Présence française dans la vallée de l'Ohio

La présence française dans la vallée de l'Ohio est le résultat de la colonisation française en Amérique du Nord dans la Pennsylvanie actuelle. Après les expéditions de Cartier et Champlain, la France réussit à établir des relations avec les tribus amérindiennes et à coloniser les futures villes de Montréal et Québec. Voulant garder le pouvoir après son implantation sur le nouveau continent et continuer l’exportation lucrative des peaux de castors, la France construisit plusieurs forts le long du fleuve Saint-Laurent et sur les côtes des lacs Champlain et Érié. Au confluent des rivières Allegheny et Monongahela, les Français édifièrent notamment le Fort Duquesne en 1754. Malgré sa perte en 1759 dans une bataille contre le général Forbes, des traces de la culture française sont encore visibles aujourd'hui.

Relations entre Amérindiens et Français

Une rencontre entre alliés amérindiens et français (imagerie populaire, 1901).

Pendant les périodes de croissance rapide au Québec, le développement économique s'appuya sur l'esclavagisme. Les peuples autochtones constituaient la majorité des esclaves en Nouvelle-France en raison du système de traite des esclaves qui existait déjà entre les tribus indigènes[1]. De 1706 à 1754, la population de la Nouvelle-France passa de 16 417 habitants à 55 009[2]. À la fin de l'implication française au Canada en 1759, on comptait environ 4 000 esclaves (7 % de la population), dont 2 472 étaient indigènes[3].

Les Européens arrivèrent au XVIIe siècle dans la vallée de l’Ohio[4]. Les Amérindiens résidaient dans cette région depuis longtemps. Les Monongahelas (en), par exemple, habitaient dans la vallée depuis le XIe siècle, mais en général ils n'eurent pas de contact direct avec les Européens[4]. Ils faisaient plutôt affaire avec les autres nations amérindiennes qui restaient en contact avec les Européens[4]. Quand les Européens arrivèrent dans la vallée, les Monongahelais avaient été déjà tués ou assimilés par les Iroquois (les tribus Seneca et Cayuga) et leurs subordonnés, les tribus Lenape et Chaouanon (Shawnees) [5],[4].

Vers 1725, les Chaouanons établirent un petit village nommé Logstown (en) à 18 miles au nord de l'actuel Pittsburgh, mais des représentants de nombreuses tribus amérindiennes le peuplaient[4]. Les Amérindiens appréciaient les bonnes moissons et profitaient de leur autonomie des gouvernements coloniaux[6]. Cependant, dans les années 1740, les Français voulurent faire affaire avec les Amérindiens, tandis que les Anglais s'intéressèrent à l'expansion de leur l'influence dans la vallée[6]. Les deux nations, amérindienne et anglaise, envoyèrent des représentants pour passer des accords et revendiquer la région. Etant donné qu'aucun fort n'existait dans la région à ce moment-là, Logstown devint un centre politique et commercial pour les relations franco-amérindiennes et anglo-amérindiennes[4],[6]. Pourtant, après l'arrivée et l'installation des Français dans la région, surtout lors de la construction du Fort Duquesne et l'expulsion des Anglais résidant à Logstown, les Amérindiens devinrent plus prudents dans ces relations[6].

En 1753 et encore en 1754, quand George Washington arriva dans la région pour revendiquer le territoire au nom des Anglais, les chefs des tribus Seneca et Onneiout, Tanaghrisson et Guyasuta lui apportèrent leur soutien [7]. Ces chefs permirent l'installation limitée des Anglais dans la région pour contenir le pouvoir français, ce qui amplifia les conflits entre Anglais et Français[8]. Après la victoire des Français au Fort Necessity en 1754, les Amérindiens brûlèrent Logstown pour éviter la punition des vainqueurs[4]. Les habitants déménagèrent au sud et à l'ouest sous la protection des Anglais ou dans les territoires sans gouvernement colonial[4]. Les Français reconstruisirent Logstown, mais son importance ne fut plus jamais aussi forte. Quand les Anglais conquirent le fort Duquesne et commencèrent à construire Fort Pitt, aucun Amérindien n'habitait plus le village [9].

