Le Petit Prince

Le Petit Prince est une œuvre de langue française, la plus connue d'Antoine de Saint-Exupéry. Publié en 1943 à New York simultanément à sa traduction anglaise[1], c'est une œuvre poétique et philosophique sous l'apparence d'un conte pour enfants.

« Petit Prince » redirige ici. Pour les autres significations, voir Petit Prince (homonymie).

Le Petit Prince

Auteur Antoine de Saint-Exupéry
Pays France
Genre Roman
Éditeur Reynal & Hitchcock
Illustrateur Antoine de Saint-Exupéry
Couverture Antoine de Saint-Exupéry
Nombre de pages 93
Chronologie

Traduit en quatre cent cinquante-sept langues et dialectes [2], Le Petit Prince est le deuxième ouvrage le plus traduit au monde après la Bible[3].

Le langage, simple et dépouillé, parce qu'il est destiné à être compris par des enfants, est en réalité pour le narrateur le véhicule privilégié d'une conception symbolique de la vie. Chaque chapitre relate une rencontre du petit prince qui laisse celui-ci perplexe, par rapport aux comportements absurdes des « grandes personnes ». Ces différentes rencontres peuvent être lues comme une allégorie.

Les aquarelles font partie du texte[4] et participent à cette pureté du langage : dépouillement et profondeur sont les qualités maîtresses de l'œuvre.

On peut y lire une invitation de l'auteur à retrouver l'enfant en soi, car « toutes les grandes personnes ont d'abord été des enfants. (Mais peu d'entre elles s'en souviennent.) ». L'ouvrage est dédié à Léon Werth, mais « quand il était petit garçon ».

Résumé

Narrateur

L'auteur du conte, l'aviateur Antoine de Saint-Exupéry.

Le narrateur est un aviateur qui, à la suite d'une panne de moteur, a dû se poser en catastrophe dans le désert du Sahara et tente seul de réparer son avion (Antoine de Saint-Exupéry se met en scène lui-même dans son œuvre).

Le lendemain de son atterrissage forcé, il est réveillé par une petite voix qui lui demande : « S'il vous plaît… dessine-moi un mouton ! »

Très surpris par cette apparition miraculeuse et incongrue, l'aviateur obéit, mais aucun de ses moutons ne convient au petit prince. Excédé, le narrateur dessine la caisse du mouton : « Ça, c'est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans ». Le petit prince s'en montre cette fois-ci satisfait et remarque que le mouton « s'est endormi ».

Peu de temps après, le petit prince demande à l'aviateur si un mouton mange des fleurs, lequel répond « oui, même les fleurs qui ont des épines ». Devant le chagrin du garçonnet qui s'inquiète pour sa fleur, l'aviateur finit par promettre de dessiner une muselière pour empêcher le mouton de manger la fleur.

Jour après jour, le petit prince raconte son histoire au narrateur. Il vit sur une autre planète, appelée par les grandes personnes « l'astéroïde B 612 », « à peine plus grande qu'une maison ». Sa planète avait été découverte, en 1909, par un astronome turc que personne n'avait pris au sérieux à cause de ses vêtements traditionnels. Refaisant sa conférence, en 1920, en costume et cravate après une réforme dans son pays, il avait cette fois-ci été longuement applaudi.

Les activités du petit prince consistent essentiellement à ramoner les volcans et à arracher les baobabs pour qu'ils n'envahissent pas sa planète. Une aquarelle pleine page montre une planète rendue inutilisable par trois baobabs qu'on a trop attendu pour arracher. L'auteur indique que si ce dessin est effrayant, c'est qu'il était « animé par le sentiment de l'urgence » en le dessinant.

Après ces activités, le petit prince va contempler un coucher de soleil ; son astéroïde est si petit qu'il lui suffit de déplacer sa chaise de quelques mètres pour cela : une fois, il a vu le Soleil se coucher quarante-quatre fois à la suite. Il n'hésite d'ailleurs pas à préciser au narrateur que « quand on est tellement triste, on aime les couchers de soleil ».

