Quai d'Orléans

Situé au sud de l'île Saint-Louis, le quai d'Orléans relie les ponts de la Tournelle et Saint-Louis ; il est prolongé en amont par le quai de Béthune, et en aval par le quai de Bourbon. Donnant d'un côté sur la Seine, ce quai est bordé sur son autre côté par d'anciens hôtels particuliers datant du XVII^e siècle et figurant pour la plupart sur la liste des monuments historiques. Aujourd'hui, le quai d'Orléans est un lieu de résidence privilégié où se retrouvent notamment des personnalités du cinéma ou de la télévision.

Le quai d'Orléans est desservi à proximité par la ligne   à la station Pont Marie, ainsi que par les lignes de bus RATP 24 67 86 87.

Le quai doit son nom à Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII.

Le quai d'Orléans vers 1900 (photographie d'Eugène Atget).

Le quai a été créé de 1614 à 1646. Durant la Révolution française, de 1792 à 1806, il a été dénommé « quai de l'Égalité » avant de reprendre son nom[1].

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  Quai d'Orléans vu du pont Saint-Louis, avec l'ancien abreuvoir aux chevaux.
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  Quai d'Orléans vu du pont de la Tournelle.
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  Quai d'orléans vu depuis l'Institut du monde arabe ; en bas de l'image, le pont de la Tournelle.
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  Le long du quai.
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  En contrebas du quai.

L'Abreuvoir aux chevaux, la Seine (1883), eau forte de George Percy Jacomb-Hood (en).

• N^o 6 : la Bibliothèque polonaise de Paris, administrée par la Société historique et littéraire polonaise, y est installée depuis 1854. Elle abrite le musée Adam-Mickiewicz.
• N^o 16 : en 1949, Roger Vadim et Brigitte Bardot y vécurent[2].
• N^o 22 : à hauteur de la maison portant ce numéro se trouve, face à la rue Le Regrattier une rampe pavée qui descend vers le fleuve donnant accès à l'ancien abreuvoir commun. La surveillance et l'entretien des abreuvoirs de Paris — indispensables pour abreuver les animaux et notamment les chevaux de cavalerie — étaient autrefois strictement réglementés[3].
• N^os 28, 30 et 32 : la façade de l'immeuble sis à ces numéros est inscrite aux monuments historiques[4].
• Dans le roman Un amour de Swann de Marcel Proust, le personnage principal Charles Swann habite le quai d'Orléans, qu'il quittera pour la rue des Acacias une fois marié avec Odette.
• Dans le film L'Air de Paris (Marcel Carné, 1954), le n^o 17 est censé abriter l'amante du jeune boxeur entraîné par le personnage joué par Jean Gabin. Il revient dans plusieurs scènes du film, notamment la dernière. A noter qu'il s'agit d'un numéro fictif, le quai d'Orléans n'ayant pas de numéros impairs.

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  N^o 6, la Bibliothèque polonaise de Paris.
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  N^o 8.
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  N^os 28, 30 et 32 : détail de la façade.

Dans À la recherche du temps perdu, Charles Swann, au moment de sa rencontre avec Odette de Crécy, habite le quai d'Orléans[5].

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