Pavillons du Futuroscope

Le Parc du Futuroscope, ouvert le dans les communes de Jaunay-Clan et Chasseneuil-du-Poitou, comporte une vingtaine d'attractions, présentées dans des pavillons aux formes à la fois futuristes et intemporelles, utilisant des formes géométriques élémentaires (sphère, triangle, cube, cylindre…) ou plus complexes évoquant le monde minéral (goutte d'eau, cristal…), et défiant parfois les principes de l'architecture comme l'horizontalité et la verticalité.

Pour un article plus général, voir Futuroscope.

La Gyrotour et le Kinémax.

Les pavillons du Futuroscope et de nombreux bâtiments de la technopole du Futuroscope toute proche sont nés de l'imagination de l'architecte français Denis Laming qui se qualifie comme initiateur du mouvement néo-futuriste. Dès les années 2010', dautres architectes interviennent sur les réhabilitations de pavillons existants et nouvelles constructions du parc et du futur resort.

Les bâtiments sont composés principalement de matériaux contemporains tels que le métal, le verre réfléchissant, le béton architectonique, l'aluminium composite…

S'adressant à des humains, les pavillons ont des dimensions volontairement assez modestes : les plus hauts édifices ne culminent qu'à une trentaine de mètres de hauteur, la surface moyenne de chaque pavillon se situant entre 1 000 à 1 500 m2.

Depuis le début des années 2000, les noms des pavillons (décrits ci-après) sont toujours utilisés en interne, mais ont pour la plupart disparu des indications à destination des visiteurs (plans et signalétique, brochures, site internet…) au profit du nom des attractions ou des films qu'ils contiennent.

Les Pavillons

Vue depuis la place du Kinémax. De gauche à droite : le Solido, l'Imax 3D dynamique, le Pavillon du Futuroscope (derrière les arbres du milieu), le Kinémax, et le Tapis Magique.
Vue depuis la passerelle du Monde des Enfants. De gauche à droite : Mission Éclabousse !, La machine à voyager dans le temps, le Tapis Magique, Chocs Cosmiques, le Cinéma Dynamique 2, L'Imax 3D, Imagic, Le 360 °, La Gyrotour, Le Pavillon de l'Imaginaire, le Kinémax, l'Aérobar, le Pavillon du Futuroscope, l'Omnimax.

Voici une liste des principaux pavillons du Parc, comprenant leur photographie et leur description architecturale, puis technologique de l'attraction qu'ils contiennent.

À chaque pavillon sont indiqués certains de ces pictogrammes :

  • symbolise la durée de l'attraction,
  • signifie qu'un film est diffusé dans ce pavillon,
  • annonce des conditions particulières d'accès qui requièrent notamment un bon état de santé (attractions dynamiques notamment).

Le Pavillon du Futuroscope

Le Pavillon du Futuroscope et sa boule d'origine (ici en 2006).

Le Pavillon du Futuroscope, symbole du Parc, est le tout premier pavillon, dont la construction a débuté le par la pose de sa première pierre par René Monory, président du Conseil Général de la Vienne et père du projet. Au tout début du projet, en 1983, seul ce bâtiment était envisagé. Il devait présenter au public les réalisations du département en matière d'informatique et de NTIC. Ce bâtiment en projet fut nommé Observatoire du Futur, puis Futuroscope, avant même la décision de créer un espace plus vaste, le Parc du Futur en 1985. Puis, par extension, le nom Futuroscope a qualifié le parc en ensemble dès son ouverture en 1987. Le bâtiment « Futuroscope » a donc été renommé, plus ou moins subtilement « Pavillon du Futuroscope ».

Christophe Colomb et la découverte des infinis, Christophe Colomb dans la Santa María.
Christophe Colomb et la découverte des infinis, animatronique de Christophe Colomb.

Inauguré à l'ouverture du Parc le par René Monory, il a la forme d'un prisme de verre triangulaire, calculé selon les proportions du nombre d'or, sur lequel est juchée une sphère blanche en polyester armé de 17,20 mètres de diamètre, assemblée en quartiers d'orange. Sur cette dernière, le logo du Futuroscope est projeté dès la tombée de la nuit. Les 1 200 m2 de verrière culminent à 27 mètres au-dessus de la colline. À l'intérieur du pavillon, une tour intérieur de section carrée, l’autel de la technologie, supporte la sphère. Dans les premières années d'existence du pavillon, cette tour comportait un ascenseur intégré à une mini-attraction, Christophe Colomb et la découverte des infinis. Cet ascenseur permettait aux visiteurs d'accéder en guise de final à l'intérieur de la sphère, où était projeté un ciel étoilé[1]. L'attraction est le seul exemplaire de Lévitoscope du constructeur Intamin.

En , la sphère est entièrement repeinte de deux couches de peinture et d'une couche extérieure plastifiante, soit une masse totale d'environ 800 kilogrammes de produits. Début 2011, la verrière du pavillon se couvre de 900 m2 de cellules photovoltaïques. En , la sphère est entièrement déconstruite après un diagnostic révélant une importante corrosion de sa structure métallique. L'architecte originel Denis Laming conçoit une nouvelle sphère de dimension identique mais plus légère. Cette structure en dôme géodésique en acier inoxydable et sa coque « en dentelle » (181 triangles ajourés en polyester) sont assemblés au sol au pied du pavillon ; cette nouvelle sphère est posée sur le pavillon le . Une scénographie visuelle (mapping vidéo, scintillement, brumisation) est créée à cette occasion par l'Atelier Frédéric Casanova Scénographie[2].

Cet édifice, celui que l'on repère le mieux depuis la route, représente un lever de soleil sur des horizons toujours changeants, l'appentis de verre indiquant que l'Homme doit faire des mutations pour avancer toujours plus loin vers l'avenir.

À la différence des autres pavillons du Parc, comprenant pour la plupart des salles obscures précédées de files d'attentes, le Pavillon du Futuroscope est aménagé comme un espace en accès libre, ouvert sur l'extérieur et à la lumière du soleil, à la fois lieu de passage, d'animation ou de détente. Les visiteurs peuvent y accéder par trois entrées : sur les côtés latéraux, à droite comme à gauche, ou bien en bas, sous la pente, avant de monter un grand escalier dans l'axe de l'édifice menant débouchant sur le grand espace principal.

