Panzerdivision

La Panzerdivision[alpha 1] (au pluriel Panzerdivisionen, abréviation : PzDiv) est le nom allemand équivalent de la division blindée. Panzerdivision est souvent utilisé en français pour désigner la division blindée de l'armée allemande durant la Seconde Guerre mondiale. Il y eut des Panzerdivisionen dans la Waffen-SS et même une dans la Luftwaffe.

Organisation sous le IIIe Reich

Panzer II et IV durant l'opération Barbarossa en .

La Panzerwaffe avec ses Panzerdivisionen a été le fer de lance de l'armée allemande qui lui a permis de remporter de nombreuses victoires dans les premiers mois du conflit mondial, rapides et décisives, ce qui fut dénommé le Blitzkrieg. La PzDiv était composée d'un régiment blindé (à l'origine de deux régiments), mais aussi d'infanterie, d'artillerie et de diverses troupes (transmissions, génie), plus des services, qui assurèrent une efficience interrarme. Le ratio des éléments de la Panzerdivision a évolué au fil du temps. Une Panzerdivision au début de la Seconde Guerre mondiale pouvait disposer sur le papier de plus de 300 chars de combat et d'une force de 15 000 hommes. En 1941, les Panzerdivisionen sont davantage motorisées par véhicules à moteur ; à contrario en 1945, les tables d'organisation de la PzDiv prévoient des bataillons d'infanterie cyclistes et davantage d'unités de train hippomobiles, marquant la défaite économique de cette grande unité face à ses homologues alliés. Le concept d'unité fortement blindée et réunissant la plupart des systèmes d'arme terrestres est toutefois encore présent de nos jours.

La division blindée type 1935

Les trois premières divisions blindées formées en 1935 le sont sur un même modèle ; elles ont toutes un état-major divisionnaire (Divisionkommando) avec une section motocycliste (Kradmeldzug) et un bureau de cartographie motorisée (Kartenstelle (mot)).

  • Une brigade blindée (Panzerbrigade) avec un total théorique de 324 engins blindés (panzer).
  • Une brigade d'infanterie motorisée 'Schützenbrigade)
  • Un bataillon de reconnaissance (Aufklärungsabteilung)
  • Un bataillon antichar (Pz. Abw. Abteilung)
  • Un régiment motorisé d'artillerie (Artillerieregiment (mot))
  • Un bataillon motorisé du génie (Pionierabteilung (mot))
  • Un bataillon motorisé des transmissions (Nachrichtenabteilung (mot))
  • Des services de réapprovisionnement (Nachschubdienste)
  • Des services de gestion (Verwaltungsdienste)
  • Une unité médicale (Sanitätsdienste)
  • Une unité motorisée de gendarmerie (Feldgendarerietrupp (mot))
  • Un bureau motorisé des postes aux armées (Feldpostamt (mot))

La division blindée type 1939

Cette organisation concerne les quatre divisions blindées de la Heer. Les quatre leichte-Divisionen (divisions légères) établies pour satisfaire la cavalerie ont une organisation différente (un seul bataillon blindé). Leurs performances mitigées entraînent leur transformation en Panzerdivision (6e à 9e) à l'issue de la campagne de Pologne.

Diagramme (en anglais) d'une Panzerdivision type 1939.
  • Brigade blindée : deux régiments à deux bataillons blindés. Ces quatre Abteilungen comprennent chacun 3 compagnies, dont une dotée éventuellement de chars moyens.
    • Panzer-Regiment
    • Panzer-Regiment
  • Brigade d'infanterie motorisée
    • Régiment d'infanterie, à 2 bataillons motorisés.
    • Bataillon motocycliste (Kradschützenbataillon)
  • Bataillon de reconnaissance motorisé (Aufklärungsabteilung (mot.))
  • Bataillon antichar motorisé (Panzer-Abwehr-Abteilung) : 3 compagnies PaK et 1 compagnie Flak.
  • Bataillon motorisé du génie
  • Régiment motorisé d'artillerie, à 2 bataillons de 3 batteries ; 24 pièces au total[1].