Ayant assisté à la naissance d'une rose superbe — orgueilleuse, coquette et exigeante —, le petit prince découvre que l'amour… peut avoir des épines. Il décide alors de quitter sa planète et d'aller explorer les étoiles, en quête d'amis. Il dira au narrateur qu'il n'aurait jamais dû quitter sa planète, car « il ne faut jamais écouter les fleurs ». Il a ainsi rencontré, murés dans leur solitude, une galerie de personnages : le monarque d'un empire factice (qui ne voit en lui qu'un sujet), le vaniteux (qui le voit comme un admirateur), le buveur qui boit pour oublier qu'il boit, le businessman propriétaire d'étoiles, l'allumeur de réverbères qui obéit à une consigne sans se poser de questions (le seul dont le Petit Prince a su se faire un ami, étant tout de même obligé de le quitter étant donné la petite taille de sa planète sur laquelle il n'y a pas de place pour deux), et le géographe écrivant d'énormes livres, lesquels, au chagrin du petit prince, ne recensent pas les choses importantes de la vie, mais uniquement les pérennes...

Le petit prince sur Terre

Toujours en quête d'amis, le petit prince arrive sur Terre, et c'est encore la solitude et l'absurdité de l'existence qu'il va découvrir : sa rencontre avec le serpent qui ne parle que par énigmes (il « les résout toutes »), celle d'une fleur « à trois pétales », l'écho des montagnes.

Enfin, il arrive dans un jardin de roses. Il se rend alors compte que sa fleur n'était pas unique au monde et devient bien malheureux. C'est alors qu'il rencontre le renard ; ce dernier lui explique ce que signifie le terme « apprivoiser » et que c'est un terme bien trop oublié par les hommes. C'est grâce à l'enseignement du renard que le petit prince découvre la profondeur de l'amitié :

  • « On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux. »
  • « Tu deviens responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé. »
  • « C'est le temps que tu as perdu pour ta rose qui fait ta rose si importante. »
  • « Droit devant soi on ne peut pas aller bien loin. »

Plus tard, le petit prince rencontre successivement un aiguilleur et un marchand avant de rencontrer l'aviateur — avec lequel il restera huit jours. Guidé par la fragilité et la candeur du petit prince, celui-ci finit par découvrir un puits dans le désert : « Ce qui embellit le désert, dit le Petit Prince, c'est qu'il cache un puits quelque part. » Peu après, le petit prince explique au narrateur qu'il est arrivé sur Terre depuis près d'un an : il doit rentrer sur sa planète pour s'occuper de sa fleur dont il se sent désormais « responsable ». Il ne peut en revanche emporter son corps trop lourd et alors le serpent qui parle toujours par énigmes accepte de le « libérer » en le mordant. En compagnie de l'aviateur, le petit prince revient sur le lieu exact où il était arrivé : « Il tomba doucement comme tombe un arbre. Ça ne fit même pas de bruit à cause du sable. »

Le lendemain, l'aviateur ne retrouve pas le corps du petit prince et en conclut qu'il est bien rentré sur sa planète. Ayant fini ses réparations, il rentre chez lui. C'est alors qu'il se rend compte qu'il n'a pas dessiné de courroie pour attacher la muselière qu'il a promise au petit prince. Le mouton a-t-il mangé la fleur ?

Naissance du personnage

Le Petit Prince sur son astéroïde (Musée d'Hakone).

« J'aurais aimé commencer cette histoire à la façon des contes de fées. » Le regret du narrateur est clair. Pourtant, lors de sa parution, Le Petit Prince n'a pas reçu l'accueil de Terre des hommes ni de Pilote de guerre, considéré par le rédacteur en chef du journal américain The Atlantic comme « la plus grande réponse que les démocraties aient trouvée à Mein Kampf »[5]. Pourtant, malgré sa chevelure dorée, son écharpe aérienne et son rire délicieux d'enfant, le Petit Prince est foncièrement grave. Il a vu le jour en temps de guerre et un dessin terrifiant d'une planète envahie par trois baobabs (bien enracinée dans la terre) que l'on n'a pas su couper à temps, dessiné « avec le sentiment de l'urgence » écrit l'auteur, peut faire penser aux trois puissances de l'Axe.

En 1939 paraît Terre des hommes. Dans le train qui le conduit à Moscou, Saint-Exupéry rencontre un couple d'ouvriers : « Entre l'homme et la femme, l'enfant, tant bien que mal, avait fait son creux et il dormait. Mais il se retourna dans le sommeil, et son visage m'apparut sous la veilleuse. Ah ! quel adorable visage ! Il était né de ce couple-là une sorte de fruit doré. Il était né de ces lourdes hardes cette réussite de charme et de grâce. Je me penchai sur ce front lisse, sur cette douce moue des lèvres, et je me dis : voici un visage de musicien, voici Mozart enfant, voici une belle promesse de la vie. Les petits princes des légendes n'étaient point différents de lui. »[6] Le personnage était déjà nommé.