De 2003 à 2009, le thème dominant des animations de la Cité du Numérique était le jeu vidéo et la robotique, dont le jeu vidéo en équipe Kegopolis Warriors, et un petit spectacle en réalité augmentée. L'ensemble du pavillon est réaménagé en 2010, et la plupart des installations ludiques ont été remplacées par le Jardin des Arts, un ensemble d'installations à la fois artistiques et technologiques, évoquant la nature. Une nouvelle petite salle de spectacle présente chaque jour un spectacle de robots pour enfants et une démonstration de cuisine moléculaire. De l'ancienne version de la Cité du Numérique subsistent l'Espace Gamers (plusieurs dizaines de jeux sur PlayStation 3 en accès libre) et une boutique.

Le niveau inférieur du pavillon possède plusieurs espaces réservés aux groupes scolaires, avec l'Espace Enseignants, l'atelier pédagogique Ma Planète en évolutionS et une projection de C'est pas sorcier sur les procédés cinématographiques grand format (réalisé sur le Parc en 2004) ; ainsi qu'un jeu laser nommé 60 secondes chrono depuis 2011.

En 2012, une scène est ajoutée dans le hall en prévision de représentations du Peuple du Futur.

À partir de février 2015, La Cité laisse sa place à un nouvel espace de jeux sportifs techno-ludiques indoor nommé L'Arena fun Xperiences[3]

Attraction actuelle : L'Arena Fun Xperiences Accès libre.

Kinémax

Le Kinémax, vu de la Gyrotour en 2006.

Le Kinémax, également ouvert en 1987, est un bâtiment prenant la forme d'un cristal de quartz géant comme jailli depuis les entrailles de la Terre, symbolisant l'intelligence et la perfection de la nature.

Inclinées à 60 % et pointées sur 35 mètres vers le ciel, 3 000 plaques-miroirs fixées par 5 300 boulons métalliques, soit 4 250 m2 de surface déployée, réfléchissent l'environnement en le déformant dans des directions aléatoires, comme une peinture cubiste. Cette peau miroitante, volontairement non étanche à l'eau de pluie, repose sur une ossature en forme de rosaces en inox, pour un poids d'ossature total de 420 tonnes. Extrêmement complexe géométriquement, la conception des façades du cristal a nécessité plus de 20 000 heures d'études informatiques. Une maquette géante a même été construite pour l'occasion afin de vérifier les calculs sur 3 000 plaques en plexiglas, reproduites chacune à l'échelle. Autre preuve de cette complexité géométrique, les nettoyeurs de vitres de ce pavillon sont des alpinistes professionnels, opération nécessaire tous les deux ans.

Un restaurant appelé le Cristal, situé au pied du Kinémax au bord du lac, reprend la même architecture, mais de dimensions évidemment plus petites.

À l'intérieur du cristal se trouve une salle de cinéma IMAX (cinéma très haute définition) dotée de 480 fauteuils et d'un écran plat géant de 27,2 m × 21,4 m pour une surface de près de 600 m2.

La salle est fermée de à fin pour des travaux de rénovation énergétique, décoration des parois de la salle, et la disparition du projecteur IMAX argentique au profit d'une nouvelle technologie de projection laser 4K et le remplacement de l'écran de projection. La salle rouvre début avec le nouveau film documentaire La Loi du plus fort.

En été, à la fin du film, deux puissants vérins hydrauliques synchronisés soulèvent l'écran de 18 tonnes pour laisser sortir le public sur le parvis, un escalier très large donnant sur les berges d'un lac artificiel de 7 000 m2.

Attraction actuelle : films en alternance : La Loi du Plus fort (2016-…) et Dans les Yeux de Thomas Pesquet (2018-…) 25 min (environ)

Omnimax

L’Omnimax, ouvert en 1990, ressemble à une météorite tombée du ciel. Elle représente le mariage de l'esprit et de la matière.

Pendant la première année de fonctionnement de l'Omnimax, seule la sphère grise était présente. Le cube de verre ne fut bâti que l'année suivante, en 1991, arborant l'aspect actuel du pavillon, jurant avec les deux principes fondamentaux de l'architecture : l'horizontalité et la verticalité.

À la fois transparente et réfléchissante, c'est une composition entre une sphère et un cube en plaques de verre d'un centimètre d'épaisseur, fixées à une structure métallique par 5 100 boulons, sous laquelle s'est formée un jardin tropical évoluant donc comme dans une serre. L’éclairage naturel modifie la perception du bâtiment, la lumière créant des variations de volumes inattendues, et toutes sortes d’illusions visuelles entre le ciel et son reflet. La nuit, l'éclairage de l'intérieur du bâtiment donne un aspect encore différent, laissant apparaître la structure métallique du cube. À Noël dans les années 1990, l'édifice devenait un cadeau orné d'un ruban lumineux.

À l'intérieur de la sphère grise se trouve une salle de cinéma IMAX à laquelle on accède par une file d'attente partant d'un des sommets du cube jusqu'à la base de la salle sphérique, en se déplaçant entre la sphère et les faces du cube.

Grâce à un objectif « Fish Eye » (« œil de poisson » littéralement), les images sont projetées sur un dôme de 900 m2 et de 27 m de diamètre. L'image est étendue sur grand angle ouvert à 172° à l'horizontale et 140° à la verticale.

De ce fait, la cabine de projection se situe sous les 362 fauteuils, au centre des gradins (la pente de la salle étant de 25°). Pour ne pas perdre de luminosité sur un angle aussi large, on utilise une lampe au xénon de 15 000 watts. De plus, pour éviter les réflexions d'images, l'écran est constitué de 445 plaques en trapèze, grisées, en métal, mais également percées de millions de trous pour éviter les phénomènes d'écho.

Fermé dès la fin de la saison 2012, l'Omnimax est rouvert exceptionnellement les jours de grandes affluences durant la saison 2014, projetant le film Everest. À la suite de la fermeture définitive du pavillon Imax 3D en , l'Omnimax rouvre ses portes à temps complet avec le transfert du film Mission Hubble.

Attraction actuelle : Le monde de l'invisible (2016-2018 /2020-...)

Le Tapis Magique

Le Tapis Magique en 2007, le soir (tubes allumés)
Le Tapis Magique en 2006, le jour (tubes éteints)

Le Tapis Magique, ouvert en 1992, ressemble à un orgue imaginaire, un bouquet de fibres optiques qui joue une symphonie toujours renouvelée, translucide ou réfléchissante, symbole de la communication.