Le , l'organisation théorique d'une division Panzer est révisé (division blindée type 1940). La brigade blindée reste inchangée. L'infanterie est portée à deux régiments motorisés, assortis parfois du bataillon motocycliste[2].

La division blindée type 1941

En prévision de l'invasion de l'Union Soviétique, Opération Barbarossa, en , il est décidé de doubler le nombre de Panzerdivisionen. En l'absence d'une production industrielle suffisante, l'accroissement se fait en retirant un des deux régiments blindés à ces grandes unités. L'affaiblissement apparent est compensé par un déploiement et une puissance accrus des panzer moyens, même si demeurent des chars légers (Pz.Kpfw. II) ou en voie d'obsolescence (Pz.Kpfw. 38(t)). De plus, la division blindée, moins lourde, s'avère d'une gestion logistique plus aisée d'un point de vue stratégique.

L'organisation de la Panzer-Division Typ 41 sera effective du au . La Panzer-Division Typ 42 demeure assez proche, avec un bataillon de reconnaissance (Panzer-Aufklärungs-Abteilung) englobant les motocyclistes, et certains bataillons antichars qui seront dotés d'automoteurs de chasse.

  • Régiment blindé (Panzer-Regiment). Deux ou trois bataillons blindés, selon les divisions.
  • Schützen-Brigade, deux régiments d'infanterie portée, à deux bataillons motorisés.
  • (Bataillon de reconnaissance)
  • Bataillon motocycliste (Kradschützen-Bataillon)
  • Bataillon antichar (Pak Abteilung)
  • Régiment d'artillerie, à 3 bataillons
  • Bataillon du génie
  • Bataillon de logistique
  • Bataillon de transmissions
  • Unité médicale, Feldgendarmerie, poste

Les divisions blindées SS

Un décret du accordait déjà quatre compagnies de chars à la SS-VT. Cela ne pût se réaliser avec la déclaration de guerre. Mais la direction de la SS n'aura de cesse d'obtenir une composante blindée à ses divisions majeures. Dès le 1er est constituée une compagnie blindé hors-rang, sous l'égide du SS-FHA et le commandement de Wilhelm Mohnke. En quelques mois, il est question d'attribuer un bataillon blindé à chacune des quatre (premières) divisions motorisées SS. Mais les configurations proposées ne correspondent pas aux tableaux d'organisation de l'Armée ; de plus, la dotation en chars demeurent l'apanage de l'Inspecteur général des troupes blindées, Heinz Guderian. Finalement, la décision de créer quatre SS-Panzer-Grenadier-Divisionen est officialisée à la fin de 1942 (LSSAH, Das Reich, Totenköpf, Wiking), ouvrant « un nouveau chapitre de l'histoire de la Waffen-SS » (Paul Hausser, ). Avec deux bataillons blindés et un groupe de canons d'assaut, ces formations sont de facto semblables à une panzer-division, titre qu'elles acquerront l'année suivante, et semblent se conformer à l'organisation standard de la Heer. Néanmoins, selon une volonté typique de l'Ordre noir pour ses unités militaires, l'accroissement de la puissance des grandes unités se concrétisent de diverses façons. Les plus flagrantes sont la dotation de six bataillons de panzergrenadiere au lieu de quatre et l'ajout, en 1943, d'une compagnie organique de chars lourds Tiger (accordé aussi à la Großdeutschland). Elle sera ultérieurement intégrée aux bataillons de chars lourds indépendants. Une SS-Panzer-division comprend ainsi jusqu'à 4 000 hommes de plus qu'une division panzer classique[3]. Entre-autres écarts de dotation « surnuméraire » avec la division blindée type 1944, une division blindée SS se voit octroyé en moyenne 76 % de mitrailleuses légères en plus, 44 % de mortiers lourds, 115 % de Pak 40 antichar, 50 % de 88 mm antiaériens, 38 % de voitures blindées de reconnaissance, 48 % de chasseurs de char (JgPz IV. 31 engins au lieu de 21)[4].