Le de la même année, Saint-Exupéry tente d'assurer la liaison de Paris-Saïgon mais son avion s'écrase le dans le désert de Libye. C'est une caravane de nomades qui le sauvera : la rencontre « miraculeuse » et comme « tombée du ciel » vient de naître.

Michel Quesnel précise que « lorsqu'il fréquente les petits restaurants, Saint-Exupéry alimente sa patience en griffonnant, sur le papier gaufré qui lui tient lieu de nappe, l'esquisse d'un jeune personnage auquel il suffira qu'on l'ampute d'ailes inutiles et qu'on laisse rayonner ses cheveux pour qu'il devienne le Petit Prince »[7].

Petit à petit, les courriers personnels de l'auteur font apparaître la silhouette très nette que nous connaissons du personnage. En , dans une lettre qu'il envoie à Léon Werth, à qui est dédié le livre, apparaît sur son nuage un petit personnage au regard courroucé, en face d'une planète habitée par un vieux mouton cornu, plantée d'arbres et ornée en premier plan par une rose.

Le personnage du petit prince aurait aussi été inspiré à Saint-Exupéry par la personnalité de Pierre Sudreau[8]. Une autre histoire, tenace au Québec, affirme que le Petit Prince serait inspiré de Thomas De Koninck, fils de son ami Charles De Koninck chez qui il a séjourné à Québec en 1942[9]. Saint-Exupéry fait poser Denis de Rougemont pour dessiner les croquis du Petit prince[10],[11]. Devenus amis, Rougemont et Saint-Exupéry s'installent ensemble à New York, dans des appartements voisins, pour que Rougemont puisse continuer à relire les brouillons du Petit Prince[12].

Également, l'auteur s'est probablement inspiré de son filleul et neveu François d'Agay, fils de sa sœur cadette Gabrielle pour créer le personnage du Petit Prince[réf. nécessaire].

Phénomène d'édition

Deux éditions en anglais et en français du Petit Prince.
Le petit prince en bengali.

Le Petit Prince fait son apparition dans les librairies aux États-Unis en 1943. Mais Saint-Exupéry y pense depuis plus de sept ans déjà. À moins que l'on ne puisse lire l'ouvrage comme une « autobiographie discrète »[13], la mort de son frère François, qu'il nommait « le roi soleil », en marquant peut-être le passage d'Antoine du stade d'adolescent à celui d'adulte[14]. Prévu comme un conte de Noël devant sortir pour les fêtes de Noël en 1942 selon Eugene Reynal, son éditeur américain qui avait suggéré à Saint-Exupéry de mettre en texte l’histoire du petit bonhomme qu’il n’arrêtait pas de dessiner partout, Le Petit Prince sort finalement en anglais et en français le aux éditions Reynal & Hitchcock puis en France aux éditions Gallimard en [15]. Ce titre reste, en 2020, le plus grand succès de cet éditeur[16].

L'ouvrage, vendu à plus de cent quarante-cinq millions d'exemplaires dans le monde et douze millions d'exemplaires en France[14], est traduit en 270 langues et dialectes, ce qui en fait l'ouvrage de littérature le plus vendu au monde et le plus traduit après la Bible[17] : les langues les plus connues des cinq continents, mais aussi dans des langues moins répandues comme la langue corse, le breton, le tagalog aux Philippines, le papiamento à Curaçao, le féroïen aux îles Féroé, le frioulan en Italie, l'aragonais en Espagne, le romanche en Suisse, l'irlandais (gaelique) en Irlande, le quichua en Équateur, le guarani au Paraguay, ainsi qu'en espéranto[18] et dans les nombreuses langues de l'Inde : le bengali, l'hindi, le télougou, le marâthî, le panjâbî, le tamoul, le malayalam[19]. En 2005, Le Petit Prince fut traduit en toba, une langue amérindienne du nord de l'Argentine, sous le titre So Shiyaxauolec Nta'a. C'est le premier livre à avoir été traduit dans cette langue après le Nouveau Testament. Egalement disponible en Braille dans plusieurs langues, les aquarelles de l'auteur ont aussi été adaptées aux mal et non-voyants en 2014 par les éditions Claude Garrandes.[20]

Phénomène d’édition, phénomène culturel, Le Petit Prince est international. Plus de cent-trente millions de livres, cassettes, DVD, CD audio vendus dans le monde, un musée au Japon, un opéra aux États-Unis et en Allemagne, une comédie musicale en France et en Corée, une intégration dans les programmes scolaires au Maroc, au Canada, au Liban, au Japon, en Corée, plus de quatre cents produits dérivés sous licence[14], etc.

