Sahorre

Sahorre est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Orientales en région Occitanie.

Sahorre

Vue sur Sahorre depuis l'ouest, avec le Canigou au fond

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Olivier Gravas
2020-2026
Code postal 66360
Code commune 66166
Démographie
Gentilé Sahorrans
Population
municipale
385 hab. (2018 )
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 32′ 00″ nord, 2° 21′ 45″ est
Altitude Min. 599 m
Max. 2 082 m
Superficie 14,88 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Prades
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Canigou
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Sahorre
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Sahorre
Géolocalisation sur la carte : France
Sahorre
Géolocalisation sur la carte : France
Sahorre
Liens
Site web mairie.sahorre.free.fr

    Ses habitants sont appelés les Sahorrans.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Sahorre se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 47 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, à 11 km de Prades[3], sous-préfecture, et à 26 km d'Amélie-les-Bains-Palalda[4], bureau centralisateur du canton du Canigou dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Prades[1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Casteil (2,6 km), Vernet-les-Bains (2,8 km), Fuilla (3,3 km), Escaro (3,9 km), Corneilla-de-Conflent (4,1 km), Py (4,2 km), Fillols (5,0 km), Serdinya (5,2 km).

    Sur le plan historique et culturel, Sahorre fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[6].

    Communes limitrophes de Sahorre[7]
    Fuilla Vernet-les-Bains
    Escaro Casteil
    Nyer
    (par un quadripoint)
    Py
    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[8].

    Hydrographie

    La rivière de Rotja, au bourg

    La rivière de Rotja, qui prend sa source au sud près du Porteille de la Rotja dans la commune de Py, traverse la commune du sud au nord. Elle se jette dans la Têt en amont de Villefranche[7].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[9],[10].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[11],[12].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 2]. Deux sites Natura 2000 ont été définis sur la commune au titre de la directive habitats[14] :

    • le « massif du Canigou », d'une superficie de 11 746 ha, culmine à 2 784 mètres à l'extrémité orientale de la chaîne des Pyrénées. Il recèle de nombreuses espèces endémiques pyrénéennes dont certaines atteignent leur limite orientale et présente une gamme variée d'habitats naturels d'intérêt communautaire liés à l'étagement de la végétation[15] ;
    • le « pins de Salzmann du Conflent », d'une superficie de 998 ha, abrite en effet le plus beau peuplement de Pin de Salzmann de tout le département des Pyrénées-Orientales et possède des arbres remarquables[16] ;

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 3] est recensée sur la commune[17] : le « versant sud du pic de Très Estelles » (1 090 ha), couvrant 2 communes du département[18] et deux ZNIEFF de type 2[Note 4],[17] :

    • le « massif du Canigou » (19 263 ha), couvrant 15 communes du département[19] ;
    • la « vallée du Conflent » (5 742 ha), couvrant 12 communes du département[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Sahorre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (40,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,6 %), zones urbanisées (2 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La ligne 525 (Py - Prades) du réseau régional liO assure la desserte de la commune.

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Saorra[27].

    Histoire

    La commune de Touren est rattachée à la commune de Sahorre le [28].

    Politique et administration

    Liste des maires

    La mairie
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Jean-Claude Joly[29]    
    mars 2008 En cours Fabienne Bardon[30],[31]    

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1355 1359 1365 1378 1470 1515 1553 1709 1720
    32 f32 f32 f22 f27 f19 f13 f78 f43 f
    1767 1789 - - - - - - -
    341 H70 f-------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].

    En 2018, la commune comptait 385 habitants[Note 7], en augmentation de 4,34 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    381235363477548630588631605
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    624623720707712826640671593
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    753765833726751705621534582
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    626445370359333347359361362
    2013 2018 - - - - - - -
    369385-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : À partir de 1826, le recensement inclut les habitants de Touren.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[36] 1975[36] 1982[36] 1990[36] 1999[36] 2006[37] 2009[38] 2013[39]
    Rang de la commune dans le département 91 102 108 117 121 121 122 120
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    L'école communale

    Il y a une école élémentaire à Sahorre, avec un effectif de 48 élèves en 2013[40].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : [41] ;
    • Fête communale : [41] ;
    • Fête du coscoll : début juin depuis 2008[42],[43].
    • Fête de la pomme : fin octobre, alternativement une année sur deux à Sahorre et Fuilla[44].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 18 936 [45].

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    D’or au château de gueules maçonné de sable, sans tour aux flancs, donjonné d’une grosse tour crénelée et couverte, vêtu de sinople.
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[13].
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Sahorre », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Sahorre et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Sahorre et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. Stephan Georg, « Distance entre Sahorre et Amélie-les-Bains-Palalda », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    5. « Communes les plus proches de Sahorre », sur www.villorama.com (consulté le ).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
    7. Carte IGN sous Géoportail
    8. « Plan séisme » (consulté le ).
    9. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    10. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    11. « Le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes - le territoire. », sur https://www.parc-pyrenees-catalanes.fr (consulté le )
    12. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    13. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
    14. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Sahorre », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    15. « site Natura 2000 FR9101475 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « site Natura 2000 FR9102009 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « Liste des ZNIEFF de la commune de Sahorre », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ZNIEFF le « versant sud du pic de Très Estelles » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « ZNIEFF le « massif du Canigou » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    20. « ZNIEFF la « vallée du Conflent » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    23. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Prades », sur insee.fr (consulté le ).
    25. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    27. (ca)(fr)Institut d’Estudis Catalans, Université de Perpignan, Nomenclàtor toponímic de la Catalunya del Nord, Barcelone, (lire en ligne).
    28. Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9).
    29. J.-C. Joly a parrainé la candidature d'Olivier Besancenot à l'élection présidentielle de 2002, cf. Liste des citoyens ayant présenté les candidats à l'élection du président de la République de 2002.
    30. Insee, Historique des populations par commune depuis le recensement de 1962 (fichier Excel), mis à jour en 2010, consulté le 21 juillet 2010
    31. [PDF] « Liste des maires du département des Pyrénées-Orientales à la suite des élections municipales et communautaires des 23 et 30 mars 2014 », sur http://la-clau.net.
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    36. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    37. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    38. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    39. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    40. Annuaire du Ministère de l'éducation nationale, section École de Sahorre
    41. Michel de La Torre, Pyrénées-Orientales : Le guide complet de ses 224 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », (ISBN 2-7399-5066-7).
    42. Jean Anrich, « Fête du « coscoll » à Sahorre », Espace de Jean Anrich, (lire en ligne, consulté le ).
    43. « Sahorre : Fête du coscoll », L'Indépendant, (lire en ligne, consulté le ).
    44. Sebastià Vilanou i Poncet, « Fuilla : la fête de la pomme se prépare », sur La Semaine du Roussillon, (consulté le ).
    45. « Fichier RFDM2010COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2010 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    46. « Tour de Goa », notice no PA00104110, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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