La division blindée type 1943

L'organisation de la Typ 43 date du 24 septembre 1943 et sera effective jusqu'en août de l'année suivante[5]. Elle compte environ 17 000 hommes[6].

La division blindée type 1944

La structure des panzer-divisionen en 1944 va beaucoup évoluer, comme on peut le voir sur les Kriegstärkenachweisunge (K.St.N ou dotation en effectifs de guerre[8]) au gré des combats. Elle demeure proche de l'organisation de 1943, avec un effectif théorique de 14 557 soldats (environ 10 000 en pratique)[6]. Le tableau d'organisation rend l'unité rigide, bien plus que le système des combat commands américains[3]. Cela est compensé par l'usage courant des kampfgruppen, où les blindés légers du bataillon de reconnaissance sont souvent très présents.

Il est à noter que la plupart des divisions de volksgrenadiers créées dans les derniers mois de 1944, loin d'être considérées comme « blindées » ou « mécanisées », intègrent dans leur bataillon antichar des automoteurs antichars (en particulier une compagnie lourde gepanzerte de Jagdpanzer 38(t)).

La division blindée type 1945

La Panzer-division Typ 1945 n'est plus que l'ombre d'elle-même. Elle est définie par le Generalinspekteur der Panzertruppen moins de deux mois avant la défaite, alors que les frontières du Reich sont franchies par les alliés et que le tissu industriel se délite. La table d'organisation du accorde toujours un régiment blindé à deux bataillons, mais celui-ci est désormais un gemischte panzer-regiment (régiment blindé mixte) où seul le premier bataillon comprend des panzers. Le deuxième est en réalité composé de panzer-grenadiers. Le régiment est ainsi composé au maximum de 54 chars, trois fois moins que la Typ 1944. Encore s'agit-il d'une organisation théorique, voire chimérique, et Heinz Guderian prévoit qu'y soit substituée une Kampfgruppe Panzer-division Typ 1945, ne comptant qu'un seul régiment de panzer-grenadiere au lieu de deux, et avec des unités de reconnaissance et d'artillerie (réutilisant la traction chevaline) amoindries. La formation militaire des troupes est à l'avenant.

Avec de tels effectifs (11 400 hommes), la division blindé est bien en peine d'accomplir ses anciennes missions, et n'a plus qu'un impact local. Désormais, c'est à l'échelon supérieur qu'est dévolu le rôle des divisions blindés. Inspirés des corps blindés soviétiques, ce sont les Panzer-Korps (Corps de blindés) qui concentrent puissance tactique, logistique propre et autonomie. Ils sont souvent basés sur les grandes unités « historiques », tels les I. SS-Panzer-Korps « Leibstandarte Adolf Hitler », Panzer-Korps « Großdeutschland » et Panzer-Korps « Feldherrnhalle», Fallschirm-Panzer-Korps « Hermann Göring »[9]. Ils regroupent deux panzerdivisionen. Il n'est plus fait formellement de distinction entre division panzer et division de panzergrenadiers[3].

Tactiques et usages

En , la France disposait de plus de blindés que l'Allemagne, mais ils étaient dispersés dans de petites unités comme support de l'infanterie. « Le , la Wehrmacht lança dans la bataille 2 245 chars, sur les 3 505 chars dont elle disposait. En face, il y avait 3 383 chars français, britanniques, belges et néerlandais. (...) Les Allemands firent un bien meilleur usage de leur blindés. »[12]. La Wehrmacht disposait de dix divisions blindées lors de la bataille de France, voici les types de chars de combat en service en -[13] :