Le livre fut initialement publié à New York, et l'édition française fut ensuite tirée par retramage des gravures de cette édition, dont les originaux n'étaient plus disponibles. Un nouveau tirage en collection Folio au début du XXIe siècle restitua tardivement dans une édition française les illustrations à partir des originaux. Indépendamment de la meilleure qualité technique, on s'aperçut que plusieurs dessins des éditions françaises antérieures avaient été remaniés d'autorité par l'éditeur pour des raisons de mise en page (étoile visée par l'Astronome, par exemple)[21].

Le manuscrit autographe original  non signé[22]  est conservé au département des manuscrits littéraires et historiques de la Morgan Library and Museum à New York, sous la cote MA 2592[23],[24].

Après sa parution en 2017 en dialecte hassanya, la langue utilisée à Tarfaya, ville du Maroc où a séjourné l'auteur, Le Petit Prince devient le livre non religieux le plus traduit au monde avec au moins une édition disponible en plus de trois cents langues[25], incluant plusieurs langues anciennes.

Le Petit Prince et le domaine public

Depuis le le livre est dans le domaine public dans tous les pays du monde sauf deux : la France et les États-Unis[26]. Le Petit Prince, comme le reste de l’œuvre de Saint-Exupéry, reste en France protégé par le droit d'auteur jusqu'en 2032. Cette exception tient à l'extension de la durée des droits concernant les auteurs morts pour la France (comme c'était le cas pour Guillaume Apollinaire qui, mort en 1918, entre dans le domaine public en 2015) avec en plus une prorogation de guerre, comme toutes les œuvres publiées avant 1948[27]. Dans les autres pays, où la durée de soixante-dix ans après la mort de l'auteur est en vigueur sans exception, l'œuvre de Saint-Exupéry est bien dans le domaine public depuis le . Au Canada et au Japon, où la durée des droits n'est valable que cinquante ans après la mort de l'auteur, Le Petit Prince était entré dans le domaine public dès 1995.

Par ailleurs, comme c'est déjà le cas pour les personnages de Tintin et de Zorro, les héritiers de Saint-Exupéry ont déposé le personnage du roman comme marque de commerce[28], en [29], jusqu'en .

Adaptations

Une des nombreuses adaptations théâtrales du conte de Saint-Exupéry, ici à l'université de Rarig Centre Proscenium du Minnesota (2010).

Adaptations phonographiques

  • 1954 : adaptation phonographique, avec Gérard Philipe dans le rôle du récitant, Georges Poujouly dans le rôle du petit prince, Pierre Larquey dans le rôle de l'allumeur de réverbères, Michel Roux dans le rôle du serpent, Jacques Grello dans le rôle du renard, et Sylvie Pelayo dans le rôle de la rose.
  • 1959 : adaptation phonographique en Allemand, avec Will Quadflieg dans le rôle du récitant.
  • 1972 : adaptation phonographique, avec Jean-Louis Trintignant dans le rôle du récitant et Éric Damain dans le rôle du Petit Prince.
  • 1973 : adaptation phonographique, avec Marcel Mouloudji dans le rôle du récitant et Éric Rémy dans le rôle du Petit Prince[30].
  • 1978 : adaptation phonographique, avec Jean-Claude Pascal dans le rôle du récitant.
  • 1990 : adaptation phonographique, avec Pierre Arditi dans le rôle du récitant et Benjamin Pascal dans le rôle du Petit Prince.
  • 1996 : « intégrale » numérique québécoise (Radio-Canada, 101 minutes) sur une trame musicale de Robert Normandeau. Le comédien Michel Dumont (narrateur/aviateur) est entouré d'une panoplie de personnages, dont le jeune Martin Pensa qui incarne le rôle-titre.
  • 2019 : livre-CD musical Dessine-moi un mouton ! en 23 chansons de Jean-Noël Sarrail aux éditions Lugdivine.

