Renay

Renay est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher, en région Centre-Val de Loire.

Renay

Blason
Administration
Pays France
Région Centre-Val de Loire
Département Loir-et-Cher
Arrondissement Vendôme
Intercommunalité Communauté de communes du Perche et Haut Vendômois
Maire
Mandat
Guy Deshayes
2020-2026
Code postal 41100
Code commune 41187
Démographie
Gentilé Renaysiens
Population
municipale
176 hab. (2018 )
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 50′ 37″ nord, 1° 10′ 02″ est
Altitude Min. 90 m
Max. 143 m
Superficie 12,05 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vendôme
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Perche
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Renay
Géolocalisation sur la carte : Loir-et-Cher
Renay
Géolocalisation sur la carte : France
Renay
Géolocalisation sur la carte : France
Renay

    Localisée au nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre. Elle est drainée par le Réveillon, le Chamort et par divers petits cours d'eau.

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est toutefois recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 17 en 1988, à 5 en 2000, puis à 4 en 2010.

    Avec 171 habitants en 2017, la commune fait partie des 32 communes les plus faiblement peuplées de Loir-et-Cher.

    Ses habitants s'appellent les Renéennes et les Renéens ou les Renaysiennes et les Renaysiens.

    Le patrimoine architectural de la commune comprend un bâtiment porté à l'inventaire des monuments historiques : le château de Renay.

    Géographie

    Localisation et communes limitrophes

    La commune de Renay se trouve au nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[1],[2]. À vol d'oiseau, elle se situe à 30,6 km de Blois[3], préfecture du département, à 9,2 km de Vendôme[4], sous-préfecture, et à 27 km de Savigny-sur-Braye, chef-lieu du canton du Perche dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Vendôme[6].

    Les communes les plus proches sont[7] : Lignières (2,9 km), Pezou (3,2 km), La Chapelle-Enchérie (3,3 km), Lisle (3,8 km), Saint-Firmin-des-Prés (3,9 km), Rocé (km), Faye (4,4 km), Fréteval (6,1 km) et Villetrun (6,1 km).

    Paysages et relief

    Dans le cadre de la Convention européenne du paysage, adoptée le et entrée en vigueur en France le , un atlas des paysages de Loir-et-Cher a été élaboré en 2010 par le CAUE de Loir-et-Cher, en collaboration avec la DIREN Centre (devenue DREAL en 2011), partenaire financier[8]. Les paysages du département s'organisent ainsi en huit grands ensembles et 25 unités de paysage[Note 1],[9]. La commune fait partie de l'unité de paysage de « la Beauce »[10].

    La fertile Beauce, qui couvre pas moins de six cent mille hectares, est un vaste plateau, essentiellement consacré aux grandes cultures (céréales, colza, betterave sucrière). En Loir-et-Cher, la Beauce s'avance jusqu'à Blois, bordée au nord par le Loir et au sud par la Loire, couvrant un septième du département. Ses paysages épurés et ouverts sur le ciel contrastent avec les vertes collines Percheronnes au nord et surtout avec les grandes forêts Solognotes au sud[11].

    L'altitude du territoire communal varie de 90 mètres à 143 mètres[12],[13].

    Hydrographie

    Réseau hydrographique de Renay.

    La commune est drainée par le Réveillon (2,734 km), le Chamort et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 13,49 km de longueur totale[14].

    Le Réveillon traverse la commune d'est en ouest. D'une longueur totale de 15,2 km, il prend sa source dans la commune d'Oucques-la-Nouvelle (Loir-et-Cher) et se jette dans la Vienne à Saint-Ouen (Loir-et-Cher), après avoir traversé 9 communes[15]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en première catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[16].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 10,8 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5 °C : 2,7 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 4,2 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,2 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 710 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : 12 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,2 j

    La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[17].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[17]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[18],[19],[20].

    Urbanisme

    Typologie

    Renay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vendôme, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 57 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

    Infrastructures et occupation des sols de la commune de Renay.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (100 %). La répartition détaillée ressortant en 2012 de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover est la suivante : terres arables (43,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %), forêts (49,7 %)[14].

    Planification

    La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les partis d'aménagement de l'espace au sein d'un SCoT, un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT des Territoires du Grand Vendômois, approuvé en 2006 et dont la révision a été prescrite en 2017, pour tenir compte de l'élargissement de périmètre[26],[27].

    En matière de planification, la commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[28]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de , un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois a été prescrit le [29].

    Habitat et logement

    Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Renay en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (23,9 %) supérieure à celle du département (18 %) et à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 91,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (96,0 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.

