Permis de tuer
Permis de tuer (License to Kill) est un film britannique réalisé par John Glen et sorti en 1989. C'est le 16e opus de la série des films de James Bond produite par EON Productions. Timothy Dalton y incarne James Bond pour la seconde et dernière fois.
Cet article possède des paronymes, voir Licensed to Kill et Plus permis de tuer.
Titre original | License to Kill |
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Réalisation | John Glen |
Scénario |
Michael G. Wilson Richard Maibaum |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production |
EON Productions Danjaq |
Pays d’origine | Royaume-Uni |
Genre | Espionnage |
Durée | 133 minutes |
Sortie | 1989 |
Série
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Résumé détaillé
En congés en Floride, James Bond doit assister au mariage de son ami Felix Leiter, ancien agent de la CIA travaillant désormais pour la DEA. Juste avant le début de la cérémonie, des membres de la DEA leur annoncent que Franz Sanchez, le plus gros trafiquant de drogue de la planète, est de passage dans la région. Bond, Leiter et deux agents de la DEA se lancent à la poursuite de Sanchez. Ils parviennent à le capturer après avoir attaché son avion privé à l'hélicoptère de la DEA. Mais Sanchez s'évade le soir même grâce à son associé Milton Krest et à Killifer, un policier corrompu. Avant de regagner son quartier-général, Sanchez se venge en faisant mutiler Leiter par un requin et en assassinant son épouse.
Conscient que le gouvernement ne fera rien contre Sanchez et personnellement affecté par le meurtre de la femme de son ami le jour de leur mariage, Bond décide de venger Leiter en anéantissant l'organisation du trafiquant de drogue même si pour cela il se voit retirer son permis de tuer par M. Aidé par Sharkey, un ami de Leiter, 007 attaque d'abord l’entrepôt de Krest. L'agent britannique infiltre ensuite le navire de recherches de Krest et rencontre Lupe, la fiancée de Sanchez. Sharkey est tué mais Bond réussit à s'enfuir avec cinq millions de dollars destinés à payer un arrivage de drogue.
Pour retrouver Sanchez, Bond récupère les fichiers informatiques de Leiter et rencontre Pam Bouvier, une indic de la CIA qui connait l'organisation de Sanchez. Ils se donnent rendez-vous dans un bar mais Dario, l'homme de main de Sanchez, intervient et essaie de tuer Bouvier qui en sait trop sur eux. Bond et Bouvier s'enfuient et décident de s'associer. Ils partent pour Isthmus City où Sanchez possède une banque, un casino et une villa. Bond se fait passer pour un tueur à gages et offre ses services à Sanchez, afin de l’approcher puis de le tuer. N'ayant pas réussi cette première approche, Bond s'installe avec son fusil à lunette sur le toit de l'immeuble voisin pour abattre Sanchez dans son bureau. Dans son viseur, Bond voit aussi, dans le bureau à côté, sa partenaire Pam en train de discuter avec Heller, le responsable de la sécurité du narco-trafiquant : il en conclut qu'elle s'est laissée corrompre. Alors qu'il est sur le point d'éliminer Sanchez, des agents hong-kongais capturent Bond : ils veulent d'abord découvrir où est l'usine de drogue de Sanchez avant de le tuer. Alors que Bond est interrogé par les hong-kongais, Sanchez, qui avait déjà repéré ces agents, intervient avec ses hommes : ils abattent les hong-kongais et libèrent Bond.
Persuadé que Bond est fiable, Sanchez l'engage. De retour à son hôtel, Bond agresse Pam : il lui annonce qu'il l'a vue la veille en train de discuter avec Heller et qu'elle est corrompue. Cette dernière lui révèle qu'en fait c'est elle qui essayait d'acheter Heller : Sanchez s'étant procuré quatre missiles Stingers, Pam voulait que Heller l'aide à récupérer ces missiles. Bond laisse une dernière chance à Pam : ils s’introduisent dans le bateau de Krest et laissent d'énormes liasses de billets ; Venu voir Krest sur son navire, Sanchez tombe sur cet argent et pense - comme Bond l’espérait - que Krest l'a escroqué. Sanchez exécute Krest en le faisant exploser dans une cellule de dépressurisation.