  • 1. PzDiv 256 blindés : 52 Pz I, 98 Pz II, 58 pz III, 40 pz IV, 8 PzBef[alpha 2] ;
  • 2. PzDiv 266 blindés : 45 Pz I, 115 Pz II, 58 Pz III, 32 Pz IV, 16 PzBef ;
  • 3. PzDiv 341 blindés : 117 Pz I, 129 Pz II, 42 Pz III, 26 Pz IV, 27 PzBef ;
  • 4. PzDiv 314 blindés : 135 Pz I, 105 Pz II, 40 Pz III, 24 Pz IV, 10 PzBef ;
  • 5. PzDiv 327 blindés : 97 Pz I, 120 Pz II, 52 Pz III, 32 Pz IV, 26 PzBef ;
  • 6. PzDiv 223 blindés : 60 Pz II, 118 Pz 35(t)[alpha 3], 31 Pz IV, 16 PzBef ;
  • 7. PzDiv 225 blindés : 34 Pz I, 68 Pz II, 91 Pz 38(t)[alpha 3], 24 Pz IV, 8 PzBef 38(t)[alpha 3] ;
  • 8. PzDiv 212 blindés : 58 Pz II, 116 Pz 38(t)[alpha 3], 23 Pz IV, 15 PzBef 38(t)[alpha 3] ;
  • 9. PzDiv 153 blindés : 30 Pz I, 54 Pz II, 41 Pz III, 16 Pz IV, 12 PzBef ;
  • 10. PzDiv 265 blindés : 44 Pz I, 113 Pz II, 58 Pz III, 32 Pz IV, 18 PzBef.

À noter la disparité des effectifs entre les divisions qui varie du simple au double (150 à 320 chars), ainsi que la disparité des dotations dans les chars. On peut aussi noter que les nouvelles divisions (les 6, 7, 8, 9 et 10) sont les moins bien dotées numériquement mais les seules où on trouve les chars tchèques Pz 35(t) et Pz 38(t).

Unité Chars le
[14]
(invasion de la Pologne)
Chars le
22 juin 1941[15]
(opération Barbarossa)
1re Panzerdivision 309 145
2e Panzerdivision 322 0[alpha 4]
3e Panzerdivision 391 215
4e Panzerdivision 341 166
5e Panzerdivision 335 0[alpha 5]
10e Panzerdvision 150 182
Panzerdivision Kempf 164 0[alpha 6]
1re division légère / 6e Panzerdivision 226 245[alpha 7]
2e division légère / 7e Panzerdivision 85 265[alpha 7]
3e division légère / 8e Panzerdivision 80 212[alpha 6]
4e division légère/ 9e Panzerdivision 62 143[alpha 7]
Panzer-Regiment 25 225 0[alpha 6]
11e Panzerdivision 0[alpha 8] 143
12e Panzerdivision 0[alpha 8] 293
13e Panzerdivision 0[alpha 8] 149
14e Panzerdivision 0[alpha 8] 147
16e Panzerdivision 0[alpha 8] 146
17e Panzerdivision 0[alpha 8] 202
18e Panzerdivision 0[alpha 8] 218
19e Panzerdivision 0[alpha 8] 228
20e Panzerdivision 0[alpha 8] 229
Un Panzer IV de la 3. Panzerdivision en Russie.
Des véhicules de la 21. Panzerdivision durant la guerre du désert en 1942.

Liste des divisions de la Wehrmacht Heer comprenant des unités de panzers

SymbolesDivisionUnité de panzersCréation/DissolutionThéâtre d'opérationsGarnison
1. PanzerdivisionPanzer-Regiment 1

Panzer-Regiment 2

1935–1945Pologne, France, Front de l'EstWeimar
2. PanzerdivisionPanzer-Regiment 3

Panzer-Regiment 4

1935–1945Pologne, France, Balkans, Front de l'Est, Normandie, ArdennesVienne
3. PanzerdivisionPanzer-Regiment 5