Le bâtiment a nécessité cinq kilomètres de tubes répartis en 217 tuyaux de deux à 35 mètres de haut et de 116 cm de diamètre. La nuit, 34 projecteurs suspendus dans la partie haute des tubes permettent des effets de lumière verte et bleue. Des lampes, d'une durée de 6 000 heures, diffusent une lumière blanche ; ce sont des filtres de verre qui colorent les tubes. La hauteur totale du bâtiment atteint 60 mètres, dont 20 mètres sous terre.

L'édifice comprend une salle de cinéma très grand format (Imax) à deux écrans plats géants, la seule salle double Imax du monde. Il est constitué de deux espaces superposés, séparés par un plancher de verre.

Dans la partie supérieure, 250 fauteuils font face à un écran de 32 × 21 m, soit 672 m2. Dans la partie inférieure, un second écran de 34 × 22 m, soit 748 m2, incliné à 45°, s'étend à 25 mètres sous les pieds des spectateurs.

Deux films sont projetés simultanément par deux régies équipées du procédé Imax : une régie haute et une régie basse, entre lesquelles se situe le hall d'entrée du bâtiment. Depuis cette salle d'attente, on peut observer la pellicule du film défiler verticalement, d'une régie à l'autre, à travers un grand tube cylindrique transluscide.

Dans la salle, l'action se déroule donc aussi bien devant le spectateur que sous ses pieds, lui donnant ainsi l'impression de « flotter » dans l'image, ce qui donne au Tapis Magique un procédé de double projection envoûtant unique au monde.

L'attraction en Double Imax a fermé ses portes le .

Inspirée de Soarin' Over California des parcs Disney, une nouvelle attraction majeure nommée L'Extraordinaire Voyage est construite et inaugurée le . Une plateforme dynamique de 84 places s'élève à près de 90° dans un écran torique de 600 m2, simulant un tour du monde inspiré de celui de Jules Verne, les pieds dans le vide avec des effets sensoriels.

Attraction actuelle : L'Extraordinaire Voyage 10 min

Solido

Le Solido en 2009.

Le Solido est en fonction de 1993 à 2017.

La base dégagée de cet édifice donne une silhouette libre à une sphère de 33 mètres de diamètre, partagée symétriquement par une longue crête noire. De 1999 à 2006, un gigantesque logo du film diffusé était affiché sur la partie droite de la sphère (T-Rex : Retour au Crétacé de 1999 à 2002 ; Space Station 3D de 2003 à 2006). Cet affichage n'existe plus depuis l'arrivée du film Sous les Mers du Monde 3D en 2007.

La sphère du Solido abrite un écran hémisphérique de 27 mètres de diamètre qui occupe la moitié de la surface intérieure, l'autre moitié étant réservée aux 315 fauteuils des gradins, la pente de la salle étant de 25° par rapport à l'horizontale.

Le Solido proposait à cette époque le nec plus ultra de la technologie cinématographique, conjuguant la technologie de l'Omnimax (procédé IMAX Dome), et la double projection 3D. C'est d'ailleurs la seule salle au monde à présenter cette technologie au public depuis les premières expérimentations présentées à l'Exposition horticole de 1990 d'Osaka, puis à l'Exposition universelle de 1992 de Séville.

Un film est projeté à 18 mètres sur un écran hémisphérique de 900 m2. Un effet de relief est restitué par des lunettes à cristaux liquides synchronisées au film par infrarouge : la projection alterne deux images, une pour chaque œil, rendant une impression de relief au cerveau due à la persistance rétinienne. La technologie du Solido nécessite deux ampoules au xénon de 15 000 watts chacune, soit une puissance totale de 30 000 watts.

Le Futuroscope a décidé la fermeture du Solido en raison du vieillissement du procédé et du bâtiment, et de la réalisation d'un futur projet d'attraction à cet emplacement. Le pavillon ferme définitivement ses portes le puis est démoli de fin au , laissant place à la nouvelle attraction Objectif Mars, premier roller coaster du Parc ouvert en 2020.

Attraction actuelle : pavillon démoli depuis

Le 360°

Le Cinéma 360° est visible au-dessus des gradins (ici en 2009).

Le 360° (initialement Cinéma 360° ou Cinéma Circulaire), ouvert en 1989, est un pavillon cylindrique assez discret, de structure beaucoup plus simple que les autres pavillons du Parc. Abritant une salle circulaire, le bâtiment lui-même est, par sa forme en cercle, une allusion à l'attraction contenue. Initialement de couleur blanche, le 360° est repeint en bleu clair en l'an 2000, puis en bleu marine et dégradés de gris en 2008.

Utilisée jusqu'en 2005 comme salle de cinéma, le pavillon 360° comptait neuf écrans de 4,4 × 7,7 m placés tout autour des spectateurs, disposés en un cercle de 21 mètres de diamètre, sur 360 degrés (d'où le nom de la salle), pour une surface totale de 272 m2. Neuf projecteurs automatisés de 250 kilogrammes chacun diffusent chaque angle d'un film (40° chacun, donc) sur l'écran qui lui est diamétralement opposé : chacun possède une armoire contenant une pellicule tournant en boucle continuellement. Neuf haut-parleurs derrière les écrans et un au plafond restituent un son dit « en relief », qui suit l'environnement du film et contribue à l'effet d'enveloppement du spectateur au cœur de l'image.

En 2006, en raison de la saison à thème Les robots font leur show, le 360° est utilisé comme une salle d'exposition pédagogique en accès libre, Le Zoo des Robots, comprenant six maquettes d'animaux-robots manipulables : girafe, mouche, calmar géant, caméléon, sauterelle et chauve-souris.

Le Cinéma 360° a rouvert ses portes en tant que salle de cinéma en 2007, avec le film Couleurs Brésil à l'affiche.

De à , la salle abritait un parcours pédestre intitulé La Citadelle du Vertige, où les visiteurs évoluaient à travers des décors signés Moebius, équipés de lunettes Hallucinoscope.

De à , le pavillon accueillait Le 8e Continent, une attraction interactive multijoueurs de type Cinema 5Di créée par Alterface. Le bâtiment est séparé en deux salles de jeu identiques, doté chacune d'un grand écran panoramique concave et de 40 sièges dynamiques avec effets sensoriels. Chaque joueur est équipé d'un pistolet laser permettant de tirer sur des animaux-déchets évoluant sur l'écran, le but du jeu étant de réaliser le meilleur score possible. Sous ses aspects ludiques et ses personnages fantastiques, le scénario du jeu est basé sur une catastrophe écologique réelle, la plaque de déchets du Pacifique nord, surnommée le huitième continent, d'où le nom de l'attraction. La navigatrice Maud Fontenoy est marraine de cette nouvelle attraction. Le 8e Continent ferme ses portes le .