De retour à la villa de Sanchez, 007 s'offre une nuit avec Lupe. Le lendemain, Sanchez emmène ses nouveaux partenaires asiatiques et Bond à l'usine où sa drogue est fabriquée. 20 tonnes de drogue sont cachées dans quatre camions-citernes prêts à être livrés aux acheteurs. Malheureusement, pendant la visite de l'usine, Bond tombe sur Dario, l'homme de main, qui le reconnait. Démasqué, Bond panique et met le feu à l'usine avant d'être capturé par les gardes. Sanchez, déçu de voir que Bond l'a roulé, charge Dario de l'achever pendant qu'il s'enfuit. À ce moment, Pam intervient et Bond profite de la surprise pour faire tomber Dario dans un broyeur. Libéré, Bond se lance à la poursuite des camions-citernes et de Sanchez dans sa voiture. Commence alors une folle course-poursuite. Sanchez, excédé et désireux de tuer Bond, en vient à utiliser ses missiles Stingers ce qui provoque la destruction des camions-citernes remplis de drogue. Après la destruction des quatre camions-citernes, Sanchez, fou de rage, s'apprête à achever Bond blessé. Ce dernier profite que Sanchez a été aspergé d'essence pour sortir le briquet offert par Felix et son épouse Della, mettant ainsi le feu à ses vêtements. Sanchez meurt brulé vif. Bond se remet en allant à une réception dans la villa de feu Sanchez où il choisit de rester avec Pam plutôt qu'avec Lupe.
Fiche technique
- Titre francophone : Permis de tuer
- Titre original : Licence to Kill
- Réalisation : John Glen
- Scénario : Michael G. Wilson et Richard Maibaum
- Photographie : Alec Mills
- Décors : Peter Lamont
- Costumes : Jodie Lynn Tillen
- Montage : John Grover
- Coordination des cascades : Rémy Julienne
- Musique : Michael Kamen, chanson-titre interprétée par Gladys Knight
- Distribution :
- Royaume-Uni / France : United International Pictures
- États-Unis : MGM/UA Entertainment Company
- Production : Albert R. Broccoli et Michael G. Wilson
- Producteurs associés : Tom Pevsner (en) et Barbara Broccoli
- Sociétés de production : Danjaq, EON Productions et United Artists
- Budget : 32 millions de dollars[1]
- Pays d'origine : Royaume-Uni
- Langues originales de tournage : anglais et espagnol
- Format : couleur (Technicolor) - 2,35:1 - 35 mm ; son Dolby
- Genre : espionnage
- Durée : 133 minutes
- Dates de sortie[2] :
- Royaume-Uni : (première mondiale à Londres), (sortie nationale)
- États-Unis : (première à Hollywood), (sortie nationale)
- France :
- Classifications :
- France : interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles
Distribution
- Sources et légendes : Version française (VF) sur AlloDoublage[3]
- Timothy Dalton (VF : Guy Chapellier) : James Bond 007
- Carey Lowell (VF : Dominique Chauby) : Pamela « Pam » Bouvier
- Robert Davi (VF : Gérard Hernandez) : Franz Sanchez
- Talisa Soto (VF : Marie-Christine Darah) : Lupe Lamora
- Anthony Zerbe (VF : Jean Violette) : Milton Krest
- Frank McRae (VF : Régis Ivanov) : Sharkey[4]
- Everett McGill (VF : Bernard Tixier) : Ed Killifer
- Wayne Newton (VF : Georges Berthomieu) : Professeur Joe Butcher
- Benicio del Toro (VF : Julien Kramer) : Dario
- Anthony Starke (VF : Éric Legrand) : William Truman-Lodge
- Pedro Armendáriz Jr. (VF : Hervé Jolly) : Président Hector Lopez
- Desmond Llewelyn (VF : Louis Arbessier) : « Q »
- David Hedison (VF : Daniel Russo) : Felix Leiter
- Priscilla Barnes (VF : Sylvie Moreau) : Della Churchill Leiter
- Don Stroud (VF : Max André) : Colonel Heller
- Cary-Hiroyuki Tagawa (VF : José Luccioni) : M. Kwang
- Robert Brown (VF : Philippe Dumat) : « M »
- Caroline Bliss : Miss Moneypenny
- Grand L. Bush (VF : Mostéfa Stiti) : Hawkins, agent de la DEA
