Rue des Capucins (Lyon)

La rue des Capucins est une rue du 1^er arrondissement de Lyon, située entre les pentes de La Croix-Rousse et la place des Terreaux. Rectiligne mais légèrement inclinée, elle est dans le prolongement de la rue du Sergent-Blandan, s'ouvre par la place des Capucins et se termine par la place Croix-Paquet[1]. Elle est parallèle à la rue René Laynaud. La rue appartient à la zone classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.

Rue des Capucins

La rue des Capucins, à proximité de la place du Forez.

Situation

Coordonnées

45° 46′ 09″ nord, 4° 49′ 59″ est

Région

Ville

Quartier(s)

Les Pentes (1^er arr.)

Début

Montée de la Grande Côte

Fin

Place Croix-Paquet

Morphologie

Type

Rue

Histoire

Création

1^re moitié XIX^e siècle

Anciens noms

Rue Vanerot
Rue de Vanneret

Protection

ZPPAUP des Pentes
Site du centre historique
Site du Patrimoine mondial

Géolocalisation sur la carte : Lyon

Histoire

Selon l'historien Louis Maynard, la rue occupe « à peu près l'emplacement de la rue Vannerot »[M 1], notamment dans sa partie est, laquelle est attestée sur le plan scénographique de Lyon vers 1550 sous le nom de rue de Vanneret. D'abord dédiée à Jean Vannerot[2], elle a changé de nom en 1850. La partie ouest de la rue actuelle a été ouverte au milieu du XIX^e siècle sur l'ancien site du jardin appartenant aux moines, et une petite place appelée place des Capucins fut ouverte au XVIII^e siècle[3].

Le monastère de l'ordre des Capucins, nommé Capucins du Petit Forez, a été construit en 1622 à l'emplacement actuel du n°6 et leur église, la chapelle Saint-André, se trouvait au pied de la montée de la Grande Côte. Leur maison a été achetée et reconstruite par un banquier, André Coste[4]. Anne d'Autriche a assisté au début de la construction de l'édifice dédié le 25 avril 1635 par Jean de Nuchèse. Enfin, les Capucins ont été expulsés de la rue pendant la Révolution française[5]. En 1810, la rue fut nommée Grande rue neuve des Capucins.

Architecture et associations

The café-théâtre Le Complexe du Rire, au n°7.

Aujourd'hui, la rue des Capucins comporte de nombreuses boutiques et magasins, un commissariat de police municipale, une association LGBT, le café-théâtre Le Complexe du Rire et un centre de l'Église de Scientologie sur la place.

L'architecture des bâtiments qui la bordent est assez simple, sans fioritures. Il y a une rangée de vieilles maisons de quatre à cinq étages avec des façades sobres et de belles portes et parfois des arcs[6].

Traboules

La rue a de nombreuses traboules[7]^,[8] :

3 et 5 rue des Capucins - 6 rue Leynaud : traboules et cours
6 rue des Capucins - place des Capucins : traboule qui mène à une jolie cour (celle des moines Capucins)
7 rue des Capucins : restes de petites baraques
15 rue des Capucins: immeuble classé, porte d'entrée remarquable.
19 rue des Capucins - 3 rue Abbé Rozier : dans la cour, deux montées d’escaliers se font face, dans le même style que ceux de la cour des Voraces.
22 rue des Capucins - 5 de la rue Coustou : belle entrée à colonnes

Notes et références

Notes

Rue des Capucins

Références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Rue des Capucins » (voir la liste des auteurs).
Louis Maynard, Rues de Lyon avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, éditions Jean Honoré, (ISBN 2-911491-15-7)

Maurice Vanario, Rues de Lyon : à travers les siècles, Lyon, ELAH, 2002, 333 p. (ISBN 2-84147-126-8), p. 58.
Robert Brun De La Valette, Lyon et ses rues, Paris, Le Fleuve, 1969, p. 121.
Jean Pelletier, Lyon pas à pas — son histoire à travers ses rues — Rive droite de la Saône, Croix-Rousse, quais et ponts de la Saône, Roanne / Le Coteau, Horvath, 1985, 236 p. (ISBN 2-7171-0377-5), p. 153.
Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, Laffitte reprints, 1902, 1982, Marseille éd., 500 p. (ISBN 2-7348-0062-4), p. 99–100.
Louis Meynard, Dictionnaire des lyonnaiseries — Les hommes. Le sol. Les rues. Histoires et légendes, vol. 2, Lyon, Jean Honoré, 1932 (réimpr. 1982), p. 333–35.
« Rue des Capucins », sur ruesdelyon.wysiup.net (consulté le 23 janvier 2010).
René Dejean, Traboules de Lyon — Histoire secrète d'une ville, Lyon, Le Progrès, 1988, 196 p. (ISBN 2-904899-01-4).
« Visiter les traboules » [archive du 4 octobre 2009], sur Lyon.fr (consulté le 23 janvier 2010).

Voir aussi

Liste des voies du 1er arrondissement de Lyon

Portail de la métropole de Lyon
Portail de la route

Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.

[M1-2] Rue des Capucins

[1] Maurice Vanario, Rues de Lyon : à travers les siècles, Lyon, ELAH, 2002, 333 p. (ISBN 2-84147-126-8), p. 58.

[3] Robert Brun De La Valette, Lyon et ses rues, Paris, Le Fleuve, 1969, p. 121.

[4] Jean Pelletier, Lyon pas à pas — son histoire à travers ses rues — Rive droite de la Saône, Croix-Rousse, quais et ponts de la Saône, Roanne / Le Coteau, Horvath, 1985, 236 p. (ISBN 2-7171-0377-5), p. 153.

[5] Adolphe Vachet, À travers les rues de Lyon, Lyon, Laffitte reprints, 1902, 1982, Marseille éd., 500 p. (ISBN 2-7348-0062-4), p. 99–100.

[6] Louis Meynard, Dictionnaire des lyonnaiseries — Les hommes. Le sol. Les rues. Histoires et légendes, vol. 2, Lyon, Jean Honoré, 1932 (réimpr. 1982), p. 333–35.

[7] « Rue des Capucins », sur ruesdelyon.wysiup.net (consulté le 23 janvier 2010).

[8] René Dejean, Traboules de Lyon — Histoire secrète d'une ville, Lyon, Le Progrès, 1988, 196 p. (ISBN 2-904899-01-4).

[9] « Visiter les traboules » [archive du 4 octobre 2009], sur Lyon.fr (consulté le 23 janvier 2010).