Ray Bradbury

Raymond Douglas Bradbury dit Ray Bradbury, né le à Waukegan dans l’Illinois et mort le à Los Angeles en Californie, est un écrivain américain, référence du genre de l’anticipation. Il est particulièrement connu pour ses Chroniques martiennes, écrites en 1950, L’Homme illustré, recueil de nouvelles publié en 1951, et surtout Fahrenheit 451, roman dystopique publié en 1953.

Pour les articles homonymes, voir Bradbury.

Biographie

Ses débuts

Ray Douglas Bradbury naît le à Waukegan (Illinois, É.-U.) dans un milieu modeste, de Leonard Spaulding Bradbury, technicien, et de son épouse Esther Marie Moberg, d’origine suédoise[1],[2] ; son grand-père et son arrière-grand-père paternels étaient éditeurs de journaux. Il descend par son père d’une des sorcières de Salem[3]. Bradbury lit et écrit durant toute sa jeunesse, passant beaucoup de temps à la bibliothèque de Waukegan. Ses romans Dandelion Wine (Le Vin de l’été), Something wicked this way comes (La foire des ténèbres) et Farewell Summer dépeignent d’ailleurs cette ville de Waukegan comme « la Ville Verte » et sont en partie autobiographiques. Il attribue son habitude d’écrire quotidiennement au jour où en 1932 un amuseur de foire, M. Electroteck, l’a touché avec une lame électrifiée, faisant se dresser ses cheveux sur la tête, en criant « Vis pour toujours ! ». La famille Bradbury vit à Tucson, en Arizona, en 1926-27 et 1932-33, mais comme le père continue son travail, ils retournent à Waukegan et s’installent finalement à Los Angeles en 1934. Ray a alors quatorze ans. À l’âge de 17 ans, il publie sa première nouvelle de science-fiction, Script, dans une revue spécialisée[2].

Ray Bradbury obtient son diplôme à l’école secondaire de Los Angeles en 1938 à 18 ans, mais choisit de ne pas aller à l’université. Au lieu de cela, il vend des journaux au coin de South Norton Avenue et Olympic Boulevard. Il continue cependant à se cultiver à la bibliothèque locale et, influencé par les héros de science-fiction tels que Flash Gordon et Buck Rogers, il commence à écrire des nouvelles de science-fiction. Ces dernières sont publiées dans des fanzines dès 1938. En , est publié Le Pendule, sa première publication rémunérée  il gagne 15 $  dans le pulp magazine Super Science Stories. Il a profité de la recommandation de Robert A. Heinlein, rencontré à la Los Angeles Science Fantasy Society (LASF). Il devient écrivain à temps plein à la fin de l’année 1942. Son premier livre, Dark Carnival, une collection de courts récits, est publié en 1947 par Arkham House[2].

Cette même année il se marie avec Marguerite McClure (1922–2003) ; le couple aura quatre filles.

Le succès des années 1950

En 1950, il publie Chroniques martiennes et l’année suivante L’Homme illustré. En 1952, EC Comics publie l’adaptation en bande dessinée de deux nouvelles de Bradbury. Celui-ci exprime à l’éditeur, William Gaines, son étonnement de ne pas avoir reçu d’argent pour cela. Gaines et Bradbury vont rapidement trouver un accord financier et de nombreuses nouvelles (d’horreur ou de science-fiction) seront adaptées par les artistes d’EC Comics, tels que Wally Wood, Joe Orlando ou John Severin dans différents comics d’EC Comics jusqu’en 1954[4]. Ces années 1950 sont pour Bradbury une période prolifique qui voit la publication de nombreux ouvrages : Les Pommes d'or du soleil et le roman Fahrenheit 451 en 1953, Le Pays d’octobre en 1955 et Un remède à la mélancolie en 1958. En 1953, il écrit le scénario du film Moby Dick de John Huston[3].

Passage au théâtre

En 1963 il écrit sa première pièce, Café irlandais, et l’année d’après il publie son roman La foire des ténèbres[2]. En 1970 il publie Je chante le corps électrique[3], en 1972, c’est la pièce Théâtre pour demain… et après et en 1975 La colonne de feu[2]. Sa pièce Madrigals for the Space Age, sur une musique de Lalo Schifrin est montée en 1973 au pavillon Dorothy Chandler[5].

Dernières œuvres

En 1986, il publie La solitude est un cercueil de verre, Fantôme d’Hollywood en 1990 et La Baleine de Dublin en 1993. Une attaque cérébrale en 1999 ne l’empêche pas de poursuivre son œuvre qu’il dicte à sa fille[2].