Le , une nouvelle attraction dynamique sur le thème des rallyes WRC, baptisée Sébastien Loeb Racing Xperience, ouvre ses portes. L'attraction est munie de 108 simulateurs dynamiques équipés de sièges baquets, de casques de réalité virtuelle HTC Vive, de capteurs Leap Motion et d'effets sensoriels, pour simuler une course automobile dans la peau du copilote de Sébastien Loeb. Une extension nouvelle de 700 m2 est construite pour accueillir un préshow.

Attraction actuelle : Sébastien Loeb Racing Xpérience

Le Pavillon de l'Imaginaire

Le Pavillon de l'Imaginaire en 2009 (anciennement nommé Pavillon de la Communication)

Le Pavillon de l'Imaginaire est le nom donné depuis à l'un des pavillons du Parc, composé de deux parties construites en deux phases, jusqu'alors appelées :

  • Le Pavillon de la Créativité, ouvert dès 1988, la partie droite du pavillon comprenant la goutte d'eau blanche. (Pavillon fermé au public de 2004 à 2010).

Il est composé de deux salles : au centre du bâtiment, une salle de projection ouverte au public dans les années 1990 (initialement le Spectacle multi-écrans, documentaire sur l'histoire de la communication projeté sur 9 écrans de tailles différentes), précédé par une gigantesque présalle (initialement un spectacle laser), devenue plus tard le Moonlight, boîte de nuit interne du parc dans les années 2000, lorsque le pavillon était fermé au public.


Le Petit Prince 4D

À partir de juillet 2011, le parc du Futuroscope rouvre au public l'espace anciennement utilisé par le Moonlight. À cette occasion, l'espace est réaménagé avec une présalle avec une thématique subaquatique, ainsi qu'une salle de spectacle constituée d'un écran géant de 153 m2 et pouvant accueillir 270 spectateurs par séance.

Dans le théâtre, les visiteurs ne sont pas assis dans des fauteuils comme dans les autres salles du parcs, mais sur des "assis-debout" au niveau du dos. Cela est dû au fait que les rangées sont montées sur des petits vérins simulant des effets de tremblement de sol, de montée et de descente. Cependant, les mouvements ne sont pas comparables aux effets que l'on peut retrouver dans La Vienne Dynamique ou Dynamic!. Différents effets sensoriels sont présents dans la salle : lasers, effets de froid, vent, odeurs et eau ainsi que des machines à bulles.

Un film en 4D est présenté : Le Petit Prince tiré de l'oeuvre d'Antoine de Saint-Exupéry.

Le film d'environ 15 minutes a été réalisé par les équipes de Nwave. Le film sera également proposé à Isla Magica et Bonbonland.

L'Âge de Glace au Futuroscope

En 2015, le parc annonce l'arrivée d'une attraction sur le thème de la série de films d'animation à succès "L'Âge de Glace". Pour l'occasion, le préshow situé dans la salle derrière la goutte est réaménagée. Une noix géante (la nourriture préférée de l'écureuil préhistorique Scrat) est installée et suspendue dans le hall d'entrée, divers décorations évoquant le troisième opus de la saga ("Le temps des Dinosaures") sont placés dans le préshow et des vidéoprojections diffusent par intermittence des extraits des films. Un photoshoot sur fond vert est également créé dans la file d'attente, permettant aux visiteurs d'être incrustés dans une scène du film.

Le public est invité à utiliser plusieurs allées parallèles avant d'entrer dans le théâtre. Des hôtes du Futuroscope distribuent ensuite des lunettes 3D et invitent les visiteurs à entrer dans la salle.

La salle est décorée avec des effets de glace combiné à des couleurs majoritairement bleues et blanches, rappelant l'ère glaciaire. En plus des effets sensoriels déjà présents à la suite du Petit Prince 4D, le parc ajoute des effets de neige et, effet plus surprenant, des canons à balles en mousse.

Deux films se sont succédé dans cette salle :

- de à "L'Âge de Glace : Le temps des Dinosaures - L'expérience 4D " surfant sur la sortie du 3e opus des aventures de Sid, Diego et Manny au cinéma - Durée : 18 minutes environ ;

- de à aujourd'hui : "L'Âge de Glace : Il était une Noix - L'expérience" tiré d'un court métrage mettant en vedette l'écureuil Scrat aux prises avec une noix et une machine à voyager dans le temps - Durée : 11 minutes.

À l'issue de la représentation, le public est invité à passer par la boutique de l'attraction vendant divers articles estampillés Âge de Glace et acheter leur photo souvenir dans un décor du film, pris plus tôt dans la file d'attente. A noter cependant que la boutique ferme en début de soirée, seule l'attraction reste accessible. Les visiteurs passent alors par un autre chemin débouchant directement à la sortie.

  • Le Pavillon de la Communication, ouvert en 1989, forme la deuxième partie du pavillon à gauche de la goutte. Elle est composée d'une autre salle de projection (initialement le Showscan, puis Cinéma Haute Résolution jusqu'en 2003), renommée Studio 16 en . Les films Les Ailes du Courage (depuis 2004) et D-Day, Normandie 1944 (depuis 2015) y sont projetés en 3D en alternance en période scolaire ; le film Le Petit Prince (anciennement dans la salle 4D voisine) est projeté en 3D pendant les vacances scolaires. Depuis l'été 2017, un spectacle avec des drones baptisé Drone Academy est proposé à la place des films. Cette salle 3D est à nouveau renommée KinéKid depuis fin 2019 avec une programmation jeune public.

Les Yeux Grands Fermés, un parcours dans l'obscurité, est aménagé en 2005 à la place d'une partie de l'ancien hall de cette salle de projection.

La goutte d'eau, pièce la plus imposante du pavillon, est le symbole-même de la communication : tombée de nulle part, frappant la surface de l'eau, la goutte crée des ondes qui se propagent à l'infini dans des directions aléatoires, représentant la communication. sans onde, pas de support pour l'information, donc pas de communication. Les grandes lignes blanches parallèles, espacées d'un mètre et s'étendant sur toute la longueur du pavillon, semblent refléter ce mouvement dynamique en évoluant dans l'espace telle une portée musicale, l'un des premiers moyens de communiquer développé par l'homme. La goutte blanche et son système de lignes ont été entièrement repeints de septembre à .

