Escaro

Escaro (en catalan Escaró i Aituà ou seulement Escaró) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie.

Pour les articles homonymes, voir Escaro (homonymie).

Escaro

Vue sur Escaro depuis la route de Sahorre.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Prades
Intercommunalité Communauté de communes Conflent-Canigó
Maire
Mandat
Daniel Aspe
2020-2026
Code postal 66360
Code commune 66068
Démographie
Gentilé Escaronats
Population
municipale
107 hab. (2018 )
Densité hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 32′ 19″ nord, 2° 18′ 57″ est
Altitude Min. 588 m
Max. 2 082 m
Superficie 15,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Prades
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton des Pyrénées catalanes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Escaro
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Escaro
Géolocalisation sur la carte : France
Escaro
Géolocalisation sur la carte : France
Escaro

    Ses habitants sont appelés les Escaronats et les Escaronates.

    Géographie

    Localisation

    La commune d'Escaro se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 51 km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département, et à 12 km de Prades[3], sous-préfecture.

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Nyer (3,3 km), Souanyas (3,3 km), Serdinya (3,4 km), Sahorre (3,9 km), Jujols (4,0 km), Olette (4,2 km), Fuilla (4,7 km), Canaveilles (5,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Escaro fait partie de la région de Conflent, héritière de l'ancien comté de Conflent et de la viguerie de Conflent. Ce pays correspond à l'ensemble des vallées pyrénéennes qui « confluent » avec le lit creusé par la Têt entre Mont-Louis, porte de la Cerdagne, et Rodès, aux abords de la plaine du Roussillon[5].

    Communes limitrophes d’Escaro[6]
    Olette
    (par un quadripoint)
    Serdinya Fuilla
    Souanyas Sahorre
    Nyer Py
    (par un quadripoint)
    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    L'altitude la commune varie entre 582 et 2 082 mètres[7].L'altitude du village d'Escaro lui-même est de 900 mètres à l'emplacement de l'ancienne mairie aujourd'hui disparue en raison de sa destruction par l'activité minière.

    La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[8].

    Vestiges des mines sur la montagne.

    Hydrographie

    Plusieurs cours d'eau traversent la commune :

    • La Ribera de Vallmarsana, affluent de la rive droite de la Têt, traverse la commune du sud-ouest vers le nord ;
    • La Ribera d'Aytuà traverse la partie orientale de la commune du sud vers le nord et conflue au niveau du moulin dans la Ribera de Vallmarsana ;
    • Le Còrrec de Sant Culgat, affluent de la rive droite de la Têt, délimite une partie de la frontière occidentale de la commune du sud vers le nord.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 11,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 3,9 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 3,9 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 751 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,6 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[10].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[9].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Olette », sur la commune d'Olette, mise en service en 1983[14]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 11,4 °C et la hauteur de précipitations de 571,7 mm pour la période 1981-2010[16]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à 51 km[17], la température moyenne annuelle évolue de 15,4 °C pour la période 1971-2000[18], à 15,7 °C pour 1981-2010[19], puis à 16,1 °C pour 1991-2020[20].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[21],[22]. Dans ce cadre, la commune fait partie [23]. Un espace protégé est présent sur la commune : le parc naturel régional des Pyrénées catalanes, créé en 2004 et d'une superficie de 139 062 ha, qui s'étend sur 66 communes du département. Ce territoire s'étage des fonds maraîchers et fruitiers des vallées de basse altitude aux plus hauts sommets des Pyrénées-Orientales en passant par les grands massifs de garrigue et de forêt méditerranéenne[24],[25].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : le « pins de Salzmann du Conflent »[27], d'une superficie de 998 ha, abrite en effet le plus beau peuplement de Pin de Salzmann de tout le département des Pyrénées-Orientales et possède des arbres remarquables[28].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[29] : la « forêt de Pin de Salzmann du Conflent » (1 232 ha), couvrant 4 communes du département[30] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[29] :

    • le « massif du Canigou » (19 263 ha), couvrant 15 communes du département[31] ;
    • la « vallée du Conflent » (5 742 ha), couvrant 12 communes du département[32].

    Urbanisme

    Typologie

    Escaro est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[33],[34],[35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Prades, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[36],[37].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (98,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (76,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22 %), zones agricoles hétérogènes (1,7 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,3 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication et transports

    La route départementale D 27 travers la commune du nord vers l'est en provenance de Serdinya et en direction de Sahorre.

    Toponymie

    En catalan, le nom de la commune est Escaró[39]. Les premières mentions du nom sont villa Ascaro (879) et Ascarone (968)[40].