Réputé pour son franc-parler, il en use jusqu’à la fin de sa vie, s’exprimant sur la nécessité de réformer le mode de gouvernement, ou soutenant la grève des auteurs hollywoodiens.

Ray Bradbury meurt le [2].

Thèmes

Bradbury et la science

Ray Bradbury a écrit sur la survie spirituelle de l’humanité s’opposant au matérialisme de la société[2]. Bien qu’il ait souvent été présenté comme un écrivain de science-fiction, Bradbury lui-même ne s’est jamais enfermé dans un type de narration :

« Avant tout, je n’écris pas de science-fiction. J’ai écrit seulement un livre de science-fiction et c’est Fahrenheit 451, fondé sur la réalité. La science-fiction est une description de la réalité. Le fantastique est une description de l’irréel. Donc les Chroniques martiennes ne sont pas de la science-fiction, c'est du fantastique[6] ».

Bradbury se préoccupe peu de réalité scientifique, et pour cela fut peu reconnu des amateurs[Lesquels ?] américains de SF « purs et durs »[7].

Postérité

Le prix Ray-Bradbury est remis par le regroupement d’auteurs de science-fiction américains Science Fiction and Fantasy Writers of America pour souligner l’excellence d’une œuvre dramatique, présentée au cinéma, à la télévision, sur internet, à la radio ou au théâtre. Il a été remis en 1992, 1999, 2001 et 2008. En 2009, le prix Ray-Bradbury prend officiellement la place du prix Nebula du meilleur scénario, qui existait depuis 1973 et il est dorénavant attribué chaque année.

En 2001, lors d'un discours, Ray Bradbury propose à son audience l'exercice d'écrire une nouvelle par semaine pendant un an, arguant qu'il est impossible d'écrire 52 nouvelles de mauvaise qualité : le "défi Bradbury" était né.[8],[9]

En 2002, il reçoit la médaille de la National Book Foundation[3].

Le [10], l’écrivain reçoit une étoile  la 2193e  sur le Walk of Fame à Hollywood[11].

Le , la NASA nomme en son honneur le site d’atterrissage sur Mars du robot Curiosity « Bradbury Landing » (« La zone d’atterrissage Bradbury » en français).

Peu après la mort de Ray Bradbury, en hommage à son roman Farhenheit 451, le code erreur HTTP 451 est créé pour les pages web effacées à la suite d'une censure gouvernementale.

Œuvres

Romans

Recueils de nouvelles

Compilations de nouvelles parues précédemment

  • Un Coup de tonnerre, Gallimard, coll. « 1000 soleils », 1973
    édition pour la jeunesse regroupant dix nouvelles parues dans les précédents recueils
  • Celui qui attend et autres nouvelles, Librio, coll. « SF-Fantastique », 1995
    regroupe huit nouvelles parues précédemment dans divers recueils.
  • L'Heure H et autres nouvelles, Flammarion, coll. « Étonnants classiques », 1996
    regroupe deux nouvelles parues dans L'Homme Illustré (Automate, société anonyme et L'Heure H) et une publiée dans Un remède à la mélancolie (Et l'été ne dura qu'un jour)
  • Nouvelles, Pocket, coll. « Langues pour tous », 1996
    édition bilingue, regroupe cinq nouvelles parues précédemment en recueil.
  • L'Homme brûlant et autres nouvelles, Flammarion, coll. « Étonnants classiques », 2000
    regroupe quatre nouvelles déjà parues dans de précédents recueils : L'Homme brûlant, Le Jeu d'octobre, Je ne suis pas si bête et Les Fruits posés au fond de la coupe.
  • Trois automnes fantastiques, Denoël, coll. « Lunes d'encre », 2002
    volume regroupant L'Homme illustré, Le Pays d'octobre et La Foire des ténèbres
  • Fahrenheit 451 - Chroniques martiennes - Les Pommes d'or du soleil, Denoël, coll. « Lunes d'encre », 2007
    volume regroupant les trois livres cités dans le titre.
  • La Sorcière d'avril et autres nouvelles, Actes Sud junior, coll. « Les romans », 2008
    regroupe quatre nouvelles déjà publiées auparavant : La Sirène, Comme on se retrouve, La Brousse et La Sorcière d'avril.
  • Meurtres en douceur et autres nouvelles, Gallimard, coll. « Folio 2€ », 2004
    regroupe cinq nouvelles déjà publiées dans ...mais à part ça, tout va très bien.
  • Le Meilleur des mondes possibles et autres nouvelles, Gallimard, coll. « Folio 2€ », 2010
    regroupe cinq nouvelles publiées précédemment dans le recueil Les Machines à bonheur.
  • Léviathan 99, Denoël, coll. « Lunes d'encre », 2010 ((en) The Cat's Pajamas, 2004), trad. Florence Dolisi
    publication en un seul volume des recueils originaux The Cat's Pajamas et Now and Forever.