- Alejandro Bracho (en) : Perez
- Guy De Saint Cyr (en) : Braun
- Diana Lee-Hsu : Loti
- Rafer Johnson : Mullens[5], agent de la DEA (pré-générique)
- Christopher Neame : Nick Fallon, un agent du MI6
- Jeannine Bisignano : la strip-teaseuse du Barrelhead
- Claudio Brook (VF : Serge Blumenthal) : Señor Montelongo[6]
- Cynthia Fallon : Consuelo[7]
- Enrique Novi (en) : Rasmussen
- Osami Kawawo : M. Tan
- George Belanger : le médecin
- Roger Cudney : le capitaine du Wavekrest
- Honorato Magaloni : Honorato, le chef chimiste de l'usine de drogue
- Jorge Russek : Pit Boss
- Sergio Corona : le liftier-porteur de l’hôtel
- Stuart Quan : le ninja
- José Abdala : un conducteur d'un camion-citerne
- Teresa Blake : la contrôleuse des tickets à l'aéroport
- Samuel Benjamin Lancaster : l'oncle de Della
- Juan Peláez : le manager du casino
- Mark Kelty : l'opérateur radio des garde-côtes
- Humberto Elizondo : le directeur adjoint de l'hôtel
- Fidel Garriga : le chauffeur de Sanchez
- Edna Bolkan : la serveuse du Barrelhead
- Eddie Edenfield : Clive
- Jeff Moldovan : un garde de l'entrepôt
- Carl Ciarfalio : Bill, un garde de l'entrepôt
- Gerardo Albarrán : Alvarez (pré-générique) (non crédité)
- Bob Martinez : l'officier des douanes (non crédité)
- Branscombe Richmond : un homme dans le bar (non crédité)
- Michael G. Wilson : la voix d'un agent de la DEA (pré-générique) (caméo) (non crédité)
Voix additionnelles : Éric Missoffe et Marc Alfos
Lieux de l'action
- États-Unis
- Bahamas
- Angleterre, Londres (QG du MI-6)
- République d'Isthmus, Isthmus City (pays et ville fictives)
- Centro Ceremonial Otomi (es)
Production
Genèse du projet et écriture
Rapidement, après Tuer n'est pas jouer, le producteur Albert R. Broccoli et les scénaristes Michael G. Wilson et Richard Maibaum discutent du film suivant. Ils veulent alors adopter un style plus sombre et situer l'histoire dans un lieu inédit dans la saga[8]. Le gouvernement chinois avait alors invité la production dans son pays. Mais après la sortie du film Le Dernier Empereur (1987) de Bernardo Bertolucci, tourner en Chine n'était plus très original[9]. Les scénaristes avaient déjà envisagé une poursuite sur la Grande Muraille et un combat dans le mausolée de l'empereur Qin[10]. De plus, le Triangle d'or était au cœur de l'intrigue[10]. La décision est alors prise de situer l'histoire dans un pays tropical, pendant que Broccoli négocie pour tourner au Mexique[8], notamment dans les Studios Churubusco[10]. En raison du Films Act de 1985, les artistes étrangers sont désormais surtaxés au Royaume-Uni[9]. C'est donc le premier film de la saga à ne pas être tourné au Royaume-Uni. Seule la post-production et le réenregistrement du son sont réalisés aux Pinewood Studios[11].
L'histoire est inspirée d'une partie du roman Vivre et laisser mourir dans lequel Felix Leiter se fait piéger dans un entrepôt et manque de mourir dévoré par des requins ; James Bond le venge quelques jours plus tard avant d'aller affronter Mister Big alias le Baron Samedi sur l'île de Surprise. Le personnage de Milton Krest, violent envers les femmes, est originellement tiré de la nouvelle Le Spécimen rare de Hildebrand, extraite du recueil Bons baisers de Paris (For Your Eyes Only en version originale). Michael G. Wilson et Richard Maibaum se chargent de la première mouture du scénario[9]. En raison d'une grève de la Writers Guild of America en 1988, Maibaum ne peut finalement plus y participer[12].
Le scénario original est alors titré Licence Revoked (qui pourrait être traduit par Permis annulé) et écrit spécifiquement pour le Bond de Timothy Dalton[9].