Le bâtiment dans son ensemble est rebaptisé Pavillon de l'Imaginaire en , à l'occasion de l'ouverture de la salle 4D (Le Petit Prince).


Le Pavillon de l'Imaginaire abrite donc actuellement 3 attractions :

Attractions actuelles : L'Âge de glace 4D : Il était une noix 10 min ; KinéKid : Drôles d'Oiseaux 16 min ; Les Yeux Grands Fermés 20 min


Imagic

La salle aujourd'hui nommée Imagic est créée en 1989. Initialement, il ne s'agissait pas d'une attraction du Parc, mais du premier palais des congrès. La salle se trouvait alors à l'époque en bordure du Parc, accessible uniquement depuis l'extérieur du site, avec un accès bien distinct depuis l'avenue Thomas Edison (Téléport 4). Selon les plans de masse de Denis Laming en 1985, cette salle devait être une partie des Galaxies du Futur, un vaste ensemble de bâtiments d'expositions en forme de colimaçon, du côté sud-ouest du Parc. Ce projet a par la suite été abandonné, mais seul ce bâtiment a pu voir le jour. Le grand mur courbe en façade sud est un vestige visible de la forme de colimaçon qui était prévue.

Plus tard, du fait des extensions successives du Parc dans le courant des années 1990, la salle s'est retrouvée absorbée en plein centre du site. Après la construction d'un nouveau palais des Congrès en 1995 sur la Technopole du Futuroscope, plus vaste et bien à l'écart du Parc, la salle est réutilisée à partir de 1998 pour proposer des spectacles de grande illusion aux visiteurs, Imagic, qui a donné son nom du pavillon, le théâtre Imagic.

Le spectacle de grande illusion iMagic y a été proposé de 2012 à , interprété par l'illusionniste Bertran Lotth et réalisé avec Arthur Jugnot, durant toutes les vacances scolaires et les week-ends d'ouverture du Parc. iMagic est élu meilleur spectacle magique de l'année 2012-2013 par la Fédération française des artistes prestidigitateurs.

Depuis , un nouveau spectacle de magie intitulé IllusiO, un destin magique y est présenté et toujours interprété par Bertran Lotth. Il propose aux jeunes spectateurs d'envoyer leurs plus belle grimage par photo via le site illusio.show accessible par mobile. Les photos apparaissent ensuite sur des écrans disposés dans le hall d’accueil puis sur un grand écran dans la salle avant le début du spectacle. Au cours du spectacle, 12 photos sont sélectionnées et avec l'aide d'un jeune spectateur des premiers rangs, 6 des auteurs sont invités à monter sur scène pour prendre part au tour final du spectacle.

La salle de spectacle, qui comportait 600 places initialement, est agrandie à 750 places à la suite de travaux en 2010 ; elle comporte une scène de 14 mètres de largeur de façade. Le vaste hall d'accueil possédait une thématique sur les illusions d'optique et précédait la salle en offrant une large vue sur le Lac aux Images. Avec le nouveau spectacle IllusiO, un destin magique, le hall arbore une thématique de loges d'artistes avec des écrans diffusant les photos d'enfants prenant part au spectacle.

Prochaine attraction : IllusiO, un destin magique 25 min

Le Pavillon de la Vienne

Le Pavillon de la Vienne en 2006.

Le Pavillon de la Vienne, qui porte le nom de la rivière éponyme qui donne son nom au département de la Vienne, est inauguré en 1994.

L'eau, l'élément symbole des rivières, est donc utilisée ici comme un élément architectural à part entière. C'est en effet de l'eau qui constitue la matière même de la façade.

Le Pavillon de la Vienne est composé de deux salles :

  • La première salle, une pré-salle de 192 places, présente depuis 2010 un dispositif audiovisuel. Ce spectacle est composé d'un écran géant, d'un rideau d'eau capable de reproduire des formes et des mots grâce à un réseau d'électrovannes et d'effets lasers. Un film promotionnel sur la Vienne y est diffusé.
  • La deuxième salle, la salle principale du bâtiment, présente un film dynamique du fournisseur Intamin, La Vienne Dynamique. Le film est projeté en 70 mm vertical, sur un écran géant de 315 m2, les visiteurs étant installés par groupe de deux sur 96 plateformes à vérins hydrauliques.

Attraction actuelle : La Vienne Dynamique 21 min (depuis 1994) Attraction dynamique : Non accessible aux personnes handicapées et aux enfants de moins d'1,05 m.

Le Cinéma Dynamique 1

Le Cinéma Dynamique 1 ouvre ses portes de 1988 à 2012, initialement sous le nom Cinéma Dynamique. Le « no 1 » est rajouté au nom du pavillon à la suite de la création d'une deuxième salle similaire en 1994. Avec 45 places, il s'agissait de la plus petite salle du Parc.

Ce pavillon est très discret, et n'offre qu'une façade comme aspect extérieur, puisque qu'il est emboîté à un bloc souterrain également constitué de Cyber Avenue (galerie de jeux vidéo) et Imagic (salle de spectacles, ancien palais des congrès). Une partie de la file d'attente du pavillon est vitrée et permet de voir Cyber Avenue ; de même, la sortie de la salle débouche au centre de la galerie de jeux.

La surface blanche, inclinée à 45° environ, est traversée par une bande de vitrages noirs, représentation d'une pellicule cinématographique, courbée pour suggérer le dynamisme.

La salle est, comme son nom l'indique, un cinéma dynamique. La salle est composée de 5 banquettes dotées chacune de neuf places. Les banquettes sont animées individuellement par un groupe de 4 vérins hydrauliques, permettant des déplacements verticaux, transversaux, et des basculements avant-arrière. Le système est inventé par la société américaine Showscan et cette attraction est construite par la société Intamin.

L'écran possède une dimension de 9,5 × 4,3 m (41 m2, format 2,21:1), le film y est projeté numériquement à 48 images par seconde (cadence Showscan).

À partir du jusqu'en 2012, le pavillon propose un nouveau film intitulé ÉcoDingo, réalisé en exclusivité pour le Parc par le studio Cube Creative.

De à , le Cinéma Dynamique 1 propose une multiprogrammation, à la suite de la fermeture du Cinéma Dynamique 2 pour agrandissements.

L'attraction a définitivement fermé ses portes en . Les vitres de Cyber Avenue donnant sur la file d'attente ont été recouvertes d'un film noir.

Attraction actuelle : pavillon fermé depuis , avenir incertain

Le Cinéma Dynamique 2

Le Cinéma Dynamique 2 ouvre ses portes en 1994, à la suite du succès rencontré par le premier Cinéma Dynamique.

