Première guerre civile irakienne

La première guerre civile irakienne ou la première guerre confessionnelle irakienne est une phase de la guerre d'Irak qui oppose les groupes insurgés sunnites et chiites de 2006 à 2009.

Pour les articles homonymes, voir Guerre civile irakienne.

Première guerre civile irakienne
Attentat à la voiture piégée en pendant la deuxième bataille de Bagdad.
Informations générales
Date
(3 ans, 4 mois et 8 jours)
Lieu Irak
Issue Victoire du gouvernement irakien et des milices chiites
Belligérants
Irak
Gouvernement régional du Kurdistan Sahwa

Coalition :
États-Unis
Royaume-Uni
Australie
Pologne
Corée du Sud
Italie
Géorgie
Ukraine
Pays-Bas
(et autres...)
Al-Qaïda en Irak, puis
État islamique d'Irak
Armée islamique en Irak
Armée des hommes de la Naqshbandiyya
Brigades de la révolution de 1920
Ansar al-Islam
Ansar al-Sunna
Armée de Mahomet
Brigade de l'étendard noir
Armée des Moudjahidines
Front islamique pour la résistance irakienne
Hamas en Irak
Front pour le djihad et la réforme
(et autres...)
Armée du Mahdi
Brigade du jour promis
Kataeb Hezbollah
Asaïb Ahl al-Haq
Organisation Badr
Les soldats du Ciel
Réseau Sheibani
(et autres...)
Iran
Commandants
George W. Bush
Barack Obama
George William Casey
David Petraeus
Raymond Odierno
Lloyd Austin
Jalal Talabani
Ibrahim al-Jaafari
Nouri al-Maliki
Massoud Barzani
Abou Moussab Al-Zarqaoui
Abou Hamza al-Mouhajer
Abou Omar al-Baghdadi
Abou Bakr al-Baghdadi
Ezzat Ibrahim Al-Duri
Moqtada al-Sadr
Falih al-Fayyadh
Abou Mehdi al-Mouhandis
Mohammad Baqir al-Hakim
Hadi Al-Amiri
Qais al-Khazali
Jamal al-Ibrahimi

Batailles

2de guerre civile irakienne (2013-2017) et
2e coalition (2014-2017)

Déroulement

Le [1],[2], un attentat contre le sanctuaire Al-Askari à Samarra, un des hauts lieux saints du chiisme irakien, provoque une vague de représailles et le début d'une guerre confessionnelle entre les groupes insurgés sunnites et chiites[3].

Nouri al-Maliki, membre du parti islamiste chiite Dawa, est investi Premier ministre le .

En 2008, les milices chiites prennent le contrôle de Bagdad après des combats qui ont fait des dizaines de milliers de morts. Elles chassent la majeure partie de la population sunnite de la capitale qui devient une ville à majorité chiite[4],[5],[6].

À partir de fin 2008, les États-Unis se désengagent progressivement en finançant notamment les milices sunnites Sahwa afin d'affronter l'État islamique d'Irak et commencent à se retirer à partir du [7],[8]. Alors que les milices chiites rallient progressivement le pouvoir, les Sahwa contribuent à marginaliser les djihadistes et instaurer une relative accalmie en Irak[4].

Liens externes

Notes et références

  1. : Affrontements entre chiites et sunnites en Irak après l'attaque du mausolée de Samarra, Le Monde, 22 février 2006
  2. : Emeutes après la destruction d'une mosquée, L'Obs, 22 février 2006
  3.  Liberté en Irak », retour sur le fiasco de l'invasion américaine, Le Monde, 14 juin 2006
  4. Bertrand Badie et Dominique Vidal (direction), Nouvelles guerres, l'état du monde 2015, La Découverte, , p. 200-206. Contribution de Pierre-Jean Luizard.
  5. Yassine Khiri, Irak: retour à la guerre civile, L'Express, 5 septembre 2013.
  6. Thierry Oberlé, À Bagdad, l'enfer au quotidien, Le Figaro, 12 mars 2017.
  7. : Irak : l'armée américaine se retire des villes, Le Figaro, 30 juin 2009
  8. :Les Irakiens retrouvent le contrôle de leurs villes, Le Monde, 29 juin 2009
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