Nouvelles publiées hors recueils

Ray Bradbury

Sont présentées ici seulement les nouvelles traduites en français inédites en recueils et celles qui ont tout d’abord été publiées dans des revues ou des anthologies francophones avant d’être intégrées à un recueil.

  • Le Joueur de flûte ((en) The Piper, 1940)
    in L'âge d'or de la SF (4e série), Fiction-Spécial n° 21, 1973.
  • Lazare, approchez ((en) Lazarus, Come Forth, 1944)
    in Les meilleurs récits de Planet Stories, anthologie composée par Jacques Sadoul, éditions J'ai lu, 1975.
  • Le Coquillage ((en) The Sea Shell, 1944)
    in L'île cannibale, Encrage, coll. « Pulps » n° 4, 1987 - in Le Piano satanique, Encrage, coll. « Pulps » n° 6, 1988 - in Denoël, Présence du Futur, Catalogue analytique, 1992 - in Territoires de l'inquiétude 5, Denoël, coll. « Présence du fantastique » n° 27, 1992 - in 10 nouvelles fantastiques, Anthologie pour la jeunesse sous la responsabilité de Alain Grousset, septembre 2005.
  • Il joue à la guerre ((en) Bang! You're Dead, 1944)
    in Le Piano satanique, Encrage, coll. « Pulps » n° 6, 1988.
  • La Nuit ((en) The Night, 1946)
    in La Présence monstrueuse, Encrage, coll. « Pulps » n° 3, 1987.
  • Lorelei de la brume rouge ((en) Lorelei of the Red Mist, 1946)
    coécrit avec Leigh Brackett, in Océans de Vénus, Temps Futur, Heroic Fantasy, 1982 - in Stark et les Rois des étoiles, éditions Le Bélial', 2014.
  • J'appelle le passé ((en) Tomorrow and Tomorrow, 1947)
    in Chefs-d'œuvre de la SF (2e série), Fiction-Spécial n° 13, 1968 - in Le Temps sauvage, éditions Marabout sous le titre Le Futur antérieur, 1971.
  • Oraison pour les vivants ((en) Wake for the Living, 1947)
    in Chefs-d'œuvre de la SF, Fiction-Spécial n° 11, 1967 - nouvelle incluse ensuite dans le recueil Monstrueusement vôtre sous le titre Un cercueil de verre - in Bifrost n° 72, octobre 2013, sous le titre Le Cercueil.
  • Cauchemars en Harmaguédon ((en) Asleep in Armaggedon, 1948)
    in Histoires de cosmonautes, éditions Livre de poche, 1974.
  • La Grande Roue ((en) The Black Ferris, 1948)
    in Territoires de l'inquiétude 6, Denoël, coll. « Présence du fantastique » n° 30, 1993 - in Bifrost n° 72, octobre 2013 - éditée précédemment hors commerce en 1981 (voir Recueils).
  • Jeu d'octobre ((en) The October Game, 1948)
    in Les chefs-d'œuvre de l'épouvante, Anthologies Planète, 1965 - nouvelle incluse par la suite dans le recueil Bien après minuit.
  • La Petite Pyramide bleue ((en) The Shape of Things, 1948)
    in Histoires de la quatrième dimension, éditions Livre de poche, 1983 - il s'agit en fait de la nouvelle L'Enfant de demain déjà présente dans le recueil Je chante le corps électrique.
  • La Longue attente ((en) The One Who Waits, 1949)
    in Fiction n°33, 1956 - nouvelle incluse ensuite dans le recueil Les Machines à bonheur sous le titre Celui qui attend.
  • Le Veldt dans la nursery ((en) The World the Children Made, 1950)
    in France Dimanche 288, 2-8 mars 1952, trad. Boris Vian - traduction de la première version de The Veldt (La Brousse) intégrée au recueil L'Homme illustré.
  • À travers les airs ((en) Way in the Middle of the Air, 1950)
    in Mensonges et vérités de nos anticipations/Esprit [deuxième série] 202, mai 1953 - Nouvelle incluse dans Chroniques martiennes.
  • Dans la ville endormie ((en) The Whole Town Sleeping, 1950)
    in Mystère magazine 116, septembre 1957 - nouvelle ensuite incorporée au livre Le Vin de l'été (avec modification de la chute finale).
  • Pour toujours de par la Terre ((en) Forever and the Earth, 1950)
    in Après-demain, la Terre, anthologie composée par Alain Dorémieux, éditions Casterman, 1971 - incluse dans Bien après minuit sous le titre À jamais la Terre.