Ce pavillon est l'un des plus discrets du Parc, il n'est reconnaissable qu'à sa façade métallique, parsemée de gyrophares bleus, abritant une vaste file d'attente couverte, sur le thème des véhicules de science-fiction depuis 2012. Le reste du bâtiment (embarquement, salle et régie) est semi enterré et recouvert de végétation, il est donc peu visible depuis les autres allées.

L'attraction qu'il abrite, Le Festival du Dynamique (précédemment Le Meilleur du Dynamique entre 2004 à 2011), est un cinéma dynamique en multiprogrammation. Il s'agit d'une sélection de petits films dynamiques anciennement diffusés sur le Parc. Depuis 2011, cette sélection est mise à jour chaque année avec de nouveaux films inédits.

Chacun de ces différents films dure moins de 5 minutes, et le film diffusé change plusieurs fois dans la journée, ce qui incite les visiteurs à revenir dans la journée. Quand le temps d'attente est nul (notamment en fin de journée), les spectateurs peuvent s'accorder sur le choix du film avec l'hôtesse en salle, voire assister à deux films différents en restant en salle.

L'attraction est marquée comme la salle la plus dynamique du Parc (hormis Danse avec les Robots qui n'est pas un cinéma dynamique). Elle est composée de 15 simulateurs de 4 places chacun (soit une capacité de 60 spectateurs par séance), disposés en 5 rangées de 3 simulateurs. Chaque simulateur est animé par un groupe de 6 vérins hydrauliques (tout comme à La Vienne Dynamique), ce qui permet beaucoup de mouvements possibles de translations et de rotations sur les trois axes x, y et z. Les mouvements étant assez secs, les personnes les plus fragiles doivent être placés de préférence sur les deux sièges du milieu, bougeant le moins sur les rotations.

De 1994 jusqu'aux travaux de rénovation en 2004, la salle était composée de rangées de sièges type « banquette », comme au Dynamique 1 (lire ci-dessus)

Depuis , l'ajout d'une nouvelle rangée de 3 simulateurs de 4 places permet d'augmenter la capacité de la salle de 25 %. La file d'attente et la salle d'embarquement ont été réaménagées sur le thème des véhicules volants de science-fiction, thème commun aux films les plus récemment diffusés (Écodingo, Coup de foudre à Pizza Hill, L’Attaque des Drones, Virus Attack)

Partie cinématographique : Les films sont diffusés par un projecteur numérique offrant la cadence Showscan, c'est-à-dire une cadence de 48 images par seconde, 2 fois plus rapide que dans les cinémas conventionnels. Cette cadence donne aux films des images très nettes même en mouvement, ce qui accroit les sensations d'action. L'écran a une surface de 41 m2 de format 2.21:1. La projection est passée en trois dimensions en .

L'attraction est renommée Dynamic ! en 2015 à la suite de la fermeture définitive du Dynamique 1 en 2012, elle comporte 3 films en alternance (Ecodingo, L'attaque des Drones et Virus Attack).

Attraction actuelle : Dynamic ! (3 films différents sont diffusés : Minuscule, Virus Attack et Fou d'Amour) 5 min Attraction dynamique : Non accessible aux personnes handicapées et aux enfants de moins d'1,20 m.

Images Studio

Le pavillon Images Studio en 2009.
Le pavillon Images Studio en 2009.

Le pavillon Images Studio est inauguré en 1995 pour le centenaire du cinéma.

L'édifice apparaît comme un gigantesque jeu de cubes empilés en un invraisemblable porte-à-faux. Une immense fissure ouvre en deux parties égales le faux cube, en dessinant un double escalier.

D'une surface totale de 3 900 m2, le bâtiment ne laisse deviner qu’un tiers de son contenu. Le bâtiment se présente donc comme un iceberg dont la partie cachée est soit enterrée, soit dissimulée derrière un rideau d’arbres. La clarté éblouissante contraste radicalement avec la pénombre intérieure dans laquelle le visiteur se trouve plongé en descendant l'immense escalier central.

Cette blancheur des façades est alors obtenue grâce à un matériau original, un verre spécial, dit verre extra-blanc, dont la composition chimique est modifiée pour lui retirer tout reflet verdâtre ou grisâtre. Ces plaques sont par ailleurs doublées, sur leur face interne, d’un émail blanc.

Images Studio, était une visite guidée dans les coulisses du septième art sous forme de dark ride. La version originale de l'attraction (nommée Images Studio, de 1995 à 2004) était présentée par Pierre Tchernia qui apparaissait à l'image tout au long du parcours. Chaque groupe de deux à trois visiteurs embarquait dans des nacelles (38 au total) qui les transportaient de plateau en plateau, arrimées à un système de crémaillères à la vitesse de 0,195 à 0,39 mètre par seconde. Tout au long du parcours dans les studios, 41 vidéoprojecteurs présentaient en boucle différentes étapes de la création d'un film. Après être filmés en incrustation sur quatre exercices successifs d'un casting, Après 163 mètres et dix minutes de visite à travers 1 600 m2 de plateaux répartis en trois niveaux, les visiteurs sortaient en quittant les nacelles, qui continuent leur parcours en circuit fermé.

L'attraction est modifiée en 2005, sous le nom Star du Futur !, avec l'ajout d'un « casting », un système de vidéo-capture en première partie de l'attraction (exercices joués par les visiteurs eux-mêmes et enregistrés en vidéo), juste avant l'embarquement des nacelles. Durant le parcours, les séquences filmées de Pierre Tchernia ont été remplacées par de nouvelles séquences vidéo avec deux personnages principaux (« Jean-Fred », directeur de casting, et « Benoît Quignon », visiteur lambda) tout au long du parcours, et l'apparition ponctuelle de Mathilde Seigner et du duo Omar et Fred. La scène finale de l'attraction était une fausse bande-annonce d'un film fictif (Sauveurs du futur) avec l'incrustation vidéo des séquences jouées par les visiteurs eux-mêmes en première partie de l'attraction. La sortie de l'attraction comprenait une boutique et un point de vente de photocapture prise durant le parcours.

L'attraction a fermé ses portes le puis a été entièrement démontée les années suivantes.

Le rez-de-chaussée du bâtiment a rouvert en avec l'aménagement d'un nouvel espace en accès libre : Futur L'Expo, un « showroom du futur », où sont présentées diverses innovations technologiques dans le domaine de la domotique et des objets connectés à travers des expériences interactives, un espace « Bar'Lab » (cuisine moléculaire) et une boutique Lick.

