Pommeuse

Pommeuse est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.

Pommeuse

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Île-de-France
Département Seine-et-Marne
Arrondissement Meaux
Intercommunalité Communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie
Maire
Mandat
Christophe De Clerck
2020-2026
Code postal 77515
Code commune 77371
Démographie
Gentilé Pommeusiens
Population
municipale
2 953 hab. (2018 )
Densité 231 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 49′ 02″ nord, 3° 01′ 02″ est
Altitude Min. 55 m
Max. 146 m
Superficie 12,80 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Coulommiers
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fontenay-Trésigny
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
Pommeuse
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Pommeuse
Liens
Site web pommeuse.org

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans la vallée du Grand Morin sur son versant septentrional à km à l'ouest de Coulommiers.

    Communes limitrophes

    Réseau hydrographique

    Carte des réseaux hydrographique et routier de Pommeuse.

    Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :

    • la rivière le Grand Morin, longue de 118,2 km[1], affluent en rive gauche de la Marne, ainsi que :
      • un bras de 0,3 km[2] ;
      • la rivière l’Aubetin, longue de 61,2 km[3], affluent en rive gauche du Grand Morin.

    La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 6,93 km[4].

    Gestion des cours d'eau

    Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles : le SDAGE, à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE, à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Le département de Seine-et-Marne est couvert par six SAGE, au sein du bassin Seine-Normandie[5].

    La commune fait partie du SAGE « Petit et Grand Morin », approuvé le . Le territoire de ce SAGE comprend les bassins du Petit Morin (630 km2) et du Grand Morin (1 185 km2)[6]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par le syndicat mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin, qualifié de « structure porteuse »[7].

    Climat

    Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000

    - Moyenne annuelle de température : 11 °C
    - Nombre de jours avec une température inférieure à -5°C : 3,1 j
    - Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C : 4,2 j
    - Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    - Cumuls annuels de précipitation : 729 mm
    - Nombre de jours de précipitation en janvier : -1,8 j
    - Nombre de jours de précipitation en juillet : 0,8 j

    La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[8].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 33 km à vol d'oiseau[11], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[12] à 11,6 °C pour 1991-2020[13].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

    Le territoire communal de Pommeuse comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2],[14],[Carte 1], les « Bocage de Saint-Augustin » (132,18 ha), couvrant 2 communes du département[15]. , et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[14], la « Basse vallée de l'Aubetin » (2 376,41 ha), couvrant 8 communes du département[16].

    Urbanisme

    Typologie

    Pommeuse est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[17],[18],[19]. Elle appartient à l'unité urbaine de Coulommiers, une agglomération intra-départementale regroupant 6 communes[20] et 27 561 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[21],[22].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[23],[24].

    Hameaux, lieux-dits, écarts et quartiers

    La commune compte 169 lieux-dits administratifs répertoriés[25] dont vingt hameaux : Bertrand (le), Bilbauderie (la), Bisset (le), Bourg (le), Charmes (les), Charnois (le), Chéru, Courtalin, Fahy (le), Lavanderie (la), Maisonfleur, Mesnil (le), Montrenard, Montmartin, Poncet (le), Roty (le), Saint Blandin, Tresmes, Tronchet (le), Vauxpleurs.

    Occupation des sols

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (63,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (35,2% ), zones agricoles hétérogènes (17% ), forêts (16,5% ), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (13% ), prairies (10,5% ), zones urbanisées (7,9 %)[26].

    Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[27],[28],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].

    Planification

    La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT du Bassin de vie de Coulommiers, approuvé le et porté par le syndicat intercommunal d’étude et de programmation (SIEP) de Coulommiers[29].

    La commune, en 2019, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[30].

    Logement

    En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 1 274 dont 88,7 % de maisons et 8,6 % d’appartements.

    Parmi ces logements, 86,4 % étaient des résidences principales, 4,8 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants.

    La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 83 % contre 15,4 % de locataires[31], dont 5 % de logements HLM loués vides (logements sociaux)[Note 6] et 1,5 % logés gratuitement.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par la gare ferroviaire de Faremoutiers-Pommeuse sur la branche sud de la ligne du Transilien P qui relie Pommeuse à Paris en 56 minutes, ainsi que la ville de Coulommiers.

    Toponymie

    La commune s'est auparavant nommée Eboriac ou Evoriacum et était au croisement de deux voies gallo-romaines[32].

    Attestée sous la forme latine Pons Mucre au XIIe siècle. Mucre est une ancienne forme du Grand Morin, qui baigne la commune.

    Pommeuse signifierait « pont sur le Morin » (du latin pons, pont et de mucrae, le Morin).

    Histoire

    Point de convergence de voies routières à l’époque gallo-romaine, le village devient une paroisse au XIIe siècle avec la construction de l’église, le fief étant créé en 1144[32].

    Il y eut quatre châteaux successifs. Le premier date du XIe siècle et permettait au seigneur de percevoir un impôt sur les personnes voulant traverser le Morin. Ce château se situait sur une motte surplombant les terres féodales.