  • Châtiment sans crime ((en) Punishment Without Crime, 1950)
    in Histoires de robots, éditions Livre de poche, 1974 - incluse dans Un Dimanche tant bien que mal.
  • Pour solde de tous comptes ((en) Payment in Full, 1950)
    in Les meilleurs récits de Thrilling Wonder Stories, anthologie composée par Jacques Sadoul, éditions J'AI LU, 1978.
  • Ylla ((en) I'll Not Look for Wine, 1950)
    in Histoires parapsychiques, éditions Livre de poche, avril 1983 - traduction de la première version de Ylla (Chroniques martiennes.)
  • L'Arriéré ((en) The Pedestrian, 1951)
    in Fiction n°3, 1954 - incluse dans Les Pommes d'or du soleil sous le titre Le Promeneur.
  • Le Grand Voyage ((en) A Little Journey, 1951)
    in Galaxie n° 59, 1958 - in Bifrost n° 72, octobre 2013, sous le titre Un petit voyage.
  • Les Six pierres blanches ((en) Here There Be Tygers, 1951)
    in Histoires fantastiques de demain, Casterman, Anthologie de Alain Dorémieux, 1966 - in La Montagne sans nom, et autres récits sur la nature, Gallimard, coll. « Folio Junior » n° 171, 1981 - in Histoires de mondes étranges, Livre de Poche, La Grande Anthologie de la SF n° 3812, 1984, sous le titre Icy, il doit y avoir des tigres.
  • Le Désert d'étoiles ((en) The Wilderness, 1952)
    in Fiction n°28, 1956 - incluse dans Les Pommes d'or du soleil sous le titre Le Désert semé d'étoiles.
  • Soleil et ombre 1&2 ((en) Sun and Shadow, 1953)
    in L’Express 155 et 157, 18 et 19 novembre 1955 - incluse dans Les Pommes d'or du soleil.
  • L'odeur de la salsepareille ((en) A Scent of Sarsaparilla, 1953)
    in Fiction n°90, 1961 - incluse dans Un remède à la mélancolie.
  • Tout l'été en un jour ((en) All Summer in a day, 1954)
    in Fiction n°26, 1956 - incluse dans Un remède à la mélancolie sous le titre Et l'été ne dura qu'un jour.
  • Icare Montgolfier Wright ((en) Icarus Montgolfier Wright, 1956)
    in Fiction n°57, 1958 - incluse dans Un remède à la mélancolie.
  • La Mort et la vieille fille ((en) Death and the Maiden, 1960)
    in Fiction n°100, 1962 - incluse dans Les Machines à bonheur sous le titre La Mort et la jeune femme.
  • Le Manège ((en) Nightmare Carousel, 1962)
    in Fiction n°110, 1963
  • Les Mécaniques du Bonheur ((en) The Machineries of Joy, 1962)
    in Les 20 meilleurs récits de science-fiction, Editions Gérard & C°, Marabout Géant n° 207, 1964 - incluse sous le titre Les Machines à bonheur dans le recueil du même titre.
  • Viens dans la cave ((en) Come Into my Cellar, 1962)
    in Galaxie n°17, 1965 - incluse dans Les Machines à bonheur sous le titre Jeunes amis, faites pousser des champignons dans votre cave.
  • Phénix ((en) Bright Phoenix, 1963)
    in Fiction n° 123, 1964 - cette nouvelle sera ajoutée à la réédition de 1995 du roman Fahrenheit 451 sous le titre L'éclat du phénix.
  • L'abîme de Chicago ((en) To the Chicago Abyss, 1963)
    in Fiction n° 123, 1964 - incluse dans Les Machines à Bonheur.
  • Une larme dans la mer
    in Elle N°1036 du 28 octobre 1965 p. 144 (+ 8 colonnes).
  • Sceptre ultime, durable couronne ((en) A Final Sceptre, a Lasting Crown, 1969)
    Fiction n°199, 1970 - incluse dans Je chante le corps électrique sous le titre Henri IX.
  • L'éternel bébé ((en) McGillahee's Brat, 1972)
    in Fiction n°225, 1972 - nouvelle incorporée au roman La Baleine de Dublin.
  • J'te tiens ! ((en) Gotcha!, 1978)
  • En haut de l'escalier ((en) The Thing at the top of the Stairs, 1988)
    in Fiction n°407, 1989 - incluse dans À l'ouest d'octobre sous le titre La Bête de l'escalier.
  • Adieu Lafayette ((en) Lafayette Farewell, 1988)
    in Fiction n°411, 1989 - incluse dans À l'ouest d'octobre.