Choix des acteurs
Le personnage de Felix Leiter a été joué par sept acteurs différents dans les films d'EON Productions. Mais David Hedison est le seul (avec Jeffrey Wright) à l'avoir joué dans deux films : Vivre et laisser mourir (1973) et Permis de tuer. Sa mutilation par un requin, point de départ du scénario de Permis de tuer, figurait à l'origine dans le roman Requins et services secrets de Ian Fleming duquel a été adapté le film Vivre et laisser mourir.
Tournage
Le tournage commence le et finit le [1]. Il débute au Mexique qui sert de décors à la république fictive d'Isthmus[8], notamment à Mexico et à Acapulco (Villa Arabesque). Les scènes sous-marines se sont déroulées à Isla Mujeres à côté de Cancún, au large de la péninsule du Yucatán[13].
Le , l'équipe se rend dans les Keys en Floride, notamment à Key West. Le Seven Mile Bridge est utilisé pour la scène du camion blindé transportant Sanchez. La maison d'Ernest Hemingway ou encore l'aéroport international de Key West font partie des nombreux lieux utilisés dans l'archipel[14].
Lieux de tournage
- États-Unis
- Mexique
- Mexico
- Studios Churubusco
- Isla Mujeres
- Acapulco, Villa Arabesque (Villa de Sanchez)
- Centre Culturel Otomi (Centre de méditation et usine de Sanchez)
- La Rumorosa (Course-poursuite des camions-citernes)
Séquence de la course-poursuite sur la Rumorosa
Cette scène a été tournée en sept semaines et supervisée par Remy Julienne et son équipe de cascadeurs. La Rumorosa est une autoroute située en plein désert à 80 km de Mexicali. Pour les besoins du film la société de camions Kenworth a fabriqué 8 camions citernes sur mesure.
Bande originale
Sortie |
1989 2002 (réédition) |
---|---|
Durée | 45:18 |
Format | CD, cassette |
Compositeur | Michael Kamen |
Producteur | Philip Brennan, Jimmy Duncan, Stewart Levine, David White, Joel Sill, Narada Michael Walden |
Label |
MCA Geffen / MCA (réédition) |
Critique |
Michael Kamen compose pour la première fois la bande originale d'un film de James Bond, en raison de l'indisponibilité du compositeur habituel de la saga, John Barry, qui subit au même moment une opération à la gorge.
La chanson du générique d'entrée Licence To Kill est interprétée par Gladys Knight. À l'origine, Eric Clapton et Vic Flick devaient la chanter[16]. Elle est composée par Narada Michael Walden, Jeffrey Cohen et Walter Afanasieff. La chanson contient un échantillon de cuivres tirés de Goldfinger[17]. Le clip est réalisé par Daniel Kleinman (en), qui composera plusieurs génériques dont celui de GoldenEye (1995).
La chanson du générique de fin If You Asked Me To interprétée par Patti LaBelle. La chanson deviendra un tube grâce à la reprise de Céline Dion.
- Listes des titres de l'album
- Licence to Kill – Gladys Knight
- Wedding Party – Ivory
- Dirty Love – Tim Feehan
- Pam
- If You Asked Me To – Patti LaBelle
- James & Felix on Their Way to Church
- His Funny Valentine
- Sanchez Is in the Bahamas/Shark Fishing
- Ninja
- Licence Revoked
Accueil
Distinction
- Prix Edgar-Allan-Poe 1990 : meilleur scénario de film (nominé)[19]
Scènes coupées
Plusieurs scènes ont été coupées au montage final :
- Après l'agression de Leiter, Bond retourne à son bureau pour rechercher des indices. Sharkey essaie d'entrer mais les autorités l'arrêtent, avant que Bond donne son accord.
- Bond se rend au port et demande à un propriétaire de bateau s'il peut emprunter le véhicule.
- Avant de rejoindre le bateau de Krest en plongée, Bond et Sharkey l'espionnent en bateau.
- Bond atterrit dans un aérodrome et rejoint Pam. Ils voient les clients chinois sortir d'un jet privé.
- À l'hôtel d'Isthmus City, Bond regarde une interview de Sanchez dans son casino. Bond allume sa cigarette avec le briquet que Leiter lui a offert. Sanchez rejoint ensuite sa limousine. Bond sort ensuite son arme pour la charger.