    Le deuxième château était entouré d'une douve alimentée par le Morin, et fut très abimé pendant la guerre de Cent Ans.

    Le troisième château construit vers 1480 était basée sur un modèle type de la Renaissance. Il fut détruit à la Révolution et ses occupants (la famille de Langlois) guillotinés.

    Le quatrième château encore habité aujourd'hui, fut édifié entre 1825 et 1830. Il est d'ailleurs toujours occupé par la famille de Langlois[33].

    Première Guerre mondiale

    Durant la Première Guerre mondiale, Pommeuse fut occupée, début septembre 1914, par les troupes allemandes. Celles-ci contraignirent les habitants à édifier une barricade destinée à barrer le passage du Morin aux troupes anglaises[34],[35].

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Meaux du département de Seine-et-Marne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de Seine-et-Marne.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Coulommiers[36]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune intègre le canton de Fontenay-Trésigny.

    Intercommunalité

    La commune était membre fondatrice de la petite communauté de communes de la Brie des moulins créée en 1997.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants (et 5 000 habitants en zone de montagnes), cette intercommunalité fusionne le au sein de la communauté de communes du Pays de Coulommiers.

    Toutefois, celle-ci souhaitant elle-même sa fusion avec la communauté de communes du Pays fertois afin d'augmenter les ressources de cette la nouvelle structure, qui prendrait le statut de communauté d'agglomération et bénéficierait à ce titre de dotations plus élevées de l'État, tout en ayant une possibilité de négociation plus équilibrée avec Val d'Europe Agglomération et la communauté d'agglomération du pays de Meaux[37],[38].

    Cette fusion intervient le et la commune est désormais membre de la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1971 mars 1983 Gabriel Saillant    
    mars 1983 mars 1989 André Perruchet    
    mars 1989 1990 Paul Gaignot    
    1990 juin 1995 Renée Seignot    
    juin 1995 mars 2001 Jacques Durand RPR[39]  
    mars 2001 mars 2014[40] Jacques Alonso SE Enseignant
    mars 2014[41] mai 2020 Joël Duceillier DVD Retraité
    mai 2020[42] En cours
    (au 19 janvier 2021)
    Christophe De Clerck[43] SE Agriculteur

    Équipements et services

    Eau et assainissement

    L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [44],[45].

    Assainissement des eaux usées

    En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Pommeuse est assurée par la communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [46],[47],[48].

    L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[49]. La communauté d'agglomération Coulommiers Pays de Brie (CACPB) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations. Cette prestation est déléguée à la SAUR[46],[50].

    Eau potable

    En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le syndicat de l'Eau de l'Est seine-et-marnais (S2E77) qui gère le service en régie[46],[51],[52].

    Population et société

    Démographie

    Les habitants sont appelés les Pommeusiens[53].

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[55].

    En 2018, la commune comptait 2 953 habitants[Note 7], en augmentation de 3,29 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +3,47 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 0951 2981 3091 3051 3181 3031 2001 2071 234
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1701 2521 1231 0051 0301 0069869721 000
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0779851 0081 1101 1121 2551 1951 1451 178
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 3451 3171 3701 5181 8082 4762 6932 8442 914
    2018 - - - - - - - -
    2 953--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[36] puis Insee à partir de 2006[56].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    La population a doublé en 30 ans, comme dans une grande partie de l'Est parisien.

    Police - Gendarmerie

    Pommeuse dépend[Quand ?] du commissariat de police nationale de Coulommiers.

    Sapeurs-Pompiers

    Pommeuse dépend[Quand ?] du centre d'intervention et de secours de Faremoutiers.

    Médias

    La ville de Coulommiers et les communes environnantes (Mouroux, Boissy-le-Châtel, Aulnoy, Chailly-en-Brie, Chauffry, Faremoutiers, Pommeuse, Giremoutiers, Saint-Germain-sous-Doue) ont été choisies pour être les premières à passer au tout numérique pour la diffusion de la télévision hertzienne. Depuis le , l'émetteur de Mouroux, site des Parrichets, diffuse la TNT. L'extinction du signal analogique a eu lieu le [57].

    Manifestations culturelles et festivités

    La commune étant petite, il n'existe pas d'événements d'une remarquable importance. On note cependant de nombreuses animations, grâce à la présence de plusieurs associations, théâtre, sports, pêche, danses... La fête patronale notamment met ces associations à contribution. Désignée « les 48 h 00 de Pommeuse », cette fête propose de multiples activités sur deux jours ; défilé de carnaval, concours de pétanque et de pêche, brocante démonstrations artistiques et sportives, concerts, fête foraine, repas champêtre, soirée dansante, feu d'artifice... Le téléthon est une autre occasion d'activités associatives offertes au public avec également la participation des écoles.

    Économie

    Il existait au bord du Morin une usine Cegedur-Pechiney, mais celle-ci a été fermée en 2004 et il n'existe quasiment plus d'activité industrielle à Pommeuse.

    L'activité économique se limite[Quand ?] à l'activité agricole, une pharmacie, une boulangerie, une épicerie, une papeterie, un salon de coiffure, une école maternelle et une école primaire, des petits artisans.

