Saint-Ferréol-d'Auroure

Saint-Ferréol-d'Auroure est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Saint-Ferréol (homonymie).

Saint-Ferréol-d'Auroure

L'église.

Blason
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Yssingeaux
Intercommunalité Communauté de communes Loire et Semène
Maire
Mandat
Roland Rivet
2020-2026
Code postal 43330
Code commune 43184
Démographie
Gentilé San-Ferrois
Population
municipale
2 472 hab. (2018 )
Densité 228 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 21′ 21″ nord, 4° 15′ 19″ est
Altitude Min. 457 m
Max. 818 m
Superficie 10,85 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Saint-Étienne
(banlieue)
Aire d'attraction Saint-Étienne
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Aurec-sur-Loire
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Saint-Ferréol-d'Auroure
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Saint-Ferréol-d'Auroure
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Ferréol-d'Auroure
Géolocalisation sur la carte : France
Saint-Ferréol-d'Auroure

    Géographie

    La commune se situe aux confins de l'Auvergne et du département de la Loire, à 6 km de Firminy, 19 km de Saint-Étienne, 56 km du Puy et 78 km de Lyon, à 730 mètres d'altitude.

    Son emplacement permet de relier Paris en moins de 4 heures et 540 km grâce à la ligne directe de TGV Saint-Étienne/Paris. Par l’autoroute, il est également possible de rejoindre les premières stations de ski en 2 h ou les premières plages du sud en moins de 3 h.

    La commune est traversée par la Gampille, affluent de l'Ondaine. Cette rivière a d'ailleurs donné son nom au bois de la Gampille.

    Urbanisme

    Typologie

    Saint-Ferréol-d'Auroure est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Étienne, une agglomération inter-départementale regroupant 32 communes[4] et 373 927 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[5],[6].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,2 %), prairies (35,2 %), zones urbanisées (10,6 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].

    Habitat et logement

    En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 1 074, alors qu'il était de 1 038 en 2013 et de 945 en 2008[I 1].

    Parmi ces logements, 91,4 % étaient des résidences principales, 3,2 % des résidences secondaires et 5,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 84,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 15,1 % des appartements[I 2].

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Ferréol-d'Auroure en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (3,2 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (83,2 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].

    Le logement à Saint-Ferréol-d'Auroure en 2018.
    Typologie Saint-Ferréol-d'Auroure[I 1] Haute-Loire[I 4] France entière[I 5]
    Résidences principales (en %) 91,4 71,5 82,1
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 3,2 16,1 9,7
    Logements vacants (en %) 5,4 12,4 8,2

    Histoire

    Saint-Ferréol est une très vieille commune puisque des documents historiques font état de la ville en 1315. L'ancien cimetière derrière l'église daterait même de l’an 900.

    En 1623, Saint-Ferréol disposait d'un bureau des douanes permettant de contrôler la route d’Espagne et d’un relais de diligences.

    En termes d'activité, le XVIe siècle a marqué le début de l'extraction de la galène (minerai de plomb) dans la commune. L’entrée de la faille n'est plus exploitée depuis 1838 mais existe toujours.

    Deux grandes familles marquèrent la vie de Saint-Ferréol :

    • La tour Varan : elle transporta à Firminy la clouterie à main dont le berceau se trouvait à Lafayette ;
    • La famille de Villeneuve : bienfaitrice de la paroisse. Plusieurs de ses membres furent élus maires.

    Jusqu'à la Révolution, Saint-Ferréol faisait partie du Forez et portait d'ailleurs le nom de Saint-Ferréol-en-Forez. La commune relevait du comté du Forez mais la paroisse dépendait du diocèse du Puy-en-Velay. C’est en 1790 que la commune fut rattachée à la Haute-Loire.

    Au cours de la période révolutionnaire de la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Mont-Sec[11].
    En 1865, le démembrement de la commune et de celles d'Aurec-sur-Loire de Saint-Didier-en-Velay a donné lieu à la naissance de la commune de Pont-Salomon.

    Les habitants de Saint-Ferréol s’appellent, depuis 1988 seulement, les San-Ferrois.

    Saint-Ferréol est aujourd'hui un bourg à la périphérie de Saint-Étienne, où résident beaucoup de gens travaillant dans cette ville, ayant ainsi le bénéfice d'habiter à la campagne, tout en restant à proximité de la ville.

    Héraldique

    Blason
    De sinople à deux épis de blé d'or, l'un en pal, l'autre en bande, les tiges passées en sautoir, liés par un listel de gueules avec trois outils de mineur de sable, le tout disposé en éventail.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    PériodeIdentitéPartiQualité
    Avant 1800Ennemond Bayon
    1800 à 1814Julien de Villeneuve
    1814 à 1822Gabriel Deville
    1822 à 1831Ennemond Bayon
    1831 à 1846Jacques Bayon
    1846 à 1848Eugène de Villeneuve
    1848Alfred Massenet
    1848 à 1852Eugène de Villeneuve
    1852 à 1870Jean Teissier
    1870 à octobre 1871Mathieu Pichon
    octobre 1871 à 1878Armand de Villeneuve
    1878 à 1884Jean-Baptiste Bayon
    1884 à 1901Abel de Villeneuve
    1901 à 1907Mathieu Teissier
    1907 à mai 1908Étienne Bayon
    mai 1908 à décembre 1919Henry Macardier
    décembre 1919 à mai 1935François Rosaz
    mai 1935 à mars 1971Louis Martin Binachon
    mars 1971 à mars 1983Daniel Lebail
    mars 1983 à juin 1995Jean-Pierre Deville
    juin 1995 à mars 2001Nicole Tareriat
    mars 2001 - mars 2014Yves Serrano
    mars 2014 -Jean Paul Aulagnierdvd
    Roland Rivet[12]
    Toutes les données ne nous sont pas encore connues.

    Démographie

    Création de la commune de Pont-Salomon le .


    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].

    En 2018, la commune comptait 2 472 habitants[Note 3], en augmentation de 2,02 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    9669401 1521 2231 3881 4541 4911 6731 562
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 6011 7461 2831 1071 1521 1801 085981906
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    874732670747645642605606558
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    5626358591 2401 7752 0522 1882 4262 445
    2018 - - - - - - - -
    2 472--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Château de Villeneuve, 1674 ;
    • Tour ruinée d'Oriol ;
    • Maison forte de La Borie ;
    • Haute église du XIXe siècle ;
    • Chapelle Saint-Roch ;
    • Chapelle de Villeneuve ;
    • Le calvaire, rénové en 2006 ;
    • Four à pain ;
    • Mairie.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Site de l'Insee

    Autres sources

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Unité urbaine 2020 de Saint-Étienne », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    5. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    6. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    9. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    10. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Ferréol-d'Auroure », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    12. « Liste des maires » [PDF], Préfecture de la Haute-Loire, (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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