Réparsac
Réparsac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Nouvelle-Aquitaine).
Réparsac | |||||
![]() La mairie de Réparsac. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Cognac | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Grand Cognac | ||||
Maire Mandat |
Christian Meunier 2020-2026 |
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Code postal | 16200 | ||||
Code commune | 16277 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Réparsacais | ||||
Population municipale |
597 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 54 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 43′ 52″ nord, 0° 14′ 06″ ouest | ||||
Altitude | Min. 10 m Max. 39 m |
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Superficie | 11,06 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Cognac (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Jarnac | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Géolocalisation sur la carte : Charente
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation et accès
Réparsac est une commune de l'ouest du département de la Charente située à 7 km au nord-ouest de Jarnac, à 11 km au nord-est de Cognac et 32 km à l'ouest d'Angoulême.
C'est une commune rurale située en Fins Bois, cru classé du vignoble d'appellation cognac.
Le bourg de Réparsac est aussi à 14 km à l'ouest de Rouillac[2].
Le bourg de Réparsac est traversé par deux départementales, la D 22 et la D 158. La D 15 de Cognac à Rouillac par Sigogne passe au sud de la commune, à Nercillac. La N 141, maillon occidental de la route Centre-Europe Atlantique entre Angoulême et Saintes, passe à 7 km au sud de la commune, sur l'autre rive de la Charente et relie Jarnac et Cognac[3].
La gare la plus proche est celle de Cognac ou celle de gare de Jarnac, desservie par des TER à destination d'Angoulême, Saintes et Royan avec correspondance à Angoulême pour Paris, Bordeaux, Poitiers et Limoges, et à Saintes pour La Rochelle et Niort.
Hameaux et lieux-dits
L'habitat est très dispersé avec de nombreux hameaux, dont les plus importants sont la Flaudrie, la Vénerie, la Vallade, la Roche Croisat[3].
Communes limitrophes
Géologie et relief
Comme toute cette partie de la rive droite de la Charente, géologiquement, Réparsac est dans le Jurassique supérieur. Le terrain date du Tithonien (anciennement nommé étage Portlandien) et présente des affleurements de marnes et d'argiles. Réparsac fait partie du Pays bas, ancienne zone lagunaire du Purbeckien (fin du Jurassique, mordant sur le Crétacé inférieur, étage Berriasien), riche en gypse. Le centre de la commune, bourg compris, est occupé par un épandage d'alluvions du Quaternaire[4],[5],[6].
Le relief de la commune est celui d'une plaine d'une altitude moyenne de 20 m. Une basse colline allongée occupe l'ouest de la commune. Le point culminant est à une altitude de 39 m, situé au nord-ouest à la Vénerie. Le point le plus bas est à 10 m, situé en limite nord-ouest en lisière de la forêt de Jarnac. Le bourg est à environ 20 m d'altitude[3].
Hydrographie

Réparsac fait partie du bassin versant du fleuve Charente. Elle est traversée par la Soloire, un affluent de la Charente rive droite et son affluent le Tourtrat qui passe au bourg.
Les terres argileuses et la faible pente concourent à ce que les parties les plus basses de la commune sont inondables.
On trouve quelques sources et fontaines, comme la Rouillouse près de la Vénerie, ou la Rivelette près du bourg, ou les fontaines du Pigeon et du Pin à la Flaudrie[3].
Climat
Le climat est océanique aquitain et semblable à celui de la ville de Cognac où est située la station météorologique départementale.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 2 | 2,8 | 3,8 | 6,2 | 9,4 | 12,4 | 14,4 | 14 | 12,1 | 8,9 | 4,7 | 2,6 | 7,8 |
Température moyenne (°C) | 5,4 | 6,7 | 8,5 | 11,1 | 14,4 | 17,8 | 20,2 | 19,7 | 17,6 | 13,7 | 8,6 | 5,9 | 12,5 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,7 | 10,5 | 13,1 | 15,9 | 19,5 | 23,1 | 26,1 | 25,4 | 23,1 | 18,5 | 12,4 | 9,2 | 17,1 |
Ensoleillement (h) | 80 | 103,9 | 153,3 | 184,5 | 204,9 | 239,6 | 276,4 | 248,3 | 199,4 | 159 | 96,8 | 78,8 | 2 024,9 |
Précipitations (mm) | 80,4 | 67,3 | 65,9 | 68,3 | 71,6 | 46,6 | 45,1 | 50,2 | 59,2 | 68,6 | 79,8 | 80 | 783,6 |
Urbanisme
Typologie
Réparsac est une commune rurale[Note 1],[8]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cognac, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[11],[12].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (32,8 %), forêts (25,1 %), zones agricoles hétérogènes (21,9 %), terres arables (12,4 %), zones urbanisées (4,4 %), prairies (3,4 %)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Toponymie
Une forme ancienne est Reparsaco (non daté)[14].
L'origine du nom de Réparsac pourrait remonter à un nom de personne gallo-romain Reparatius, du cognomen Reparatus, auquel est apposé le suffixe -acum, ce qui correspondrait à Reparatiacum, « domaine de Reparatius »[15]. Selon Dauzat, elle pourrait remonter à un nom de personne latin Parcius, dérivant peut-être de Patricacus, précédé d'un préfixe obscur[16].
Le hameau de la Vénerie, près de la forêt de Jarnac, doit son nom à un rendez-vous de chasse des seigneurs de Jarnac qui s'y trouvait autrefois[17].
Histoire