Théâtre

  • Café irlandais, Denoël, 1965 ((en) The Anthem Sprinters and Others Antics, 1963), trad. Jacques Legris
  • Théâtre pour demain... et après, Denoël, coll. « Présence du futur », 1973 ((en) The Wonderful Ice-Cream Suit, 1972), trad. Jacques Legris
  • La Colonne de feu, Denoël, coll. « Présence du futur », 1979 ((en) Pillar of Fire and Other Plays, 1975), trad. Jacques Legris

Poésie

  • Pour les chiens c'est tous les jours Noël, Gallimard, coll. « Folio Benjamin », 1998 ((en) Dogs Think That Every Day is Christmas, 1997)
    illustrations de Louise Reinoehl Max.
  • Avec un chat pour édredon, Gallimard, coll. « Folio Benjamin », 1998 ((en) With Cat for Comforter, 1997)
    illustrations de Louise Reinoehl Max.

Essais

  • Le Zen dans l'art de l'écriture, ANTIGONE14 Editions, 2016 ((en) Zen in the Art of Writing, 1990), trad. Bertrand Augier, 206 p. (ISBN 978-2-37233-036-7)
    Recueil de douze essais initialement publiés entre 1961 et 1990

Cinéma et télévision

Bradbury en 1959, quand quelques-unes de ses courtes histoires furent adaptées pour des émissions de télévision comme Alfred Hitchcock Presents.

Adaptation en chanson et en musique

  • La Brousse ou dans sa version originale en anglais The World the Children Made a été adapté en chanson par Deadmau5 avec sa musique The Veldt sortie en 2012 en featuring avec le chanteur Chris James.
  • Le poème Christus Apollo a été adapté sous forme de cantate par le compositeur Jerry Goldsmith en 1969, sur une commande de l'orchestre de chambre de Californie. L'oeuvre a été enregistrée en 1999 à Londres pour le label Telarc, sous la direction du compositeur, avec le London symphony orchestra et Anthony Hopkins comme narrateur, en présence de Bradbury.

Adaptations en bandes dessinées

  • adaptations de nouvelles de Ray Bradbury, Albin Michel collection « Spécial USA » : traduction des bandes dessinée parues entre
    1. Planète rouge (1984)
    2. Monsieur Sourire (1985)

Adaptation au théâtre

  • Le Merveilleux complet couleur glace à la noix de coco. Centre de rencontres de Châteauvallon 1981. Mise en scène de Georges Vitaly. Adaptation de Jacques Legris. Décors d’Andréou.

Notes et références

  1. « Author Ray Bradbury dies at 91 », Los Angeles Times, 6 juin 2012.
  2. « « Ray Bradbury, l’homme qui aimait la fiction, pas la science » », Libération, (lire en ligne).
  3. Olivier Delcroix, « « Ray Bradbury, le grand poète de la science-fiction est mort » », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) Gary Groth, Dwight Decker et William M. Gaines, « « An Interview with William M. Gaines, Part One of Three » », The Comics Journal, no 81, , p. 4 (lire en ligne).
  5. « Ray Bradbury, 91, leaves a rich theatrical legacy too » article du Los Angeles Times, 6 juin 2012.
  6. « Books: Grandfather Time », Weekly Alibi, 09-27-99.
  7. L'encyclopédie de poche - La science-fiction. Article de Denis Guiot. p. 34-36, 1987.
  8. « Défi Bradbury », sur L'Alcôve aux histoires, (consulté le )
  9. Adrien, « Écrire 52 nouvelles en 52 semaines », sur Écrire une histoire, (consulté le )
  10. (en) « Ray Bradbury Receives Star on Hollywood Walk of Fame », sur raybradbury.com, consulté le .
  11. (en) « Ray Bradbury », sur hwof.com, consulté le .
  12. Fiche IMDb.

Annexes

Bibliographie

  • 2002 : Bradbury : an illustrated life de Jerry Weist (HarperCollins Publishing)

Liens externes

  • Portail de la littérature américaine
  • Portail de la science-fiction
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.