Opéras, comédies musicales et chansons

  • 1964 : opéra du compositeur soviétique Lev Knipper Le Petit Prince.
  • 1966 : chanson Le Petit Prince est revenu de Louis Amade et Gilbert Bécaud
  • 1972 : chanson Le Petit Prince de Gérard Lenorman.
  • 1975 : comédie musicale Un enfant dans les sables de Les Octaves.
  • 1999 : la dernière chanson du premier album de Damien Saez est intitulée Petit Prince.
  • 2002 : Le Petit Prince de Richard Cocciante.
  • 2003 : opéra américain The Little Prince de Rachel Portman.
  • 2003 : opéra Der Kleine Prinz de Nikolaus Schapfl.
  • 2004 : spectacle musical The little Prince de Francesca Zambello avec Joseph McManners.
  • 2008 : Suite de concert de Jean-Pascal Beintus pour violon solo, harpe solo et orchestre de chambre - DSO Berlin / Kent Nagano (première)
  • 2011 : Sur la terre du Petit Prince adaptation d'Arnaud Devolontat[31]
  • 2014 : opéra de Michaël Levinas.
  • 2019 : spectacle musical en 23 chansons Dessine-moi un mouton ! de Jean-Noël Sarrail[32].

Bande dessinée

  • 2008 : adaptation en bande-dessinée de Joann Sfar[33].
  • 2014 : adaptation en livre illustré de Cheyenne Schiavone.

Films

Séries d'animation

  • 1978 : Hoshi no Ōjisama : Puchi Puransu (星の王子さま プチ・プランス), série d’animation japonaise de 39 épisodes.
  • Années 1990 : dans la série animée Futurama.
  • 2010 : Le Petit Prince, série d'animation française de 52 épisodes de 26 minutes, par Method Animation.
  • 2014 : Der Kleine Prinz, série d'animation allemande sur KiKa.

Monnaie

Certains éléments du conte ont figuré sur le billet de 50 francs Saint-Exupéry, notamment le Petit Prince debout sur sa planète dont on aperçoit deux volcans et deux fleurs, des étoiles et, au recto, le « boa ouvert ». Sur les premières éditions de ce billet, il était orthographié « Saint-Éxupéry ».

Mises en scène notables

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  • 1981-2001 : compagnie Guy Gravis, théâtre national d'art et d'essai Le Lucernaire, Paris. Guy Gravis crée le rôle de Saint-Exupéry dans Le Petit Prince, spectacle qu'il produit et qui tient l'affiche pendant vingt-deux ans à Paris, au Lucernaire. Le spectacle a été joué dans cinquante-quatre pays sur les cinq continents. Soixante-dix enfants se sont succédé dans le rôle titre. Grâce au principe d'une triple distribution, il a fait l'objet de nombreuses tournées mondiales. Il a rencontré le succès à Paris et à l’étranger (Canada, en Australie, à l'île Maurice et en Amérique du Sud). Il se voit attribué en 1991 le PIAF du meilleur spectacle.
  • 1985 : spectacle de Bernard Jenny, théâtre La Choucrouterie à Strasbourg.

Suite allographe

L'homme d'affaires et poète argentin Alejandro Roemmers a écrit une suite au Petit Prince. Intitulée Le retour du Jeune Prince, ce roman narre le voyage du Petit Prince, devenu adolescent, en pleine steppe patagonienne.

Parcs à thème

Depuis , le Futuroscope comporte une attraction sur le thème du Petit Prince.

Un parc à thème entier, inspiré de l'œuvre, ouvre ses portes le en France, en Alsace, à Ungersheim. Les attractions et spectacles de cet espace, dont les ballons captifs ou le biplan sont les emblèmes, abordent le monde animal et végétal, l'astronomie et l'aviation avec sérieux ou féerie.

Jeux de société

Bruno Cathala et Antoine Bauza ont créé deux jeux de société sur le thème du Petit Prince, conduisant les joueurs à fabriquer une planète.

Jeux vidéo

Dans MapleStory, le petit prince est perdu dans le désert de Nihal (Nihal Desert). Le joueur incarne un personnage pour l'aider à chercher quelque chose[34].

Dédicace

Saint-Exupéry a dédié Le Petit Prince à l'un de ses meilleurs amis, Léon Werth, écrivain et critique d'art. Ou plutôt, précise-t-il, à l'enfant qu'a été Léon Werth. Mais il a regretté par la suite de ne pas l'avoir dédicacé à son épouse[réf. nécessaire] Consuelo de Saint-Exupéry, qui est l'âme du livre, représentée par la rose, orgueilleuse et fragile à la fois.