Concurrence entre Français et Anglais

Carte de la vallée de l’Ohio en 1755. Surligné en bleu : les forts français ; surligné en jaune : les forts anglais.

En 1754, le gouverneur anglais de la Virginie voulut gagner le contrôle de la vallée de l'Ohio qui était sous le contrôle des Français. Il ordonna à George Washington de mener des soldats dans la vallée. Ce dernier prit la route en avril de cette année. Quand Washington et ses soldats arrivèrent, ils commencèrent à construire un petit fort, le futur Fort Necessity. Un chef Iroquois du nom de Tanaghrisson, un ami de Washington, suggéra une attaque sur les 50 soldats français stationnés près d’eux. Le , Washington mène 40 soldats anglais et douze guerriers Iroquois contre le site des Français. Le jeune lieutenant Joseph Coulon de Villiers, sieur de Jumonville commandait ce groupe de soldats français. Les Anglais prirent les Français en embuscade, au cours de laquelle le sieur de Jumonville fut tué. Satisfaits de leur victoire, les Anglais retournèrent au Fort Necessity. Le , les Français, aidés par des tribus amérindiennes, prirent leur revanche lors de la bataille de Fort Necessity. La pluie très dense empêcha les Anglais de voir le terrain et de se défendre contre leurs assaillants. Ils finirent par capituler, accordant ainsi la victoire aux Français.

Après la bataille de Fort Necessity, les Français présentèrent une lettre de capitulation à George Washington et au capitaine James Mackay, comme il était de coutume à la fin des batailles militaires de l'époque[10]. Les conditions de la capitulation étaient ordinaires pour la plupart, mais quelques mots spécifiques empêchèrent leur pleine compréhension. Jacob Van Bramme, le seul officier britannique qui parlait français, traduisit le document, mais il lui était presque impossible de lire la lettre car de fortes pluies dissolvaient l'encre du document. Van Bramme ne se rendit pas compte que les expressions explicites, « l'assassin » et « l'assassinat du Sr. de Jumonville », changeaient la portée de la lettre. À cause de cette mauvaise compréhension, les officiers britanniques venaient d'avouer, à leur insu, l'assassinat de Jumonville. Cet aveu allait déclencher la première vraie guerre mondiale.

L’affaire de Jumonville déclencha une série d'événements qui conduisirent à la Guerre de Sept Ans ou la « Conquête ». Tout de suite après les batailles de Jumonville Glen et du Fort Necessity, la confusion domina entre les Anglais et les Français. Les Anglais étaient furieux des agissements des Français dans la région de la rivière Ohio. De 1754 à 1756, les Anglais et les Français envoyèrent leurs diplomates dans les cours royales européennes afin de faire pression sur les autres dirigeants de l'Europe et créer des alliances. Finalement les Anglais réussirent à s'allier avec le Portugal et la Prusse. Pendant ce temps, les Français s'allièrent à la Russie, l'Autriche et quelques états germaniques (la Bavière, la Saxe). En 1756, la Guerre de Sept Ans commença et se déroula sur cinq continents[11],[12].

Pour Washington, la guerre était un désastre. Pendant la campagne de Forbes, Washington tira sur des soldats de son camp. Il démissionna en disgrâce et retourna en Virginie pour établir sa propriété au Mont Vernon où il demeura jusqu'à la Guerre d'indépendance. Pour plusieurs tribus amérindiennes, la défaite de Washington face aux Français motiva leur décision de s'allier avec les Français afin d'expulser les Anglais de la région. Pour la France, la guerre fut un désastre qui mena à sa défaite et la perte de toutes ses colonies en Amérique du Nord[13],[14].