    Histoire

    Liées à l'exploitation du minerai de fer, trois concessions minières sont accordées au XIXe siècle sur la commune d'Escaro : la concession dite d'Escaro-Nord, celle d'Aytua et celle d'Escaro-Sud.

    Concession d'Escaro-Nord

    La concession de la mine de fer dite d’Escaro-Nord est instituée par décret du 8 juillet 1813. Elle résulte d’une adjudication faite par l’État en faveur de trois propriétaires, négociants et maîtres de forges : Michel Aldebert à Montlouis, Jean-Jacques Escanyé, à Vinça et César Escanyé à Nyer. L’extension de son périmètre à une superficie de 175 hectares est consentie par décret du 23 juin 1880, alors que la société Frèrejean, Roux et Cie en est concessionnaire.

    Le 12 juin 1918 a lieu la mutation de propriété en faveur de la société minière Franco-Africaine puis le 12 avril 1935, la concession est vendue à la Compagnie des mines, fonderies et forges d'Alais[41]. Enfin, une mutation de propriété intervient en faveur de la société Denain-Anzin, autorisée par décret du 19 décembre 1942. La déclaration d’abandon de la mine d'Escaro-Nord est faite le 30 janvier 1963[42].

    Concession d'Aytua

    La concession d'Aytua tient son nom de l'ancienne commune d'Aytua, supprimée le et rattachée à celle d'Escaro[43]. Ancien fief noble de l'Abbaye de Saint-Michel de Cuxa au XIVe siècle, Aytua est vendu en 1595 avec principalement ses "mines de fer et d'autres métaux tam potentibus quam occultes". Ce territoire devient alors propriété de la famille d'Huyteza, qui le conserve durablement[44]. Le 31 décembre 1834, une ordonnance royale de Louis-Philippe accorde la concession de la mine de fer d'Aytua à Jean Roca, issu de la même famille. Celle-ci s'étend sur 545 hectares et épouse alors les mêmes limites que celles de l'ancienne commune d'Aytua, réunie depuis à la commune d'Escaro[45]. Le 16 janvier 1844, une extension de la concession est accordée à Eugène Roca, procureur puis président du tribunal de Céret, enfin juge d'instruction à Perpignan.

    Sous le Second Empire, la concession dont la superficie est désormais passée à 675 hectares[44], revient ensuite à James Jaume et Auguste Lazerme, promoteurs des hauts fourneaux de Fuilla, autorisés en 1861. À l'instar d'Escaro-Nord et par le jeu d'alliances familiales, la mine de fer d'Aytua revient après 1870 à la société Frèrejean, Roux et Cie, maîtres de forges à Annecy[46], puis à d'autres sociétés. Après la Première Guerre mondiale, elle appartient à la Société minière d'Aytua, filiale de la société des Hauts Fourneaux de Givors puis en 1930, aux Ets Prenat, dont les usines de Givors absorbent toute la production[47].

    Concession d'Escaro-Sud

    La concession de la mine de fer dite d’Escaro-Sud est pour sa part instituée en faveur de l’ingénieur anglais Edmund Sharpe par décret du 9 avril 1874 sur une superficie de 102 ha. La vente de la concession par les héritiers Sharpe intervient le 15 juin 1885 en faveur de la société Jacob Holtzer et Cie[48]. Un décret présidentiel du 10 octobre 1938 autorise ensuite la mutation de propriété en faveur de la Cie des Hauts Fourneaux de Chasse. Celle-ci étant absorbée par la société des mines de Pechelbrom avec effet au 31 décembre 1977, la radiation de l’ancienne société de Chasse intervient au registre du commerce le 15 mars 1979. Cependant, la société de Pechelbrom n’ayant pas déposé de demande de mutation, la mine d’Escaro-Sud retourne alors dans le domaine public[42].

    Politique et administration

    La mairie d'Escaro.

    À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton des Pyrénées catalanes.

