Saint-Arnac
Saint-Arnac est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Saintarnacois. Saint-Arnac vue.JPG
Pour les articles homonymes, voir Arnac (homonymie).
Saint-Arnac | |||||
![]() Au loin le Massif du Madres | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Pyrénées-Orientales | ||||
Arrondissement | Prades[1] | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Agly Fenouillèdes | ||||
Maire Mandat |
Guy Calvet 2020-2026 |
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Code postal | 66220 | ||||
Code commune | 66169 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saintarnacois | ||||
Population municipale |
112 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 17 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 46′ 51″ nord, 2° 31′ 48″ est | ||||
Altitude | Min. 212 m Max. 583 m |
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Superficie | 6,60 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Perpignan (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | La Vallée de l'Agly | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
La commune de Saint-Arnac se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[2].
Elle se situe à 31 km à vol d'oiseau de Perpignan[3], préfecture du département, à 20 km de Prades[4], sous-préfecture, et à 28 km de Rivesaltes[5], bureau centralisateur du canton de la Vallée de l'Agly dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Ille-sur-Têt[2].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[6] : Ansignan (2,4 km), Lesquerde (2,4 km), Lansac (3,0 km), Saint-Paul-de-Fenouillet (3,9 km), Felluns (4,2 km), Trilla (4,5 km), Saint-Martin (5,0 km), Pézilla-de-Conflent (6,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Saint-Arnac fait partie du Fenouillèdes, une dépression allongée entre les Corbières et les massifs pyrénéens recouvrant la presque totalité du bassin de l'Agly. Ce territoire est culturellement une zone de langue occitane[7].


Paysages et relief

Saint-Arnac un petit village entouré de vignes et de garrigue, situé sur une colline qui domine le fleuve Agly. Au bord duquel, se trouve un ancien moulin d'abord à huile, puis à farine et actuellement devenu une petite usine hydraulique. Le village est lui-même dominé par le « Roc de Vergès » qui culmine à 583 mètres, duquel la vallée de l'Agly, les Corbières et le château de Quéribus sont visibles, la plaine du Roussillon et le Canigou, la côte de Leucate à Collioure et à l'opposé la Cerdagne, le Madrès et le pic de Bugarach. La culture principale est la vigne, et un élevage de chèvres.
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[9].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 2] est recensée sur la commune[10] : le « massif du Fenouillèdes » (34 157 ha), couvrant 40 communes dont une dans l'Aude et 39 dans les Pyrénées-Orientales[11].
Urbanisme
Typologie
Saint-Arnac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[12],[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (24 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), mines, décharges et chantiers (12,2 %), cultures permanentes (7,8 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie

- Formes du nom
Le nom original de la commune est Centernach, cité en 899 (villare Centernacho). Alors qu'au XIIe siècle on trouve encore Centernacum, dès 1137, Ermengaud de So mentionne Sent Ernach, devenu ensuite Sant Arnach ou Sanctum Arnachum, puis Saint-Arnac ou Saint-Arnach en français[18],[19].
- Étymologie
Le nom de Saint-Arnac dans sa forme initiale, Centernach, a trois origines possibles, tous des noms de personnes liées à un domaine, sans doute à l'époque carolingienne, et suivi du suffixe -acum[19].
La confusion par homonymie, qui a lieu au XIIe siècle, fait référence à un supposé saint Arnach, personnage n'ayant pourtant jamais existé. Le nom d'Arnach était un nom de domaine d'origine germanique jadis assez répandu[réf. nécessaire]. Il a pour racine arn, l'aigle, suivi du même suffixe -acum et a mené directement à de nombreux toponymes en France[réf. nécessaire][19].
Saint-Arnac fait partie de l'Association des communes de France aux noms burlesques et chantants.
Histoire
La première mention du lieu en 899 spécifie qu'il est la propriété d'un certain noble Estève et de son épouse Anna. Celle-ci est la petite-fille du comte Berà[Qui ?][18].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f).
Démographie contemporaine
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2018, la commune comptait 112 habitants[Note 5], en diminution de 8,2 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[29] | 1975[29] | 1982[29] | 1990[29] | 1999[29] | 2006[30] | 2009[31] | 2013[32] |
Rang de la commune dans le département | 189 | 175 | 188 | 192 | 179 | 171 | 168 | 174 |
Nombre de communes du département | 232 | 217 | 220 | 225 | 226 | 226 | 226 | 226 |
Culture locale et patrimoine

Monuments et lieux touristiques
- L'église paroissiale Saint-Pierre de Saint-Arnac est dédiée à saint Pierre. Déjà citée en 1215, on y trouve une statue de saint Pierre du XVIIIe siècle ainsi qu'une statue de la Vierge du XVIIe siècle. Il y a également un oratoire, dédié lui aussi à saint Pierre[33].
- Une fontaine de 1881 est située sur la place du village.[réf. nécessaire]
Personnalités liées à la commune
L'abbé Ruffié Jean-Baptiste, ancien professeur de philosophie, curé doyen d'Alet (Aude) possède une concession perpétuelle dans la commune[34].
Héraldique
![]() |
Blason | D’azur à l’ombre de triangle, la pointe en bas, au chef d’or chargé d’une croisette patté de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- « Modification des limites territoriales des arrondissements », Préfet des Pyrénées-Orientales.
- « Métadonnées de la commune de Saint-Arnac », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Arnac et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Arnac et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Arnac et Rivesaltes », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Saint-Arnac », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 203-204.
- Carte IGN sous Géoportail
- « Plan séisme » (consulté le ).
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Saint-Arnac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF le « massif du Fenouillèdes » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Perpignan », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Sagnes (dir.), Le pays catalan, t. 2, Pau, Société nouvelle d'éditions régionales, , 579-1133 p. (ISBN 2904610014).
- Lluís Basseda, Toponymie historique de Catalunya Nord, t. 1, Prades, Revista Terra Nostra, , 796 p..
- A. Rollat a parrainé la candidature de Jean Saint-Josse à l'élection présidentielle de 2002, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 2002.
- A. Rollat a parrainé la candidature de Frédéric Nihous à l'élection présidentielle de 2007
- Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du Président de la République de 200.
- Préfecture des Pyrénées-Orientales, Liste des maires élus en 2008, consultée le 22 juillet 2010
- [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
- "Cucugnan village que j'aime" de Marcel Baillat
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