Pihen-lès-Guînes

Pihen-lès-Guînes est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.

Pihen-lès-Guînes

La mairie.

Blason
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Calais
Intercommunalité Communauté d'agglomération Grand Calais Terres et Mers
Maire
Mandat
Jean-Luc Marot
2020-2026
Code postal 62340
Code commune 62657
Démographie
Gentilé Pihenois
Population
municipale
498 hab. (2018 )
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 52′ 20″ nord, 1° 47′ 15″ est
Altitude Min. 23 m
Max. 121 m
Superficie 9,25 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Calais
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Calais-1
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Pihen-lès-Guînes
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Pihen-lès-Guînes
Géolocalisation sur la carte : France
Pihen-lès-Guînes
Géolocalisation sur la carte : France
Pihen-lès-Guînes
Liens
Site web pihen-les-guines.fr

    Géographie

    Communes limitrophes

    Panneau d'entrée de la commune.

    Urbanisme

    Typologie

    Pihen-lès-Guînes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Calais, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (93,3 %), prairies (3,9 %), zones urbanisées (2,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le nom de Pihen apparaît pour la première fois dans la charte de fondation de l'abbaye d'Andres en 1084, sous la forme Pithem, du germanique pit « puits » + heim « habitation, village », devenu Pihen par amuïssement du "T". On écrit -hen dans le Calaisis et le Boulonnais, -hem ailleurs. Pihem (près de Wizernes) est le même mot que Pihen, ce qui entraîna de nombreuses erreurs dans l'acheminement du courrier et amena la commune à modifier son nom en Pihen-lès-Guînes en 1923 :

    • Pithem et Pitham (1084), Pihem (1164), Pithen et Pitheem (XIIe siècle), Dihem in Ghisnesio ou Pihem (1254), Piehem (1273), Pichem ou Pithem (XIIIe siècle), Pihen juxta Guisnes (XVe siècle), Phiem (v. 1512), Pitham, Pittam et Pyham (1556), Pihan (1583)[8].

    Histoire

    Il n'est pas douteux que le village soit très ancien. On aurait retrouvé des sépultures remontant à l'époque du haut Moyen Âge, notamment des sépultures en forme de sarcophages et des squelettes reposant directement sur la craie. Des tuiles très épaisses, façonnées à la main, ont été à plusieurs reprises remontées à la surface d'un champ par le soc d'une charrue. Témoins de temps beaucoup plus reculés, des défenses de mammouth et un crâne de rhinocéros furent mis au jour lors de la construction de la route départementale.

    À noter « l'étoile itinéraire » que constitue le centre du village où viennent aboutir sept chemins, dont plusieurs remontent au Moyen Âge. La commune est traversée de part en part sur un axe est-ouest par une voie antique que l'on considère comme romaine, branche dérivée, à Guînes, de la Leulène (ou chemin de Leulingue) qui va en droite ligne de Thérouanne à Sangatte. Cette branche dérivée de voie romaine relie Guînes à Wissant qui était un port d'embarquement vers l'Angleterre très fréquenté au Moyen Âge. Ce chemin est une portion de la via Francigena, chemin de pèlerinage qui reliait Canterbury à Rome dont Sigéric, archevêque de Canterbury de 989 à 994 fait la plus ancienne description en 990 lors de son retour de Rome. Cet itinéraire, en 80 étapes d'environ 20 km, est connu par un manuscrit. C'est sur la base de cet itinéraire, plus anciennement attesté même que celui de Compostelle, qu'a été balisé l'itinéraire actuel.

    Au Moyen Âge, Pihen fit partie du comté de Guînes. Arnould IV d'Ardres, seigneur d'Ardres, construit vers 1150, un château à Colewide, sur le territoire actuel de la commune, et y fait construire une chapelle. Le château sera détruit en 1214[9].

    Puis la commune demeura aux Anglais de 1347 à 1558, comme toutes les paroisses du Calaisis. Après la libération par François, deuxième duc de Guise, en 1558, Pihen fait partie du pays reconquis : après le départ des colons anglais établis depuis la capitulation de Calais en 1347 et l'expulsion des propriétaires français, il faut répartir les terres entre leurs nouveaux propriétaires. En 1560, on compte onze propriétaires sur une surface de 1 307 mesures environ pour quinze propriétaires en 1585 se partageant environ 2 000 mesures (actuellement 925 hectares).

    Les tribulations de Pihen n'étaient pas terminées pour autant. À cette époque, les rois de France et d'Espagne étant en guerre, le territoire de Pihen était dans la zone des combats, les Espagnols venant de la Flandre voisine qui était alors en leur possession. Un jour on était aux Français et le lendemain on pouvait se retrouver Espagnol. Ce qui fut le cas de 1596 à 1598. L'ancienne église, du XIIIe siècle, en fit les frais puisqu'elle fut incendiée à cette époque.