Fort Duquesne

Chapelle de l'Assomption de la Sainte Vierge

Une chapelle appelée Chapelle de l'Assomption de la Sainte Vierge à la Belle Rivière[15],[16] exista dans la première colonie française au Fort Duquesne à Pittsburgh. Le nom indique que la paroisse était mise sous la protection de Marie, patronne du régime français. Un poème de Memoirs of the Pittsburgh Sisters of Mercy (Mémoires des Sœurs de Clémence de Pittsburgh) mentionne que la chapelle est Mary’s first shrine in the wilderness, (Le premier sanctuaire de Marie dans la région sauvage)[17]. Cette chapelle fut un repère pour les catholiques établis à l'endroit qui deviendrait Pittsburgh. En , les Français construisirent le Fort Duquesne. Ce mois-là, le Père Denys Baron y célébra la première messe. Il travailla comme chapelain pendant toute la vie de la chapelle du Fort Duquesne[18]. La paroisse fut un lieu spirituel au Nouveau monde : les habitants y célébrèrent baptêmes, mariages et enterrements chrétiens, établissant une société catholique au fort. Les messes y étaient célébrées chaque jour, les baptêmes étaient systématiques, tel celui de Marie Jeane Vermette âgée de 19 mois[19]. La paroisse était une tentative de fonder une société en Nouvelle-France. Dans les autres forts, les Français établirent aussi des chapelles et paroisses, par exemple celle de Saint Pierre était établie à Fort Le Boeuf sous le chapelain Père Collet[18]. Une fondation spirituelle était nécessaire pour que les Français aient pu prospérer en Nouvelle-France. Quand la conquête anglaise du fort s'annonça inévitable, les Français brûlèrent tout, notamment la chapelle, avant de le quitter en 1758[20]. À l'époque contemporaine, on ignore le site précis de la chapelle et de son cimetière. Cette paroisse catholique fut la première à s'établir à Pittsburgh, il n'y en eut d'autre qu'en 1808[21].

Registre de la paroisse

Le registre de la paroisse de l'Assomption de la Sainte Vierge au Fort Duquesne[22] à la Belle Rivière a archivé chaque baptême et enterrement dans le Fort Duquesne entre les années 1753 et 1756. C'était la première église de ce qui deviendra Pittsburgh et la seule paroisse de la région. Les Anglais, les Irlandais et les Amérindiens ont visité cette paroisse pour recevoir les sacrements en raison de son emplacement unique.

Dans le registre, les entrées les plus communes étaient celles d'enterrements de jeunes hommes célibataires, et ces entrées furent de plus en plus nombreuses après la bataille de la Monongahela en [23]. Après cette bataille, les enterrements de plusieurs hommes furent consignés, incluant celui de Léonard Daniel, Sieur de Beaujeux, commandant du Fort Duquesne et de l’armée. Les jours avant la bataille, il visita la paroisse pour recevoir les sacrements et se préparer à la mort parce qu'il ne s'attendait pas à gagner la bataille. Même si Beaujeux est mort pendant la bataille, son courage inspira la victoire glorieuse au reste de ses troupes.

Par ailleurs, le registre inclut des entrées peut-être « inhabituelles » parce que l'Assomption de la Sainte Vierge était la seule église de la région. D'un moment à un autre, presque tout le monde eut besoin d'un baptême ou d'une extrême-onction. Quelques exemples incluent :

  • Le baptême de Denise, une Amérindienne Mohegan de douze ans : elle tomba gravement malade, donc elle désirait ardemment être baptisée. Elle mourut deux jours après ; il s'agit de la première entrée d’un individu baptisé et enterré dans cette église.
  • Les baptêmes de quelques enfants de descendance irlandaise ou anglaise : leurs parents étaient souvent impressionnés par les Amérindiens avant d'arriver au Fort Duquesne. Cette église fut pour eux la seule occasion de faire baptiser les enfants européens dans la région à cause de son emplacement.
  • Les enterrements de quelques Amérindiens, souvent des Hurons mais aussi les Mohegans et les Ottawas.
  • Les baptêmes de quelques Amérindiens adultes : le plus notable était Jean Baptiste Christiguay, le grand chef Iroquois qui avait 56 ans.

