Liste des partis politiques sous la Troisième République

L'échec de la restauration

Les Royalistes, qui récupèrent le pouvoir parlementaire à la chute de l'empire, profitant du vote des campagnes, et de l'envie de paix de Français (les deux pouvant aller ensemble), mais ne parviennent guère à s'entendre sur le prétendant.

Finalement, les monarchistes ne purent s'entendre. En effet, la proposition de faire monter sur le trône le comte de Chambord (le prétendant « Henri V »), un Bourbon sans descendance, et de laisser lui succéder le prétendant de la branche des d'Orléans, semblait un compromis satisfaisant pour une partie des royalistes. Mais le refus du « comte de Chambord » de transiger sur le drapeau (qu'il voulait blanc, et non tricolore, lors même que les Orléanistes refusaient sans mal d'en faire l'un des symboles du nouveau régime, puisque ce fut Louis-Philippe qui l'abandonna, en 1830), refus exprimé le , fit capoter l'affaire. Les monarchistes laissèrent passer leur chance, et ne cessèrent de voir leur nombre décliner, d'autant que nombre d'orléanistes passèrent sans coup férir du royalisme libéral et modéré, au républicanisme conservateur.

  • Les Républicains, profitant du désarrois des royalistes qui n'arrivent pas à s'accorder sur leur roi, proposent en parallèle des idées libérales qui s'adaptent mieux à la modernité en cours. Les élections successives leur fait prendre en importance pour finalement permettre la chute de MacMahon et l'instauration pleine de la Troisième République.
  • Les Opportunistes ou Modérés sont les républicains au pouvoir dans les années 1880 qui renoncent à certains de leurs principes (abolition des armées permanentes, instauration d'une assemblée unique, etc.) afin d'enraciner le régime républicain. Mais il reste difficile de savoir si ce fut réellement pour le républicanisme, où s'ils étaient de faux républicains, se prétendant républicain pour que leur carrière politique en profite et, une fois élus, se gardant d'établir les idéaux républicains qui ne sont finalement pas les leurs.
  • Le Parti colonial est plutôt une association de parlementaires renforcée par divers comités de propagande et qui se donne pour but d'influencer la politique coloniale de la Troisième République à partir de 1892.

Les principaux partis sous la Troisième République Le terme de parti convient mal à cette époque, à tout le moins jusqu'à l'apparition des premiers partis socialistes, à la fin du XIXe siècle. Au début de la IIIe République, les députés sont élus sans étiquettes ; c'est une fois à l'Assemblée qu'ils se réunissent, par affinité.

1871

Les gauches

Les droites

1871-1876

Les gauches

Les droites

1876-1881

Les gauches

Les droites

1881-1885

Les gauches

Les droites

1885-1893

Les gauches

Les droites

1893-1902

Les gauches

Les droites

1902-1914

Les gauches

Les droites

1914-1919

Les gauches

Les droites

1919-1924

Les gauches

Le centre gauche

Les centre droits

Les droites

1924-1928

L'extrême gauche

La gauche

Le centre gauche

Le centre droit

La droite

1928-1932

L'extrême gauche

La gauche

Le centre gauche

Le centre droit

La droite

1932-1936

L'extrême gauche

La gauche

Le centre gauche

Le centre droit

La droite

1936-1940

La gauche

Le centre gauche

Le centre droit

La droite

L'extrême droite

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