Rue des Annelets

La rue des Annelets est une voie du 19e arrondissement de Paris, en France.

19e arrt
Rue des Annelets

Côté rue de Crimée, la rue des Annelets débute par un escalier.
Situation
Arrondissement 19e
Quartier Amérique
Début 17, rue des Solitaires
Fin 14, rue de l'Encheval, et 35 rue de Crimée
Morphologie
Longueur 246 m
Largeur m
Géocodification
Ville de Paris 0338
DGI 0358
Géolocalisation sur la carte : 19e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris

Situation et accès

La rue des Annelets est une voie publique située dans le 19e arrondissement de Paris. Elle débute au 17, rue des Solitaires et se termine au 14, rue de l'Encheval, rue qui est en fait sa continuation.

Origine du nom

D'après Jacomin [1], la rue des Annelets actuelle est tracée sur le lieu-dit désigné en 1277 par « vigne d'Agnel ou d'Aignelet ».

« Aignelet » désignant un petit agneau en ancien français, et bien que le mot « annelet » désigne un petit anneau en héraldique[2], pour cette rue, le mot « annelet » est apparenté au mot « agneau» et non au mot « anneau », ni au mot « âne ».

Il témoigne donc, avec le mot « encheval », du passé agricole du quartier.

Avec le lieu-dit « les Prés Annelets », à Serris (Seine et Marne), et la « rue Annelet » à Lihons (Somme), il semblerait que ce soit la seule apparition du mot « annelet[3] » dans la toponymie française.

Historique

Cette voie de l'ancienne commune de Belleville figure à l'état de chemin sur le plan cadastral de 1812.

Elle est classée dans la voirie parisienne par un décret du .

La partie qui était comprise entre les rues de Crimée et Arthur-Rozier a pris, en 1881, le nom de « passage des Annelets » puis, en 1961, celui de « villa Albert-Robida ».

Le 30 janvier 1918, durant la première Guerre mondiale, le no 98 rue des Annelets est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[4].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Marcel Mouloudji, natif de Belleville, est poursuivi par la police dans cette rue au sein d’un polar du romancier-cinéaste Henri Calef, La Souricière (1950)[5].

Au numéro 37, un discret studio d’enregistrement, dénommé Plus XXX, a vu passer entre 1969 et 2009 des artistes comme Serge Gainsbourg, Jane Birkin, Francis Cabrel, Julien Clerc, etc.

Il perdure (en 2020) sous le nom de Talk Over.

Une habitante témoigne que dans les années soixante existait vers le no 18 actuel un petit restaurant appelé L'Âne laid.

Annexes

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Portail de Paris
  • Portail de la route
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.