    Le logement à Renay en 2016.
    Renay[30] Loir-et-Cher[31] France entière[32]
    Résidences principales (en %) 70,8 74,5 82,3
    Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 23,9 18 9,6
    Logements vacants (en %) 5,2 7,5 8,1

    Risques majeurs

    Le territoire communal de Renay est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique : le transport de matières dangereuses[33],[34].

    Risques naturels

    Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[33]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[35]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[36].

    Risques technologiques

    Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].

    Histoire

    Nouvelle organisation territoriale

    Le décret de l'Assemblée nationale du décrète qu'« il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[38], mais ce n'est qu'avec le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () que la paroisse de Renay devient formellement « commune de Renay »[38],[39].

    En 1790, dans le cadre de la création des départements, la municipalité est rattachée au canton de Morée et au district de Vendôme[39]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l'élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[40],[41]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[40]. Enfin, sous le Consulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre de justices de paix ramène le nombre de cantons en Loir-et-Cher de 33 à 24[42]. Renay est alors rattachée au canton de Selommes et à l'arrondissement de Vendôme par arrêté du 5 vendémiaire an X ()[43],[39],[44]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

    Époque contemporaine



    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune de Renay est membre de la communauté de communes du Perche et Haut Vendômois, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [45].

    Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Vendôme, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton du Perche depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[46] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[47].

    Conseil municipal et maire

    Le conseil municipal de Renay, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal[48] avec listes ouvertes et panachage[49]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges au conseil municipal est de 11. Le maire, à la fois agent de l'État et exécutif de la commune en tant que collectivité territoriale, est élu par le conseil municipal au scrutin secret lors de la première réunion du conseil suivant les élections municipales, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil[50].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 2001 mars 2008 Pierre Trépin - Maire
    mars 2008  ? Danielle Cohergue - Maire
    mars 2014 mai 2020 Danielle Cohergne[51]   Retraitée salariée du secteur privé
    mai 2020 En cours Guy Deshayes[51],[52]   Ancien agriculteur exploitant
    Les données manquantes sont à compléter.

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L'organisation de la distribution de l'eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La compétence eau et assainissement des communes est un service public industriel et commercial (SPIC)[53].

    Alimentation en eau potable

    Le service d'eau potable comporte trois grandes étapes : le captage, la potabilisation et la distribution d'une eau potable conforme aux normes de qualité fixées pour protéger la santé humaine[54]. En 2019, la commune est membre du syndicat intercommunal d'adduction d'eau potable de Pezou Loir-Reveillon qui assure le service en régie[55].

    Assainissement des eaux usées

    En 2019, la commune de Renay ne dispose pas d'assainissement collectif[56].

    L'assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[57]. La communauté de communes du Perche et Haut Vendômois assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l'entretien des installations[58].

    Sécurité, justice et secours

    La sécurité de la commune est assurée par la brigade de gendarmerie de Pezou qui dépend du groupement de gendarmerie départementale de Loir-et-Cher installé à Blois[59].

    En matière de justice, Renay relève du conseil de prud'hommes de Blois, de la Cour d'appel d'Orléans (juridiction de Blois)[60], de la Cour d'assises de Loir-et-Cher, du tribunal administratif d'Orléans, du tribunal de commerce de Blois et du tribunal judiciaire de Blois[61].

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[63].

    En 2018, la commune comptait 176 habitants[Note 6], en augmentation de 8,64 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,53 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    194206223239309293317305306
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    295314354358370323324325317
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    277274278238249223202187173
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    143126109116140167171172172
    2013 2018 - - - - - - -
    162176-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[64] puis Insee à partir de 2006[65].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (20,1 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (26,3 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (53,2 %) est supérieur au taux national (51,6 %).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 46,8 % d'hommes (0 à 14 ans = 15,3 %, 15 à 29 ans = 9,8 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 33,1 %, plus de 60 ans = 20,9 %) ;
    • 53,2 % de femmes (0 à 14 ans = 25,4 %, 15 à 29 ans = 9,7 %, 30 à 44 ans = 19,5 %, 45 à 59 ans = 25,9 %, plus de 60 ans = 19,5 %).
    Pyramide des âges à Renay en 2007 en pourcentage[66]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90  ans ou +
    1,1 
    12,3 
    75 à 89 ans
    10,8 
    8,6 
    60 à 74 ans
    7,6 
    33,1 
    45 à 59 ans
    25,9 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,5 
    9,8 
    15 à 29 ans
    9,7 
    15,3 
    0 à 14 ans
    25,4 
    Pyramide des âges du département de Loir-et-Cher en 2007 en pourcentage[67]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,6 
    90  ans ou +
    1,6 
    8,3 
    75 à 89 ans
    11,5 
    14,8 
    60 à 74 ans
    15,7 
    21,4 
    45 à 59 ans
    20,6 
    20,3 
    30 à 44 ans
    19,2 
    16,2 
    15 à 29 ans
    14,7 
    18,5 
    0 à 14 ans
    16,7 