Panzer-Regiment 6

1935–1945Pologne, France, Front de l'EstBerlin
3. Panzergrenadier-DivisionPanzer-Abteilung 1031940–1945Pologne, France, Front de l'Est, Italie, AllemagneFrancfort-sur-l'Oder
4. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 351938–1945Pologne, France, Front de l'EstWurtzbourg
5. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 15 et 311938–1945Pologne, France, Balkans, Front de l'EstOpole
6. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 111939–1945France, Front de l'EstWuppertal
7. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 251938–1945France, Front de l'EstGera
8. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 101939–1945France, Balkans, Front de l'EstCottbus
9. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 331939–1945France, Balkans, Front de l'Est, Normandie, Ardennes, AllemagneSankt Pölten
10. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 71939–1943Pologne, France, Balkans, Front de l'Est, Afrique du NordPrague
10. Panzergrenadier-DivisionPanzer-Abteilung 71943–1945Front de l'EstRatisbonne
11. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 151940–1945Balkans, Front de l'Est, Normandie, Ardennes
12. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 291940–1945Front de l'EstStettin
13. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 41940–1945Front de l'EstMagdebourg
14. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 361940–1945Front de l'EstDresde
15. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 81940–1943Afrique du NordLandau in der Pfalz/Heidelberg
15. Panzer-Grenadier DivisionPanzer-Abteilung 1151943–1945Italie
16. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 21940–1945Front de l'Est, ItalieMünster
16. Panzergrenadier-DivisionPanzer-Abteilung 1161940–1945Front de l'EstMünster
17. PanzerdivisionPanzer-Regiment 391940–1945Front de l'EstAugsbourg
18. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 181940–1943Front de l'EstChemnitz
18. Panzer-Grenadier-DivisionPanzer-Abteilung 1181943–1945Front de l'EstLiegnitz
19. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 271940–1945Front de l'EstHanovre
20. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 211941–1945Front de l'EstErfurt
20. Panzer-Grenadier DivisionPanzer-Abteilung 81943–1945Front de l'EstHambourg
21. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 51941–1945Afrique du Nord, Normandie, Front de l'Est
22. PanzerdivisionPanzer-Regiment 2041941–1943Front de l'EstFrance
23. PanzerdivisionPanzer-Regiment 231941–1943Front de l'EstFrance
24. PanzerdivisionPanzer-Regiment 241941–1945Front de l'EstStablack en Prusse-Orientale
25. PanzerdivisionPanzer-Regiment 91942–1945Front de l'EstNorvège
25. Panzergrenadier-DivisionPanzer-Abteilung 5

Panzer-Abteilung 2107

1943–1945Front de l'Est, AllemagneLudwigsbourg
26. PanzerdivisionPanzer-Regiment 261942–1945ItaliePotsdam
27. PanzerdivisionPanzer-Abteilung 127 1942–1943Front de l'EstUkraine
29. Panzergrenadier-DivisionPanzer-Abteilung 1291937–1945Pologne, France, Front de l'Est, ItalieErfurt
Panzerdivision ClausewitzPanzer-Brigade 106

II. (SPW)/Panzer Rgt. Feldherrnhalle 1

1945AllemagneLauenburg/Elbe
60. Infanterie-Division (mot)Panzer-Abteilung 1601940–1943Balkans, Front de l'Est, ItalieDanzig
90. Panzergrenadier-DivisionPanzer-Abteilung 1901943–1945Italie
116. Panzer-DivisionPanzer-Regiment 161944–1945AllemagneFrance
155. Panzer-DivisionReserve-Panzer Abteilung 71943–1944FranceFrance
Panzerdivision Nr. 178Pz.Ers. und Ausb.Abt. 151943–1944AllemagneLiegnitz
179. Reserve PanzerdivisionReserve-Panzer Abteilung 11943–1944FranceWeimar
232. Panzer-Division1945Front de l'EstMalacky
233. Panzer-DivisionReserve-Panzer Abteilung 51943–1945DanemarkFrancfort
273. Reserve PanzerdivisionPanzer-Regiment 25/351943–1944AllemagneWurtzbourg
345. Infanterie-Division (mot.)Panzer-Abteilung 345

