Roquesérière

Roquesérière est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne en région Occitanie.

Roquesérière
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Arrondissement Toulouse
Intercommunalité Communauté de communes des coteaux du Girou
Maire
Mandat
Thierry Charles Castet
2020-2026
Code postal 31380
Code commune 31459
Démographie
Gentilé Roquesériérois
Population
municipale
695 hab. (2018 )
Densité 65 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 44′ 07″ nord, 1° 38′ 19″ est
Altitude Min. 110 m
Max. 128 m
Superficie 10,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Toulouse
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pechbonnieu
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Roquesérière
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Roquesérière
Géolocalisation sur la carte : France
Roquesérière
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Roquesérière
Liens
Site web Site officiel

    Ses habitants sont appelés les Roquesériérois.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Roquesérière se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à 21 km à vol d'oiseau de Toulouse[2], préfecture du département, et à 14 km de Pechbonnieu[3], bureau centralisateur du canton de Pechbonnieu dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Montastruc-la-Conseillère[1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Azas (3,0 km), Montpitol (3,4 km), Gémil (3,8 km), Saint-Jean-Lherm (4,1 km), Montastruc-la-Conseillère (4,2 km), Buzet-sur-Tarn (5,0 km), Saint-Sulpice (5,9 km), Lugan (6,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Roquesérière fait partie du Frontonnais, un pays entre Gaonne et Tarn constitué d'une succession de terrasses caillouteuses qui ont donné naissance à de riches terroirs, réputés pour leus vins et leurs fruits[5].

    Hydrographie

    La commune est arrosée par le Ruisseau de Sieurac un affluent du Tarn.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 064 hectares ; son altitude varie de 128 à 232 mètres[7].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[8]

    • Moyenne annuelle de température : 13,2 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,7 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 11,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,7 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 733 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 5,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villematier », sur la commune de Villematier, mise en service en 1994[13] et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 722,1 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947 et à 23 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[17], à 13,8 °C pour 1981-2010[18], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[19].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[20],[21],[22].

    Urbanisme

    Typologie

    Roquesérière est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[23],[24],[25].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[26],[27].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (81,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,9 %), forêts (16,7 %), prairies (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), zones urbanisées (2,9 %)[28].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Voies de communication

    Accès par l'autoroute A68 (sortie  4 direction Bessières, Buzet-sur-Tarn (demi-échangeur)) et la RD 988 (ancienne RN 88).

    Transports

    Une gare est située sur le territoire de la commune, la gare de Buzet-Roqusérière, desservie quotidiennement par des TER Occitanie effectuant des missions entre les gares de Toulouse-Matabiau et de Saint-Sulpice. Cependant, seul un train par jour et par sens dessert la commune en 2020.

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[29],[30].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de la deuxième circonscription de la Haute-Garonne de la communauté de communes des Coteaux du Girou et du canton de Pechbonnieu (avant le redécoupage départemental de 2014, Roquesérière faisait partie de l'ex-canton de Montastruc-la-Conseillère).

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1945 1965 Louis Bonneau   Colonel à la retraite
    1965 1971  ?    
    1983 1989 Claude Cabie    
    juin 1995 2014 Jean-François Vidal    
    mars 2014 2020 Jean-Claude Miquel SE Retraité Fonction publique
    mars 2020 En cours Thierry Charles Castet    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32]. En 2018, la commune comptait 695 habitants[Note 6], en diminution de 3,47 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +6,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    420466497540526579518522522
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    510505514486482475446443435
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    417410374304319276270271316
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    307294326495555615667674720
    2017 2018 - - - - - - -
    689695-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[35] 1975[35] 1982[35] 1990[35] 1999[35] 2006[36] 2009[37] 2013[38]
    Rang de la commune dans le département 208 212 199 179 188 195 197 199
    Nombre de communes du département 592 582 586 588 588 588 589 589

    Enseignement

    Roquesérière fait partie de l'académie de Toulouse.

    L'éducation est assurée par un regroupement pédagogique intercommunal pour les classes maternelles située sur la commune et les classes primaires sur la commune voisine de Montpitol[39].

    Culture et festivité

    Comité des fêtes, danse,.

    Sports

    Tennis, gymnastique,

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de la communauté de communes des Coteaux du Girou[40].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Roquesérière », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Roquesérière et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Roquesérière et Pechbonnieu », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Roquesérière », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 309-310.
    6. Carte IGN sous Géoportail
    7. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    9. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    10. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    11. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    12. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    13. « Station Météo-France Villematier - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    14. « Orthodromie entre Roquesérière et Villematier », sur fr.distance.to (consulté le ).
    15. « Station Météo-France Villematier - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    16. « Orthodromie entre Roquesérière et Blagnac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    17. « Station météorologique de Toulouse-Blagnac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    18. « Station météorologique de Toulouse-Blagnac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    19. « Station météorologique de Toulouse-Blagnac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    20. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Roquesérière », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    21. « Liste des ZNIEFF de la commune de Roquesérière », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    22. « Liste des espaces protégés sur la commune de Roquesérière », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    23. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    24. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    25. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    26. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    27. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    28. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    29. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    30. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    31. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    32. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    33. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    34. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    35. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    36. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    37. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    38. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    39. http://www.roqueseriere.fr/fr/enfance-et-jeunesse/ecole.html
    40. http://www.roqueseriere.fr/fr/vie-pratique/les-dechets.html
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