Un ensemble de fossés circulaires protohistoriques a été trouvé aux Brousses.
L'ancienne voie romaine d'Agrippa, de Saintes à Lyon, fait la limite de commune avec Houlette au nord et passe dans la forêt de Jarnac.
Un cimetière médiéval de 300 à 400 tombes a été détruit lors de l'exploitation d'une carrière de sable[18].
Au bourg était un ancien logis qui avait appartenu à la famille de Montalembert.
Au début du XXe siècle, l'industrie était représentée par un moulin mû par la Soloire[17].
Administration
Fiscalité
La fiscalité en 2007 est d'un taux de 13,24 % sur le bâti, 35,82 % sur le non bâti, et 6,47 % pour la taxe d'habitation.
La communauté de communes de Jarnac prélève la taxe professionnelle au taux 10,26 %.
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2018, la commune comptait 597 habitants[Note 3], en diminution de 6,28 % par rapport à 2013 (Charente : −0,48 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
Remarques
Réparsac présente une grande stabilité de sa population sur les deux derniers siècles.
Économie

Agriculture
La viticulture occupe une partie importante de l'activité agricole.
La commune est classée dans les Fins Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée du cognac[25].
Industrie
La SAS Grand'Ouche, une importante unité de fabrication de fromages emploie environ 200 personnes pour la fabrication de divers produits laitiers dont certains portent les marques commerciales Tartare et Chavroux.
Commerces et artisanat
La commune comporte des pépiniéristes viticoles, un producteur d'engrais et une grande surface de vente de matériel agricole pour les agriculteurs et les particuliers.
Les artisans sont un coiffeur, un plâtrier-carreleur, un menuisier, un couvreur, un plombier-chauffagiste et un garagiste.
Il y a trois artisans d'art, un ferronnier, une graveuse sur verre et une tisserande.
Tourisme
Il existe deux familles d'agriculteurs qui proposent des chambres d'hôtes.
Équipements, services et vie locale
Enseignement
L'école publique est un RPI entre Houlette et Réparsac. Réparsac accueille l'école élémentaire, avec deux classes, et Houlette l'école primaire. Le secteur du collège est Cognac (Félix-Gaillard)[26].
Autres services
Il y a une agence postale.
Médecins, pharmacie, infirmières et tous les autres types de service sont sur les communes voisines.
Vie associative
- Entente sportive Nercillac-Réparsac ;
- Société de chasse ;
- Parents d'élèves ;
- Comité des fêtes.
Lieux et monuments

L'église paroissiale Saint-Pierre est une ancienne vicairie perpétuelle de l'ancien diocèse de Saintes qui était unie au prieuré de Montour, lequel se trouvait sur son territoire. L'église date des XIIe et XIIIe siècles ; elle a été réparée en 1720, restaurée en 1742, puis en 1893. Elle est à plan allongé avec un seul vaisseau, en pierre de taille en voûte d'ogives et voûte en berceau. Il y a des sculptures de fleur de lys au niveau de la clef de voûte du chœur et d'atlantes aux culots à la retombée de la voûte du chœur. Le toit est à longs pans, à pignon découvert avec une couverture de tuiles. Il y a un escalier en vis sans jour[27],[28]. Un moulin et de nombreuses fermes forment un important patrimoine rural datant en majorité du milieu du XIXe siècle[29].
La salle des fêtes a été une des premières de Charente, construite au début du XXe siècle par le propriétaire de la laiterie.

Son monument aux morts est surmonté d'un coq gaulois.
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
- Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
- Carte IGN sous Géoportail
- Carte du BRGM sous Géoportail
- Visualisateur Infoterre, site du BRGM
- [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Matha », sur Infoterre, (consulté le )
- « Cognac, Charente (16), 30 m - [1961-1990] », sur infoclimat.fr (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Jean Nanglard, Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. III, Angoulême, imprimerie Despujols, , 582 p., p. 443
- Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 518,563.
- Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 280
- Christian Vernou, La Charente, Maison des Sciences de l'Homme, Paris, coll. « Carte archéologique de la Gaule », , 253 p. (ISBN 2-87754-025-1), p. 137
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Evolution et structure de la population à Réparsac en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Décret n° 2009-1146 relatif à l'AOC Cognac », sur legifrance, (consulté le )
- Site de l'inspection académique de la Charente, « Annuaire des écoles » (consulté le )
- « Église Saint-Pierre », notice no IA00049623, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Jean Nanglard, « Pouillé historique du diocèse d'Angoulême, t. I », dans Bulletin et mémoires de la société archéologique et historique de la Charente, t. II-IV, Angoulême, imprimerie Chasseignac, 1892-1894, 683 p. (lire en ligne)Publié sur trois années ; en 1892: p. 1-324, lire en ligne sur Gallica ; en 1893: p. 1-291, lire en ligne sur Gallica ; en 1894: p. 1-66, lire en ligne sur Gallica.
- « Réparsac », base Mérimée, ministère français de la Culture
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site de la mairie
- « Réparsac », base Palissy, ministère français de la Culture
- « Réparsac », base Mémoire, ministère français de la Culture
- Catillus Carol, « Réparsac », (consulté le )
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