Vie quotidienne au fort

Plaque, en français et en anglais, mentionnant à Pittsburg la construction de Fort Duquesne en 1754 et sa destruction en 1758.

En 1754, les Anglais construisirent un fort à l'embranchement du fleuve Ohio. En arrivant sur le site du fort anglais, les Français le prirent facilement car les Anglais le leur cédèrent. Les Français construisirent un nouveau fort sur place d’après les dessins du Capitaine de Chevalier de Mercier et le nommèrent Duquesne en hommage à Michel-Ange Duquesne de Menneville, gouverneur du Canada[24]. Grâce aux fleuves qui le bordaient sur deux de ses côtés et aux ravelins qui protégeaient les deux autres, le fort disposait d'une bonne protection. Les Français se servirent de matériaux locaux, utilisant des rondins pour construire le fort[25]. Le Fort Duquesne, avec les autres forts français, consolidait une ligne de fortifications et de soutien qui commençait au Fort Duquesne et finissait à la ville de Québec. Sur le fleuve Ohio, le Fort Duquesne logeait une garnison de soldats français et d'Amérindiens, et le nombre d'habitants fluctuait souvent. Seuls les gardes et les officiers habitaient à l'intérieur du fort. À l'extérieur, les habitants construisirent une église et des casernes, et exploitèrent la terre pour les cultures et le bétail. Tous essayaient de se lier d'amitié avec les Amérindiens dans la région. Du point de vue militaire, le fort était le point de départ des Français pour les opérations contre les Anglais[26].

En 1758, en dépit des efforts français, les Anglais prirent le contrôle du fort et du territoire lors de la bataille de Fort Duquesne. Les Français surent que les Anglais allaient s'en prendre au fort et qu'ils ne seraient pas en mesure de le protéger. Ils incendièrent donc le fort et quittèrent la région[27]. Après en avoir pris le contrôle, les Anglais construisirent un fort de plus grande dimension, ayant la forme d'un pentagone avec cinq bastions, qu'ils nommèrent Fort Pitt en l'honneur de William Pitt, le Premier Ministre anglais[27]. Cependant, les Amérindiens n'étaient pas satisfaits de la présence anglaise au Fort Pitt. Les Anglais et les Amérindiens signèrent alors le traité d'Easton qui restituait de la terre aux tribus amérindiennes locales et exigeait qu'elles ne prennent pas parti pour les Français. Cependant, le traité ne fut pas respecté par les Anglais, ce qui mena à la rébellion de Pontiac[28]. Le Fort Pitt, utilisé pour la guerre et le commerce, joua un rôle important pendant la guerre de Sept Ans ainsi que pendant la révolution américaine. En 1792, le fort fut abandonné, et par la suite les citoyens de Pittsburgh utilisèrent des matériaux du fort pour construire leurs maisons et d'autres bâtiments[20].

Évolution des relations entre Européens et Amérindiens

Pendant la période de contrôle français du territoire de la vallée du fleuve Ohio, les relations entre Français et Amérindiens étaient souvent aimables en comparaison aux autres pouvoirs européens[29]. Les Français comptèrent sur les Amérindiens pour les guider dans les territoires d’Amérique. De plus, les Amérindiens vivaient près des Français et se marièrent souvent avec eux. C'était le cas pour les Amérindiens de la région de Pittsburgh et la région de la vallée du fleuve Ohio en général. En outre, les relations entre Amérindiens et Français étaient si fortes que la plupart des tribus amérindiennes s'allièrent aux Français pendant la Conquête, même si plusieurs chefs comme Tanachrission voulurent rejoindre les Anglais[29],[30].

Les Anglais eurent des relations tendues avec les Amérindiens en voulant agrandir leur territoire et établir des colonies plus peuplées que celles des Français[31]. D'une part, ils souhaitaient instaurer un contrôle absolu sur leur territoire en Amérique, d'autre part, les Français privilégiaient le développement du commerce avec les tribus indigènes. En outre, les Anglais acquirent une mauvaise réputation chez les Amérindiens de Pennsylvanie en raison de la rupture fréquente des traités et les termes frauduleux du Walking Purchase (en) de 1737[32].