- Bond se rend à la banque de Sanchez et le rencontre par le fruit du hasard. Ce dernier part à la rencontre des Chinois.
- Lorsque Lupe dépose Bond dans la villa de Sanchez, il rejoint la plage privée.
- Bond rejoint Pam, ils sont espionnés par les autorités chinoises. Bond l'empêche de boire la vodka Martini. Dans le film, elle boit la boisson.
- Les autorités chinoises emmènent Bond ligoté dans une pièce d'interrogatoire. Dans le film, l'interrogatoire a lieu directement.
- Lorsque Lupe et Bond s'enfuient à bord d'un bateau, on devait à l'origine voir Lupe déposer Bond.
Analyse
Erreurs et incohérences
Dans le film, il est dit que le requin qui arrache la jambe de Leiter et qui tue Killifer est un grand requin blanc, or les images montrent clairement que c'est un requin-tigre.
Lorsque Sanchez menace d'envoyer Bond à la broyeuse par un tapis roulant, celui-ci se tient par un barreau horizontal de la rambarde. Au moment où l'agent secret parle des missiles Stinger au trafiquant, ses mains se tiennent, selon les plans, bien entre deux barreaux verticaux et parfois collées contre un de ces deux barreaux et vice versa.
Autour du film
- Permis de tuer fut un film d'adieux : dernière apparition de Timothy Dalton dans le rôle de 007, mais aussi dernier film de James Bond pour le scénariste Richard Maibaum, pour le directeur de la photographie Alec Mills, pour le concepteur de génériques Maurice Binder et pour le réalisateur John Glen (après cinq films de la série).
- En 1989, le syndicat des scénaristes américains décida d'une grève ; syndicaliste de longue date, Richard Maibaum cessa alors de travailler au scénario de Permis de tuer. Le producteur Michael G. Wilson dut achever le script.
- Robert Davi, qui incarne Franz Sanchez, eut l'occasion d'interpréter 007 : il se substitua à Timothy Dalton pour faire passer des bouts d'essai à des actrices lors de la recherche d'une Lupe Lamora. Au sujet de Talisa Soto, Davi déclare : « Je tuerais pour elle, et je pense que le public peut le comprendre. »
- À Isthmus City, Pam Bouvier se fait appeler Miss Kennedy par allusion à l'ex-première dame des États-Unis Jackie Kennedy, dont le nom de jeune fille était Bouvier.
- La scène de démission de Bond fut filmée dans la maison d'Ernest Hemingway à Key West. Lorsque M révoque le « permis de tuer » de Bond, celui-ci réplique : « Ça sera donc... un adieu aux armes », référence à l'un des romans célèbres de l'écrivain américain.
- Certains membres de l'équipe du film ont pensé que le site de la scène avec les camions Kenworth était hanté. Parmi les événements étranges, une photo de l'explosion d'un camion montrant une « main » de feu. Cette sinistre « main » n'apparaît pourtant sur aucune des images en mouvement.
- Ce film marque aussi les débuts d'un acteur qui sera notoire : Benicio del Toro, qui incarne Dario, l'homme de main préféré de Sanchez.
- Contrairement au film précédent (Tuer n'est pas jouer), Timothy Dalton n'est pas doublé en français par Edgar Givry mais par Guy Chapellier.
- Parmi les placements de produits, remarquons les appareils photo Olympus, les pellicules Kodak, les hélicoptères de l'Aérospatiale et la bière Carlsberg.
- Permis de tuer fut le premier film de James Bond classé PG-13 aux États-Unis (avertissement donné aux parents d'enfants de moins de 13 ans) par la MPAA ; au Royaume-Uni, il demeure le seul film de Bond qui ait été réservé aux personnes de plus de 15 ans.
- Le drapeau de la république fictive d'Isthmus, inspirée elle-même du Panama (le président Hector Lopez figurant le général Manuel Noriega), ressemble à celui du Guatemala.
- Pedro Amendáriz Jr . incarne un rôle dans Permis de tuer, 27 ans après son père, Pedro Armendáriz, qui jouait Ali Kerim Bey dans Bons Baisers de Russie.