    Pendant la première guerre mondiale, Guînes est le siège en 1917-1918 d'un commandement d'étapes, c'est-à-dire un élément de l'armée organisant le stationnement de troupes, comprenant souvent des chevaux, pendant un temps plus ou moins long, sur les communes dépendant du commandement, en arrière du front. Pihen en dépend et a à ce titre accueilli des troupes sur la commune[10].

    Politique et administration

    Pihen-lès-Guînes dans son canton et son arrondissement.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1945 1983 Jean-Charles Level    
    1983 1995 Pascal Potterie    
    1995 2001 Thierry Calais    
    mars 2001 2008 Christian Drincqbier    
    mars 2008 En cours
    (au 15 février 2015)
    Jean-Luc Marot   Réélu pour le mandat 2014-2020[11],[12],[13],[14]

    Démographie

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[16].

    En 2018, la commune comptait 498 habitants[Note 3], en augmentation de 6,64 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    381387417476512512502485488
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    463423455431420402486474514
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    543488555534403366391358365
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    367349309357413394477489462
    2017 2018 - - - - - - -
    499498-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[17] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement jeune. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (13,7 %) est en effet inférieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (19,8 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (52,4 % contre 48,4 % au niveau national et 48,2 % au niveau départemental).

    La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

    • 52,4 % d'hommes (0 à 14 ans = 26,2 %, 15 à 29 ans = 16,8 %, 30 à 44 ans = 23 %, 45 à 59 ans = 22,3 %, plus de 60 ans = 11,7 %) ;
    • 47,6 % de femmes (0 à 14 ans = 20,6 %, 15 à 29 ans = 18,5 %, 30 à 44 ans = 22,3 %, 45 à 59 ans = 22,7 %, plus de 60 ans = 15,9 %).
    Pyramide des âges à Pihen-lès-Guînes en 2007 en pourcentage[19]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,0 
    90 ans ou +
    0,0 
    3,9 
    75 à 89 ans
    8,2 
    7,8 
    60 à 74 ans
    7,7 
    22,3 
    45 à 59 ans
    22,7 
    23,0 
    30 à 44 ans
    22,3 
    16,8 
    15 à 29 ans
    18,5 
    26,2 
    0 à 14 ans
    20,6 
    Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2007 en pourcentage[20]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,2 
    90 ans ou +
    0,8 
    5,1 
    75 à 89 ans
    9,1 
    11,1 
    60 à 74 ans
    12,9 
    21,0 
    45 à 59 ans
    20,1 
    20,9 
    30 à 44 ans
    19,6 
    20,4 
    15 à 29 ans
    18,5 
    21,3 
    0 à 14 ans
    18,9 

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'église.

    L'église était anciennement placée sous le vocable de la Nativité-de la-Sainte-Vierge.

    De l'édifice du XIIIe siècle ne subsiste plus que le chœur. De forme polygonale à trois pans, il est éclairé par des fenêtres à lancette. Ses voûtes à nervures sont supportées par des colonnes dont le fût très mince est accolé aux angles de la construction et surmontés de chapiteaux qui forment crochets. Les murs sont en craie taillée, sur les angles du chevet s'appliquent des contreforts peu saillants dont la base se perd dans les soubassements de l'église.

    D'après les notes de l'abbé Daniel Haigneré (historiographe du Pas-de-Calais du XIXe siècle), une tour se trouvant entre le chœur et la nef présentait des arcades romanes dans sa partie basse. Cette tour n'existe plus. La nef a été reconstruite vers le milieu du XIXe siècle. Un clocher qui fait porche la précède. Celui-ci abrite deux cloches qui portent des inscriptions relatives à leur baptême.

    Grosse cloche : Eugénie, 1836, bénite par Mr Lattaignant, curé de Pihen. Parrain : Roger, baron de Colbert de Castel Hill. Marraine : Eugénie Podevin, née Devin des Ervilles. Mr Adolphe Podevin-Carpentier étant maire de Pihen.

    Petite cloche : Augustine-Georgina, 1888, bénite par Mr Gallais, curé doyen de Guînes. Parrain : M. Georges Van Robais. Marraine : Augustine Mollien Devin des Ervilles. Mr Eugène Rémy étant curé et M. Ferréol, maire.

    La croix de fer surmontant le clocher est cantonnée par des spirales donnant la date de 1826

    Les notes de l'abbé Haigneré signalent plusieurs épitaphes anciennes dont celle sur une dalle en pierre bleue de Marquise dans le pavage de la basse église portant le nom de Bernard Cannet, marchand à Boulogne-sur-Mer, décédé le . En 1970, la réfection du dallage du chœur, une pierre tombale très bien conservée a été mise à jour portant le nom d'Adrien le Roy, décédé le .