Après 4 ans d'occupation du RDC d'Images Studio, Futur l'Expo ferme définitivement le [4].

À l'heure actuelle, il s'agit du plus grand pavillon vacant présent dans le parc en attendant un projet définitif sur ce dernier au vu des potentiels qu'il possède, notamment de la superficie totale de 3 900 m2 sur les niveaux.

Attraction actuelle : Pavillon fermé, en attente de projet.

Imax 3D

L'Imax 3D

L’Imax 3D ouvre en 1996.

Le bâtiment est reconnaissable à sa façade-écran, évocation agrandie de l’écran lui-même. Des panneaux de verre semi-réfléchissants, également très employés sur d'autres pavillons, créent une surface sur laquelle se projettent les mouvements de la foule. L’immense concavité circulaire déforme la surface plane de la façade, elle dessine un relief creux où le monde s’inverse, allusion aux mécanismes optiques d'un appareil photographique, de systèmes de projection ou d'une lunette astronomique. En bas à droite de la lentille optique, une sphère grise de six mètres de diamètre semble être en apesanteur.

Le bâtiment, comme son nom l'indique, est à l'origine une salle Imax projetant des films en relief sur un écran plat de 540 m2. Des lunettes polarisantes restituent l'impression de relief aux yeux des 560 spectateurs.

Le pavillon dans sa fonction de salle de projection ferme ses portes en . Dès le , la salle de projection est reconvertie en une salle de spectacle vivant : Les Mystères du Kube[5] où trois comédiens-danseurs évoluent au cœur d'une scène-écran mélangeant mapping vidéo, danse et performances circassiennes.

Attraction actuelle : Pavillon fermé, en attente de projet.

Imax 3D dynamique

L'Imax 3D dynamique en 2013

L’Imax 3D Dynamique est inauguré en .

L'édifice possède la forme d'un hypercube de 35 mètres de hauteur, représentation géométrique d’une quatrième dimension physique, évocation imaginaire de l'existence d'univers parallèles, du voyage dans le temps et l'espace. Cet hypercube aux vitrages translucides contient un cylindre de 32 mètres de diamètre, opaque, aux dégradés de bleu, évoquant la beauté de l'art. La nuit, un effet de lumière dynamique donne au cylindre l'impression qu'il tourne autour d'un axe vertical.

Le procédé de l'Imax 3D Dynamique est unique au monde puisqu'il combine les meilleures technologies cinématographiques actuelles. En effet, le film est simultanément projeté en Imax sur un écran hémisphérique de 900 m2, restitué en trois dimensions par des lunettes à cristaux liquides synchronisées au film par infrarouge, et animé sur quatre plateformes dynamiques de 25 places, chacune par trois gros vérins hydrauliques.

L'Imax 3D Dynamique est fermé au public en 2009 pour travaux : le pavillon a rouvert ses portes en avec Arthur, l'Aventure 4D, une adaptation dynamique d'Arthur les Minimoys de Luc Besson. L'attraction s'équipe d'effets sensoriels, devenant alors un cinéma dynamique 4D. La file d'attente est raccourcie par l'installation de deux ascenseurs panoramiques en façade du bâtiment et enrichie de décors créés par la société néerlandaise Joravision reconstituant l'univers des Minimoys.

Attraction actuelle : Arthur, l'Aventure 4D 5 min Attraction dynamique : Non accessible aux enfants de moins d'1,05 m.

Aquascope

Le cylindre central de l'Aquascope en 2006

L’Aquascope ouvre en 1994. Initialement en forme cylindrique de couleur blanche, l'Aquascope était une salle présentant un film-jeu interactif sur le thème de l'eau, Voyage au Fil de l'Eau. 268 personnes assisses par groupe de deux, disposant d'un écran de télévision associé à une console de jeu (CD-i), répondaient à plusieurs questions sur l'eau posées par deux acteurs (Albert et Lucien) projetés dans un film, sur un large triple écran de projection en front de salle, de 8 × 31 mètres. Les « spect'acteurs » qui répondaient brillamment à toutes les questions gagnaient à l'issue de la séance des entrées gratuites au Futuroscope.

Mais le bâtiment de l'Aquascope est complètement refondu en 2002 pour accueillir une nouvelle attraction, Destination Cosmos. Le pavillon, qui a perdu son nom d'origine, s'est agrandi en deux grands bras : à l'entrée, une salle de préshow de 500 m2, agencée en une salle d'exposition présentant le système solaire et l'histoire de l'astronomie (espace reconçu en 2014 en partenariat avec le CNES) ; et près de la sortie, une boutique à thème. La salle principale, de type planétarium, comprend un écran en dôme de 21 mètres de diamètre équipé de sept vidéoprojecteurs, le plus grand de France après celui de la Cité des sciences et de l'industrie de Paris. La capacité de la salle étant de 483 spectateurs. Depuis 2009, cette salle présente un nouveau film, toujours sur l'espace et projeté sur l'écran hémisphérique, intitulé Chocs Cosmiques et narré par Lorànt Deutsch.

Le pavillon a donc été remodelé comme une galaxie. Vu depuis l'extérieur, le cylindre central (le bulbe de la galaxie visible sur la photo), couvert d'un gris métallique, comporte une rampe lumineuse diffusant des messages de bienvenue en morse à tous les habitants de l'Univers.

Attraction actuelle : Chocs Cosmiques 23 min (depuis 2009)

Le Pavillon des Robots

L'entrée du Pavillon des Robots en 2006

Ouvert le , le Pavillon des Robots est un pavillon assez discret par sa faible hauteur, la végétation environnante le masquant dans la pénombre, ainsi que son emplacement entre l'Omnimax et l'Imax 3D dynamique, deux autres pavillons assez massifs par leur structure cubique très imposante. C’est un objet mystérieux et changeant, posé sur un tapis de végétation. D'une forme de vaisseau spatial ou d'enclume rectangulaire de 2 000 m2, la peau de ce pavillon est constituée de vitrages inclinés semi-réfléchissants, donc semi-transparents à l’ombre ou à la tombée de la nuit. Ce nouveau pavillon est bâti sur l'emplacement de l'ancien Pavillon de la Terre et de l'Eau, qui abritait un cinéma en relief ouvert de 1988 à 2004, et démoli en 2005.