Novélisation
Permis de tuer a fait l'objet d'une novélisation par John Gardner, dont l'histoire reprend le scénario du film écrit par Michael G. Wilson et Richard Maibaum. Elle a été publiée en 1989 au Royaume-Uni sous le titre de Licence to Kill avant de paraître la même année en France, aux éditions Presses Pocket, dans une traduction d'Odile Ricklin, sous le titre de Permis de tuer.
La novélisation reprend fidèlement le scénario du film et la plupart des scènes coupées avec toutefois quelques petites modifications et ajouts. Pour respecter la continuité avec les romans de Ian Fleming, John Gardner précise que c'est la seconde fois que Felix Leiter se fait mutiler par un requin (Dans le troisième chapitre, Quand la foudre frappe deux fois), la première étant dans le roman Vivre et laisser mourir. Du coup, ce sont les membres artificiels, la chair et les os au niveau des moignons qui sont principalement mutilés. On peut cependant remarquer une incohérence avec ce souci de continuité : il n'y a aucune mention du fait que Milton Krest est mort sur le Wavekrest dans la nouvelle Le Spécimen rare de Hildebrand de Fleming.
La novélisation précise que c'est la seconde fois que Felix se marie et qui plus est, cette fois avec une des plus vieilles amies de 007. Lupe Lamora a remporté le concours Miss Galaxie, Pam a passé deux ans dans l'armée de l'air américaine en tant que pilote et le prénom de Truman-Lodge est William. Cela faisait cinq années que Leiter attendait que Sanchez vienne aux États-Unis.
Au point de vue des différences, James Bond ne saute pas en parachute avec Felix après avoir capturé Sanchez. Le lecteur n'assiste pas directement à l’interrogatoire de Sanchez, la mutilation de Leiter et à l'achat de drogue via l'émission du professeur Joe, il l'apprend dans des dialogues ou dans les pensées des personnages. 007 n'utilise pas un Walther PPK mais un P38K. Une scène a été ajoutée où Bond pose l'hydravion en prenant soin d'éviter les autorités avant de se rendre à un hôtel (un certain David Wolkovsky est mentionné durant ce passage mais il n'est pas précisé qu'il s'agisse du même que celui de Scorpius). Gardner offre également le point de vue de Pam pour la scène où elle suit le convoi en avion jusqu'au Temple de la méditation. Bond pose également des micros dans le bureau de Sanchez et ne fait pas de roue arrière avec le camion. Les Stinger sont remplacés pas d'autres lance-missiles de type prototype et Q débarque avec la cavalerie au Temple de la méditation.
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Licence to Kill » (voir la liste des auteurs).
- Business - Internet Movie Database
- Dates de sortie - Internet Movie Database
- « Fiche de doublage VF du film » sur AlloDoublage, consulté le 25 octobre 2012
- Sharky dans le roman.
- Mullins dans le roman.
- Montolongo dans le roman.
- Consuela dans le roman.
- (en) John Cork (1999). Inside Licence to Kill (DVD). Permis de tuer Ultimate Edition, MGM.
- Barnes et Hearn 2001, p. 176
- Cork et Stutz 2007, p. 300
- (en) Robert Davi (1999). Commentaire audio (DVD). Licence to Kill Ultimate Edition: MGM.
- Smith 2002, p. 234
- Barnes et Hearn 2001, p. 185
- Lieux de tournage - Internet Movie Database
- (en) Review - AllMusic
- (en) For your ears only - The Guardian
- (en) Walden, Narada Michael (2006). James Bond's Greatest Hits (télévision). Royaume-Uni : North One Television.
- Box-office - JP's box-office
- Awards - Internet Movie Database
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- [Barnes et Hearn 2001] (en) Alan Barnes et Marcus Hearn, Kiss Kiss Bang! Bang!: the Unofficial James Bond Film Companion, Batsford Books, (ISBN 978-0-713-48182-2).
- [Cork et Stutz 2007] (en) John Cork et Collin Stutz, James Bond Encyclopedia, Dorling Kindersley, (ISBN 978-0-753-50709-4).
- [Smith 2002] (en) Jim Smith, Bond Films, Virgin Books, (ISBN 978-0-753-50709-4).
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressource relative à la bande dessinée :
- (en) Comic Vine
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