Famille de Nerestang
La Maison de Nerestang (ou Nérestang), originaire d'Auvergne, du Velay, a produit plusieurs grands hommes. C'est une maison éteinte dont la noblesse remontait au XIe siècle.
de Nerestang | |
Pays ou province d’origine | Velay |
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C'était une seigneurie érigée en marquisat[1], et qui donc possédait le Marquisat de Nerestang[2]; la baronnie de Saint-Didier; les seigneuries d'Aurec; d'Auriol; Saint-Ferréol; la Chapelle; Entremont[3]....
Membres illustres de la famille
Philippe de Nerestang
Philippe de Nerestang se signale dans les armées de Simon de Montfort lors de la croisade contre les Albigeois.
Jean de Nerestang
Jean de Nerestang qui fut nommé gouverneur de Lavaur en raison de ses exploits militaires.
Étienne de Nerestang
Étienne de Nerestang, qui obtint, au XIIIe siècle, l'office de Grand-Bailli de la Haute-Auvergne, dignité que ses descendants ont possédée pendant plus de trois siècles.
Antoine de Nerestang
Antoine de Nerestang, tué en 1577 au siège d'Issoire, lors la sixième guerre de religion, alors qu'il était accouru pour aider Louis de Nevers à prendre la ville.
Philibert de Nerestang
Philibert de Nerestang, fils d'Antoine, vraisemblablement le plus connu. Ce fut l'un des plus grands hommes de guerre de son temps. Le roi Henri IV lui conféra la grande Maitrise de l'Ordre de Saint Lazare et de Notre-Dame du Mont-Carmel et le nomma Capitaine de la première compagnie de ses Gardes du corps, dite Compagnie écossaise.
Il créa, le , le régiment de Nerestang dont il fut le colonel.
Il mourut des suites d'une blessure qu'il avait reçu lors de la bataille des Ponts-de-Cé en 1620 alors qu'il commandait une partie de l'armée sous les ordres de Louis XIII.
Le couvent des Carmes de la rue de Vaugirard à Paris fut la Maison mère de nombreux autres carmels en France et à l'étranger, dont deux à Bordeaux et un à Lyon : "Philibert de Nérestang se rendit acquéreur de la recluserie et des terrains avoisinants, et en fit don aux Carmes-Déchaussés, avec une rente pour l'entretien de huit religieux qui s'y établirent"[4].
Françoise de Nérestang
Françoise de Nérestang, fille de Philibert de Nerestang, fut abbesse de l'Abbaye de la Bénisson-Dieu.
Claude de Nérestang
Claude de Nérestang, fils de Philibert de Nerestang, hérita du courage de son père et fut reçu, comme lui, grand maître de l'Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem.
Après s'être signalé en diverses occasions, particulièrement au siège de Casal (Casale Monferrato). Il est tué le devant Turin.
Charles de Nérestang
Charles de Nérestang, fils ainé de Claude de Nerestang, fut reçu à la mort de son père Grand maître de l'Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem, quoiqu'il n'eut que 14 ans.
Il mourut à Lyon âgé de 18 ans.
Achille de Nérestang
Achille de Nérestang, second fils de Claude de Nerestang, succéda à son frère en tant que Grand maître de l'Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem. Il se démit de cette dignité entre les mains du roi en 1673.
Il meurt sans postérité éteignant ainsi cette Maison (d'après le "Dictionnaire de la noblesse", tome X).
Armes
Les armes étaient initialement :
d'or, à trois bandes de gueule. Celles de Philibert de Nerestang sont d'azur à trois bandes d'or
Henri IV permit à Philibert de Nerestang d'ajouter, à la bande du milieu trois étoiles fixes du champ pour être un monument perpétuel de la fidélité et de celles de ses ancêtres, dont aucun n'avait porté les armes contre son roi.
C'est à l'occasion de cette marque de bonté du Souverain que le marquis de Nerestang changea l'ancienne devise de sa Maison Nec nimis, Nec minus (Pas trop, pas moins) en celle Stellae manente in ordine (Étoiles dans l'ordre).
Annexes
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- François-Alexandre Aubert de La Chesnaye des Bois; Dictionnaire de la noblesse volume 10
- Le nobiliaire du Velay et de l'ancien diocèse du Puy : noms féodaux sur gallica.bnf
Notes et références
- Dictionnaire de la noblesse, tome X, pages 708 et 709, "Contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France...", visible sur internet https://books.google.fr
- Impossible de situer géographiquement ce marquisat, malgré de nombreuses recherches. Ne serait-il pas une distinction, un titre qui chapeautait toutes les possessions de la famille ?
- Dictionnaire de la noblesse, tome X.
- C'est dans le couvent de Lyon "que se fabriquait l'eau de mélisse des Carmes, qui a eu et a encore de la réputation. Après la Révolution, les frères Serre, qui prétendaient posséder seuls le vrai secret de la fabrication, s'établirent à l'angle méridional de l'escalier du Change et de la montée Saint-Barthélemy ; le local est encore occupé aujourd'hui par un distillateur". Source : À travers les rues de Lyon / Vachet, Adolphe, Gallica.
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