Notes et références

  1. Traducteurs de la version anglaise : Katherine Woods, T.V.F. Cuffe, Irene Testot-Ferry, Alan Wakeman, Richard Howard et David Wilkinson
  2. « 5877 éditions du Petit Prince de Saint-Exupéry », sur petit-prince-collection.com (consulté le )
  3. lefigaro.fr, « Le Petit Prince, deuxième livre le plus traduit au monde après la Bible », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le )
  4. Pour des raisons techniques, les tirages français, à la différence des tirages américains, n'étaient pas créés à partir des aquarelles d'origine, mais de leurs reproductions imprimées ; de plus, toujours pour des raisons techniques, certaines avaient été remaniées. L'édition Folio de 2004 corrige cette anomalie en reprenant les aquarelles d'origine et mentionne le fait.
  5. numéro A PRECISER de The Atlantic.
  6. Terre des Hommes, « Les Hommes » (Œuvres complètes, tome 1, p. 284).
  7. Préface à l'édition de 1993 (Gallimard).
  8. Radio-France, résumé d'une émission du 5 mai 2003.
  9. voir article sur le journal de l'université Laval, archives d'une émission de Télé-Québec
  10. Ackermann, Bruno., Denis de Rougemont : De la personne à l'Europe : essai biographique, Lausanne/Paris, L'Age d'homme, , 202 p. (ISBN 2-8251-1317-4 et 9782825113172, OCLC 301636646, lire en ligne)
  11. Florian Rochat, « 14 juin 1940: Hitler à Paris – Le cri de Denis de Rougemont – Saint-Exupéry | Florian Rochat » (consulté le )
  12. (en-US) Stacy Schiff, « A Grounded Soul: Saint-Exupery in New York », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  13. Michel Quesnel dans sa préface à l'édition de la Pléiade.
  14. Laurence Houot, « Le Petit Prince a 70 ans », sur France TV,
  15. Le Petit Prince (1943)
  16. Lisbeth Koutchoumoff Arman, « Camus, le virus et nous », Le temps, (lire en ligne, consulté le ).
  17. Pierre Echevin, « Le Petit Prince de Saint-Exupéry : 70 ans et pas une ride », sur Le Nouvel Obs,
  18. https://esperanto-france.org/le-petit-prince-en-esperanto Article publié à l’occasion de la réédition de 2018
  19. Anne-Solange Noble, Préface à l'édition Gallimard de 1993.
  20. Anne Crignon, « Saint-Ex en relief », L'Obs, , p. 103
  21. Source : indications d'accompagnement de l'exemplaire Folio.
  22. (it) Eleonora Brandigi, L'archeologia del graphic novel : il romanzo al naturale e l'effetto Töpffer, Florence, FUP, coll. « Premio Ricerca « Città di Firenze » » (no 17), , 1re éd., 1 vol., 622 p. (OCLC 971085520, DOI 10.36253/978-88-6655-494-3, présentation en ligne, lire en ligne), p. 597.
  23. (en) « Le Petit prince : [New York and Asharoken] : autograph manuscript, [1942 ca. July-Oct.] », sur themoragn.org, Morgan Library and Museum (consulté le ).
  24. (en) « Le Petit Prince : [New York and Asharoken] : autograph manuscript, [1942 ca. July-Oct.] », sur corsair.themoragn.org, Morgan Library and Museum (consulté le ).
  25. Joris Bolomey, « Le Petit Prince parle hassanya », liberation.fr, (consulté le ).
  26. Copyright renouvelé en 1970, en 1973 et en 1974
  27. Hélène Mulot, « Antoine de Saint-Exupéry », Calendrier de l'Avent du domaine public, sur www.aventdudomainepublic.org, (consulté le )
  28. Lionel Maurel alias Calimaq, « La malédiction du Petit Prince ou le domaine public un jour dissous dans le droit des marques ? », sur scifolex.com, (consulté le )
  29. https://bases-marques.inpi.fr/Typo3_INPI_Marques/marques_fiche_resultats.html?index=1&refId=17917364_201928_ctmark&y=0
  30. Dans la version de 1973 éditée sur disques Déesse (la plus rare de toutes), on retrouve Jean Carmet, Romain Bouteille, Claude Piéplu, Bernard Dimey, et Raoul de Godewarsvelde, le papa d'Arnaud Delbarre, l'actuel directeur de l'Olympia.
  31. « Sur la Terre du Petit Prince » (consulté le )
  32. « Teaser du spectacle musical Dessine-moi un mouton », sur YouTube, (consulté le ).
  33. Big Ben, « Inadapté », dans Comix Club no 10, janvier 2009, p. 50-52.
  34. « Le Petit Prince dans le désert de Nihal » (consulté le ).

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Le Petit Prince sur son mur (L'Escala/Province de Gérone/Catalogne/Espagne).

Liens externes


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