Péchabou
Péchabou (Pujabon [pydʒaˈbu] en Occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Péchabou | |||||
Le village | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Haute-Garonne | ||||
Arrondissement | Toulouse | ||||
Intercommunalité | Sicoval | ||||
Maire Mandat |
Dominique Sangay 2020-2026 |
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Code postal | 31320 | ||||
Code commune | 31409 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Péchabboliens | ||||
Population municipale |
2 341 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 656 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 30′ 07″ nord, 1° 30′ 32″ est | ||||
Altitude | Min. 148 m Max. 261 m |
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Superficie | 3,57 km2 | ||||
Type | Commune urbaine | ||||
Unité urbaine | Toulouse (banlieue) |
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Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Castanet-Tolosan | ||||
Législatives | Dixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Haute-Garonne
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Liens | |||||
Site web | www.pechabou.fr | ||||
Les habitants sont appelés les Péchabboliens et les Péchabboliennes[1].
Géographie
Localisation
La commune de Péchabou se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[2].
Elle se situe à 13 km à vol d'oiseau de Toulouse[3], préfecture du département, et à 2 km de Castanet-Tolosan[4], bureau centralisateur du canton de Castanet-Tolosan dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[2].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[5] : Pompertuzat (1,3 km), Castanet-Tolosan (1,8 km), Rebigue (2,6 km), Deyme (2,8 km), Mervilla (2,9 km), Corronsac (3,2 km), Labège (3,6 km), Auzeville-Tolosane (3,6 km).
Sur le plan historique et culturel, Péchabou fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[6].
Péchabou est limitrophe de deux autres communes.
Hydrographie
La commune est traversée par le Canal du Midi.
Géologie et relief
La superficie de la commune est de 357 hectares ; son altitude varie de 148 à 261 mètres[8].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[9]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[12] complétée par des études régionales[13] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, mise en service en 1922[14] et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[15],[Note 3], où la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[16], à 14,1 °C pour 1981-2010[17], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[18].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 4] est recensée sur la commune[19] : les « bords du Canal du Midi de Castanet-Tolosan à Ayguesvives » (77 ha), couvrant 7 communes du département[20].
Urbanisme
Typologie
Péchabou est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[21],[22],[23]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[24] et 1 004 747 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[25],[26].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[27],[28].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (61,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (42,5 %), zones urbanisées (36,6 %), terres arables (18,8 %), forêts (2,1 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Voies de communication
Accès par la route départementale 813.
Transports
La ligne 202 du réseau Tisséo relie le centre de la commune à Castanet-Tolosan, en correspondance avec le bus à haut niveau de service Linéo L6 en direction de la station Ramonville du métro de Toulouse, la ligne 205 relie la commune à Castanet-Tolosan également, la ligne 350 du réseau Arc-en-Ciel relie la commune à la station Université-Paul-Sabatier depuis Avignonet-Lauragais et la ligne 383 relie la commune à la station Université-Paul-Sabatier également depuis Salles-sur-l'Hers.
Toponymie
Pech est un élément courant pour les toponymes occitans, dérivé du latin podium, qui signifie une petite éminence. Abou dérive probablement d'un patronyme d'origine germanique, Abbo ou Abbonius. Les occurrences médiévales sont podio Abono, podio bono ou podio bonio, dont la signification est « colline d'Abbon ».
Histoire
Aucune source écrite ne fait mention de l'histoire de Péchabou avant le XIIe siècle[30], pour lequel l'histoire des évêques et archevêques de Toulouse fait mention d'une donation à sa cathédrale de Géraud de Labarthe, évêque de 1164 à 1170, de ses propriétés de Balmar, Puécabo, Donaville et Castanet. Une donation de Bertrand Guilabert et son frère Martin à l'ordre du Temple en 1234 fait de Péchabou une limite du gardiage de Toulouse. À la disparition de l'ordre, le domaine revient aux hospitaliers de Pompertuzat. Le livre du prévôt de Toulouse en 1272 cite le capellanus de Podio Abono. Une charte de 1475 fait mention de l'existence de reliques et d'une confrérie de Saint-Antoine à Péchabou. Reliques encore présentes en 1596, citées par le visiteur épiscopal Martin Rouelle. En 1570, lors des guerres de religion, l'église et la maison presbytérale sont incendiées, puis rapidement reconstruites.
Politique et administration
Administration municipale
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 1 500 habitants et 2 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de dix-neuf[31],[32].
Rattachements administratifs et électoraux
Commune faisant partie de la dixième circonscription de la Haute-Garonne, du Sicoval et du canton de Castanet-Tolosan.
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2018, la commune comptait 2 341 habitants[Note 7], en augmentation de 15,78 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +6,32 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
selon la population municipale des années : | 1968[37] | 1975[37] | 1982[37] | 1990[37] | 1999[37] | 2006[38] | 2009[39] | 2013[40] |
Rang de la commune dans le département | 247 | 165 | 165 | 118 | 115 | 116 | 104 | 103 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Économie
Quelques commerces : groupe médical (médecin, infirmières, kinésithérapeute, pharmacie...), une boulangerie.
Enseignement
Péchabou fait partie de l'académie de Toulouse.
La commune possède une école maternelle "Le Petit Prince" et une école élémentaire "Saint-Exupéry".
Culture et festivités
Une médiathèque et des associations culturelles et sportives sont présentes sur la commune.
- La médiathèque
- L'école Saint-Exupéry
- Salle communale
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin.
- Petite halle
- Le canal du Midi : Pont-canal de Rieumory.
- L'église Saint-Martin
- L'ancienne halle
- Le pont-canal de Rieumory
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Site de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
- Site habitants.fr, « Les gentilés de la Haute-Garonne », (consulté le ).
- « Métadonnées de la commune de Péchabou », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Péchabou et Toulouse », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Péchabou et Castanet-Tolosan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Péchabou », sur www.villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 378-379.
- Carte IGN sous Géoportail
- Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station météofrance Toulouse-Francazal - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Péchabou et Cugnaux », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Toulouse-Francazal - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Liste des ZNIEFF de la commune de Péchabou », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « ZNIEFF les « bords du Canal du Midi de Castanet-Tolosan à Ayguesvives » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Toulouse », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Le Canton de Castanet-Tolosan, Geneviève Durand-Sendrail, Association de Recherche et d’Étude des Églises et Chapelles de la Haute-Garonne, éditions Empreinte, 2009.
- art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
- https://elections.interieur.gouv.fr/municipales-2020/031/031409.html
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
- « ASCP Pechabou », sur ascp-pechabou.blogspot.com (consulté le ).
- http://www.sicoval.fr/fr/mon-logement/dechets.html
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