    Liste des maires

    Liste des maires[49]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1803 1808 Michel Poncet    
    1808 1818 Louis Bonet    
    1818 1821 Jacques Py    
    1821 1828 Louis Bonet    
    1828 1830 Sébastien Parent    
    1830 1834 Michel Poncet    
    1834 1837 Louis Bonet    
    1837 1848 Paul Mone    
    1848  ? Michel Poncet    
             
    1904 1908 Joseph Nicoleau    
    1882 1904 Jean Broc    
    1908 1912 Jean Broc    
    1912 1919 Barthélémy Mone    
    1919 1944 Achille Batlle   Nommé conseiller départemental des Pyrénées-Orientales en 1943
    septembre 1944 mars 1983 Marcellin Galindo[50] PCF Chauffeur-livreur, mineur du fer puis gérant de coopérative ouvrière
    décédé en fonctions
    1983 1994 Jean Galindo Centre-droit Conseiller général du canton d'Olette (1988-2001)
    fils du précédent[50].
    1995  ? Bruno Noguès    
     ? 2014 Francis Martinez[51]    
    2014 mai 2020 André Ambrigot[52]    
    juin 2020 En cours Daniel Aspe PCF  

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1358 1365 1378 1424 1515 1553 1709 1720 1767
    25 f24 f15 f6 f10 f10 f38 f16 f179 H
    1774 1789 - - - - - - -
    44 f33 f-------
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[53]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[54].

    En 2018, la commune comptait 107 habitants[Note 9], en diminution de 11,57 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    190152153198318346359331351
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    295289319320344349338336319
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    435375530570537463290335429
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    31516492851028487117109
    2018 - - - - - - - -
    107--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[7] puis Insee à partir de 2006[55].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : la population d'Aytua est recensée avec celle d'Escaro à partir de 1826.

    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[56] 1975[56] 1982[56] 1990[56] 1999[56] 2006[57] 2009[58] 2013[59]
    Rang de la commune dans le département 153 170 163 170 196 185 181 175
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    Il n'y a pas d'école à Escaro. Les écoles élémentaires les plus proches sont à Serdinya (21 élèves en 2013)[60] ou à Sahorre (48 élèves en 2013)[61].

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête patronale : 12 novembre[62] ;
    • Fête communale : 1er dimanche de septembre[62].

    Économie

    Un wagonnet chargé de minerai devant le musée.

    À Escaro, l’exploitation minière est multiséculaire : minerai de fer, puis fluor. Aux XIXe et XXe siècles, les trois concessions de minerai de fer d'Escaro-Nord, Aytua et Escaro-Sud représentent une emprise de 952 hectares sur l'espace communal.

    De fait, l'économie d'Escaro dépendait jadis de ses mines de fer puis de fluor, cette dernière production étant arrêtée en 1993[63].

    Désormais, un musée de la mine a été créé, ainsi que deux structures d’hébergement : une auberge-gîte d'étape et un camping. Ils témoignent d'une ouverture au tourisme vert et culturel.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    • Ancienne église Saint-Martin d'Escaro. Elle a été détruite en 1930. La cuve baptismale a pu être sauvée et est visible dans la nouvelle église paroissiale Saint-Martin[64].
    • La nouvelle église romane Saint-Martin.
    • Chapelle Sainte-Christine d'Aytua. Aytua possède une chapelle, dédiée à Sainte Christine. Bien que de tradition romane, elle semble avoir été construite à la fin du XVIe siècle[65], à la suite du don d'un dénommé Jean Parent en 1592[66]. Une campagne de restauration de l'édifice a été entamée en 2014[67].
    • Église Sainte-Marie d'Escaro.

    Personnalités liées à la commune

    • Pierre Nogues (1932-2015), natif d’Escaro, dernier mineur de fond des Pyrénées-Orientales, à la mine de fer, puis de fluor, d’Escaro.[68]

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Ouvrage collectif, Le Patrimoine des Communes de la Méridienne Verte, Flohic Editions, Paris, (ISBN 9 782842 341015), notice "Escaro", p.1621-1626
    • Abbé Giralt, « Notice historique sur les communes de Jujols et Escaro », Bulletin de la Société agricole, scientifique et littéraire des Pyrénées-Orientales, Perpignan, no 52,

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[26].
    5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune d'Escaro », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Escaro et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Escaro et Prades », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches d'Escaro », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 194-195.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    8. « Plan séisme » (consulté le ).
    9. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    10. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    11. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    12. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    13. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    14. « Station Météo-France Olette - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    15. « Orthodromie entre Escaro et Olette », sur fr.distance.to (consulté le ).
    16. « Station Météo-France Olette - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    17. « Orthodromie entre Escaro et Perpignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
    18. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Station météorologique de Perpignan - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    21. « Les différents espaces protégés. », sur http://www.observatoire-biodiversite-centre.fr/ (consulté le )
    22. « Liste des espace protégés sur la commune », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    23. « Parc national des Pyrénées - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le )
    24. « Le Parc naturel régional des Pyrénées catalanes - le territoire. », sur https://www.parc-pyrenees-catalanes.fr (consulté le )
    25. « - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    26. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
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