Panzer-Abteilung 129

1942–1943
386. Infanterie-Division (mot.)Panzer-Abteilung 386

Panzer-Abteilung 103

1942–1943France
Panzerdivision Feldherrnhalle 1Panzer-Regiment Feldherrnhalle1945Front de l'Est
Panzerdivision Feldherrnhalle 2Panzer-Regiment Feldherrnhalle 21945Front de l'EstDanzig
Führer Begleit DivisionPanzer-Regiment 1021945Front de l'Est
Führer Grenadier DivisionPanzer-Regiment 1011945Front de l'Est
Panzergrenadier-Division GroßdeutschlandPanzer-Regiment Großdeutschland1943Front de l'Est
Panzerdivision HolsteinPanzer-Abteilung 441945Front de l'Est
Panzerdivision MünchebergPanzer-Abteilung Kummersdorf1944–1945AllemagneBerlin, Potsdam, Francfort
Panzerdivision NorwegenPanzer-Abteilung Norwegen1943–1945NorvègeNorvège
Panzerdivision DöberitzPanzer-Abteilung Schlesien 1945AllemagneDöberitz
Panzerdivision Jüterbog Panzer-Abteilung Jüterbog1945AllemagneJüterborg
Panzerdivision KempfPanzer-Regiment 71939Pologne
Panzerdivision KurmarkPanzer-Regiment Kurmark1945AllemagneFrancfort
Panzerdivision SchlesienPanzer-Abteilung Schlesien1945AllemagneDöberitz
Panzerdivision Tatraune Panzer-Kp. de la Pz.Ers. und Ausb.Abt. 4 1944-1945Slovaquie
Panzer-Auffrischungs-Verband Krampnitz gemischtes Panzer Abt. Krampnitz 1945Allemagne
Panzer-Lehr-DivisionPanzer-Lehr-Regiment 1301944–1945France, AllemagneNancy, Verdun

Liste des divisions de la Waffen-SS comprenant des unités de panzers

Chef de char Tigre I de la division Das Reich à Koursk en 1943
SymboleDivisionUnité de panzersCréation/DissolutionThéâtre d'opérationGarnison
1. SS-Panzerdivision Leibstandarte-SS-Adolf HitlerSS-Panzer-Regiment 11943–1945Front de l'Est, Normandie, Ardennes, AllemagneBerlin
2. SS-Panzerdivision Das ReichSS-Panzer-Regiment 21943–1945Front de l'Est, Normandie, Ardennes, Allemagne
3. SS-Panzerdivision TotenkopfSS-Panzer-Regiment 31943–1945Front de l'Est, Autriche
4. SS-Polizei-Panzergrenadier-DivisionSS-Polizei-Panzer-Abteilung 41943–1945Balkans, Hongrie, Prusse-Orientale
5. SS-Panzerdivision WikingSS-Panzer-Regiment 51943–1945Front de l'Est
9. SS-Panzerdivision HohenstaufenSS-Panzer-Regiment 91944–1945France, Ukraine, Allemagne, HongrieReims
10. SS-Panzerdivision FrundsbergSS-Panzer-Regiment 101943–1945France, Ukraine, Allemagne
11. SS-Freiwilligen-Panzergrenadier-Division NordlandSS-Panzer-Abteilung 111943–1945Front de l'Est
12. SS-Panzerdivision HitlerjugendSS-Panzer-Regiment 121943–1945Belgique, France, Normandie, Ardennes, Hongrie, AutricheBeverlo
16. SS-Panzergrenadier-Division Reichsführer SSSS-Panzer-Abteilung 161943–1945Italie, Front de l'Est
17. SS-Panzergrenadier-Division Götz von BerlichingenSS-Panzer-Abteilung 171943–1945France, Champagne, Sarre
18. SS-Freiwilligen-Panzergrenadier-Division Horst WesselSS-Panzer-Abteilung 181944–1945Balkans, Hongrie, Allemagne