Le Pavillon des Robots abrite depuis Danse avec les Robots, une attraction d'un registre peu commun à l'habitude du Futuroscope, une attraction dansante mettant en scène dix gigantesques bras robotisés du constructeur Kuka, dans une salle de bal moderne de 1 265 m2[6],[7].

Attraction actuelle : Danse avec les Robots by Martin Solveig 1 minute 30 secondes Attraction dynamique : Non accessible aux personnes handicapées et aux personnes de moins d'1,20 m et de plus d'1,95 m.

Les Animaux du Futur - La Machine à voyager dans le temps

Le pavillon en 2008

Ce pavillon, ouvert le , ne possède pas de véritable nom. Abritant l'attraction Les Animaux du Futur de 2008 à 2012, il se présente comme une arche de Noé futuriste. Sa forme fluide, ses courbes en ellipse dessinent un ovale géométrique et élancé, un belvédère surplombant l'entrée sur lequel des images d'animaux du futur étaient dessinées. Construit entre le Pavillon de la Vienne et les Jardins d’Europe, dont les lignes droites contrastent avec ses grandes courbes.

L'attraction Les Animaux du Futur était un parcours scénique interactif. À travers quatre scènes différentes, les visiteurs visualisaient des animaux virtuels et interagissaient avec eux grâce à la technologie de la réalité augmentée.

À la suite de son insuccès, cette attraction a définitivement fermé ses portes le , afin de laisser la place à une autre attraction dans le même bâtiment, La Machine à voyager dans le temps, un parcours interactif avec les Lapins Crétins réalisé en partenariat avec Ubisoft[8], ouverte en .

La file d'attente consiste en un « musée crétin » avec une salle des tableaux (27 peintures célèbres parodiées), une photocapture, et un cabinet de curiosités avec de nombreux objets insolites et des références à d'autres univers (Iron Man, Bugs Bunny, Puy du Fou…). Le parcours est un voyage humoristique à travers différentes époques de l'humanité visitées par les Lapins Crétins à l'aide d'une machine à laver le temps équipée d'un cadran temporel en clin d'œil à Retour vers le futur. L'embarquement dans le parcours se fait dans un décor de toilettes publiques, les visiteurs prennent place dans des véhicules de quinze places équipés d'effets sensoriels, se déplaçant d'une scène à l'autre dans un parcours mis en scène ayant la même structure que l'attraction Les Animaux du Futur. Les système de transport est réalisé par le constructeur ETF Ride Systems[9]. Chaque scène comporte un décor reconstitué avec des éléments mobiles ou sensoriels, et un écran en toile de fond avec une animation 3D se fondant dans le décor. Les visiteurs évoluent successivement à l'époque de la découverte du feu par l'homme préhistorique, des premiers jeux olympiques de la Grèce antique, des indiens d'Amérique, et une scène finale de « détraquage » de la machine à travers différentes époques successives (construction de la Tour de Pise, naufrage du Titanic, premiers pas de l'homme sur la Lune…). La scénographie et les décors sont signés par la société JoraVision[9]. Le passage de scène en scène (d'époque en époque) s'effectue dans un effet de vortex spatio-temporel. Le débarquement se fait dans des toilettes publiques complètement détruites à la suite de l'explosion de la machine à laver le temps. La sortie de l'attraction se fait par un « sas de décrétinisation » et une boutique à thème.

Attraction actuelle : La Machine à voyager dans le temps 10 min.

Gyrotour

La Gyrotour en 2006.

Ouverte en 1990, la Gyrotour est une tour panoramique ascensionnelle d'Intamin culminant à 45 mètres de hauteur[10].

5 min.

Le Théâtre alphanumérique, le Lac aux images

Le Lac aux images est un étang artificiel d'une superficie de 7 000 m2 créé en 1988 au pied du Kinémax. Il fait face au Théâtre alphanumérique, des gradins d'une capacité de 5000 à 6000 places répartis en 5 travées. Une partie du lac forme une scène lacustre sur laquelle se déroulent les spectacles aquatiques nocturnes, proposés chaque soir d'ouverture du parc. L'actuel spectacle se nomme La Clé des songes, en représentation depuis le .

Les dispositifs techniques ont évolué avec les renouvellements des spectacles : fontaines, vidéoprojecteurs sur images écrans d'eau de 15 m de diamètre, sources lasers, effets pyrotechniques, vidéo-mapping, entre autres.

Spectacle actuel : La Clé des songes 20 min (environ)

À l'extérieur du Parc

La Gare du Futuroscope

Vue extérieure de la gare en 2007

Même si ce n'est pas vraiment un pavillon du Parc, la gare TGV du Futuroscope, ouverte en l'an 2000, entre également dans l'esprit architectural du parc.

L'Arena Futuroscope

L'Arena Futuroscope est un projet de grande salle multifonctions de sport et de spectacles initié par le conseil départemental de la Vienne, d'une capacité de 6000 places, dont l'ouverture est envisagée au printemps 2022 à proximité immédiate du Parc du Futuroscope[11]. Son

Notes et références

Notes

    Références

    1. « Reportage FR3 Poitou-Charentes, 03/08/1988 », sur ina.fr.
    2. « Atelier FCS - Futur », sur atelier-fcs.com
    3. « L'Arena fun Xperiences », sur futuroscope.com
    4. « Futur l'expo (pavillon Images Studio) · 2015-2019 - Page 24 », sur www.forum-futuroscope.net (consulté le )
    5. Les Mystères du Kube – Groupes scolaires | Futuroscope.
    6. Nicolas Six, « Danse avec les robots », sur 01net, (consulté le )
    7. Nicolas Six, « Danse avec les robots : Le célèbre DJ Martin Solveig fait danser les Robocoasters au Futuroscope », sur effets-speciaux.info, (consulté le )
    8. « La Machine à voyager dans le temps - Groupes scolaires - Futuroscope », sur scolaires.futuroscope.com.
    9. (en) « Futuroscope’s time machine takeover! », sur parkworld-online.com, (consulté le )
    10. Simon Bourlet, « Futuroscope : la Gyrotour redécolle », sur nv.parkothek.info, (consulté le )
    11. Loïc Lejay, « Vienne. Une Arena de 6.000 places à 29 millions d’euros, en 2021, au Futuroscope », Journal, 23/06/2017 à 18:24 (lire en ligne, consulté le )

    Sources

    Voir aussi

    Liens internes

    Liens externes

    1. Le site officiel du Futuroscope
    2. Denis Laming, l'architecte du Futuroscope
    3. Forum de discussion sur le Futuroscope
    4. (en) Le site d'Imax
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