Queyrières
Queyrières est une commune française située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Queyrières | |||||
Panorama général. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Le Puy-en-Velay | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Mézenc-Loire-Meygal | ||||
Maire Mandat |
Jean-Pierre Sabatier 2020-2026 |
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Code postal | 43260 | ||||
Code commune | 43158 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
319 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 23 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 04′ 23″ nord, 4° 05′ 56″ est | ||||
Altitude | Min. 949 m Max. 1 436 m |
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Superficie | 13,95 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Le Puy-en-Velay (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Emblavez-et-Meygal | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Commune de moyenne montagne située au milieu du pays des Sucs et au pied du versant occidental du massif du Meygal, Queyrières héberge le mont Ranc (alt. 1256 m, dont elle partage les pentes et le sommet avec la commune limitrophe du Pertuis), la Mézère (alt. 1204 m), le mont Chabrier (1231 m), la roche Girard (1233 m), le Montivernoux (1371 m, second sommet de 1364 m), et le Testavoyre, dont le flanc nord-ouest appartient à la commune et qui en constitue, avec ses 1436 m d’altitude, le point culminant, et aussi celui du Meygal.
La rivière Sumène prend sa source aux Chalayes, un peu au nord-est de Monedeyres, au pied du mont Chabrier.
Urbanisme
Typologie
Queyrières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Puy-en-Velay, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,8 %), prairies (40,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 272, alors qu'il était de 265 en 2013 et de 259 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 50,4 % étaient des résidences principales, 38,2 % des résidences secondaires et 11,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,8 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,2 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Queyrières en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (38,2 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (81,9 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Queyrières[I 1] | Haute-Loire[I 4] | France entière[I 5] |
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Résidences principales (en %) | 50,4 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 38,2 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 11,4 | 12,4 | 8,2 |
Histoire
La singulière butte basaltique, autour de laquelle sont disposées les maisons du bourg de Queyrières, était surmonté dès le XIe siècle par un château, dont il ne subsiste aucun vestige.
Dans le haut Moyen Âge, des ateliers monétaires auraient été établis à Monedeyres, situé alors dans le mandement de Chapteuil, première capitale (capitole) du Velay.
En 1841, Monedeyres fut détaché de la commune de Saint-Julien-Chapteuil et incorporé à celle de Queyrières.
Politique et administration
La commune englobe, outre le bourg-centre qui lui a donné son nom, les villages et hameaux suivants : Monedeyres (de loin la localité la plus importante en nombre de foyers), le Fournial, la Chaud, Raucoule, les Combes, le Coudert, les Hautes, Raffy, la Varenne, le Bouchit, les Drayes, etc.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2018, la commune comptait 319 habitants[Note 3], en augmentation de 2,57 % par rapport à 2013 (Haute-Loire : +0,6 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Lieux et monuments
Église de Queyrières
La chapelle castrale de Queyrières fut remplacée en 1414 par une nouvelle chapelle, placée sous le vocable de saint Dompnin, et construite au pied du château, à peu près à l’emplacement du chevet de l’église actuelle. Dotée de fonts baptismaux, elle évitait aux habitants une partie de leurs déplacements vers l’église paroissiale de Saint-Hostien, distante du village d’environ cinq kilomètres. Après avoir été érigée en paroisse autonome en 1820, Queyrières fit alors construire une église à part entière, dédiée cette fois à Saint-Jean-Baptiste. l’église, se dégradant ensuite progressivement, dut subir en 1887 une importante réfection, qui lui donna son aspect actuel.
« Église » de Monedeyres
Le village de Monedeyres dépendait à l’origine, tant du point de vue administratif qu’ecclésiastique, de Saint-Julien-Chapteuil, mais les habitants, se plaignant de l’éloignement, obtinrent de dépendre d’abord de la paroisse, puis de la commune de Queyrières, respectivement en 1824 et en 1841. Jugeant Queyrières encore trop distante, les habitants, en dépit des réticences de l’évêché à élever le village en paroisse autonome, prirent eux-mêmes l’initiative en 1887 de faire construire une église. Celle-ci, achevée en 1914, ne fut cependant jamais consacrée et ne vit jamais un prêtre y célébrer la moindre messe ; elle fait actuellement office de salle des fêtes.
Bibliographie
- Roger Nicolas, L’architecture rurale sur le plateau du Mézenc : in Cahiers de la Haute-Loire 1980, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire, (lire en ligne)
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Site de l'Insee
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Queyrières » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Queyrières - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Queyrières - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
Autres sources
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 28 août 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
Liens externes
- Queyrieres sur le site collectif de la commune
- Queyrières sur le site Mezenc Loire Meygal
- Queyrières sur le site de l'Institut géographique national
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