Liste des unités de la Luftwaffe comprenant des unités de panzers

SymboleUnitésPanzer-RegimentCréation/DissolutionThéâtre d'opérationsGarnison
Fallschirm-Panzerdivision 1 Hermann Göring[16]Panzer-Regiment Hermann Göring1943–1945Italie, Front de l'Est, AllemagneBerlin
1. Fallschirm-ArmeeFallschirm-Panzer Regiment 21 (puis 1)1943–1945France, Pays-Bas

Les unités blindées d'instruction

À partir de , des Panzer-Ausbildungs-Verbände (unités blindées d'instruction) sont créées dans la Heer. Ces Panzer Verbände sont de composition variable qui dépend des circonstances. Elles résultent pour la plupart de la directive Aktion Leuthen de qui envoie aux combats l’ensemble des unités d’instruction dès qu'elles se trouvaient en première ligne sur le front.

  • Panzer Ausbildungs Verband Böhmen. Cette unité blindée est créée le [17]. Elle était composée de diverses unités d'entrainement.

Dans la Nationale Volksarmee (NVA)

T-72M de la 9e division blindée en parade le 7 octobre 1988

À la formation de la Nationale Volksarmee par l'Allemagne de l'Est le , deux divisions blindées sont créées en cours d'année comprenant 3 régiments blindés tandis que les quatre divisions d'infanterie mécanisé d'active disposent également d'un régiment blindé. Chacune des deux régions militaires est-allemandes disposaient d'une division blindée et deux mécanisés. La RDA pouvant mobiliser quatre autres divisions d'infanterie mécanisé de réserve.

À la dissolution de cette armée à la suite de la réunification de l'Allemagne en , son parc blindé comprenait 2 400 chars de combat dont 550 T-72M, 1 700 T-54/T-55 modernisés et 150 chars légers amphibie PT-76[18].

Liste des divisions d'active de la Nationale Volksarmee comprenant des régiments de panzers

Au , les régiments blindés sont répartis ainsi :

DivisionUnité de panzersCréation/DissolutionGarnison
4. Motoriste-Schützen-Division (Erfurt)Panzerregiment 4 August Bebel - Gotha
11. Motorisierte-Schützen-Division (Halle)Panzerregiment 11 Otto Buchwitz1956 - 1990Zeithain (1956-1975)
Sondershausen (-1990)[19]
7. Panzerdivision (Dresde)Panzerregiment 14 Karol Swierczewski
Panzerregiment 15 Paul Hornick
Panzerregiment 16 Leo Jogiches
- Spremberg
Cottbus
Großenhain
1. Motorisierte-Schützen-Division (Potsdam)Panzerregiment 1 Friedrich Wolf
8. Motorisierte-Schützen-Division (Schwerin)Panzerregiment 8 Arthur Becker
9. Panzerdivision Heinz Hoffmann (Eggesin)Panzerregiment 21 Walter Empacher
Panzerregiment 22 Soja Kosmodemjanskaja
Panzerregiment 23 Julian Marchlewski

Dans la Bundeswehr

Insigne de la Panzertruppe de la Heer.
Colonne de chars Leopard 1 ouest-allemand en 1965. Encore en service en très grand nombre jusqu'aux années 1990.
Des Leopard 2 en 1986. Il sera en service jusqu'aux années 2030 au minimum.

À la suite de la recréation de l'armée ouest-allemande en 1955, la Heer devient rapidement l'armée de terre ouest-européenne ayant le plus grand nombre de blindés en ligne. Le principal char d'assaut dont elle disposa à ses débuts est le M48 Patton livré à partir de 1957 qui après avoir été remplacé dans les unités d'active par le char Leopard 1 à partir de la fin des années 1960 restera en service dans les forces territoriales jusqu'en 1993[20].

En 1959, elle aligne 11 divisions dont 4 blindées et 4 mécanisées: En 1989, elle dispose de 12 divisions dont 6 blindées et 4 mécanisées disposant de 4 800 chars dont environ 1 800 Leopard 2 en 1989 lors de la chute du mur de Berlin[21].

