Quédillac
Quédillac est une commune française située dans le département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne.
Cet article possède un paronyme, voir Cadillac (Gironde).
Quédillac | |||||
Église Saint-Pierre. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Bretagne | ||||
Département | Ille-et-Vilaine | ||||
Arrondissement | Rennes | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de Saint-Méen Montauban | ||||
Maire Mandat |
Hubert Lorand 2020-2026 |
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Code postal | 35290 | ||||
Code commune | 35234 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Quédillacais, Quédillacaise | ||||
Population municipale |
1 190 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 45 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 15′ 01″ nord, 2° 08′ 29″ ouest | ||||
Altitude | 78 m Min. 60 m Max. 121 m |
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Superficie | 26,54 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Rennes (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Montauban-de-Bretagne | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Bretagne
Géolocalisation sur la carte : Ille-et-Vilaine
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.quedillac.fr | ||||
Géographie
Localisation
Quédillac se situe dans le canton de Saint-Méen-le-Grand et dans l'arrondissement de Rennes, au nord-est de Saint-Méen-le-Grand. La commune est frontalière avec le département des Côtes-d'Armor.
Communes limitrophes
Géologie et relief
L'altitude de la commune varie entre 60 et 121 mètres[1].
Hydrographie
Le ruisseau du Guy Renault est le principal cours d'eau de la commune. Il y en prend sa source à l'est du territoire puis rejoint le centre et remonte du sud vers le nord. C'est un affluent de la Rance[2].
Voies de communication et transports
- Voies routières
Plusieurs routes traversent le territoire de la commune. Les principales sont les suivantes[2] :
- La route départementale D 166, en provenance de Saint-Méen-le-Grand et en direction de Saint-Jouan-de-l'Isle traverse la partie occidentale de Quédillac du sud vers le nord ;
- La D 59, en provenance de Le Crouais et en direction de Quédillac traverse la partie centrale de la commune du sud vers le nord jusqu'au centre-ville, elle devient alors la D 612 et continue vers le nord en direction de La Chapelle-Blanche ;
- Un peu plus à l'est de la D 59, la route nationale N 12, en provenance de Montauban-de-Bretagne et en direction de La Chapelle-Blanche traverse également la commune du sud vers le nord ;
- La D 220 naît à l'ouest du territoire communal au croisement avec la D 166 et se dirige vers l'est en direction du centre-ville puis en direction de Médréac.
- Voies ferroviaires
Quédillac est desservie par la gare de Quédillac (halte SNCF) située sur la ligne de Paris-Montparnasse à Brest.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Caulnes-Edf », sur la commune de Caulnes, mise en service en 1997[9] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[10],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 848,4 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dinard », sur la commune de Pleurtuit, mise en service en 1950 et à 37 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,4 °C pour la période 1971-2000[13], à 11,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,9 °C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Quédillac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rennes, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 183 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54 %), zones agricoles hétérogènes (31,6 %), prairies (7,8 %), forêts (3,8 %), zones urbanisées (1,8 %), mines, décharges et chantiers (1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Kidillac en 1008, Chedilac au XIIIe siècle, puis Quédillac au XVIe siècle[23].
Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine en -acum, terminaison à valeur localisante.
L'hypothèse kaé-deilak, terme gallo pour une « tranchée de bonne terre »[réf. nécessaire] ne relève d'aucune source ancienne écrite. D'usage récent, dont une première mention dans le bulletin municipal, il semble prendre sa source dans un néologisme subjectif.
Histoire
La découverte d'outils en pierre polie[réf. nécessaire] ainsi que de tessons en céramique du IIe siècle[24] sur le territoire de la commune témoigne de l'occupation du site de Quédillac depuis la préhistoire jusqu'à l'antiquité.
Politique et administration
Administration municipale
La commune de Quédillac fait partie de la communauté de communes de Saint-Méen Montauban et du Pays de Brocéliande.
Le conseil municipal comprend quinze élus soit, en plus du maire, trois adjoints et onze conseillers municipaux[25].
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[28].
