Rue Dufrenoy

La rue Dufrenoy est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt
Rue Dufrenoy
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Porte-Dauphine
Début 184, avenue Victor-Hugo et 1, rue Benjamin-Godard
Fin 37, boulevard Lannes
Morphologie
Longueur 300 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1856
Dénomination 1867
Ancien nom Rue du Puits-Artésien
Géocodification
Ville de Paris 2989
DGI 2962
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris
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Situation et accès

La rue Dufrenoy est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris se trouvant au sein du quartier résidentiel de très haut standing dit « quartier de la Porte Dauphine ». Elle débute au 184, avenue Victor-Hugo et au 1, rue Benjamin-Godard et se termine au 37, boulevard Lannes.

Elle est desservie par le à la gare Avenue Henri-Martin, ainsi que par les lignes de bus RATP 63PC.

Au croisement avec l'avenue Victor-Hugo se trouve la place Mike-Brant.

Origine du nom

Le géologue français Armand Dufrénoy (1792-1857).

Elle est nommée en l'honneur du géologue et minéralogiste français Armand Dufrénoy (1792-1857). C'est donc à tort qu'elle est orthographiée Dufrenoy, sans accent sur le e.

Historique

En 1856, la ville de Paris est autorisée, par décret du , à acquérir des terrains compris entre l'avenue d'Eylau et le chemin de fer de Ceinture. Quant à la partie comprise entre le chemin de fer d'Auteuil et le boulevard Lannes, elle est ouverte sur des terrains provenant du bois de Boulogne, l'ensemble étant alors situé sur la commune de Passy.

Alors dénommée « rue du Puits-Artésien », elle est classée dans la voirie parisienne en vertu d'un décret du avant de prendre sa dénomination actuelle par un autre décret du .

Le 11 mars 1918, durant la Première Guerre mondiale, la rue Dufrenoy est touchée lors d'un raid effectué par des avions allemands[1].

Le , la rue est symboliquement renommée rue Andreï Sakharov à l’occasion d’une manifestation de soutien à l’académicien russe[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

No 23 bis.
No 6.
Nos 21-23.
  • No 6 : immeuble primé au concours de façades de 1909[3], œuvre des architectes Jean Formigé et Emmanuel Gonse ; on remarque aux deux premiers niveaux des sculptures de Théodore-Charles Gruyère inspirées des fables de La Fontaine. Dans les années 1970, le Centre national des lettres y a son siège.
  • Angle rue de la Faisanderie-rue Dufrenoy : Arsène Lupin y demeure dans un hôtel particulier sous le nom de colonel Sparmiento.
  • No 18 : à cette adresse se trouvait, en 1882, une galerie de peinture spécialisée dans la copie de tableaux de maître anciens[4] (bâtiment disparu). Une nouvel immeuble y a été construit en 1898.
  • Nos 19-23 : bâtiments de style Regency anglais à usage d’habitation avec atelier d’artiste au dernier niveau construits en 1883 par l’architecte Louis Jaumin[5].
  • No 23 bis : hôtel particulier de style régionaliste construit par l'architecte Laurent Farge en 1890[3] ; bâtiment en pierre et en brique ; façade d'inspiration néo-Louis XIII ; charpente apparente peinte en blanc.

Notes et références

  1. Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
  2. « Manifestation à Paris en faveur de M. Sakharov », Le Monde, 1er février 1980.
  3. Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 340 à 432.
  4. « Une industrie d’art », Paris, 30 mars 1882, sur retronews.fr.
  5. « 23, rue Dufrenoy », sur pss-archi.eu.

Articles connexes

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