Néanmoins, après la Conquête, les Anglais tentèrent de maintenir la paix entre eux et les Amérindiens, et le roi d’Angleterre déclara que les Anglais n’empiéteraient ni sur les territoires de l'ouest, ni sur la région de la Vallée du fleuve Ohio[33]. Malgré ces garanties, les colons anglais continuèrent de s’installer dans les territoires amérindiens. En particulier, ils établirent le Fort Pitt et un village autour du fort pour cimenter la défense de leurs frontières[31].

La bataille des plaines d’Abraham et ses conséquences

La guerre de Sept Ans fut un conflit majeur entre les Britanniques, les Français et les Amérindiens pendant la colonisation de l'Amérique. Entre 1756 et 1763, les nations belligérantes se lancèrent dans un violent conflit, remporté par la Grande-Bretagne[34]. Le premier succès anglais fut celui de la bataille des plaines d’Abraham qui marque le début de la conquête britannique au Canada.

La bataille des Plaines d'Abraham se déroula le . Le général anglais James Wolfe, qui dirigeait les troupes au Canada, débarqua sur la rivière Saint-Laurent près de Québec. Ce jour-là, James Wolfe et ses 4 400 soldats formèrent des lignes de bataille sur les plaines d'Abraham, un plateau à l'extérieur de la ville de Québec qui appartenait à un fermier, Abraham Martin[35]. Les troupes françaises dirigées par le Marquis de Montcalm quittèrent la ville de Québec pour s'engager dans le combat. Bien que les Français et les Anglais disposassent d'effectifs similaires, les troupes françaises étaient constituées uniquement de milices et d'Amérindiens, tandis que les troupes anglaises se composaient de soldats extrêmement disciplinés[36]. Peu après le début de la bataille, le général Wolfe mourut mais les troupes anglaises poursuivirent leur stratégie. Après un échange constant de tirs au fusil, les Britanniques prirent l'avantage et le général Montcalm fut tué[37]. Les Anglais prirent Québec, et le , les Français signèrent les Articles de Capitulation.

La Bataille des plaines d'Abraham fut un tournant dans l'histoire de la Nouvelle France et la Guerre de Sept Ans. En vainquant les Français et gagnant la ville de Québec, les Anglais établirent leur présence militaire en Nouvelle France. Cette défaite influença le cours de la guerre. Le pouvoir des Anglais fut accru, et ils conquirent le reste de l'Amérique du Nord, comme l'état de New York, la Pennsylvanie et le Massachusetts[34]. La bataille influa aussi sur la relation entre Français et Amérindiens parce que les Britanniques vainquirent les Amérindiens et s'emparèrent de leurs ressources. Cette bataille eut une influence majeure sur le cours de l'histoire américaine.