Dans les années 2010, à la suite de grosses coupes dans les effectifs depuis la fin de la guerre froide, elle dispose de trois divisions dont les 1re et 10e divisions blindées. L'unique char en ligne depuis la fin des années 1990 est le Leopard 2 avec 457 en service en 2007, 395 prévus en 2012 dont plus de 260 en ligne. En , il était prévu que 225 soit en service mais il est annoncé à cette date une augmentation à 328 unités[22] avec une centaine de chars rachetés et modernisés à partir de 2017[23]. En , 320 sont en ligne dans 6 bataillons dont un de réserve doté de Léopard II A6, A6 M et A7 (un bataillon). Les A5 servent à cette date exclusivement pour simuler l'ennemi lors d’entraînements[24].

Liste des divisions blindées de la Bundeswher

SymbolesDivisionCréationDissolutionGarnison
1. Panzerdivisionactif en 2018Hanovre jusqu'en 2015
Oldenbourg depuis 2016
3. PanzerdivisionBuxtehude
5. PanzerdivisionMainz
7. PanzerdivisionDüsseldorf
10. Panzerdivisionactif en 2018Sigmaringen jusqu'en 2014
Veitshöchheim depuis
12. PanzerdivisionVeitshöchheim

Notes et références

Notes

  1. On rencontre aussi l'autre graphie allemande qui est également correcte : « Panzer-Division ».
  2. « Panzerbefehlswagen » : engin blindé de commandement, généralement de type SdKfz 250 ou SdKfz 251.
  3. La lettre « t » placée entre parenthèses ne sert pas à mentionner le poids du blindé, mais exprime simplement que le blindé est de fabrication tchécoslovaque.
  4. N'a pas participé à Barbarossa, les navires transportant la division ayant été coulés (1941).
  5. Est arrivée sur le front de l'Est après le déclenchement de Barbarossa.
  6. Fusionnée dans d'autres divisions après la campagne de Pologne.
  7. Bateaux de transport coulés en portant la division[Information douteuse].
  8. Formée après la campagne de Pologne.

Références

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  16. La Fallschirm-Panzer Division 1 Hermann Göring est un cas particulier. Cette division blindée faisait partie officiellement de la Luftwaffe, mais elle n'a été utilisée que dans le cadre de l'armée de terre allemande.
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Voir aussi

Bibliographie

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    Reproduction d'un document militaire du Haut-Commandement des Alliés, datant de 1944.
  • Anonyme. The German Remplacement Army (Ersatzheer). Military Intelligence Division, War Departement, .
    Document militaire de l'Armée US.
  • Anonyme. The German Remplacement Army (Ersatzheer), Supplement May 1945. Military Intelligence Division, War Departement, .
    Document militaire de l'Armée US, supplément au The German Remplacement Army (Ersatzheer). édition de février 1945.
  • Absolon, Rudolf. Die Wehrmacht im Dritten Reich. Boppard, Harald Boldt. vol.
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  • Bishop, Chris et Rosado, Jorge. Les divisions blindées de la Wehrmacht 1939-45 : Le guide d'identification des blindés. Lodi, 2007. (ISBN 978-2846902878)
  • Charita, Josef et de Lannoy, François. Panzertruppen : les troupes blindées allemandes 1935-1945. Heimdal. (ISBN 2-840481-51-0)
  • Müller-Hillebrand, Burkhard. Das Heer 1933-1945. Frankfurt, Mittler & Sohn. vol.
  • Tessin, Georg. Verbände und Truppen der deutschen Wehrmacht und der Waffen-SS im Zweiten Weltkrieg 1939-1945. Biblio-Verlag, Bissendorf. 17 vol.
  • Tessin, Georg. Deutsche Verbände und Truppen 1919-1939. Biblio-Verlag, Osnabrück.

Articles connexes

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