur-Cèze est une commune française située dans le département du Gard en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Molières.

Molières-sur-Cèze

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Alès
Intercommunalité Communauté de communes Cèze-Cévennes
Maire
Mandat
Florence Bouis
2020-2026
Code postal 30410
Code commune 30171
Démographie
Gentilé Molièrois
Population
municipale
1 228 hab. (2018 )
Densité 141 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 15′ 40″ nord, 4° 09′ 38″ est
Altitude Min. 134 m
Max. 485 m
Superficie 8,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Alès
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rousson
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Molières-sur-Cèze
Géolocalisation sur la carte : Gard
Molières-sur-Cèze
Géolocalisation sur la carte : France
Molières-sur-Cèze
Géolocalisation sur la carte : France
Molières-sur-Cèze
Liens
Site web molieres-sur-ceze.fr

    Géographie

    Localisation

    Molières-sur-Cèze est composée de plusieurs hameaux : Molière, La Luxerière, Le Boisson, Le Peret, La Granerie, Les Brousses, Gammal, La Borie, Pesquet.

    Hydrographie et relief

    La commune est baignée par la Cèze.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 13,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 16,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 17,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 265 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 7,4 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 3,8 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Sauveur Sa », sur la commune de Saint-Sauveur-de-Cruzières, mise en service en 2000[6] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,4 °C et la hauteur de précipitations de 1 033 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Lanas Syn », sur la commune de Lanas, dans le département de l'Ardèche, mise en service en 1990 et à 36 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour la période 1971-2000[10], à 13,5 °C pour 1981-2010[11], puis à 13,9 °C pour 1991-2020[12].

    Axes ferroviaires

    Le village est desservi par la Ligne Alès-Bessèges de la SNCF sur la ligne Le Teil - Alès. L'ancienne gare de Molières-sur-Cèze est devenue une halte ferroviaire SNCF, le bâtiment voyageurs a été détruit.

    Urbanisme

    Typologie

    Molières-sur-Cèze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[13],[14],[15].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Alès, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[16],[17].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (87,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,3 %), zones urbanisées (7,5 %), prairies (4,6 %)[18].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Provençal Mouliero, languedocien Mouièiro, du roman moliera, molieyra, du bas latin moliera[19].

    Histoire

    Époque contemporaine

    C'est une ancienne cité industrielle (mine de charbon).

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Alain Arnaud    
    2008 2014 Patrick Dumas[20]    
    2014 2020 Georges Adryanczyk-Perrier PS Retraité Fonction publique
    2020 En cours Florence Bouis DVG  
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1881. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].

    En 2018, la commune comptait 1 228 habitants[Note 5], en diminution de 16,06 % par rapport à 2013 (Gard : +1,67 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926
    2 9412 7342 8052 6662 9912 8432 9342 5742 840
    1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990
    3 2672 9592 8753 2932 9182 7002 2252 1422 151
    1999 2006 2007 2008 2013 2018 - - -
    1 4321 5501 5691 5871 4631 228---
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    Culture locale et patrimoine

    Édifices civils

    Le château de Montalet

    Édifices religieux

    • L'église Sainte-Barbe de Molières-sur-Cèze, église de style roman, construite par la compagnie houillère de Bessèges d'après les plans de M. Revoil, architecte diocésain[26], cette église fut bénite le 1er décembre 1872 par le curé de Saint-Ambroix[27].
    • Église des Brousses.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    Parti: au premier d'or à la lampe de mineur de sable, la mèche d'argent allumée du champ, au deuxième d'azur à la tour d'argent, maçonnée de sable et chargée d'un écusson de gueules au demi-vol d'or; le tout sommé d'un chef de gueules chargé d'une crois cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or[28].
    Détails
    Officiel, adopté par le conseil municipal le

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Saint-Sauveur Sa - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Molières-sur-Cèze et Saint-Sauveur-de-Cruzières », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Saint-Sauveur Sa - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Molières-sur-Cèze et Lanas », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Lanas Syn - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    15. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    16. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    17. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    19. (oc + fr) Frédéric Mistral et Jules Ronjat, Lou Trésor dou Félibrige ou Dictionnaire provençal-français, Raphèle-lès-Arles, M. Petit, , 2 vol. ; 25 cm (ISBN 84-499-0563-X, notice BnF no FRBNF37258238), p. 358, t. 2
    20. https://www.midilibre.fr/2014/02/07/une-plaque-commemorative-pour-les-maires-du-village-depuis-1882,818963.php
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    25. Notice no PA30000005, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    26. La courte histoire de l’église Sainte-Barbe
    27. Abbé Etienne Goiffon : « Les paroisses de l’archiprêté d’Alais » édité en 1916
    28. « Blason de la commune », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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