Notes et références

  1. (en) Rushforth, Brett, A Little Flesh We Offer You : The Origins of Indian Slavery in New France, The William and Mary Quarterly, , p. 144
  2. (en) Censuses of Canada 1665 to 1871, Canada: Department of Agriculture, (lire en ligne).
  3. (en) Robin W. Winks, The Blacks in Canada : A History, Mcgill-Queen's University Press, , p. 9
  4. (en) « Native Americans Of The Eastern Ohio Country », sur brooklineconnection.com (consulté le ).
  5. http://teachinghistory.org/history-content/ask-a-historian/22245
  6. http://explorepahistory.com/hmarker.php?markerId=1-A-210
  7. (en) « Fort Duquesne (1754-1758) », sur brooklineconnection.com (consulté le ).
  8. (en) Farr, Jason E., A Companion to George Washington, Chichester, West Sussex, Edward G. Lengel, , p. 15-31
  9. http://www.timesonline.com/progress/2015/native-americans-shaped-beaver-county-from-its-land-to-its/article_77717e0e-b01c-11e4-88ad-771a620f36c2.html
  10. “II., 3 July 1754,” Founders Online, National Archives, last modified December 6, 2016, https://founders.archives.gov/documents/Washington/02-01-02-0076-0003. [Source originale : The Papers of George Washington, Colonial Series, vol. 1, 7 July 1748 – 14 August 1755, ed. W. W. Abbot. Charlottesville: University Press of Virginia, 1983, p. 165–168.]
  11. THE JUMONVILLE AFFAIR, Marcel Trudel and Donald H. Kent Pennsylvania History: A Journal of Mid-Atlantic Studies, Vol. 21, No. 4 (October, 1954), p. 351-381
  12. (en-US) Barbara Starn, « 'Clash of empires' started at Jumonville Glen », sur TribLIVE.com (consulté le )
  13. « Jumonville Glen Skirmish », sur George Washington's Mount Vernon (consulté le )
  14. United States. National Park Service. "Jumonville Glen." National Parks Service. U.S. Department of the Interior, Web. 13 Dec. 2016.
  15. « The First Holy Mass at For Duquesne », sur Read the Plaque (consulté le )
  16. « Principaux forts français construits dans l'axe New-York-Québec. », sur www.geocities.ws (consulté le )
  17. https://archive.org/stream/memoirsofpittsbu00john/memoirsofpittsbu00john_djvu.txt
  18. (en) Solon J. Buck et Elizabeth Buck, The Planting of Civilization in Western Pennsylvania, University of Pittsburgh Pre, , 616 p. (ISBN 978-0-8229-7405-5, lire en ligne)
  19. (en) Andrew Arnold Lambing, Register of Fort Duquesne : 1754-1756, Catholic Historical Society of Western Pennsylvania, , 97 p. (lire en ligne)
  20. (en) « Fort Pitt Timeline »
  21. (en) Sarah Hutchins Killikelly, The History of Pittsburgh : Its Rise and Progress, B.C. & Gordon Montgomery Company, (lire en ligne)
  22. (en) The baptismal register of Fort Duquesne, (from June, 1754, to Dec. 1756)
  23. Lambing, AA. Register of Fort Duquesne. Pittsburgh: Meyers, Shrinkle, and Co., 1885. Web.
  24. (en) « report of the commission to locate the site of the frontier forts of Pennsylvania. », sur www.usgwarchives.net (consulté le )
  25. (en) Daughters of the American Revolution Pittsburgh Chapter (Pittsburgh Pa.), Fort Duquesne and Fort Pitt : Early Names of Pittsburgh Streets, Eichbaum Press, (lire en ligne).
  26. (en) « Fort Duquesne, Pennsylvania - History and Information », sur www.legendsofamerica.com (consulté le ).
  27. (en) « The history of Pittsburgh: its rise and progress », sur digital.library.pitt.edu (consulté le )
  28. (en) « The French and Indian War in Pennsylvania », sur explorepahistory.com (consulté le ).
  29. Cornelius J. Jaenen, « Indigenous-French Relations » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le ).
  30. (en) Jumonville Glen Skirmish : George Washington's Mount Vernon, @MountVernon,
  31. James R. Miller, « Relations entre les Autochtones et les Britanniques avant la Confédération » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le ).
  32. (en) Charles Thomson, An Enquiry into the Causes of the Alienation of the Delaware and Shawanese Indians from the British Interest, And into the Measures Taken for Recovering their Friendship, Londres,
  33. King George III, Royal Proclamation of 1763, excerpt.
  34. « Bataille des plaines d’Abraham » dans L'Encyclopédie canadienne, Historica Canada, 1985–. (consulté le ).
  35. http://mrnussbaum.com/plains-of-abraham/
  36. (en) www.ixmedia.com, « Battle of the Plaines of Abraham - The two armies face each other », sur bataille.ccbn-nbc.gc.ca (consulté le )
  37. (en) « Battle of Quebec (1759) », sur HISTORY.com (consulté le )

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