    Économie

    Secteurs d'activité

    Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Renay selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[68] :

    Établissements actifs par secteur d'activité au .
    total % com (% dep[69]) 0 salarié 1 à 9 salarié(s) 10 à 19 salariés 20 à 49 salariés 50 salariés ou plus
    Ensemble 32 100,0 (100) 26 6 0 0 0
    Agriculture, sylviculture et pêche 5 15,6 (11,8) 3 2 0 0 0
    Industrie 13 40,6 (6,5) 12 1 0 0 0
    Construction 1 3,1 (10,3) 0 1 0 0 0
    Commerce, transports, services divers 12 37,5 (57,9) 10 2 0 0 0
    dont commerce et réparation automobile 5 15,6 (17,5) 4 1 0 0 0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 1 3,1 (13,5) 1 0 0 0 0
    Champ : ensemble des activités.

    Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (12 entreprises sur 32) néanmoins le secteur agricole reste important puisqu'en proportions (15,6 %), il est plus important qu'au niveau départemental (11,8 %). Sur les 32 entreprises implantées à Renay en 2016, 26 ne font appel à aucun salarié et 6 comptent 1 à 9 salariés.

    Au , la commune est classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également[70]

    Agriculture

    En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la polyculture et le polyélevage[71]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[72]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 9 en 1988 à 5 en 2000 puis à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 55 ha en 1988 à 120 ha en 2010[71]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Renay, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l'agriculture à Renay (41) entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[71]
    Nombre d'exploitations (u) 9 5 4
    Travail (UTA) 14 19 12
    Surface agricole utilisée (ha) 494 488 479
    Cultures[73]
    Terres labourables (ha) 485 461 479
    Céréales (ha) 308 310 s
    dont blé tendre (ha) 217 267 s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 32 s
    Tournesol (ha) 96 s
    Colza et navette (ha) 60 s 134
    Élevage[71]
    Cheptel (UGBTA[Note 7]) 1889 1369 495

    .

    Produits labellisés

    Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[74], les volailles de l’Orléanais[75] et les volailles du Maine[76],[77].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Héraldique

    Les armoiries de Renay se blasonnent ainsi :

    D'or au chevron de sinople accompagné en chef de deux têtes arrachées de lion de sable couronnées de gueules et en pointe d'une vache passante aussi de sable.

    Création J.P. Fernon, adoptée par délibération municipale du 26 mars 1997.

    Personnalités liées à la commune

    • Jean-Baptiste Geoffroy Petit-de-Saint-Lienne (1685-1768), premier commis du ministre John Law et seigneur de Renay de 1720 à 1751[79].
    • Louis Bouteville (1655-1726), danseur et maître de ballets, membre de l'Académie royale de musique ayant travaillé avec Lully et Molière. Beau-père de Jean-Baptiste Geoffroy de Saint-Lienne. Décédé à Renay et inhumé dans l'église du village le [80].

    Notes et références

    Notes

    1. Une unité de paysage est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Les normales climatiques sont des produits statistiques calculés sur des périodes de 30 ans, permettant de caractériser le climat sur cette période et servant de référence.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    7. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d'espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).

    Références

    1. « Petites régions agricoles (PRA) par commune », sur https://geo.data.gouv.fr/ (consulté le ).
    2. [PDF]« Carte des petites régions agricoles de Loir-et-Cher », sur la plateforme de l'information territoriale de Loir-et-Cher (consulté le ).
    3. « Orthodromie entre "Renay" et "Blois" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
    4. « Orthodromie entre "Renay" et "Vendôme" », sur le site lion1906 de Lionel Delvarre (consulté le ).
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • Michel Provost, Carte archéologique de la Gaule : Le Loir-et-Cher, Paris, Académie des inscriptions et belles-lettres, , 159 p. (ISBN 2-87754-003-0)
    • Christian Poitou, Paroisses et communes de France : Loir-et-Cher, Paris, CNRS Editions, , 591 p. (ISBN 2-271-05482-6)
    • Stéphane Gendron, Les noms de lieux du Centre, Paris, éditions Bonneton, , 232 p. (ISBN 978-2-86253-226-4).
    • Claude Motte, Isabelle Séguy & Christine Théré, avec la collaboration de Dominique Tixier-Basse, Communes d'hier, communes d'aujourd'hui : Les communes de la France métropolitaine, 1801-2001. Dictionnaire d'histoire administrative, Paris, Institut National d'Études Démographiques,, , 408 p. (ISBN 978-2-7332-1028-4, lire en ligne)

    Articles connexes

    Liens externes

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