En 2018, la commune comptait 1 190 habitants[Note 6], en augmentation de 0,42 % par rapport à 2013 (Ille-et-Vilaine : +4,83 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Enseignement
Quédillac dispose d'une école primaire privée, l'école Saint-Joseph. L'effectif est de 151 élèves en 2013.
Il n'y a pas d'école publique[30].
Sports
Plusieurs associations sportives sont présentes sur la commune, dans les domaines de la gymnastique, de la danse, du football, du volley-ball, du cyclisme et du tennis de table[31].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Trois bâtiments sont inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel sur la commune de Quédillac.
L'église paroissiale Saint-Pierre, de fondations romanes, date du XVe siècle. Elle est remaniée aux XIXe et XXe siècles[32]. Son mobilier comprend une porte en granit du XVe siècle, un baptistère en granit de 1520[33], la dalle funéraire d'Amice de Quédillac, abbesse de Saint-Georges morte en 1274, ainsi que des boiseries et stalles notables. L'église conserve également des reliques de saint Méen et de saint Antoine de Padoue[34]. Le baptistère[35] et la dalle funéraire[36] sont classés aux monuments historiques.
- Fonts baptismaux
- Vitrail armorié
- Vitrail armorié
- Vitrail de la donation des clefs du paradis à Saint-Pierre
- Vitrail de la proclamation du dogme de l'Immaculée Conception
- Vitrail de l’apparition du Sacré-Cœur à sainte Marguerite-Marie Alacoque
- Vitrail de l’annonciation
- Vitrail de Saint-Pierre et Saint-Paul
La chapelle Notre-Dame-de-la-Villée date du XVIIe siècle. On peut y voir les armes de la famille Henry, commanditaire probable de la construction. C'est une chapelle frairienne[37].
L'ancien moulin à blé de Trégueneuc, devenu minoterie, est aujourd'hui une maison privée. Bien que mentionné dès 1656, le bâtiment actuel date du XIXe siècle[38].
On trouve également à Quédillac une double croix médiévale en granit, dite des Sept-Loups[39], la grotte Notre-Dame-de-Lourdes, édifiée au XIXe siècle[40], et le pigeonnier de la Ville Mouart, construit au XVIIIe siècle[41]. Il y a enfin deux autres bâtiments remarquables : le manoir de La Heuzelais, construit entre les XVIe et XVIIIe siècles, et le manoir de Ranléon, construit entre les XVIIe et XVIIIe siècles[42].
Équipements culturels
Quédillac dispose d'un espace culturel regroupant à la fois la bibliothèque municipale et un espace numérique labellisé Cybercommune[43].
Voir aussi
Bibliographie
- Ernest Le Barzic, « Histoire d'une école depuis 1854 (école Saint-Joseph, Quédillac) », Bulletin du doyenné de Saint-Méen,
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Quédillac », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales.
- Communauté de communes de Saint-Méen Montauban
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Carte IGN sous Geoportail
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Bretagne », sur www.chambres-agriculture-bretagne.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Caulnes-Edf - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Quédillac et Caulnes », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Caulnes-Edf - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Quédillac et Pleurtuit », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Dinard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Le Moing, Jean-Yves., Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Coop Breizh, (ISBN 2-903708-04-5 et 9782903708047, OCLC 236056804).
- Alain Provost et Gilles Leroux, Carte archéologique de la Gaule : L'Ille-et-Vilaine, vol. 35, Académie des inscriptions et belles-lettres, (ISBN 2-87754-013-8 et 978-2-87754-013-1, OCLC 463616145), p. 250
- Site de la mairie, section Élus et commissions
- « L'annuaire des élus 2014 d'Ille-et-Vilaine », Dimanche Ouest-France, 20 avril 2014
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Annuaire du Ministère de l'Éducation nationale
- Site de la mairie, section Sports
- Notice no IA00130901, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Notice no PM35000399, base Palissy, ministère français de la Culture.
- Site de la maire, section Patrimoine, page 1
- Notice no PM35000399, base Palissy, ministère français de la Culture.
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