Bataille du barrage de Mossoul

La bataille du barrage de Mossoul a lieu lors de la seconde guerre civile irakienne.

Bataille du barrage de Mossoul
Vue du barrage de Mossoul en 2003.
Informations générales
Date 7 -
Lieu Barrage de Mossoul
Issue Victoire des forces kurdes et américaines
Belligérants
Peshmergas
Irak
États-Unis
État islamique
Commandants
Aziz Weysi
Fadhil Jalil al-Barwari
Forces en présence

500 hommes[1]


170 hommes[1]


US Air Force

500 hommes[2]
Pertes
inconnuesinconnues

Seconde guerre civile irakienne

Coordonnées 36° 37′ 49″ nord, 42° 49′ 23″ est
Géolocalisation sur la carte : Irak

Déroulement

Le barrage de Mossoul se situe à une quarantaine de kilomètres au nord-ouest de la ville de Mossoul. Après la prise de cette ville, le , par les rebelles sunnites menés principalement par l'État islamique, les peshmergas du gouvernement régional du Kurdistan interviennent et prennent possession du barrage. Ce dernier est le plus grand d'Irak, il a également une grande importance stratégique puisqu'il fournit l'eau et l'électricité à la majeure partie de la région ; il sert également à l'irrigation des zones de culture de la province de Ninive[3],[4].

Aussi, le , les djihadistes attaquent et prennent aux peshmergas le barrage de Mossoul[5],[3]. Face à la progression des djihadistes de l'EI, les États-Unis interviennent le 8 août, en engageant leur aviation en Irak[3].

Soutenus par l'aviation américaine, les peshmergas lancent la contre-attaque. 500 soldats kurdes commandés par le major-général Aziz Weysi et 170 Irakiens des forces spéciales menés par le général Fadhil Jalil al-Barwari sont engagés dans les combats[1],[6].

Le , ils lancent l'offensive sur le barrage et s'en emparent d'une partie le lendemain. À l'est du barrage, les villes de Telskuf et Batnay sont également reprises. Le 16 et le 17, l'aviation américaine effectue neuf frappes, quatre véhicules blindés de transport de troupes, sept véhicules armés, deux véhicules de transport Humvee et un véhicule blindé sont détruits ou endommagés[7],[8],[9],[10].

Cependant, les djihadistes contrôlent toujours la rive ouest et les combats se poursuivent à Tal Kayf, une localité située au nord de Mossoul, où quelques combattants d'EI restent retranchés. Pour la seule journée du , les chasseurs et les drones américains effectuent 15 frappes près du barrage et détruisent un check-point, six véhicules blindés et un blindé léger. Puis 14 autres cibles sont bombardées le lendemain ; six Humvee, trois positions d'engins explosifs improvisés, un tube de mortier et deux camions armés sont détruits[11],[12],[10],[13].

Au total, l'United States Central Command affirme que l'aviation américaine a effectué, entre le 8 et le , 80 frappes aériennes en Irak dont 51 près du barrage de Mossoul[13].

Notes et références

  1. Samuel Forey, « Frictions irako-kurdes sur le barrage reconquis de Mossoul », Le Figaro, (consulté le )
  2. « US hails recapture of Mosul dam as symbol of united battle against Isis », The Guardian
  3. L'Obs avec AFP, « IRAK. Les Etats-Unis bombardent des positions de l'Etat islamique », (consulté le )
  4. « Le barrage de Mossoul, un enjeu militaire et économique », RFI, (consulté le )
  5. Le Figaro avec AFP, « Mossoul : le barrage aux mains des djihadistes », (consulté le )
  6. Ian Hamel, « Les Kurdes à l'assaut de Mossoul, la deuxième ville d'Irak », Le Point, (consulté le )
  7. « Irak: vaste offensive kurde pour reprendre le barrage de Mossoul », RFI, (consulté le )
  8. « Irak: les peshmergas auraient repris le barrage de Mossoul », RFI, (consulté le )
  9. « Irak: âpre bataille pour le barrage de Mossoul », RFI, (consulté le )
  10. AFP, « Irak: les Kurdes ont repris aux jihadistes le plus grand barrage du pays », sur L'Obs (consulté le )
  11. « En Irak, les Le barrage de Mossoul, enjeu clé des combats en Iraks'accrochent au barrage de Mossoul », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
  12. AFP, « Irak: offensive kurde contre les jihadistes, raids américains accrus », Le Point, (consulté le )
  13. AFP, « Irak : Washington songe à envoyer des troupes supplémentaires », Le Point, (consulté le )
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