    L'ancien cimetière, qui entourait l'église, compte plusieurs pierres tombales anciennes en pierre grise de Marquise, ainsi celles d'Alexandre-Roger de Colbert de Castel Hill, décédé au château de la Rocherie le et de François de Reynaud d'Arnaud.

    Le nouveau cimetière, transféré depuis assez longtemps, est situé à quelques distances dans l'ancien Courtil des Rois. La croix du cimetière fut érigée le par Alphonse de Guizelin et sa femme Louise de Montbrun.

    Le monument aux morts.
    • Le château d'Alenthun
    • Le manoir du Beauregard
    • Le château de la Rocherie
    • Le château de la Quennevacherie
    • L'ancien moulin

    Situé sur la hauteur, sur la route de Bonningues-lès-Calais existe toujours une tour ruinée qui autrefois était un moulin à vent. Ce moulin construit en brique de sable sur fondation de pierre de Landrethun date de 1839. Certaines anciennes cartes postales lui donnent le nom de « moulin Lay » ou « moulin Lay-Tristam ». Près de l'entrée tournée vers Calais une niche datée de 1879, encore visible, abritait une statue en bois peint représentant saint Donat (l'iconographie de ce saint le représente avec des cheveux et une barbe semblables à ceux du Christ, les bras à l'horizontale (tendus en avant), la main droite tenant un glaive, pointe en l'air.

    Il s'agissait d'un moulin de type tour, celui-ci a généralement un corps fixe en pierre ou en brique, surmonté d'une toiture pouvant pivoter, seule, sur 360°. Elle supporte les ailes et abrite le rouet et la lanterne. Pour mettre les ailes face au vent, l'arrière du moulin est équipé d'une guivre (queue) descendant jusqu'au sol à la disposition du meunier. Des cartes postales anciennes montrent que les ailes sont de type flamand : les ailes sont dissymétriques, chacune d'elles peut atteindre jusqu'à 12 mètres, créant une envergure de 24 ou 25 mètres. Le côté droit est équipé de planches inclinées formant le bord étroit de l'aile, le côté gauche se compose d'un quadrillage de barreaux et de lattes.

    • Cimetière du Commonwealth britannique
    • La gare de Pihen.
    • Le monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    Héraldique

    Blason
    De gueules à l'aigle d'argent, surmontée d'une couronne de baron du même.
    Détails
    Armes d'un supposé « baron de Pihen », même si la commune montre une couronne de vicomte et non de baron.
    Adopté par la municipalité en 1992.

    Pour approfondir

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Calais », sur insee.fr (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 297.
    9. Abbé D. Haigneré, Dictionnaire topographique de la France, comprenant les noms de lieux anciens et modernes : arrondissement de Boulogne-sur-Mer, 1881, p. 96, lire en ligne.
    10. « Journaux des marches et opérations des corps de troupe - Mémoire des hommes », sur www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr (consulté le ).
    11. BE. B. (CLP), « Municipales à Pihen-lès-Guînes : le maire sortant et son équipe unis pour l’intérêt communal : Poursuivre le travail entrepris, voilà la devise de ralliement de Jean-Luc Marot, le maire sortant et de son équipe qui se lancent, pour l’instant en cavaliers seuls puisqu’aucune liste d’opposition ne s’est encore fait connaître dans la bataille des municipales de mars prochain », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    12. B. B. (CLP), « Pihen-lès-Guînes : Jean-Luc Marot, le maire sortant, est réélu : Jean-Luc Marot, le maire sortant, n’avait guère de souci à se faire. Au nombre de onze, tous les sièges à pourvoir au sein du conseil municipal ont été remportés dès le premier tour par l’ensemble des élus sortants », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    13. « Liste des communes et des maires » [xls], Préfecture du Pas-de-Calais, (consulté le ).
    14. BE. B. (CLP), « Notre série «projets des maires»: à Pihen-lès-Guînes, priorité à la rénovation de la mairie et à l’enfouissement des réseaux : Comme elle l’a fait avec les bilans des maires avant les élections, « La Voix du Nord » propose une série consacrée cette fois à leurs projets. Quels engagements ? Quels grands chantiers ? Quelles priorités ? Les réponses de Jean-Luc Marot, maire de Pihen-lès-Guînes », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
    15. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    16. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    17. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    19. « Évolution et structure de la population à Pihen-lès-Guînes en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    20. « Résultats du recensement de la population du Pas-de-Calais en 2007 » [archive du ], sur le site de l'Insee (consulté le ).
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