    Agriculture

    Pommeuse est dans la petite région agricole dénommée les « Vallées de la Marne et du Morin », couvrant les vallées des deux rivières, en limite de la Brie[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 8] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[58].

    Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[59]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 10 en 1988 à 4 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 44 ha en 1988 à 194 ha en 2010[58]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Pommeuse, observées sur une période de 22 ans :

    Évolution de l’agriculture à Pommeuse entre 1988 et 2010.
    1988 2000 2010
    Dimension économique[58],[Note 9]
    Nombre d’exploitations (u) 10 5 4
    Travail (UTA) 11 8 11
    Surface agricole utilisée (ha) 443 747 776
    Cultures[60]
    Terres labourables (ha) 397 586 702
    Céréales (ha) 218 431 s
    dont blé tendre (ha) 136 s s
    dont maïs-grain et maïs-semence (ha) 55 127 148
    Tournesol (ha) s
    Colza et navette (ha) s 54 s
    Élevage[58]
    Cheptel (UGBTA[Note 10]) 218 244 311

    Culture locale et patrimoine

    L'église Saint-Martin.
    Viaduc ferroviaire sur l'Aubetin.

    Lieux et monuments

    • Église Saint-Martin (XIIe siècle)-(XVIIIe siècle).
    • Ancienne chapelle des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul à Tresmes.
    • Moulins du Gué-Plat, dernier moulin à eau des 27 ayant existé sur l'Aubetin.
    • Monument aux morts des guerres mondiales par le sculpteur Paul Niclausse.
    • Viaduc ferroviaire de l'Aubetin (XIXe siècle), 213 m de long, 16 m de haut, achevé en 1862. L'arche centrale a été renforcée en 1921.
    • Château de Pommeuse, rue de Château (XIXe siècle).

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Le patrimoine des communes de la Seine-et-Marne - tome 1, Paris, Editions Flohic, , 1507 p. (ISBN 2-84234-100-7), « Pommeuse », p. 344–345
    • Cégédur/Péchiney à Pommeuse : une page de l’histoire et une aventure industrielle en Seine-et-Marne, Lys Éditions Amatteis, 2009, 157 p.
    • Pommeuse : Bruno Dumont – 1989 – 87 pages - tiré à 1 000 exemplaires. Contenant de nombreuses cartes postales.
    • Les nouvelles à la main (1996) – (ISBN 2-84100-016-8). Écrit par l’abbé Jean Perrin, Curé de Pommeuse et de Faremoutiers à partir de 1945.
    • Voyages en Seine et Marne Nord et Sud. Christian de Barthillat – André Laurent. (ISBN 2-84100-191-1). Court historique de la ville dont les relations entre la paroisse et la mairie (Page 73).
    • Au cœur de la Brie – Pommeuse. Yves Richard. Probablement le plus complet - 170 pages uniquement dédiées à Pommeuse.
    • Maisons de brie et d’Ile-de-France. Michel Vincent. Considérations sur les constructions au moyen-âge, château de Pommeuse, copies de plans réalisés en 1536. (Pages 67-68-69). Schéma du pignon de la maison du Fahy (Page 329).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    6. Voir la Loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (loi SRU).
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    8. L'orientation technico-économique d'une exploitation est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
    9. L'indicateur s signifie que la donnée n'est pas diffusée par respect du secret statistique.
    10. L'Unité gros bétail alimentation totale (UGBTA) est une unité employée pour pouvoir comparer ou agréger des effectifs animaux d’espèces ou de catégories différentes (par exemple, une vache laitière = 1,45 UGBTA, une vache nourrice = 0,9 UGBTA, une truie-mère = 0,45 UGBTA).
    • Cartes
    1. « Zones ZNIEFF de Pommeuse » sur Géoportail (consulté le 15 janvier 2021)..
    2. « Pommeuse - Occupation simplifiée 2017 », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    3. IAU Île-de-France, « Évolution de l'occupation des sols de la commune vue par photo aérienne (1949-2018) », sur cartoviz.institutparisregion.fr (consulté le ).
    4. [PDF]« Carte des petites régions agricoles en Seine-et-Marne. », sur driaaf.ile-de-france.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

    Références

    1. Sandre, « Fiche cours d'eau - Le Grand Morin (F65-0400) ».
    2. Sandre, « Fiche cours d'eau - Bras du Grand Morin (F6580801) ».
    3. Sandre, « Fiche cours d'eau - L’ Aubetin (F65-0410) ».
    4. Site SIGES – Seine-Normandie (Système d’information pour la gestion des eaux souterraines en Seine-Normandie), consulté le 21 février 2019
    5. « SAGE dans le département de Seine-et-Marne », sur le site de la préfecture de Seine-et-Marne (consulté le ).
    6. « SAGE Petit et Grand Morin - Documents », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le ).
    7. site officiel du Syndicat Mixte d'aménagement et de gestion des Eaux (SMAGE) des 2 Morin
    8. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
    9. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le ).
    10. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
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